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L'europe et l'espace


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Pour faire mieux il faudra industrialiser l'espace.

Pour des gros vaisseaux, le coût de mise en orbite est trop important dans l'avenir proche. On expédiera certainement les éléments complexes (propulsion, électronique) mais pour les structures métalliques, il me semble qu'il y a de beaux gisements sur la lune. En tous cas, on est loin d'y être.

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Des nouvelles de la réunion de l'ESA

Espace : Paris obtient un consensus sur Ariane et Météosat

[ 25/11/08  - 17H54   - actualisé à 18:38:00  ]

Réunis à La Haye, les 18 ministres de l'Agence spatiale européenne vont financer les programmes que la France place parmi ses priorités. Berlin veut plus d'argent pour la station spatiale internationale.     

La délégation française a le sourire. Alors que la première journée du conseil ministériel de l'Agence spatiale européenne (ESA) de La Haye n'est pas encore terminée, Paris se félicite que l'ensemble de ses priorités pour les années à venir soient financées : les applications, au travers notamment de la troisième génération de Meteosat, la poursuite des études de préparation d'une nouvelle génération d'Ariane - pour lesquels 340 millions d'euros sont prévus - ou encore les programmes scientifiques. "Il y a un consensus entre les ministres sur l'ensemble de ces programmes", indique-t-on dans le camp français.

En fait, le seul objet de discussion sensible porte sur l'exploitation de l'ISS, la station spatiale internationale. L'ESA a mis sur la table un projet de près de 1,4 milliard d'euros pour la période 2008-2012, portant notamment sur la construction de qautre ATV, les cargos de ravitaillement construits par EADS Astrium à Brême, en Allemagne. Mais Berlin, dont les priorités diffèrent de celles de la France, veut que le conseil de La Haye inscrive 400 millions de plus pour couvrir des besoins allant au delà de 2012.

Preuve de sa détermination, l'Allemagne a fait part de sa volonté de porter sa contribution totale à 2,6 milliards d'euros, soit 300 millions de plus que ce que la France a mis sur la table. Reste à voir si les autres pays suivront à hauteur de la clé de répartition des dépenses prévue sur le programme. "Nous devrions trouver un accord d'ici à demain midi sur les quelques sujets encore en débat" a déclaré Jean-Jacques Dordain, le directeur général de l'ESA. Les ministres, qui ont levé la scéance vers 18H, doivent se retrouver à dîner. Charge donc à leurs conseillers de rapprocher les points de vue cette nuit.

http://www.lesechos.fr/info/aero/300311907-espace-les-priorites-francaises-font-consensus.htm

Politique spatiale : Français et Allemands n'ont pas les mêmes priorités

[ 25/11/08  - 16H19   - actualisé à 16:27:00  ]

Le financement de la Station spatiale internationale (ISS) était mardi au coeur des débats de la conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne (ESA), l'Allemagne lui accordant une importance plus grande que la France qui met l'accent sur les lanceurs. L'ensemble des programmes spatiaux proposés par l'ESA s'élève à quelque 10,4 milliards d'euros, 

Les 18 Etats membres de l'ESA, réunis mardi et mercredi à La Haye, doivent aussi engager des moyens pour surveiller le changement climatique ou les débris spatiaux, mettre en place un système satellitaire de relais de données pour les télécommunications, ou encore pour l'exploration.

L'ensemble des programmes spatiaux proposés par l'ESA s'élève à quelque 10,4 milliards d'euros, mais son directeur général Jean-Jacques Dordain sera satisfait s'il obtient des Etats 9,3 milliards, a indiqué le port-parole de l'agence spatiale, Franco Bonacina.

Un tel budget, s'il est validé, représenterait une augmentation de l'ordre de 15% par rapport aux engagements pris en 2005. Mais les priorités ne sont pas les mêmes pour tous.

"Après tous les travaux de développement qui ont été réalisés, avec notamment l'arrimage cette année à l'ISS du laboratoire européen Columbus, c'est un devoir de solidarité de financer un programme de fonctionnement", a déclaré à l'AFP le chef de l'Agence spatiale allemande (Deutsches Zentrum für Luft-und Raumfahrt) Johann-Dietrich Wörner.

