alexandreVBCI Posté(e) le 20 janvier 2014 Share Posté(e) le 20 janvier 2014 Les indépendantistes écossais ont annoncés que l'Ecosse resterait dans l'UE. Ce qui pose des problèmes juridiques inédits si la Grande-Bretagne se coupe en deux... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 janvier 2014 Share Posté(e) le 20 janvier 2014 http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-sonde-rosetta-reveille-aujourdhui-51711/ (20 janvier 2014) Après un voyage de près de dix ans, marqué par quatre assistances gravitationnelles et le survol de deux astéroïdes, la sonde Rosetta sort de son hibernation. Elle entame la dernière partie de son voyage à destination de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 20 janvier 2014 Share Posté(e) le 20 janvier 2014 Les indépendantistes écossais ont annoncés que l'Ecosse resterait dans l'UE. Ce qui pose des problèmes juridiques inédits si la Grande-Bretagne se coupe en deux... Sauf qu'on prétend l'inverse aux catalans pour les dissuader de prendre leur indépendance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 On verra si les Anglais sortent. Ou plus précisément s'ils sont les premiers à sortir "Messieurs les Anglais, sortez les premiers !" ;) S'il accepte : C'est mort de chez mort, la réponse sera clairement oui et la il provoquera une catastrophe qui aura de lourdes répercutions pour les entreprises britanniques ... C'est possible. En tout cas, les entreprises britanniques se trouveraient dans une situation aussi délicate que celles de la Suisse, de la Norvège ou de l'Islande. Il est de notoriété publique que face au désastre de l'économie helvétique et à la pauvreté si répandue en Suisse, Berne supplie qu'on le laisse entrer dans le nirvana qu'est l'Union européenne. Sauf que a chaque crise, ils reviennent à genoux, voulant du fric qu'on est obligé de leur donner. Non, c'est plutôt que le R.U. insiste pour ne pas être contributeur net à l'UE, contrairement à Allemagne, France, Pays-Bas, etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 Qu'ils partent ! bon vent ! on pourra rétablir les taxes, impôts, frais de douane et autres contributions sur tous leurs produits et c'est tant mieux. Tiens pendant qu'on y ait, on peut aussi expulser de chez nous les milliers de retraités anglais venus s'installer en France pour échapper à la misère. Comme l'a dit Cameron cette semaine : on veut pas payer pour des étrangers. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 (modifié) C'est possible. En tout cas, les entreprises britanniques se trouveraient dans une situation aussi délicate que celles de la Suisse, de la Norvège ou de l'Islande. Il est de notoriété publique que face au désastre de l'économie helvétique et à la pauvreté si répandue en Suisse, Berne supplie qu'on le laisse entrer dans le nirvana qu'est l'Union européenne. La Suisse n'est pas dans l'UE mais dispose d'accords de coopération et surtout transpose les directives européennes avec une diligence qui pourrait faire rougir certains États européens. Le cas du Royaume-Uni vise surtout l'industrie financière et des assurances. Une fois en dehors et vu la manne d'argent potentiellement délocalisable dans l'espace européen restreint, les institutions européennes et surtout les États membres se cachant derrière seront-ils intéressés d'accorder le même genre d'avantage à un Royaume-Uni ayant délibérément quitté le navire (c'est différent que refuser de le rejoindre) ? Quelle sera l'attitude vis-à-vis des territoires de la Couronne et des îles à statut particulier ? À titre de comparaison il faut voir à quel point le gouvernement anglais s'est plaint lorsqu'il fut envisagé de ne pas les associer aux discussions de l'Eurogroupe : des choses importantes allaient se discuter en matière financière (dont l'UK dépend) et cela sans que le Royaume-Uni ne soit partie à la discussion. Ce que risque le Royaume-Uni, c'est de se retrouver en dehors du cénacle où l'on décidera du sort d'une part substantielle de son économie. Au passage la refus norvégien d'intégrer l'UE provient surtout d'un refus d'être soumis aux quotas de pèche ce n'est pas un refus de principe. Et puis la Norvège dispose d'une rente pétrolière et des conséquences de sa fructification c'est difficilement comparable. En fait si, c'est comparable avec ce que le Royaume-Uni a fait de sa rente pétrolière. Modifié le 21 janvier 2014 par Chronos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 (modifié) C'est possible. En tout cas, les entreprises britanniques se trouveraient dans une situation aussi délicate que celles de la Suisse, de la Norvège ou de l'Islande. Il est de notoriété publique que face au désastre de l'économie helvétique et à la pauvreté si répandue en Suisse, Berne supplie qu'on le laisse entrer dans le nirvana qu'est l'Union européenne. Aucun de ces pays n'a de rapport les uns avec les autres, que ce soit en terme de taille et de la nature de leur économie ou encore de leur imbrication avec l'économie de l'UE. Se baser sur leur santé économique (toute relative pour certains) pour dire que le Royaume Unis sortirait indemne de l'UE me semble une conclusion un peu hâtive. La Suisse est depuis toujours tourné vers l'international par ses banques (pour pas dire même l'exile fiscale) et quelques secteur du luxes (horlogerie) très fortes. L'Islande est un nain qui vit surtout de la pèche (et à une époque d'une bulle financière) mais on ne peut pas dire que ce soit une référence de santé économique vu ce qu'ils ont vécu (à cause de cette fameuse bulle). La Norvège vit surtout de ses réserves de pétrole, et n'a pas vraiment d'autre industrie, elle est donc assez indépendante d'un besoin de marché unique. Le RU lui a une très forte industrie manufacturière ainsi que la première place financière du monde. Ces secteurs ont un besoin impérieux d'être dans le marché unique ! Le quitter signifiait certainement la délocalisation de place financière vers Paris et/ou Francfort et une très forte perte de compétitivité des produits anglos-saxon qui seront taxés pour rentrer sur le marcher européen. Le seul point de rapprochement du RU avec les pays précédemment cités, ce serait sur les ressources naturels en Mer du Nord, mais bon vu que la plus part des gisements doivent être dans les eaux écossaises, si l'Ecosse décide de prendre son indépendance, ça ferra une belle jambe aux anglais XD Modifié le 21 janvier 2014 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 (modifié) Qu'ils partent ! bon vent ! on pourra rétablir les taxes, impôts, frais de douane et autres contributions sur tous leurs produits et c'est tant mieux. La question n'est pas ce fameux "départ", mais celle des statuts qui succèderont aux actuels en cas de référendum obtenant la dite scission: si, à l'arrivée, c'est pour avoir quelque chose d'équivalent à ce qu'il y a avec la Suisse et d'autres pays, cad une intégration de fait, à quelques exceptions près, dans l'espace économique européen, les Anglais ne sentiront pas trop de douleur, surtout si un deal est conclu sur les activités financières de la City qui dépendent directement de l'appartenance de l'Angleterre à l'UE (pour la note: sans ces activités et leurs dérivées, la City n'existe plus vraiment comme place majeure). La question est de savoir si de tels accords réglant la suite de l'état des affaires entre une Angleterre indépendante et l'UE seraient conclus si la scission était décidée. Les anti UE en Angleterre se divisent en deux catégories: ceux qui ne le comprennent pas et/ou s'en foutent (côté populo, réactions émotionnelles, bouc-émissarisation, nationalisme de principe, souverainisme....), et ceux qui, cyniques ou persuadés de la chose, pensent que ces accords sont inévitables (et à "coût" pas intolérable) et que, donc, une scission sera beaucoup de bruit pour pas grand chose dans les faits. Le point crucial de tels accords, ce sont les activités financières de la City liées plus ou moins directement à l'UE et à la position du pays dans l'UE (part du lion dans la finance londonienne); et là, savoir si le lobbying financier (essentiellement parce qu'ils ont pas envie de déménager) obtiendra ces accords est pour l'instant impossible, même si la réponse n'est pas si évidente qu'on voudrait le croire. France et Allemagne cèderaient beaucoup plus difficilement qu'avant sur ce point, étant les deux destinations de rechange les plus évidentes (Francfort et Paris étant les deux plates-formes potentielles de rechange). Au passage la refus norvégien d'intégrer l'UE provient surtout d'un refus d'être soumis aux quotas de pèche ce n'est pas un refus de principe. Et puis la Norvège dispose d'une rente pétrolière et des conséquences de sa fructification c'est difficilement comparable. En fait si, c'est comparable avec ce que le Royaume-Uni a fait de sa rente pétrolière. Oui, et la