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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Israël. Bin pourquoi pas.

Je croyais naïvement que le conseil permanant avait entre autre pour but d'éviter les risques de guerres nucléaires pouvant entrainer la fin de l'humanité

Il ne faut pas non plus imposer le nucléaire comme condition nécessaire à une place au CS. Ce serrait encourager ouvertement la prolifération nucléaire. Mais il faut quand même que ces pays candidats disposent d'un minimum de puissance militaire. Le Japon a un gros budget militaire et est théoriquement plutôt bien équipé, il ne lui faudrait que le nucléaire pour passer dans le TOP 6 mondial. Avec une bonne puissance économique (n°2 mais en déclin et surendetté) et une bonne puissance démographique (plus que l'Allemagne en tout cas) sa place peut assez facilement se défendre. Par contre pour l'Allemagne je serrais beaucoup plus réticent. Sa puissance militaire ou démographique est plutôt minable pour un pays candidat au CS et sa puissance économique (qui est la seule qui encourage cette demande) ne dépend que de ces alliés et donc de l'UE dont déjà 2 de ses membres sont permanent au CS.

Le problème de l'élargissement du CS, c'est qu'il ne faut pas donner une place à un pays X si on refuse de la donner au pays Y qui accumule les même caractéristiques. Donner une place à Israël comme puissance nucléaire, impliquerait aussi de donner une placer aux 5 ou 6 autres pays disposant d'armes nucléaires (ce qu'Israël n'a jamais reconnu contrairement à l'Inde ou au Pakistan) Si c'est parce qu'Israël représente aussi une religion, il faudrait s'attendre à donner une place au Vatican puis à un pays musulman (Arabie Saoudite ou Pakistan ?)

En fait à cout/moyen terme, je ne vois que l'Inde pour véritablement prétendre à une place. Sa puissance démographique (n°2), sa puissance militaire (puissance nucléaire et bientôt 4 PA avec SNA et SNLE) et même sa puissance économique (en croissance) le justifieront. Sauf que faire une réforme pour un seul membre risque de ne pas passer, donc il faudra attendre qu'un autre pays soit capable de le revendiquer. D'ici là, il est probable que l'Angleterre ait tellement perdu en crédibilité (plus d'aéronavale, des SNLE qui n'embarquent plus tous leurs missiles ...) et l'UE en unité (rendant inutile le veto anglais qui ne s'applique qu'avec un véto français ou américain) qu'il deviendra plus facile de remplacer le RU par l'Inde.

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Oui vu comme ça c'est la course à l'armement.

Mais dans les faits il faut que le pays ait une crédibilité et une certaine puissance diplomatique (une armée puissante est un argument diplomatique ;)), pas le cas des allemands, du Brésil, ou de l'Inde à cours terme.

Que ferait un pays comme l’Allemagne au CS, ils sont incapable de s'impliquer militairement ou que se soit, du coup il ne serviraient à rien au CS, pour le Brésil ils ne sont pas assez crédible non plus, il reste l'Inde qui par sa démographie, son arme atomique et son ambition de puissance (qui se traduit par des faits au moins) est crédible, mais il reste du chemin à faire.

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En effet, la force seule est un non sens. Il faut la pondérer avec une capacité diplmatique intense. A ce jour, seuls nous et la Grande-Bretagne ont cette volonté. Les EU, la Russie et la Chine sont actifs. Il y a donc bien une cohérence actuelle quand à la compostions des membres permanents du CS.

Les autres prétendants ont des ambitions mais sont encore trop absent sur la scène internationale même s'ils sont gros et/ou incontournable dans leur région. Cela ne suffit pas.

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L'Union Européenne inquiète de la situation au Sahel et au Nigéria.

http://www.bruxelles2.eu/zones/sahel/le-risque-terroriste-au-nord-du-nigeria-inquiete.html

Les conclusions des conseils des ministres sur la défense européenne.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/des-conclusions-defense-en-forme-de-feuille-de-route.html

Aux 11 projets de renforcement des capacités militaires, approuvés au Conseil des ministres de la Défense, le 30 novembre pourrait bientôt s’en ajouter un autre : celui sur les IED – engins explosifs improvisés.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/capacites-milit-%e2%80%93-exercices-ue/un-douzieme-projet-industriel-pour-lagence.html

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Le scénario d'une Europe à plusieurs vitesses.