"Mais nous voyons qu'en particulier la France et l'Italie ne sont pas sur la même position et envisagent ce budget de fonctionnement à un niveau inférieur. C'est pourquoi nous essayons encore de faire bouger les choses sur ce point", a-t-il ajouté.

Concrètement, l'Allemagne voudrait que les membres de l'ESA s'engagent sur 350 millions d'euros par an pour l'exploitation de l'ISS, au lieu de 275 millions par an prévus jusqu'ici, a indiqué Johann-Dietrich Wörner. Ce financement est nécessaire pour assurer la fabrication et le lancement des quatre vaisseaux ravitailleurs ATV que l'Europe s'est engagée à fournir à l'ISS, a souligné le responsable allemand.

Alors que le financement de l'ISS n'est pas garanti au-delà de 2015, "nous espérons et nous oeuvrons pour qu'elle puisse être utilisée plus longtemps, au moins jusqu'en 2020", a déclaré Franco Bonacina, porte-parole de l'ESA. Le développement d'un ravitailleur ATV qui pourrait ramener du frêt sur Terre, au lieu de se désintégrer comme actuellement lors de son retour dans l'atmosphère, ne devrait pour sa part être décidé qu'en 2011. Ultérieurement, le vaisseau cargo pourrait être adapté pour transporter des spationautes.

La France met de son côté l'accent sur la modernisation du lanceur Ariane 5, dont le deuxième étage doit être doté d'un nouveau moteur cryogénique, baptisé Vinci, permettant de faire passer de 10 à 12 tonnes la masse des satellites que le lanceur peut placer en orbite géostationnaire. "Ce lanceur est le fleuron de l'industrie européenne", a déclaré la ministre française de la Recherche Valérie Pécresse au quotidien économique La Tribune de samedi. "Nous allons préparer la nouvelle génération de lanceurs, qui pourra au-delà de 2015 emporter des satellites plus gros avec une capacité de douze tonnes et non plus de neuf tonnes", a-t-elle ajouté.

Le président exécutif du groupe EADS Astrium, François Auque, a jugé sur la radio BFM que ce programme n'était pas assez ambitieux, la Chine prévoyant de lancer des satellites de 15 tonnes. Enfin, si Valérie Pécresse assure que "la France entend bien rester le principal contributeur de l'ESA", l'Allemagne la dépasserait d'une courte tête pour la deuxième fois en termes de financements de nouveaux programmes, avec près de 30% du total, indique-t-on dans la délégation allemande à La Haye. (Source AFP).

http://www.lesechos.fr/info/aero/300311900-politique-spatiale-francais-et-allemands-n-ont-pas-les-memes-priorites.htm

NB : la France n’aura peut être bientôt plus la MO de la future génération de Meteosat

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L'Europe alloue 10 milliards d'euros pour ses programmes spatiaux

[ 26/11/08  - 16H22   - actualisé à 16:31:00  ]

La conférence ministérielle qui a réuni pendant deux jours à La Haye les 18 Etats membres de l'Agence spatiale européenne (ESA), "a été un franc succès pour l'ESA et pour l'Europe", selon son directeur général, Jean-Jacques Dordain. 

Les Européens ont porté mercredi à près de 10 milliards d'euros leurs engagements dans le domaine spatial pour les années à venir, malgré un différend entre la France, qui met l'accent sur le lanceur Ariane, et l'Allemagne, qui fait de la Station spatiale internationale (ISS) sa priorité.

La conférence ministérielle qui a réuni pendant deux jours à La Haye les 18 Etats membres de l'Agence spatiale européenne (ESA), "a été un franc succès pour l'ESA et pour l'Europe", a déclaré à l'issue des débats le directeur général de l'Agence, Jean-Jacques Dordain.

Les Etats vont financer des programmes spatiaux, qui s'étalent sur des durées variables, pour un total de 9,65 milliards d'euros, auxquels s'ajoutent 300 millions d'euros d'engagements supplémentaires pour des programmes déjà entamés, a précisé Jean-Jacques Dordain.