comparaison est sans appel,: - le RU a un ratio bénéfice pétrolier/tête d'habitant infiniment moindre qu'en Norvège: l'impact du pétrole a été nettement moins important macro économiquement que dans une Norvège sous peuplée - le RU a en grande partie gaspillé sa rente: faible résolution des problèmes socio-économiques structurels du pays, accumulation de dette publique similaire à celle de pays non pétroliers.... Le seul point partiellement favorable est que c'est le ressort qui a permis de continuer la dépense publique de façon pas trop restreinte à diverses périodes tout en baissant les impôts (mais sans empêcher des déficits majeurs), cependant aux dépends de l'industrie du pays et d'une faible reconversion économique dans les années 70-80 - l'après pétrole n'a pas été bien géré: les déficits accumulés sont toujours là, il n'y a eu que peu de capitalisation des royalties pétrolières et peu d'usage de cet argent pour des investissements structurants, contrairement à une Norvège qui a, pour l'essentiel, toujours utilisé cet argent comme une "ressource extraordinaire" s'ajoutant au budget "ordinaire" de l'Etat (donc de l'investissement et de l'épargne nationale) qui lui n'était pas lié à cet "apport extérieur" pétrolier" Modifié le 21 janvier 2014 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kuznetsov Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 Non, c'est plutôt que le R.U. insiste pour ne pas être contributeur net à l'UE, contrairement à Allemagne, France, Pays-Bas, etc. Meme si il recoivent (comme tout les autres pays de l'union) une aide financière, déclinée en suppression de taxes qu'ils devraient payer, si ils étaient hors-UE. Il n'empêche que le R-U serait rien sans l'UE. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 (modifié) Je doute qu'en sortant de l'UE, le RU puisse espérer conclure directement derrière des accords avec l'UE. Je vois mal les dirigeants européens être très conciliant avec quelqu'un qui vient juste de vous tourner le dos. Au contraire, j'aurais tendance à être très dure avec lui pour que celui-ci ait le plus de mal à s'en remettre et ainsi lever l'idée aux autres pays de faire la même chose, sans quoi la survie de l'union serait vraiment remise en question. Modifié le 21 janvier 2014 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bvmatifou Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 Je doute qu'en sortant de l'UE, le RU puisse espérer conclure directement derrière des accords avec l'UE. Je vois mal les dirigeants européens être très conciliant avec quelqu'un qui vient juste de vous tourner le dos. Au contraire, j'aurais tendance à être très dure avec lui pour que celui-ci ait le plus de mal à s'en remettre et ainsi lever l'idée aux autres pays de faire la même chose, sans quoi la survie de l'union serait vraiment remise en question. Ce serait maintenant qu'il faudrai être dure avec le RU parce qu'un pays qui critique ouvertement l'UE alors qu'il en fait partie et qui bloque des coopérations et un élargissement des compétences de l'union systématiquement je vois pas vraiment ce qu'il y fait ... C'est aussi aux autres pays membres de critiquer plus ouvertement la position actuelle du RU vis à vis de l'UE. Si ils quittent l'UE en plus, on aura pas vraiment besoin d'être dur avec eux, je pense qu'ils vont eux-mêmes se rendrent compte de leur erreur ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 Aucun de ces pays n'a de rapport les uns avec les autres, que ce soit en terme de taille et de la nature de leur économie ou encore de leur imbrication avec l'économie de l'UE. Sans doute. De même que Maroc, Russie, Turquie, et 160+ autres dans le monde hors UE sont des pays différents, avec des économies différentes, et des degrés d'implication différents avec l'économie de l'UE. Je n'ai jamais dit que la Suisse c'était la même chose que la Norvège ou que l'Islande. :) Ces exemples divers montrent qu'il est tout à fait possible à un pays européen d'être prospère, sans sacrifier à l'autel de l'union européenne. Chaque pays trouve naturellement sa propre voie pour se développer, pas nécessairement alignée avec aucun autre. Il va de soi notamment que le pétrole de la Mer du Nord ne peut avoir qu'un faible rôle dans l'avenir économique du R.U. La question n'est pas ce fameux "départ", mais celle des statuts qui succèderont aux actuels en cas de référendum obtenant la dite scission: si, à