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FRANCE : 5° puissance économique?


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il y a 8 minutes, Kiriyama a dit :

Cela va aux bonnes œuvres, mais j'ai l'impression que les effets de ces milliards déversés ne sont pas très visibles. 

En même temps c'est pas depuis chez toi que tu vas voir les résultats :happy: vas sur le site de ces associations de milliardaires, regarde leurs œuvres, leurs résultats 

Mais bon, tu vas pas révolutionner la vie des 1 milliard d'humain les plus pauvres a coup de dizaines de millions. Mais c'est mieux que rien. 

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il y a 11 minutes, clem200 a dit :

En même temps c'est pas depuis chez toi que tu vas voir les résultats :happy: vas sur le site de ces associations de milliardaires, regarde leurs œuvres, leurs résultats 

Mais bon, tu vas pas révolutionner la vie des 1 milliard d'humain les plus pauvres a coup de dizaines de millions. Mais c'est mieux que rien. 

là il s'agit de dizaines de milliards... l'impact devrait être significatif.

Il y a 16 heures, kotai a dit :

Cela comtribus à enrichir les pauvres ou les riches?

Qui a dit que les frnaçais devrait avoir honte de ne pas donner?

Quant aux milliardaires français qui ne donnent rien.... ils devraient avoir mauvaise conscience de leur égoisme à la hauteur de leur fortune.. perso quand la banque alimentaire ou la croix rouge me demande une aide alimentaire quand je suis à intermarché et que je repasse devant sans rien donner j'ai un sentiment de mal-être... et je ne suis pas milliardaire... alors eux qui ne font rien ...

qu'est ce qu'un comportement citoyen pour toi ?  souvent on nous dit d'avoir un comportement citoyen, donc un comportement solidaire ... nos milliardaires ne sont pas des citoyens et n'appartiennent pas à notre nation ? leur colossale fortune les exempte-elle de participer à l'effort de solidarité de la nation à la mesure de leur fortune  ? 

Lorsque Bernard Arnaud délocalise une entreprise Française en Pologne puis de Pologne au Maroc pour se faire encore plus de blé , a-t-il un comportement citoyen ?  Qui va indemniser le chômage, les traumatismes créés, qui va compenser la perte de ressource pour l'Etat . la Honte visiblement n'affecte pas ces gens là .... 

Certains milliardaires US eux ont au moins un peu de compassion et moins de morgue.

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La philanthropie cache souvent des objectifs pas vraiment humanistes. Je lui préfère largement la solidarité institutionnelle, un peu moins tributaire des subjectivités, des affects et du "blanchiment" de fortune... (sur la question, voir Financiers philanthropes / Nicolas Guilhot. Paris : Raisons d'agir, 2006)

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il y a une heure, Lezard-vert a dit :

Quant aux milliardaires français qui ne donnent rien.... ils devraient avoir mauvaise conscience de leur égoisme à la hauteur de leur fortune.

Personne ne sait ce qu'ils donnent ou pas hein. On sait juste qu'aucun n'a fait la promesse de mourir pauvre, c'est tout 

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Il y a 8 heures, Nicks a dit :

La philanthropie cache souvent des objectifs pas vraiment humanistes. Je lui préfère largement la solidarité institutionnelle, un peu moins tributaire des subjectivités, des affects et du "blanchiment" de fortune... (sur la question, voir Financiers philanthropes / Nicolas Guilhot. Paris : Raisons d'agir, 2006)

bref tu lui prefères rien du tout .... car pas d'illusion, ce genre de rappetout ne laisse rien après eux s'ils en ont la possibilité voire même serait capable de te faire payer leur funéraille nationale.

 

Il y a 7 heures, clem200 a dit :

Personne ne sait ce qu'ils donnent ou pas hein. On sait juste qu'aucun n'a fait la promesse de mourir pauvre, c'est tout 

personne ne sait en effet. .. car il n'y a rien à savoir puisqu'il n'y a rien.

Tiens l'ïle de Porquerolles vient d''etre privatiser ...  Les deux seuls domaines viticoles de l'île ont été achetés par le Milliardaire Français Carmignac. Vu que l'ile e comporte que 2 domaines viticoles en dehors de la partie défense nationale .. autant dire que la moitié de l'ïle lui appartient.  Ce monsieur a mis sa fondation d'Oeuvre d'art moderne.... et au lieu de 10 0000 visiteurs / jours   cette année l'ïle est passée à 15.000 /jours avec doublement des rotations entre l'ïle et le continent pour faire plaisir au Monsieur.