La ministre française de la Recherche Valérie Pécresse, qui avait annoncé mercredi matin un total supérieur à 10 milliards d'euros, a réagi en disant : "nous sommes dans une période très fructueuse" pour les investissements spatiaux, qui progressent de plus de 20% par rapport à la dernière conférence ministérielle de l'ESA, en 2005 à Berlin. L'Allemagne est le premier contributeur avec 2,7 milliards d'euros, devant la France avec un peu plus de 2,3 milliards.

Français et Allemands sont finalement parvenus à se mettre d'accord sur le financement européen de l'ISS, qui constituait la principale pierre d'achoppement de la conférence. La contribution européenne à l'ISS sera de 1,37 milliard d'euros pour la période 2008-2012, ce qui en fait le plus cher de tous les programmes spatiaux décidés à La Haye. Toutefois, comme l'a souligné l'Allemagne, cette somme ne couvrira pas les lancements des deux derniers des quatre vaisseaux ravitailleurs ATV que l'ESA s'est engagée à fournir à l'ISS.

Aussi Berlin a obtenu que si le financement s'avérait insuffisant avant la prochain conférence ministérielle prévue en 2011, les Etats fourniraient une rallonge. "L'Allemagne était très inquiète d'une possible sous-budgétisation des dépenses liées à la Station spatiale internationale", a expliqué Valérie Pécresse, tandis que le chef de l'agence spatiale allemande Johann-Dietrich Wörner s'est réjoui de la "mise en place d'un mécanisme de sécurisation".

Le secrétaire d'Etat allemand chargé de l'espace, Peter Hinze, s'est de son côté félicité que l'Allemagne soit avec 37% le principal contributeur au programme d'observation de la Terre GMES-Kopernikus, déclarant que "le changement climatique est le plus important défi de l'humanité au XXIe siècle".

Paris et Berlin financeront à hauteur de 34% chacun le système de satellites Météosat de troisième génération MTG, mis au point en commun par l'ESA et l'organisation Eumetsat. Le système de relais de satellites EDRS, porté par l'Allemagne avec 49%, n'est pour l'instant financé qu'aux deux tiers, mais Jean-Jacques Dordain s'est déclaré confiant dans le fait que ce programme pourrait être mené à bien.

Il a également assuré que le travail continuerait pour réaliser le programme d'exploration de la planète rouge, Exomars, dont le coût initial de 650 millions d'euros, une somme budgétisée en 2005, a explosé pour atteindre 1,2 milliard d'euros.

Quelque 850 millions sont d'ores et déjà assurés, et Jean-Jacques Dordain s'est engagé à ne pas demander plus d'un milliard d'euros aux pays membres de l'ESA. Des discussions sont en cours avec les Américains et les Russes pour trouver l'argent restant, a indiqué le directeur général de l'ESA.

Enfin, le pré-développement d'un nouveau moteur pour le lanceur Ariane est financé à hauteur de 340 millions d'euros. La mise au point proprement dite, que la France veut voir financer en 2011, coûtera 1,5 milliard. (Source AFP).

http://www.lesechos.fr/info/aero/300312223-l-europe-alloue-10-milliards-d-euros-pour-ses-programmes-spatiaux.htm

NB : la France n'est plus le plus important contributeur de l'ESA, ce qu'elle avait toujours été avant. Elle cède sa place à l'Allemagne.

http://www.lesechos.fr/info/aero/4802169.htm?xtor=RSS-2001

Berlin de nouveau premier contributeur 

Ecart.Avec 2,7milliards d'euros, contre 2,3milliards pour la France, l'Allemagne s'affiche comme le premier contributeur au budget de l'ESA pour la période 2009-2013. Comme à Berlin en 2005. Sauf que, cette fois-ci, l'écart entre les deux pays se creuse: 50millions il y a trois ans, 330millions... ...