La France et l'Allemagne demandent aux pays membres de l'Union de se prononcer sur le projet de révision des traités d'ici à vendredi.

Il s'agira de se prononcer sur une réécriture des traités européens avec règle d'or, sanction automatique des dérapages et contrôle de la Cour de justice de l'UE.

La révision des traités européens, même ciblée, va prendre des mois.

http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/05/01003-20111205ARTFIG00660-le-scenario-d-une-europe-a-plusieurs-vitesses.php

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BRUXELLES/ZAGREB (Reuters) - Les Vingt-Sept signeront vendredi le traité d'adhésion de la Croatie à l'Union européenne (UE), la dernière d'un pays des Balkans avant de longues années.

Après six ans de négociations, la Croatie sera en juillet 2013 le deuxième pays de l'ex-Yougoslavie, après la Slovénie, à rejoindre l'UE.

La signature du traité, cinq mois après la fin de pourparlers interminables, sera éclipsée par les négociations sur la crise de la dette.

De nombreux Croates espèrent que la surveillance par Bruxelles de leur politique intérieure contribuera aux réformes démocratiques, à la lutte contre la corruption et à la reconstruction économique.

Le dossier croate est surveillé de près par ses voisins des Balkans. La Serbie et le Montenegro espèrent obtenir vendredi le statut d'Etat candidat à l'adhésion pour entamer des négociations l'an prochain.

Les espoirs de Belgrade sont faibles en raison de ses relations détestables avec le Kosovo, ancienne province serbe.

L'Albanie et la Bosnie peinent à entamer des réformes politiques et la Macédoine est en conflit diplomatique avec la Grèce.

Les diplomates européens ne désespèrent pas de convaincre les citoyens que l'adhésion de nouveaux membres a des avantages, notamment en matière de sécurité pour ce qui concerne les Balkans, et pour peser dans les négociations internationales.

"Avec l'arrivée au premier plan de nouvelles puissances, nous devons être à la même table et notre voix doit porter. L'élargissement permet à l'Europe d'atteindre la taille critique nécessaire", dit un diplomate européen.

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"Avec l'arrivée au premier plan de nouvelles puissances, nous devons être à la même table et notre voix doit porter. L'élargissement permet à l'Europe d'atteindre la taille critique nécessaire", dit un diplomate européen.

:lol: Le discours automatique qu'ils disent sans reflechir a son absurdité.

Rien que les 4 plus gros membres du l'UE suffisent a en faire la première puissance mondiale sur presque tous les plans.  Pourquoi ca ne suffit pas ??

A partir de combien de pays ils considerent qu'on peut discuter avec les U.S et la Chine.  :lol:

Ils veulent surtout faire plaisir a leurs lobbies et rendre les nations impuissantes a proteger leurs interêts. Y'en a assez de ces menteurs...

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Le fossé avec les Britanniques se creuse.

Il y a aujourd’hui – avec l’accord intervenu dans la nuit au sommet européen – la volonté franco-allemande d’avancer  dans l’intégration économique.

Pour le Royaume-Uni, il s’agit pour l’instant d’une défaite personnelle pour D. Cameron. Il n’a pas pris pleinement conscience du changement d’état d’esprit parmi les Européens. D’ordinaire, ceux-ci faisaient tout pour garder à bord le Royaume-Uni, quitte à lui octroyer un ou deux opt-out, comme on l’a fait avec les traités précédents (de Maastricht à Lisbonne en passant par Amsterdam). L’exclusion du Royaume-Uni du protocole social répondait à un objectif très politique qui n’était pas défavorable aux intérêts britanniques ; de même pour la non-participation à l’accord de Schengen qui répondait à une notion beaucoup plus physique – le Royaume-Uni n’ayant pas de frontières terrestres n’a évidemment pas le même intérêt à partager le contrôle des frontières avec les pays continentaux. Cette fois-ci, les Européens semblaient décidés à passer « par-dessus bord » le Royaume-Uni et à ne pas céder à ses revendications de pouvoir bénéficier sans participer, la tactique britannique habituelle.