Pourtant Il  etait question il y a quelques année de limiter les visiteurs sur cette ïle déja saturée puisque elle ne peut accueuillir tout ce monde au niveau sanitaire....or,  c'est l'inverse qui se produit car l'Etat a laissé faire (DREAL, PArc National, Préfet) car tout le monde s'ecrase devant le pouvoir de l'argent. Cette année les taons ont proliférés sur l'ïle ..... comme l'a annoncé Var Matin.

http://www.varmatin.com/justice/porquerolles-une-annee-a-taons--253152

les taons prolifèrent sur les matières fécales c'est leur particularité ..... Il n'y a pas d'élevage sur l'ïle. Les Taons peuvent remercier Carmignac.

Autre exemple les JO de PAris ..... plus de 20 milliards pour le seul bénéfice des Vinci, Bouygues et consorts  grand gagnants des futurs JO de PAris a n'en pas douter. .... pourtant les parisiens n'en voulaient pas dans leur majorité et les Français non plus... d'autant que les caisses sont vides et que l'on sait que le JO  laissent des ardoises. CocaCola, TF1, Bein Sport & co  vont se régaler avec les actionnaires derrieres tout ça... et nos milliardaires qui sont à la maneuvre aussi. Les JO, Le peuple n'en veut pas, les gouvernants passent outre car les ordres sont tombés d'en haut...

Cela illustre bien qu'"Il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera pas élu. Et pourtant, il gouverne" c'est le Monde de la Finance comme disait un président (qui n'avait lui même pas de face). Crois tu que ce Monde a le moindre scrupule et le moindre esprit de solidarité ?

Modifié par Lezard-vert
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Le 14/09/2018 à 19:59, clem200 a dit :

La vache autant d'aigreur ... Pas la peine de raconter ça ici :mellow: Il y a des bars pour ça

Véolia pour l'eau, Vinci, Bouygues, et les autres Colas, Eiffage... elles sont quelques unes à avoir mis le pays en coupes réglées ... les JO à Paris ça fait du bien surtout à qui d'après toi ? la privatisation des autoroutes tellement lucratives que l'Etat s'en est débarrassé  ; après que le public l'ait payé  par les impôt c'est Vinci (ESCOTA, ASf, COFIROUTE ....) et Eiffage (SANEF ) qui se gavent ....

C'est simplement le constat que ce sont ces groupes puissants  qui tirent les ficelles du pays  et l'aigreur oui en effet c'est la pseudo démocratie qui est mise en avant. Rajoute à ça le domaine de la Santé livré aux groupes privés, la distribution qui étrangle les agriculteurs et mine l'unique syndicat agricole, les média dans les mains des miliardaires actionnaires comme Xavier Niel ou Mathieu Pigasse pour Le Monde...etc etc.

le titre c'est "FRANCE : 5° puissance économique?"  ... je te montre que ce qui détermine actuellement les choix de notre pays sont le fait de grands groupes qui ne correspondent pas aux vrais besoin du Peuple mais sont fait pour et pas les actionnaires.

Si chaque fois que tu pointes du doigt l'avidité sans limite de ces gens là   tu te fais taxer d'aigreur je t"invite de ton côté à ôter les oeillères .. c'est fou quand même que dans dans notre pays on ne puisse pas mettre en avant les déterminants de notre politique sans ce faire taxer d'aigreur à l'égard des Milliardaires.

Regarde simplement  a qui a profité la politique de notre pays (et de l'ensemble des pays libéraux)  depuis des décénies... .. qui a récolté les fruits de cette politique ? qui s'est enrichi ? qui s'est appauvri ? qui ?  