Si quelqu'un a l'article complet siouplait
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C'est pas mal, je m'attendais à pire,

une ariane V  Esc B (12t) pour contrer la concurrrence

ExoMars

un ARV  ( automatic return vehicle)

Vega

il va falloir attendre 2009, si on décide de s'engager dans les vols habités, le développement

de l'arv devrait nous preparer pour la réalisation d'un crv (crew return vehicule).

Ariane-5 Évolution et du Programme préparatoire des lanceurs futurs.

Ca va faire du bien à nos ingénieurs et à la base de kourou.

http://www.esa.int/esaCP/SEM9HT9WYNF_France_0.html

C'est très bizarrre pour exomars, au début c'était prévu 650ME, maintenant c'est 1,2 Milliards Euros

pour un seul rover.

Spirit & Opportunity, les deux rovers martiens ont coutés près d'un 1 Milliards de dollar.

Ca sent le trou noir budgetaire. J'aurai préféré une mission plus modeste, un rover lunaire pour commencer pour avoir l'expérience.

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Consultation payante  Il y a un Air et Cosmos qui à récemment mit les budgets de l'ESA depuis quelques années par pays mais je ne le retrouve plus.

Si tu pouvais nous en faire partager un aperçu ça serait super.

Sinon il y a un truc sur lequel je me questionne, c'est : est-ce que la contribution mentionnée dans l'article que j'ai posté est la contribution totale ou simplement celle des programmes obligatoires car en 2004, le CNES abondait à plus de 685 millions d'euros au budget de l'ESA. Or si on divise la somme de 2.3Md€ (contribution pour pour la période 2009-2013) ça ne fait que 460 millions d'€ annuellement ?

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  • 3 years later...

Exomars, la mission était quasiment dans le cercueil. Les russes pourraient donner un coup de main après l'echec de phobos grunt.

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-bref-exomars-2016-en-passe-detre-sauvee-grace-a-la-russie_35175/#xtor=RSS-19

La Russie pourrait venir au secours d’ExoMars 2016, affirme l'Esa, en assurant le lancement de la sonde par une fusée Proton. En échange, l'agence spatiale russe participerait à la charge utile scientifique de cette mission martienne ambitieuse, dont la Nasa se désengage en partie.

Il y a quelques semaines, l’avenir de la mission ExoMars 2016, composée de l’orbiteur Trace Gas et d'un atterrisseur de 600 kilos, était fortement compromis après la décision de la Nasa de réduire la voilure. Pour éviter son abandon, l’Esa avait proposé à la Russie d’y participer et l'accord de principe a été donné.

Encore sous le choc de la perte de la mission Phobos-Grunt, l’Agence spatiale russe, Roscosmos, s’est dite prête à fournir un lanceur Proton en échange d’une participation à la charge utile scientifique (qui pourrait prendre la forme d’une fourniture d’un instrument), voire d’être associée de près au retour scientifique de la mission.

C’est évidemment une bonne nouvelle pour l’équipe européenne d’ExoMars 2016, plongée dans l'expectative depuis le retrait de la Nasa en raison de difficultés financières. L’arrivée de la Russie dans le projet est d’autant plus la bienvenue que le budget 2012 de la Nasa, récemment adopté, sauve le télescope spatial James Webb mais ne laisse guère de chance à la mission ExoMars 2016.

La participation de la Russie et l’engagement de la Nasa dans cette mission seront définitivement scellés en février 2012, date à laquelle on ne pourra plus tergiverser, au risque de rater la fenêtre de lancement de 2016 si on décide à construire ExoMars 2016.

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/17/97001-20111217FILWWW00195-soyouz-a-mis-sur-orbite-six-satellites.php

fusée russe Soyouz a réussi sa deuxième mission en Guyane, dans la nuit, en mettant sur orbite six satellites à missions militaires construits par Astrium, dont le premier des deux satellites Pléiades et le premier satellite chilien.

La mission de la fusée, qui a décollé depuis le pas de tir de Sinnamary (commune jouxtant Kourou) à 23h03 (3h03 à Paris) et 48 secondes, a duré 3 heures et 26 minutes.