Les projets « défense » franco-britannique patinent :

En défense, on sait bien que les projets actuels patinent, du moins côté industriel. Mis à part la coopération nucléaire qui fait l’objet d’un traité inscrit dans le marbre, et correspond à une vraie convergence d’intérêt (Royaume-Uni et France sont les seuls pays européens à disposer de l’arme de dissuasion nucléaire), les autres projets sont toujours dans les cartons. Outre les difficultés habituelles de la coopération à plusieurs – plus lente à mettre en place qu’un projet en solo -, il y a des facteurs de divergence quasi-politique. Les deux gouvernements n’ont pas la même approche de la politique industrielle européenne de défense. Pour la France, cela passe par la protection de son champion national et éventuellement européen. Pour le Royaume-Uni, cela reste encore un adossement industriel aux industries américaines. En termes juridiques, cela se traduit, pour le premier, par la volonté d’un appel d’offres restreint au marché européen (NB : qui exclut les USA) – comme le permet la directive défense -, pour le second, par la volonté d’un appel d’offres ouvert (NB : aux Usa).

(Bruxelles2.eu)

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Le veto historique de David Cameron au nouvel accord européen lance une nouvelle ère d'isolement pour le Royaume-Uni en Europe.

David Cameron était arrivé à Bruxelles jeudi soir avec une revendication majeure : obtenir des garanties sur l'avenir de la City de Londres, refusant le projet de taxe sur les translations financières, cher à Paris et Berlin, qui aurait menacé sa compétitivité.

«Rien qui ressemble à un effort pour répondre à nos demandes» n'a été fait, a commenté le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. Il a cherché à relativiser l'isolement de la Grande-Bretagne, plaidant qu'il existait déjà une multitude de structures à géométrie variable au sein de l'Union.

Mais l'ensemble des réactions, des proeuropéens comme des eurosceptiques, tendait plutôt à souligner l'avenir incertain de la voie divergente empruntée par Londres. «Nous devenons très détachés de l'Europe, souligne Charles Grant, directeur du think-tank Centre for European Reform. Nous avons choisi d'être à l'extérieur de la salle quand des politiques économiques seront discutées qui risquent de mettre en danger le marché unique. La Grande-Bretagne est en train de quitter l'Europe en de nombreux domaines. Nous avions de nombreux alliés et il semble que maintenant notre seul allié soit la Hongrie.» (NDLR : la hongrie n'est pas encore dans l'eurozone).

«Nous sommes en grand danger de nous retrouver ni dans l'eurozone, ni dans l'Europe», s'alarme Lord David Owen, ancien ministre des Affaires étrangères. Les commentateurs s'interrogent sur la perte d'influence de la Grande-Bretagne sur les décisions prises à 27. D'aucuns redoutent que Londres se trouve concrètement empêché de s'opposer aux projets de régulation de la finance qu'elle voulait justement éviter à tout prix.

D'autres se réjouissent de cette nouvelle voie. Nous sommes «isolés comme quelqu'un qui aurait refusé d'embarquer sur le Titanic», ironise Terry Smith, directeur du broker Tullet Prebon. Les eurosceptiques se félicitent de ce nouveau statut proche de celui de la Suisse.

Le premier ministre devra également «vendre» sa position à ses allés libéraux-démocrates proeuropéens au sein de la coalition gouvernementale. Une approche modérée sur l'Europe avait été la condition de leur participation au gouvernement. Et, s'il a démontré l'«esprit d'un bulldog» que lui recommandait un député conservateur avant de partir pour Bruxelles, Cameron devra aussi tempérer les ardeurs eurosceptiques qui ne manqueront pas de réclamer encore plus de distance avec Bruxelles.

(LeFigaro.fr)

BRUXELLES (Reuters) - La Croatie a signé vendredi le traité d'adhésion à l'Union européenne qui doit lui permettre de devenir en juillet 2013 le 28e pays du bloc communautaire.

La cérémonie a eu lieu à Bruxelles lors du sommet des chefs d'Etats européens dominé par la crise de la zone euro.

"La réussite de la Croatie prouve à tous les pays de la région qu'avec du travail, de la persévérance, du courage politique et de la détermination, l'entrée dans l'UE est à portée de main", a dit Herman Van Rompuy, président du Conseil européen.