l'arrivée, c'est pour avoir quelque chose d'équivalent à ce qu'il y a avec la Suisse et d'autres pays, cad une intégration de fait, à quelques exceptions près, dans l'espace économique européen, les Anglais ne sentiront pas trop de douleur, surtout si un deal est conclu sur les activités financières de la City qui dépendent directement de l'appartenance de l'Angleterre à l'UE (pour la note: sans ces activités et leurs dérivées, la City n'existe plus vraiment comme place majeure). La question est de savoir si de tels accords réglant la suite de l'état des affaires entre une Angleterre indépendante et l'UE seraient conclus si la scission était décidée. Les anti UE en Angleterre se divisent en deux catégories: ceux qui ne le comprennent pas et/ou s'en foutent (côté populo, réactions émotionnelles, bouc-émissarisation, nationalisme de principe, souverainisme....), et ceux qui, cyniques ou persuadés de la chose, pensent que ces accords sont inévitables (et à "coût" pas intolérable) et que, donc, une scission sera beaucoup de bruit pour pas grand chose dans les faits. Le secteur financier et la City c'est effectivement le gros point noir pour les Britanniques si le R.U. sort. ... du moins à court terme. C'est la raison pour laquelle tout ce que la Grande-Bretagne compte de financiers est debout sur les freins : c'est leur intérêt personnel qui est en jeu. Maintenant si l'on regarde davantage le long terme, la question de l'avenir de la City est-elle si primordiale ? De toutes façons, un pays ne peut vivre indéfiniment de l'existence d'un casino géant, qui a bien failli exploser en 2008, et ne manquera pas de le faire à plus ou moins court terme. Ce type de développement n'est pas soutenable de toutes façons. Les intérêts personnels des dirigeants, des notables et des notoires étant ce qu'ils sont, il va de soi que personne parmi les Conservateurs ne souhaite vraiment la sortie de l'UE. Cameron ne cherche qu'un avantage politique interne et dans les négociations avec les autres membres de l'UE. En ce qui concerne le populo, les "émotionnels", ceux qui par souverainisme sont attachés à la démocratie, et d'une manière générale ceux qui ne sont pas intéressés sur leur fortune personnelle à la continuation du grand casino de la City, il est fort possible qu'ils comprennent mieux en réalité quel est l'intérêt à long terme de leur pays. ^_^ Je doute qu'en sortant de l'UE, le RU puisse espérer conclure directement derrière des accords avec l'UE. Je vois mal les dirigeants européens être très conciliant avec quelqu'un qui vient juste de vous tourner le dos. Au contraire, j'aurais tendance à être très dure avec lui pour que celui-ci ait le plus de mal à s'en remettre et ainsi lever l'idée aux autres pays de faire la même chose, sans quoi la survie de l'union serait vraiment remise en question. Les questions de négociations internationales ne sont pas décidées par la bienveillance. Si l'appartenance à l'UE a valu à la Grèce ou à la Lettonie une particulière mansuétude de la part des institutions européennes, il va falloir le réexpliquer aux Grecs et aux Lettons, ils ne semblent pas l'avoir bien compris ! A propos de ta dernière phrase, es-tu sûr que les mots n'ont pas dépassé ta pensée ? Si l'UE avait la politique que tu décris, cela ne ferait que hâter sa fin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 Je doute qu'en sortant de l'UE, le RU puisse espérer conclure directement derrière des accords avec l'UE. Je vois mal les dirigeants européens être très conciliant avec quelqu'un qui vient juste de vous tourner le dos. Au contraire, j'aurais tendance à être très dure avec lui pour que celui-ci ait le plus de mal à s'en remettre et ainsi lever l'idée aux autres pays de faire la même chose, sans quoi la survie de l'union serait vraiment remise en question. Pourquoi? Plusieurs pays non membres ont des accords similaires qui les intègrent de fait dans l'espace économique européen, pour l'essentiel (et c'est l'essentiel du steack qu'il y a à retirer de l'appartenance), et l'Angleterre est un trop gros morceaux trop proche pour être mis à l'écart complètement aussi facilement: beaucoup de circuits économiques continentaux en souffriraient, au moins à court et moyen terme, les coûts de reconversion/transition/réalignement seraient énormes, l'impact sur les anticipations économiques incalculable.... Trop d'inconnues et trop de manque à gagner à court et