Qui a profité : pas la fonction publique en pleine déconfiture, pas la multitude des agriculteurs dans le marasme, pas les petits boulots du privé, ni les petits cadres,, ni les petites professions libérales (Pharmaciens en faillite, médecins généralistes épuisé, petits commerçants qui ferment à 22h, les CDI qui deviennent la règle, va demander aux employés de la FNAC, de MAcDo, les Employés d'UBEr ou de Amazon,  Tu ne croiss pas qu'il y a matière a être aigris quand  au même moment la fortune de Bernanrd Arnauld est passé de 15 milliards en 2005 à 70 milliards en 2018, que les dividendes versés aux actionnaires notamment en France n'ont de cesse d'augmenter  et qu'on te dis que l'effort est à venir que la pays est dans la Crise ....qu'il va falloir remettre les augmentations à plus tard, la retraite à plus d'age etc etc depuis près de 40 ans que c'est la même chanson ...

et quel rapport avec les bars ?

allez va voir un match du PSG Camarade !

Modifié par Lezard-vert
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Il y a 13 heures, Lezard-vert a dit :

Si chaque fois que tu pointes du doigt l'avidité sans limite de ces gens là   tu te fais taxer d'aigreur je t"invite de ton côté à ôter les oeillères .. c'est fou quand même que dans dans notre pays on ne puisse pas mettre en avant les déterminants de notre politique sans ce faire taxer d'aigreur à l'égard des Milliardaires. 

Œillères ? Mais pourquoi donc ... Ce n'est pas moi qui semble le plus découvrir la vrai vie de nous deux. Bienvenue dans le vrai monde. Bon ... et après ? On raconte tous nos anecdotes personnelles sur les méchants riches ?

Je parle d'aigreurs et de bars car j'estime qu'a part te défouler ce genre de propos n’amène à rien et ne fait progresser personne.

Modifié par clem200
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La solidarité institutionnelle, c'est la Sécu hein, par exemple, les politiques sociales, l'Etat, la préservation du bien commun. Je partage bien évidemment les constats sur la rapacité de ce qu'on appelle improprement les élites, dont les penchants philanthropiques ne sont souvent pas spontanés et quand bien même, toujours très parcellaires, ne pouvant se substituer à la collectivité.

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Je ne comprends pas ces histoires d'emplois non pourvus et d'impossibilité de recruter… On ne trouve pourtant aucune annonce pour des recrutements massifs dans ces secteurs dans les agences d'emplois, des gens que je connais ne trouvent pas non plus dans des secteurs pourtant officiellement en pénurie : informatique, enseignement... 

Emploi : suffit-il de "traverser la rue" ? #cdanslair 17.09.2018

 

 

 

Modifié par Kiriyama
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il y a 7 minutes, Kiriyama a dit :

des gens que je connais ne trouvent pas non plus dans des secteurs pourtant officiellement en pénurie : informatique, enseignement...

Chacun son vécu ... Mes potes dans l'informatique n'ont qu'à tendre la main pour trouver du boulot 

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Quand tu n'es rien tu dois être bon et prêt à tout faire à n'importe quel prix et à n'importe quelle condition.... enfin c'est ce que on veut faire comprendre aux chômeurs.

 les petits jobs sans perspectives d'avenir ou le patron est exigeant c'est sur qu'ils ne trouvent pas preneur, même "les gens qui ne sont rien" comprennent ça... 

Jupiter estime que" les gens qui sont rien" sont bons à tout.... et demande d'eux, plus pour rien, alors qu'il ne demande rien à ceux qui ont tout....

je sais bien que les fainéants ça existe et que de certains tu ne peux rien demander .... mais quand même, les conditions de travail se détériorent il me semble et 'un gars qui a fait un lycée horticole n'a pas vocation à devenir serveur de bar.

Modifié par Lezard-vert
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2 minutes ago, Kiriyama said:

Il faut croire qu'il y a d'autres facteurs que les qualifications qui entrent en compte alors. 

Dans beaucoup de cas, la mobilité est un problème: l'ajustement offre-demande peut être grandement facilité par internet, mais y'a aussi une réalité physique qui doit correspondre. Déménager peut être cher, tout le monde n'y est pas prêt pour des raisons objectives (s'éloigner d'un bassin d'emploi pour une destination pas forcément souhaitée, avec ou non moins de possibilités de retomber sur ses pattes en cas de problème, rémunération pas suffisante pour justifier l'opération....) et personnelles (attachement local et cadre de vie -du lieu de vie et/ou de la destination-, attaches familiales, résistance au changement et sédentarité culturelle....), distances à couvrir.... Les changements de la modernité n'ont pas fait que faciliter communications et transports: par d'autres aspects, ces process se sont aussi alourdis (plus de paperasse, plus d'obligations, plus de choses qui vous ancrent à un endroit bien souvent, taux de propriété...), et le raccourcissement des durées d'emplois dans une même boîte, un même secteur, un même job/parcours de carrière bien identifié, ont trop drastiquement changé la donne pour que ça n'éclate pas au grand jour. C'est pas si facile de construire une vie quand il faut changer de taf tous les 3, 4 ou 5 ans, être sans arrêt en recherche du suivant.... La part de la population qui peut plus ou moins gérer cette façon d'être est bien moins grande qu'à l'époque de "l'emploi à vie" (expression caricaturale, on le sait, mais ça simplifie la formulation), bien plus adaptée à des humains profondément sédentaires (surtout passée la trentaine). 