"Je suis très satisfait de ce succès de plus d'Arianespace. Ce qui est remarquable, c'est qu'il s'agit du deuxième succès de Soyouz en Guyane en moins de deux mois avec une mission particulièrement complexe", a déclaré à l'AFP le PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall. "Le carnet de commandes n'a jamais été aussi plein puisqu'il dépasse 4 milliards et demi d'euros en 2011, c'est un nouveau record", s'est-il réjoui.

Le 21 octobre, Soyouz avait mis en orbite depuis la Guyane française les deux premiers satellites de Galileo, projet européen concurrent du GPS américain. Cette fois, le lanceur russe a mis en orbite Pléiades 1, satellite d'un peu moins d'une tonne et premier des deux satellites Pléiades, qui permettront l'imagerie optique en couleur et en trois dimensions pour la défense et pour l'industrie.

Le second des Pléiades devrait être mis en orbite dans quinze mois. Ensemble, les deux satellites augmenteront fortement les capacités de surveillance de la Terre, notamment au service de la défense française, selon la Direction générale de l'armement (DGA).

La mission comportait également la séparation simultanée, 59 minutes après le décollage, de quatre microsatellites (de 135 kg chacun) d'écoutes électroniques pour la défense française. Il s'agit de "démonstrateurs", utilisés avant la fabrication d'un prototype, afin de mettre en place à l'horizon 2020 un système de détection des radars adverses à partir de leurs émissions radio-électriques.

http://www.videocorner.tv/videocorner2/live_flv/index.php?langue=en

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DLR Chief Sees Battles Ahead on Station, Ariane

Wed, 14 December, 2011

BREMEN, Germany — The head of the German space agency on Dec. 13 said Germany is preparing for a tough battle in 2012 to persuade its debt-burdened European partners to continue a large investment in the international space station.

Johann-Dietrich Woerner, executive chairman of the German Aerospace Center, DLR, said Germany also expects a difficult debate with France over whether to begin substantial investment in a next-generation rocket to replace the heavy-lift Ariane 5 when European Space Agency (ESA) governments meet in November to discuss a multiyear spending package.

In a press briefing at Astrium Space Transportation here during a space station contract signing, and in a subsequent interview, Woerner said Germany is not backing off its insistence that an upgrade of the current Ariane 5 take priority over work on a successor rocket.

“No, no and no,” Woerner said when asked if Germany’s position on the Ariane 5 Midlife Evolution (Ariane 5-ME) program had changed in favor of moving directly to a new-generation rocket. “We have not changed our view at all. We are still very much in favor of Ariane 5-ME.”

“The crisis of the euro will not make it easy, as there will be debates over Ariane 6, over Vega — this is always the case.” Vega is a small-satellite launch vehicle led by Italy that is scheduled to make its inaugural flight in early 2012.

Ariane 6 is the name tentatively given in France to a next-generation European rocket. French government officials are still debating whether, given the sovereign-debt crisis in Europe, governments will not have to choose between the Ariane 5-ME project and a redesigned rocket that would be less expensive to operate.

ESA governments are scheduled to meet in November 2012 to debate a multiyear program and budget.

The Ariane 5-ME upgrade features a new, restartable upper stage that would provide a 20 percent increase in the Ariane 5’s payload-carrying capacity to geostationary transfer orbit, the drop off point for most telecommunications satellites. This is the market that the current Ariane 5 system depends on to maintain financial equilibrium while offering a reliable rocket for European government payloads.

The design assumption for Ariane 5-ME is that the vehicle could be built for the same price as today’s Ariane 5 ECA rocket.

ESA in 2010 hired an outside auditor to review the current Ariane 5 system to look for ways to save money. Its principal conclusion was that very few savings were possible without scrapping the forced geographic distribution of industrial contracts that preserves the political and financial support needed for the Ariane system.

Woerner conceded the point, but said there remain avenues to squeeze savings from the current Ariane 5 system. “We will put pressure on Arianespace to reduce its prices as we did in the past,” he said, referring to the commercial consortium that operates Europe’s launchers. “We are eager for Ariane 5-ME because it will help reduce costs and improve performance.”