moyen terme pour empêcher beaucoup de grandes entreprises, d'intérêts en place (y compris ceux d'Etats.... Comme les USA), de secteurs économiques (très cartellisés de nos jours).... De faire un lobbying monstre (auprès de l'UE et des Etats membres) pour que la scission soit, sur le plan commercial/industriel, surtout théorique et bien peu réalisée dans les faits, quoiqu'en pensent les Etats et communautés politiques. La City incarne ce problème plus que tout autre domaine. Evidemment, l'intérêt national et communautaire, et la logique, voudraient que le maximum soit fait pour établir des distinctions claires afin que soit nettement posée la différence entre l'intérêt économique d'être dans l'UE et le danger d'être en dehors; mais vu que c'est pas le cas et que nombre de pays profitent des avantages sans être handicapés par suffisamment de désavantages ou payer le prix de ces avantages (on citait la Suisse), les anti-UE en Angleterre ont du grain à moudre là-dessus, et on voit pas tant de classes politiques dans l'UE ou à Bruxelles prêtes à leur donner suffisamment tort. Peut-être que le cas anglais, si la question se pointe concrètement, sera, par sa taille et son importance, l'occasion d'avoir réellement cette discussion, de la forcer sur les dirigeants européens. Mais en attendant, rien n'est fait pour démontrer et donner corps au fait qu'il y a plus d'intérêt à être dans l'UE (tant qu'elle existe et rassemble l'essentiel du continent) qu'en dehors, du moins tant que certaines nations peuvent s'affranchir de ses règles et avoir la position (avantageuse du point de vue des dits pays) de fait du parasite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ptitponey Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 Il ne faut pas se leurrer, si la City se délocalise ce n'est pas en France qu'elle ira mais en Allemagne. Francfort est déjà le siège de la BCE, de l'EIOPA et de l'ESRB Il est fort probable que l'EBA fasse le même chemin. Il ne resterait que l'ESMA à la France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 (modifié) Tu oublies quand même la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (et la Chambre de Commerce internationale elle-même), et l'associaton pour l'arbitrage international qui en résulte (et qui a créé un réseau considérable, avec infrastructures professionnelles et circuits bien en place), 2 atouts très lourds qui, avec la place bancaire de Paris, permettraient plutôt un relatif partage, concrètement un deal entre les parties prenantes qui permettrait de faciliter le lobbying initial contre la position anglaise (former un bloc qui pèse, quoi). Sinon l'Allemagne serait obligée de se démerder seule pour manoeuvrer cette position. Vu l'explosion de l'arbitrage comme mode d'auto régulation des marchés internationaux, c'est un avantage qui ne peut que croître. La CCI est un sérieux atout dans l'hypothèse d'un déplacement d'activités de la City, et le nexus de réseaux économiques, professionnels et relationnels qu'elle représente, outre ses fonctions propres en général, ne peut jamais être sous évalué. Modifié le 21 janvier 2014 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 Ce que l'on va récupérer si Londres part est trop important (et fera l'objet d'une gros partage de pouvoirs entre la France et l'Allemagne), il serait stupide de faire des cadeaux aux anglais à ce moment là même s'ils vont surement supplier et geindre pour sauver le minimum. L'autre avantage majeur sera la disparition du véto anglais systématique à toute amélioration ou évolution de l'UE avec un poids politique de la Grande-Bretagne au niveau international (européen) se réduisant considérablement. La charge de l'effort s'inverse, ce n'est plus l'europe qui doit s'adapter à la Grande Bretagne mais cette dernière qui devra s'adapter à l'UE. A ses frais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 (modifié) A propos de ta dernière phrase, es-tu sûr que les mots n'ont pas dépassé ta pensée ? Si l'UE avait la politique que tu décris, cela ne ferait que hâter sa fin. Non du tout, ma phrase expose bien ce que je pense. On va faire simple, une région souhaite son indépendance. Tu crois vraiment qu'une fois l'indépendance obtenu, le reste du pays va gentiment laisser ouverte la porte pour que la dite région profite toujours de tous les avantages en terme d'union alors qu'elle ne participe plus à la solidarité national (par l’impôt par