"La Croatie est pionnière et démontre de manière concrète que le futur des Balkans est dans l'Union européenne. L'Union demeure engagée dans cette perspective", a dit Van Rompuy.

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«Nous sommes en grand danger de nous retrouver ni dans l'eurozone, ni dans l'Europe», s'alarme Lord David Owen, ancien ministre des Affaires étrangères. Les commentateurs s'interrogent sur la perte d'influence de la Grande-Bretagne sur les décisions prises à 27. D'aucuns redoutent que Londres se trouve concrètement empêché de s'opposer aux projets de régulation de la finance qu'elle voulait justement éviter à tout prix.

:happy: :happy: :happy: : happy:

Si l'eurozone reglemente les pratiques financières, les britons de la city perdront leur terrain de jeu!!

Là encore, un juste retour de balance, aprés des années de caprices et d'exceptions anglaises en europe, il n'y aura pas d'europe bis pour les anglais...eureka!!

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Dans l'océan des non nouvelles de tous ces sommets européens (que bon le contenu du traité par exemple est assez maigre en lui même), voilà enfin une nouvelle qui fait avancer le schmilblick. Il est clair que la GB a une certaine responsabilité dans le piétinement sur les discussions de la régulation de la finance mondial et sur le non avancement d'une partie des institutions européennes (même si sur ce points, ils ne sont pas seuls responsable). Il était temps de les remettre en place, qu'ils assument leurs positions.

Cameron semble t'il est tombé dans le piège de Merkozy qui attendaient un faux pas de sa part pour l'éjecter, celui ci bloquant pas mal de discussions ces derniers temps (on se rappel d'une sortie de Sarkozy contre Cameron à un sommet précédent lui conseillant de garder ses conseils pour lui vu qu'il ne faisait pas parti de la zone euro)

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La Grande Bretagne risque de bien profiter de la situation à mon avis.

Si on fait la connerie d'imposer les transactions financières en europe sauf Grande Bretagne comme on semble se diriger alors la plupart des transactions financières vont migrer vers londres.

Pour cela il faut se baser sur l'expérience récente. Un pays a déjà tenté l'expérience, la suède. celle-ci a en effet vu toute sa finance migrer vers londres. Et qu'est ce qu'ils ont pu faire pour l'empecher ? rien, les suédois investissent par londres c'est tout et payent des londoniens.

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Le Royaume-Uni du «splendide isolement» au pauvre isolement ?

David Cameron fait le pari de jouer les intérêts de la City contre l'europe. Si l'Europe surmonte la crise, la position prise par David Cameron lors du sommet de Bruxelles débouchera sur une défaite stratégique.

http://www.slate.fr/story/47329/royaume-uni-cameron-sommet-bruxelles

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La Grande Bretagne se retrouve seule à résister face a la suprématie allemande sur l'Europe continentale.  Ca vous rappelle pas quelque chose ? :lol:

Blague a part la GB fait comme l'Allemagne elle ne sacrifie pas ses interêts a l'Europe elle defend un minimum son activité économique. Activité qui vaut ce qu'elle vaut mais c'est leurs emplois.

Je prefere encore l'attitude des britishs que celle de nos carpettes nationales.

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Leur alignement systématique sur la politique américaine en fait virtuellement le 51ième état des Etats-Unis.

Leur "indépendance" est toute relative vu l'état désastreux de leur économie, la quasi destruction de leurs forces armées imposée par les réductions budgétaires et désormais leur perte d'influence politique en europe.

Depuis 48h, les journaux anglais sont très partagés sur la décision de Cameron.

- Le Daily Mail très à droite glorifie un "Cameron rebelle" s'opposant "aux brutes de l'Euro" qui veulent s'opposer aux bonus des traders de la City.

- Le sun représente Cameron en Winston Churchill et ose un jeu de mot douteux ("Up Eurs", déformation européenne de "up yours", "fous-toi le où je pense").... mais ajoute une note pessimiste, redoutant un "futur incertain" et un "retour de flamme de l'Union européenne".