On peut aussi évoquer des problèmes d'adaptation aux réalités du travail dans une partie de la population active, surtout jeune (et on peut pointer certaines responsabilités de l'éducation, des parents.... Dans la chose, sans verser dans le cliché de la droite conservatrice décrivant les jeunes oisifs, capricieux et irresponsables), qui, au final, concourt à limiter le pool disponible, surtout si on factorise la répartition territoriale avec (combien de "vrais" bassins d'emploi avec abondance, au final?). Et évidemment pointer beaucoup de doigts sur l'éternel pot de pus de la formation professionnelle, de ses coûts, de sa qualité, de ses délais, de son accessibilité, de sa lisibilité, de son adaptation, de sa gestion/coordination.... 

Après, il y a aussi des problèmes d'offres: un copain me décrivait une anecdote tirée d'une conversation qu'il avait écoutée dans un restaurant (oui, c'est pas bien d'écouter la table d'à côté, mais il a une excuse; il est avocat, donc les règles morales s'appliquent pas), venant d'une table où les convives semblaient être tous cadres très sup et/ou chefs d'entreprises. Une femme se plaignait qu'elle ne pouvait pas recruter d'assistance/secrétaire dans Paris: soit toutes les candidates étaient sous-qualifiées pour le niveau qu'elle attendait (notamment pouvoir transcrire français-anglais et anglais-français indifféremment, écrire sans faute, comprendre les dynamiques et enjeux du business...), soit celles qui l'étaient refusaient, ou ne se présentaient même pas aux entretiens (ce qui lui faisait dire qu'il n'y en avait pas en France, ou trop peu). Un des convives lui demande combien elle propose, et la femme lui répond quelque chose comme 2000 euros ou un peu moins. Les autres s'esclaffent et lui disent que pour ce qu'elle demande, si elle offre pas 2500 à 3000, surtout à Paris, elle n'aura rien. Et la femme répond "je ne paierai JAMAIS 3000 euros pour une p##ain de secrétaire". Des blocages de ce genre, ça existe en grand nombre. Et ça s'accumule. 

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"Christophe Castaner a justifié les propos du chef de l’Etat en évoquant 300 000 emplois ouverts et non pourvus. (...) Dans cet ensemble, on trouve 97 000 recrutements annulés parce que le besoin d’embauche avait disparu (par exemple lorsque l’employeur n’a plus le budget) et 53 000 pour lesquels le recrutement se poursuivait au moment de l’étude. (...) Restent alors 150 000 offres (...) dans l’écrasante majorité (87 %) de ces 150 000 cas, l’employeur a bien reçu des candidatures avant de renoncer à recruter. Il les aura simplement écartées, ne les jugeant pas satisfaisantes. (...) Pour expliquer l’absence de recrutement, ceux qui embauchent avancent le plus souvent un manque d’expérience (70 %), de motivation (69 %) ou de compétence (67 %) (...) Les secteurs sous tension ne sont pas toujours des plus attractifs. Une enquête du journal spécialisé L’Hôtellerie Restauration et du cabinet CHD Expert auprès de 4 998 professionnels montrait ainsi en 2016 que les faibles salaires (64 %) et les heures supplémentaires non rémunérées (51 %) étaient cités en tête des raisons expliquant les difficultés de recrutement du secteur. "

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/09/17/conseils-de-macron-a-un-chomeur-derriere-les-chiffres-des-emplois-non-pourvus_5356264_4355770.html

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Mais la question fâche, mais je me la pose : est-ce qu'il y a encore du travail pour tout le monde ? Par travail j'entends un travail qui permet de vivre décemment. 

Est-ce que l'on n'est pas trop nombreux pour le nombre d'emplois disponibles ? 