exemple). Et bien c'est niet. Le pays aura intérêt à montrer ce que cela coûte de prendre son indépendance afin de calmer les hardeurs d'autres région indépendantistes, sinon la cohésion et la survie du pays ne sera pas longtemps assuré. Et bien c'est la même chose dans une union entre pays. Personne n'est forcé de rester ou de rentrer dans l'UE, c'est juste que si on souhaite partir, il faut aussi assumé les désavantage que cela apporte. Pourquoi? Plusieurs pays non membres ont des accords similaires qui les intègrent de fait dans l'espace économique européen, pour l'essentiel (et c'est l'essentiel du steack qu'il y a à retirer de l'appartenance), et l'Angleterre est un trop gros morceaux trop proche pour être mis à l'écart complètement aussi facilement: beaucoup de circuits économiques continentaux en souffriraient, au moins à court et moyen terme, les coûts de reconversion/transition/réalignement seraient énormes, l'impact sur les anticipations économiques incalculable.... Tout simplement parce-que ces pays ne sont pas sorties de l'union et ne sont donc pas dans le même rapport avec l'UE. On pourrait dire que c'est une manière des les séduire même si pour ma part je souhaiterais une clarification sur les accords de l'UE avec les pays européens qui ne souhaitent pas rentrer dans celle-ci tout en profitant du marché unique. Très certainement qu'à moyen/long terme des accords seraient de nouveaux signé avec les RUs, mais cela me semble impensable juste après la sortie de l'union. Modifié le 21 janvier 2014 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 janvier 2014 Share Posté(e) le 21 janvier 2014 (modifié) La Suisse, la Norvège, etc... "profitent" de l'Europe puisqu'ils sont, j'ai cru comprendre, dans une sorte de libre-échange avec l'UE. Mais il ne faut pas oublier que cette situation les oblige à respecter les normes de l'UE (sur le nombre de trous dans le gruyère, etc...) sans qu'ils ne puissent participer à l'élaboration des normes de l'UE (puisqu'ils n'ont pas de députés européens au parlement de Bruxelles-Strasbourg).Mais heureusement Zorro est arrivé sous la forme de l'accord de libre-échange euro-étatsunien (TTIP) en cours de négociation. Pour les étatsuniens, les lois ne doivent pas être discutées par les citoyens et leurs représentants que sont les députés. Pour les étatsuniens, les lois doivent être discutées par les stakeholders, les « parties-prenantes », c'est à dire par les entreprises. En gros, ce que les étatsuniens appellent "démocratie" est en fait une "lobbiocratie", où les lobbies discutent entre eux des normes qui sont les meilleures pour eux. Donc que vous soyez citoyen ou pas citoyen, peu importe. Si vous êtes une-entreprise-présente-sur-le-marché, une entreprise locale ou étrangère, nationale ou multinationale, vous-êtes un stakeholder (« partie prenante ») et c'est vous qu'on doit écouter. Je m'appuie sur les informations de l'article suivant paru le 15 octobre 2013 sur le site internet de The National Interest U.S. Trade Representative Michael Froman extolled the virtues of the U.S. approach to regulating, and urged the EU to take into account the principles of “transparency,” “participation,” and “accountability.” He noted that the U.S. process promotes these principles by providing: “advance notice of specific regulatory measures” (transparency); “meaningful opportunities for input from a broad range of stakeholders” (participation); and “responses to that input” (accountability).http://nationalinterest.org/commentary/will-regulations-sink-eu-us-free-trade-9229?page=showLes constructeurs automobiles japonais qui sont en Angleterre entendent utiliser le gouvernement anglais pour demander que les normes européennes en matière d'automobile (consommation en litres au cent kilomètres, pollution, etc...) leurs correspondent.Si l'Angleterre n'est plus dans l'UE, alors les entreprises japonaises, comme Toyota auront tout intéret à laisser tomber l'Angleterre et à mettre le paquet dans leur site... de Valenciennes pour continuer à faire un lobbying du même type.Donc pour la France, il serait plutôt une bonne chose que l'Angleterre sorte de l'UE, pour que Toyota mette le paquet sur Valenciennes.Sauf si l'UE dit amen aux Américains qui veulent une lobbie-cratie plutôt qu'une démo-cratie.Dans une lobbie-cratie le lobbie doit être entendu même s'il ne fournit pas d'emplois aux citoyens, et même si sa présence sur