- Le Daily Telegraph, conservateur, note la fermeté de David Cameron et que les parlementaires conservateurs sont ravis de voir la Grande-Bretagne revenir à son attitude diplomatique du 19ème siècle dite de "splendide isolation". Le quotidien pointe également les difficultés à venir pour le premier ministre désormais isolé, alors que sa décision n'a en rien réglée les problèmes économiques du pays.

- The Independent juge avec beaucoup de sévérité l'obstruction solitaire menée par David Cameron et note l'inquiétude affichée par les libéraux-démocrates pro-européens qui participent au gouvernement : L'avenir du pays est désormais celui d'un énorme paradis fiscal. "Les Britanniques se draperont très probablement avec fierté dans leur isolation nouvelle. Comme les îles Cayman, mais sans la météo".

- Le Guardian, classé à gauche, juge que David Cameron a "mis la Grande Bretagne à la dérive". "Voilà l'Europe à deux vitesses, avec le Royaume-Uni dans la voie réservée aux véhicules lents."

Néanmoins, selon les journalistes, Cameron n'est pas fou, il ne franchira pas le Rubicon en acceptant de faire un référendum sur la sortie de l'Union Européenne et risquer de perdre les avantages, dérogations et subventions de l'UE et se mettre à dos les libéraux-démocrates qui peuvent faire chuter son gouvernement. D'autant que les conservateurs n'ont aucune solution économique autre que de changer la grande bretagne en une sorte de grosse Suisse vivant de la spéculation boursière. L'isolement du pays inquiète tous les experts économiques, dans un pays de 58 millions d'habitants il ne peut pas y avoir des millions de traders touchant des gros bonus.

Le Premier ministre britannique a d'ailleurs déclaré « Nous ne sommes pas exclus, nous sommes dans l'Union européenne, nous sommes un membre dirigeant du marché unique » comme pour se justifier de sa position inflexible : la grande bretagne restera donc le cul entre deux chaises essayant de grapiller des avantages des deux cotés, de l'Union européenne et des USA et confiant son destin au bon vouloir des financiers de la City.

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Cela dit il est serait bon pour les englishs d'encourager des activités économiques plus utiles a l'humanité que la finance...On a un clash alors que pour une fois l'U.E s'attaque un peu à l'économie rentiere...

Ce claquage de porte c'est nous qui auront du le faire mais pour notre industrie.

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Le nouvel accord pour renforcer la discipline budgétaire dans la zone euro sera adopté par les 17 membres de la zone euro et six pays volontaires, pas par la seule France : les États de la zone euro dont le déficit sera excessif devront soumettre leur projet de budget à l'examen de la commission.

Cesser de vivre à crédit et d'accumuler des dettes sans contrôle, c'est criticable ?  visiblement non pour 26 pays sur 27. L'Angleterre est contre toute forme de contrôle s'opposant à sa politique financière ultra-libérale et la position de la Hongrie est ambigue : elle veut entrer dans l'euro (en 2015 au plus tôt) mais s'oppose aux contrôles. Faudra qu'elle choisisse, les deux n'étant plus compatible aux yeux de tous.

Les gaulois n'ont pas de potion magique pour sortir de l'endettement autrement que par un contrôle strict du budget de l'état. Si on continue à creuser les déficits on va se retrouver dans la situation de la Grèce. Et qu'on ne nous dise pas que c'est la faute de l'euro, la grande bretagne est plus touchée que nous par la crise et licencie ses fonctionnaires à tour de bras. L'effondrement de la livre sterling est la seule chose qui leur permette de limiter son déficit commercial.

LONDRES (Reuters) - Le vice-Premier ministre britannique Nick Clegg s'est dit dimanche "amèrement déçu" par l'issue du sommet de l'Union européenne de jeudi et vendredi, lors d'un entretien à la BBC.

Il a ajouté avoir dit au Premier ministre David Cameron que cette issue était "mauvaise pour la Grande-Bretagne", mais démenti que la coalition entre conservateurs et libéraux-démocrates soit au bord de la rupture. "Cela serait encore plus néfaste pour nous en tant que pays si le gouvernement de coalition se disloquait à présent. Cela entraînerait un désastre économique pour le pays dans une période de grande incertitude économique".

"Si la Grande-Bretagne quitte l'UE, elle sera jugée négligeable par Washington et sera vue comme un pygmée dans le monde, alors que je nous veux grands et en première ligne des affaires mondiales", a ajouté Clegg.