Germany is Europe’s biggest contributor to the international space station, with approximately a 38 percent share. France and Italy are the next-biggest contributors.

Past ESA conferences have featured late-night horse-trading as Germany pushes for more space station investment against French resistance, and France argues for more Ariane backing from a reluctant Germany. More recently, Italy has been defending support for the Vega vehicle.

Woerner said he expected the same at the November 2012 conference of ESA governments. “Our nations have different interests,” he said.

By the time the space station is retired in 2020 — and the actual retirement date may be later — Germany will have spent some 4 billion euros ($5.4 billion), Woerner said. To assure maximum value for that investment, Germany will argue for strong support for a station-utilization budget.

“This is both a question of getting a return on investment, and a question of science,” Woerner said. “We in Germany are convinced we should not reduce our science and technology investment even in difficult times.”

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  • 3 weeks later...

9 Lancements en 2011 et 29 satellites lancés par Arianespace.

13 Lancements prévues en 2012 dont 1 de Vega et 4 satellites Galileo et 1 ATV.

En 2011, Arianespace a mis en orbite un total de vingt-neuf satellites au moyen de cinq Ariane 5 et de quatre Soyouz. Deux ont été tirés depuis Sinnamary, en Guyane et deux autres depuis Baïkonour. Sur un total mondial de seize lancements de satellites de télécommunications en orbite géostationnaire, Arianespace en a lancé la moitié.

En 2012, Arianespace prévoit sept lancements d’Ariane 5, dont celui de l’ATV-3 Edoardo Amaldi à destination de la Station spatiale internationale. Elle prévoit également de lancer de cinq Soyouz (dont tr. Outre la poursuite du déploiement de la constellation Galileo avec les lancements des deux derniers IOV (satellites de validation en orbite) et des deux premiers FOC (capacité opérationnelle complète) sur les quatorze prévus, un Soyouz lancera depuis Baïkonour le satellite d’observation de la Terre Metop-B (en mai 2012).

En ce début d’année, c’est le premier tir d’un lanceur Vega qui retient l’attention. Le vol, prévu d’ici quelques semaines, est sous la responsabilité de l’Agence spatiale européenne.

Quant aux coûts d’opération d’Ariane 5, l’exploitation des trois lanceurs de la gamme en synergie permet de les réduire de 20 % par lancement. « Le fait d'opérer trois lanceurs nous permet de lisser notre activité, donc nos frais », affirme Jean-Yves Le Gall. Concrètement, quand Ariane 5 n'est pas en campagne de tir, comme c’est le cas depuis le 21 septembre, date du dernier lancement commercial, les personnels du site sont réaffectés à Soyouz, à la préparation du lancement de l’ATV-3 ou du premier tir du petit lanceur Vega.

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  • 2 weeks later...

Thu, 19 January, 2012

French Space Agency Sends Mixed Signals on ExoMars

PARIS — The French space agency, CNES, on Jan. 19 sent mixed signals over whether it still supports a planned European Mars exploration program being planned with the United States and Russia for 2016 and 2018, and expressed strong opinions on future use of the international space station.

CNES President Yannick d’Escatha said both the ExoMars program and the space station budget will be on the table for European ministers when they meet in November to set multiyear space budget and program priorities.

France is arguing that Europe should develop an orbital maneuvering vehicle that could capture “non-cooperative” targets in orbit for assembly or disassembly, and perhaps clear large pieces of debris from Earth orbit, as part of a barter deal with NASA in lieu of paying cash for Europe’s share of the station’s operations.

..........

ESA member governments have approved a budget for the space station until 2015 and voted their approval, in principle, to operating the station through 2020.

Until 2017, ESA is paying its share of the station’s common operating costs to NASA not in cash, but in visits to the station of Europe’s Automated Transfer Vehicle (ATV) cargo carrier, which is launched by Europe’s heavy-lift Ariane 5 rocket.