Est-ce que l'on saurait employer la totalité de la population française (et ailleurs) en âge de travailler ? 

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50 minutes ago, Kiriyama said:

Mais la question fâche, mais je me la pose : est-ce qu'il y a encore du travail pour tout le monde ? Par travail j'entends un travail qui permet de vivre décemment. 

Est-ce que l'on n'est pas trop nombreux pour le nombre d'emplois disponibles ? 

Est-ce que l'on saurait employer la totalité de la population française (et ailleurs) en âge de travailler ? 

Non. Et nous sommes déjà aux débuts d'une nouvelle révolution industrielle qui va rendre encore plus d'individus de fait inutiles, ou marginalement utiles, au regard de la productivité générale. De fait, on produit disproportionnellement plus avec beaucoup moins de monde qu'il y a 50 ans. On peut blâmer, à certains égards très légitimement, l'outsourcing dans les pays à bas coûts, mais l'automatisation/les techologies et techniques modernes ont au moins autant à voir avec la désindustrialisation et le caractère infiniment moins "labor intensive" du secteur des services (combien de secrétaires/assistants par cadre aujourd'hui comparé à il y a 30-40 ans, combien de clercs, comptables de bas échelon....) que le fait de se tourner vers les pays à bas salaires. Et sur ce dernier point, il y a une question à garder à l'esprit: soit on s'ouvre toujours plus au libre-'échange (et à la baisse des prix sur tout qui va avec), soit on se referme (dans une mesure ou une autre), mais on accepte que produire la même chose coûte plus cher (et que les prix à la conso suivent), surtout si on veut s'assurer qu'il y a des standards sociaux et environnementaux, et on accepte la rétorsion commerciale des autres. A partir d'un certain point, c'est l'un ou l'autre. 

Je sais qu'il y a des groupes d'économistes qui essaient maintenant d'évaluer dans quelle mesure l'automatisation/la modernité technique a causé ce moindre besoin de main d'oeuvre (relativement à une population donnée) au cours des 4 dernières décennies, et dans quelle mesure l'outsourcing dans les pays à bas coûts/faible protection individuelle (les salaires ne sont pas seuls en cause: souvent, le niveau de droits du travail, voire souvent de droits humains tout court, joue aussi beaucoup) est en cause. Mais le fait est que les conditions des 30 glorieuses, que nous considérons comme la normalité à retrouver, furent peut-être une période exceptionnellement rare de l'histoire, impossible à faire durer pour de nombreuses raisons purement matérielles (place économique relative de l'occident dans le monde, démographie et âge de retraite vs âge de déçès, rattrapage d'autres pays/régions, fin du monopole technique/technologique d'un petit groupe de pays, marchés du travail relativement fermés, préférences nationales plus grandes...). En outre, il ne faut pas les idéaliser non plus: rappelons par exemple qu'un des grands problèmes qu'on trouve en occident (et ailleurs) concernant les gens très éduqués qui se retrouvent sous-employés/pas employés (et à divers degrés d'endettement et/ou d'années perdues en début de vie pro), est une nouveauté en partie due au fait qu'en proportion de la population, il y en a beaucoup plus que dans les années 50 à 70, où ils tendaient à être moins de 10% de la population (ou de la population active, je ne sais plus), comparé à 25-35% aujourd'hui, ce qui est souvent très au-dessus des besoins, coûte très cher en investissement (individuel et/ou collectif) et en temps, détourne bien des gens très aptes de filières peut-être moins glamour/valorisées socialement, mais "rentables" micro et macro-économiquement (ce qui à son tour réduit les possibilités de développement de certains secteurs, tout en limitant les salaires dans ceux surpeuplés). 

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Il y aurait beaucoup de travail s'il etait réellement partagé ; si chaque personne travaillait en binôme,  3,5 jours / 7jours   (soit une semaine de travail de 28h/ semaine de 7 jours )  avec un revenu de base apporté par l'Etat pour compenser la perte de salaire et l'autre partir par la boite en fonction de ton niveau. Le complément serait apporté par une partie des bénéfices de l'actionnariat redirigé vers la rémunération du travail. Donc un rendement moindre  pour les revenus du Capital.