le territoire est globalement négative. Modifié le 21 janvier 2014 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcus Posté(e) le 22 janvier 2014 Share Posté(e) le 22 janvier 2014 Intéressant ces chiffres. Ce rapport est un concentré d'infos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 janvier 2014 Share Posté(e) le 22 janvier 2014 http://www.welt.de/politik/deutschland/article124090161/Das-kleine-Saarland-wird-jetzt-zweisprachig.html (21 janvier 2014) La région de Sarre (Saarland) se dote d'un plan pour devenir complètement bilingue (allemand-français) d'ici 2043. La moitié des écoles maternelles auront bientôt des institutrices chargées de l'éveil à la langue française. Le français sera au programme de l'examen pour devenir fonctionnaire. La région a d'ores et déjà recours à la main d'oeuvre frontalière avec 18000 Lorrains qui travaillent en Allemagne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 22 janvier 2014 Share Posté(e) le 22 janvier 2014 Les négociations d'adhésions en 2020 de la Serbie à l'Union Européenne sont ouvertes depuis hier. Il y a du boulot ! http://www.atlantico.fr/decryptage/negociations-adhesion-serbie-risques-que-union-europeenne-prendrait-se-precipiter-jean-sylvestre-mongrenier-959975.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 22 janvier 2014 Share Posté(e) le 22 janvier 2014 Je connais mal l'histoire de la Sarre, et de sa relation avec la francophonie. C'est une région ou le français y a été historiquement été présent ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 22 janvier 2014 Share Posté(e) le 22 janvier 2014 Oui. Et dans la même veine, et ça fait quand même plaisir, ce billet (en anglais, je ne sais pas où est la version allemande) dans le Spiegel également. "En temps que seule force stratégique en Europe, la France mérite le respect". Un extrait intéressant et qui en dit beaucoup sur le regard que peuvent porter certains Allemands - pas tous, hein ! - sur la France : "That kind of behavior in France, long referred to as the "Grande Nation" for its culture and special role in the world, led to collective eye-rolling in Berlin political circles." En fait, aucun Français ne parle de la France comme de "La Grande Nation". Pourtant, la grande majorité des Allemands pensent que les Français qualifient, avec vanité, leur pays ainsi. Ce terme "Grande Nation" est ainsi parfois évoqué avec un peu d'admiration côté allemand, mais c'est plus généralement empreint d'ironie. Ce sont le plus souvent les tabloïds - type Bild - qui ont recours à cette dénomination. Sur Arte, ils avaient fait un petit sujet, avec un ton humoristique - sur l'histoire de cette expression (aller à 7'19) : http://www.arte.tv/fr/karambolage-emission-du-28-juin-2009/104016,CmC=2712126.html : Bref, l'autre origine - non anglophone - du French Bashing ^^ http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Nation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 22 janvier 2014 Share Posté(e) le 22 janvier 2014 (modifié) Je connais mal l'histoire de la Sarre, et de sa relation avec la francophonie. C'est une région ou le français y a été historiquement été présent ? Oui, exploitation économique de la Sarre (charbon) par la France suite à la Première Guerre mondiale et occupation suite à la Seconde Guerre mondiale. Chez les générations les plus anciennes - chez les jeunes, peut-être un peu moins - on parle souvent un très bon français. Edit : La page wiki est pas mal faite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sarre_(Land) . D'ailleurs, pour le coup de la Fifa ayant autorisé la Sarre a joué en tant que nation indépendante contre l'équipe nationale d'Allemagne ou encore la participation en tant que pays aux JO, je ne savais pas. Modifié le 22 janvier 2014 par Skw Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 22 janvier 2014 Share Posté(e) le 22 janvier 2014 (modifié) Ok merci pour la précision. En tout cas c'est le genre d’initiative qui fait toujours plaisir :) Surtout quand on voit à coté l'état lamentable de l'enseignement de l'allemand en France... J'ai comparé dans ma famille différente génération d'élève sur ces 15 dernières années qui ont tous fait allemand en première langue, et la tendance est clairement à une baisse des effectifs dans ces classes. Modifié le 22 janvier 2014 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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