The Independent et l'Observer expliquent que Clegg redoute que cet isolement à l'égard des 26 autres Etats membres de l'Union menace les relations avec les Etats-Unis, affaiblisse la protection de la City et mette en danger les futurs investissements étrangers au Royaume-Uni.

Vince Cable, ministre libéral démocrate des Entreprises, a émis l'inquiétude que la Grande-Bretagne ait marqué à Bruxelles un but contre son camp. "Cela nous isole en Europe et ce n'est pas dans notre intérêt national. Nick redoute que nous devenions l'homme seul de l'Europe".

En même temps peut-être que la majorité de l'europe a tort et que l'ultra-libéralisme proné par les conservateurs est l'avenir de la grande bretagne ?  wait and see.

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A ceci prêt que l'approche rentière est très francaise.

Il me semble quand même qu'on exporte bien plus d'industrie que les anglais.

Après si la frange de la population au pouvoir sont aquis a la rente ce n'est pas dans l'interêt commun des salariés et entrepreneurs français à mon humble avis.

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Et qu'on ne nous dise pas que c'est la faute de l'euro

Si, ce n'est juste pas la SEULE faute de l'euro. Mais un Etat qui a des politiques budgétaires, économiques et monétaires disjointes a un problème, puisqu'il perd un outil de régulation en même temps que la monnaie n'est plus un révélateur direct et une contrainte éventuelle, ce qu'elle est censée être. Ca c'est, ou c'était, la grande connerie de l'euro. Un euro compromis entre l'économie allemande et l'économie française avantage l'économie allemande en dopant artificiellement ses exportations sans qu'il y ait correctif ultérieur (renchériment de la dite monnaie) et pénalise le commerce extérieur français sans non plus qu'il y ait rééquilibrage. Simple arithmétique, et ça fait une décennie à ce régime.

Ceci dit, une économiste le rappelait dans un débat: il n'y a aucune raison de voir le coût de la dette française renchérir, sinon la fixation sur un mauvais ratio (dette/PIB) au lieu de le fonder sur un autre (dette/capacité de paiement) qui montrerait que la France n'a aucun problème de capacité de remboursement. Mais le mauvais ratio de référence fait lui monter le coût de cette dette (cad la difficulté à trouver prêteur) de façon artificielle mais avec des conséquences terriblement réelles.

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Mouai le coup de la GB qui n'aurait pu que des jobs de traders et pu d'industrie si ils s'éloignaient de l'UE , il ne faut pas exagérer. Jusqu'à preuve du contraire l'UE est une véritable passoire et est la zone de libre échange la plus ouverte au monde (moins de 3% de droits de douanes). Si l'UE devait devenir plus protectioniste, alors là il y aurait un problème. De toute façon c'est un non probleme car ils ne me semblent pas qu'ils proposent un referendum pour l'instant (38% on une mauvaise image de l'UE contre 42% selon un dernier sondage).

Les autres dirigeants ne sont pas dupes, Sarkozy a dit furieux à Cameron "You can't have an offshore centre taking Europe's capital." En même temps vous me dirait c'est déjà un peu le cas (lol ils speculent contre l'euro avec le fric des continentaux presque)

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Si, ce n'est juste pas la SEULE faute de l'euro. Mais un Etat qui a des politiques budgétaires, économiques et monétaires disjointes a un problème, puisqu'il perd un outil de régulation en même temps que la monnaie n'est plus un révélateur direct et une contrainte éventuelle, ce qu'elle est censée être. Ca c'est, ou c'était, la grande connerie de l'euro. Un euro compromis entre l'économie allemande et l'économie française avantage l'économie allemande en dopant artificiellement ses exportations sans qu'il y ait correctif ultérieur (renchériment de la dite monnaie) et pénalise le commerce extérieur français sans non plus qu'il y ait rééquilibrage. Simple arithmétique, et ça fait une décennie à ce régime.

Avoir negligé une donnée si importante cela fait dire a certains que l'euro a une visée purement politique.

En gros, provoquer des crises qui vont forcer les membres à abandonner plus de souveraineté pour compléter le "puzzle": union budgetaire, fiscale etc...

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