Two ATVs have been launched, a third is set for launch in March and the two remaining ATVs are scheduled for 2013 and 2014. Once these five ATVs have performed their mission of providing fuel, water and other supplies to the station, and raising the station’s orbit, ESA will have offset its station operating charges until 2017. ATV production is being shut down after the fifth ATV is built.

That leaves three years, or 450 million euros, that will either be paid in cash, or through a new barter arrangement that NASA and ESA are now negotiating.

France is pushing its European partners to agree to use certain ATV-perfected technologies to develop an orbital vehicle that would grapple “non-cooperative” objects — meaning those not designed to be grappled — in orbit for return to Earth or for assembly and disassembly of orbital infrastructure, d’Escatha said.

Richard Bonneville, CNES deputy director for strategy, said that while this vehicle may cost more than the 450 million euros Europe owes to NASA, it would have applications far beyond the space station, including missions such as collecting Mars soil samples that have been left in Mars orbit.

Bonneville said providing a propulsion module for Orion would be a limited-duration effort that offers little room for innovation in Europe and does not provide the kind of visibility that is useful in sustaining public and political support for space endeavors.

Bonneville said that if ESA does not propose what is known as a “Barter Element” that appeals to Europe’s desire for technological challenge and long-term utility, then France has the option of not participating in the extension of the station’s operations beyond 2015.

http://www.spacenews.com/civil/120119-cnes-mixed-signals-exomars.html

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Mon, 23 January, 2012

CNES Budget Increasing 6 Percent in 2012 Thanks to Bond Issue

PARIS — The budget of the French space agency, CNES, is increasing by 6 percent in 2012, with most of the increase the result of a public bond issue to be spent on next-generation rocket and satellite technologies, CNES officials announced Jan. 19.

Consistent with recent remarks by French President Nicolas Sarkozy and Prime Minister Francois Fillon that space is a priority even at a time of government budget stress, Europe’s largest space power will have a budget of 1.6 billion euros ($2.1 billion) in 2012.

Unlike most of the other members of the 19-nation European Space Agency (ESA), France divides its spending almost equally between ESA and programs run outside ESA, either by France alone or in collaboration with other nations.

..........

CNES’s budget contribution to ESA in 2012 is more complicated. ESA documents suggest France’s payments in 2012 will drop by 4 percent, to 718.8 million euros, in 2012 compared with 2011. At that level, France for the first time would no longer be ESA’s biggest contributor, but would drop to second place, just behind Germany — whose space budget is spent mainly through ESA.

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C'est pour le 9 Février :

L'article sur Futura-sciences

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/la-nouvelle-fusace-vega-praate-au-lancement-en-guyane_36408/

Le panorama sur Flickr :

Image IPB

La nouvelle fusée Vega prête au lancement en Guyane

L’Esa prépare le lancement de son nouveau lanceur Vega, qui pourrait avoir lieu dès le 9 février prochain. Cette fusée de petit gabarit s’apprête à lancer… neuf satellites en un seul tir.

Le nouveau lanceur Vega de l’Esa se dresse à présent sur sa plateforme de lancement. Les préparatifs pour son vol inaugural depuis le port spatial de l’Europe entrent dans la dernière ligne droite. Le composite supérieur, qui comprend les satellites Lares et AlamaSat 1, sept Cubesat, l’adaptateur de charge utile et la coiffe, a été transféré en zone de lancement lundi dernier dans la nuit.

Ces transferts nocturnes sont la norme à Kourou afin d’éviter de possibles surchauffes des charges utiles. Le transfert s’est achevé tôt le mardi matin avec l’installation du composite sur une plateforme dédiée à l’intérieur du portique mobile en vue de son intégration au sommet du lanceur. Le composite a ensuite été installé au sommet du quatrième étage de Vega, l’Avum, pour finaliser les connexions électriques et vérifier les liaisons, puis, au final, achever la connexion mécanique.

Les principales étapes restant à accomplir avant le vol inaugural sont la dernière vérification générale, la répétition complète de la chronologie de lancement et le remplissage en ergols de l’étage manœuvrant Avum.