En contre partie, il n'y aurait plus ou peu de chômeurs à indemniser, les boites travailleraient le Dimanche et jours ferries, et il y aurait par la force des choses moitié moins de congés payés, pas de RTT  ... . Après c'est une volonté politique à laquelle s'opposeraient ceux que la situation actuelle favorise le plus .... et qui sont les plus influents. La Qualité de vie serait plus grande pour tous (3,5 jours de travail au lieu de 5 ;   ou  7 jours de travail suivis de 7 jours de repos par exemple) y compris pour les patrons qui pourraient déléguer à un adjoint ....

Modifié par Lezard-vert
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Il y a 2 heures, Kiriyama a dit :

Est-ce que l'on saurait employer la totalité de la population française (et ailleurs) en âge de travailler ?

Je ne suis même pas sûr qu'on ait déjà réussi à employer tout le monde en fait... Même pendant les 30 Glorieuses tout le monde n'était pas "employé" puisque beaucoup de femmes ne "travaillaient" pas. Elles étaient femmes au foyer. La question appelle d'autres questions au final :

Qu'est-ce que le travail ? Une femme au foyer a aussi beaucoup de "travail", ce n'est par contre pas du travail salarié. Un bénévole d'une association aussi "travaille"...

Est-il souhaitable que tout le monde soit employé ? J'ai bien l'impression que c'est devenu la norme ce travail d'employé/salarié mais historiquement ça reste assez spécifique à notre époque.

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1 hour ago, Lezard-vert said:

Il y aurait beaucoup de travail s'il etait réellement partagé ; si chaque personne travaillait en binôme,  3,5 jours / 7jours   (soit une semaine de travail de 28h/ semaine de 7 jours )  avec un revenu de base apporté par l'Etat pour compenser la perte de salaire et l'autre partir par la boite en fonction de ton niveau. Le complément serait apporté par une partie des bénéfices de l'actionnariat redirigé vers la rémunération du travail. Donc un rendement moindre  pour les revenus du Capital.

En contre partie, il n'y aurait plus ou peu de chômeurs à indemniser, les boites travailleraient le Dimanche et jours ferries, et il y aurait par la force des choses moitié moins de congés payés, pas de RTT  ... . Après c'est une volonté politique à laquelle s'opposeraient ceux que la situation actuelle favorise le plus .... et qui sont les plus influents. La Qualité de vie serait plus grande pour tous (3,5 jours de travail au lieu de 5 ;   ou  7 jours de travail suivis de 7 jours de repos par exemple) y compris pour les patrons qui pourraient déléguer à un adjoint ....

Le travail n'est pas si sécable que ça, souvent pas du tout, et certainement pas en tout cas sur une telle base proportionnelle. Qui plus est, cela alourdit les processus d'une entreprise à tous les échelons (mutlipliant les problèmes exponentiellement, et pas seulement arithmétiquement), rend l'activité moins/pas gérable, et produit moins de résultat, pour plus cher à l'arrivée. Et évidemment, faut pas oublier quelques menus détails:

- une entreprise n'est pas un bien appartenant à la collectivité dont elle dispose comme elle le veut, tout comme d'ailleurs la force de travail d'un individu. Faut savoir si on est propriétaire des fruits de son travail et de son capital ou non (propriété privée). Si c'est non, on est dans le domaine du socialisme/communisme et, dans le cas de l'individu, ça a de forts relents d'aliénation par le collectif (au nom de quoi et par qui? Des comités d'experts au sommet décidant de tout? Ca risque de bien marcher, tiens)

- dans une telle perspective, il n'y a aucune incitation à investir, à faire mieux et plus, à produire plus et/ou mieux pour moins cher.... Bref, en enlevant ces incitations, il n'y a pas de moteur dans une économie, juste une motivation à en foutre le moins possible et, pour les gens ayant (encore) des capitaux, à se barrer au plus vite. 

 

 

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Il y a 12 heures, Tancrède a dit :

Le travail n'est pas si sécable que ça, souvent pas du tout, et certainement pas en tout cas sur une telle base proportionnelle. Qui plus est, cela alourdit les processus d'une entreprise à tous les échelons (mutlipliant les problèmes exponentiellement, et pas seulement arithmétiquement), rend l'activité moins/pas gérable, et produit moins de résultat, pour plus cher à l'arrivée. Et évidemment, faut pas oublier quelques menus détails:

- une entreprise n'est pas un bien appartenant à la collectivité dont elle dispose comme elle le veut, tout comme d'ailleurs la force de travail d'un individu. Faut savoir si on est propriétaire des fruits de son travail et de son capital ou non (propriété privée). Si c'est non, on est dans le domaine du socialisme/communisme et, dans le cas de l'individu, ça a de forts relents d'aliénation par le collectif (au nom de quoi et par qui? Des comités d'experts au sommet décidant de tout? Ca risque de bien marcher, tiens)

- dans une telle perspective, il n'y a aucune incitation à investir, à faire mieux et plus, à produire plus et/ou mieux pour moins cher.... Bref, en enlevant ces incitations, il n'y a pas de moteur dans une économie, juste une motivation à en foutre le moins possible et, pour les gens ayant (encore) des capitaux, à se barrer au plus vite. 

 

 

question de volonté, d'adaptation  et de mentalité. A l'heure actuelle un seul objectif : la rentabilité maximum;- le business.  Or, c'est la qualité de vie qui dit être la priorité ; le but ce n'est pas toujours de gagner plus - il faut concevoir différemment.

En quoi partager le travail est il contraire au profit de l'entreprise puisque l'Etat compenserait ? au contraire l'entreprise travaillerait 7 jours sur 7 et 8h/jour. les charges serait moindres, les congés payés divisés par 2 voire plus et les RTT disparaitraient. les congés pour maladie serait également moindre. les gens moins épuisés. Tout le monde serait gagnant - sauf le capital qui verrait une partie des finances redirigés vers la rémunération du travail.

IL faut penser a une organisation différente si on veut s'en sortir par le haut - une vraie remise en cause sinon c'est les pires scenarii de la SF qui vont survenir type "soleil  vert ", ou des monde comme "blade runner", "Robocop" .. et les gens n'y sont pas particulièrement heureux.....3 scénarios en fait !

1 / le plus facile c'est d'exterminer la moitié de la population et après il y aura à nouveau du travail pour tous c 'est sur ....

2 / continuer en l'état .. bientôt tous pauvres pour une poignée d'hyper riches et des états policiers pour maintenir l'ordre... caméra, pistage etc avec des crises humanitaires des rixes et le bronx partout ou chacun sera terré chez lui. Bref le pire de la SF

3 / partager et harmoniser .. ca demande une vraie remise à plat.

notamment Il faut également relocaliser la production (la robotique ca peut y contribuer), vers la proximité et ne plus faire travailler des masse de travailleurs pauvres d'un côté et fabriquer des   masses de chômeurs/ consommateur de l'autre qui achèteront à bas coût ce qui a été produit par les travailleurs pauvres. Ca aussi c'est problèmatique car ca entretien la pauvreté pour qu'une poignée (celle qui tire les ficelles de ce systeme) se gave et se satisfait du statuquo voire du pire. Le Commerce équitable d'une produit de qualité devrait être systematique et il faudrait aller encore plus loin.

Modifié par Lezard-vert
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Je pensais aussi à un système de partage du travail avec intervention étatique pour compenser la perte de salaire. Et qu'on ne vienne pas me dire que les caisses sont vides quand l'Etat français laisse 100 milliards d'euros de fraude fiscale quitter le pays chaque année… En Belgique, par rapport à la population et à la richesse de l'Etat je pense que la proportion est encore plus importante.

Le problème, et là je rejoins Tancrède, est qu'il va être compliqué de dédoubler tous les postes. Autant ce ne sera pas difficile de partager un travail peu qualifié, autant ça va être difficile de dédoubler tous les ingénieurs, médecins, pilotes de ligne, etc. Même les métiers "intermédiaires" (infirmières, enseignants…) ne seront pas si faciles à dédoubler.

Mais sachant que le travail va se raréfier, pourquoi ne pas commencer à réfléchir à comment s'y adapter ? Dès maintenant.

Proposer des solutions comme le partage du travail (même si effectivement ce ne sera pas facile), accepter le chômage d'une partie de la population qui serait employée à des travaux d'intérêts général en échange d'une allocation nettement majorée (en plus, ça permettrait à ces personnes d'avoir une existence sociale)...

Pourquoi faire comme si absolument tout le monde était employable, alors que même dans les Trente glorieuses ce n'était pas le cas. Et que les nouvelles technologies détruiront plus qu'elles ne créeront. 

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