La coiffe de la première fusée Vega, qui abrite le composite supérieur et ses neuf satellites.

En place au sommet du lanceur, la coiffe de la première Vega, qui abrite le composite supérieur et ses neuf satellites. C'est l'heure des dernières connexions... © Esa/M. Pedoussaut, 2012

Le vol de qualification de Vega

Ce premier vol, qui a reçu la désignation VV01, marque l’aboutissement de neuf années de développement par l’Esa et ses partenaires de l’ASI (Agence spatiale italienne), le Cnes (Centre national d’études spatiales) et l’industrie.

Le décollage sera effectué depuis le nouveau Site de lancement Vega (SLV) du port spatial de l’Europe, en Guyane française, avec neuf satellites à bord. La fenêtre de lancement s’ouvre le 9 février et dure plusieurs jours. Les préparatifs et le lancement du tir VV01 peuvent être suivis sur le site spécial (en anglais) créé par l'Esa et des photos de Vega sont visibles sur le site Flickr.

La mission doit permettre de qualifier l’ensemble du système Vega, qui comprend non seulement le lanceur lui-même mais aussi l’infrastructure au sol et l’ensemble des opérations, de la campagne de lancement à la séparation des charges utiles à la passivation de l’étage supérieur sur une orbite assurant sa rentrée en quelques années. Plus particulièrement, elle doit permettre de démontrer en vol les performances du lanceur et la qualité du service aux charges utiles.

Petit lanceur mais charges utiles multiples

Vega va fournir à l’Europe une capacité sûre, fiable et compétitive pour placer sur orbite des satellites scientifiques et d’observation de la Terre, qui complètera idéalement celles du lanceur lourd Ariane 5 et du lanceur moyen Soyouz, déjà exploités depuis la Guyane. Le lanceur a été conçu pour assurer une grande variété de missions et être compatible avec de nombreuses configurations de charges utiles afin de pouvoir répondre aux différentes demandes du marché avec une grande souplesse d’utilisation.

À la différence de nombreux petits lanceurs, Vega est capable de satelliser des charges utiles multiples. En particulier, il offre des possibilités d’emport pour des charges allant d’un satellite unique à un satellite principal accompagné de six microsatellites.

Sa capacité lui permet d’emporter des charges de 300 à 2.500 kg suivant l’orbite demandée par les clients. La mission de référence est le lancement d'un satellite de 1.500 kg sur une orbite héliosynchrone à 700 km d’altitude.

Des informations complémentaires sur Vega et des mises à jour sont disponibles en anglais sur le site dédié au lancement.

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Grâce aux nouveaux contrats signés aujourd’hui à Londres pour la fourniture de satellites et de lanceurs, Galileo est bien parti pour fournir aux citoyens de meilleurs services de navigation par satellite dès 2014.

En tout, trois marchés ont été passés: le premier, conclu avec OHB System AG (Allemagne), comprend 8 satellites pour environ 250 millions d’euros; le deuxième, conclu avec Arianespace (France), offre la possibilité de réserver jusqu’à 3 lancements à l’aide d’Ariane 5 (frais de réservation de 30 millions d’euros); quant au troisième, conclu avec Astrium SAS (France), il permettra au lanceur Ariane 5 actuel de mettre en orbite 4 satellites Galileo par lancement, pour environ 30 millions d’euros. Actuellement, les satellites Galileo sont lancés deux par deux à bord de la fusée russe Soyouz. Grâce à la proposition extrêmement compétitive du contractant et à l’augmentation du nombre de satellites qui seront mis en orbite d’ici à 2014, la Commission a été en mesure d’accélérer le processus.

http://ec.europa.eu/enterprise/newsroom/cf/itemdetail.cfm?item_id=5738&tpa=0&tk=&lang=fr

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Si si, t'inquiète, vu les sorties de leur ex-président, je suis au courant...

Ce qui me désole c'est qu'on ne semble pas capable de les contrer en ayant déjà pris une tarte. En trois ans il y a quand même le temps de faire du lobbying, revoir son outil industriel/ses coûts etc.

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