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Appel d'offre brésilien


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Absolument , mais je ne le sens pas du tout mais alors pas du tout ce contrat...

Comme pour la grèce qui sombre aujourd'hui dans une banqueroute financiere sans nom , concernant les fremm...mal baré.

Tu sais, il y a plus de bruit que de réalité dans cette affaire de la Grece...

Il est certain qu'ils doivent mettre un peu d'ordre dans leurs comptes. Mais -et c'est dire à quel point les investisseurs considérent la Grece en banqueroute - quand le gouvernement grec a voulu emprunter 3 millards (ces deniers jours) non seulement ils les ont eu mais il y avait 25 millards de disponibles s'ils voulaient (sans comptes les chinois) Certes leur dette publique est forte, mais pas plus que l'italie ou le japon, voir les us...

J'ai lu recemment que derrière tout ce bordel (la notation des pigs) il y avait una grande banque d'investissement americaine y deux fonds de pension (us) Le but de la manoeuvre étan de faire monter les taux de prets... C'est quand même fort de café quand on sait par exemple que la dette publique (sur PIB) espagnole est inferieure la dette allemande o hollandaise (mais il est vrai que l'endettement privé lui est fort, mais rien à voir avec la dette de l'Etat)

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Sinon, la vente du Rafale au Brésil, à Lula et à la FAB ne vous portent plus un fort intérêt ?

Je me dis à tort peut-être que si la FAB voulait un monomoteur, donc moins onéreux à l'achat et à l'entretien, Washington auraît dû placer à la place du F/A 18 E/F, un Super Viper F16, avec les configurations et spécifités améliorées ,réacteur 14,51 tonnes de poussés, réduction SER , radar APG 80.....Bref le même destiné au marché Indien.Car si le Brésil opte pour le JAS 39 Gripen NG, cela pourraît influencer les indiens pour Gripen. 

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Sinon, la vente du Rafale au Brésil, à Lula et à la FAB ne vous portent plus un fort intérêt ?

Je me dis à tort peut-être que si la FAB voulait un monomoteur, donc moins onéreux à l'achat et à l'entretien, Washington auraît dû placer à la place du F/A 18 E/F, un Super Viper F16, avec les configurations et spécifités améliorées ,réacteur 14,51 tonnes de poussés, réduction SER , radar APG 80.....Bref le même destiné au marché Indien.Car si le Brésil opte pour le JAS 39 Gripen NG, cela pourraît influencer les indiens pour Gripen. 

Cela n'a pas déjà été proposé et refusé ?

Le marché brésilien a déjà éliminé le Su35 et le typhoon, je ne m'en souvient plus pour les F16, F15, Mig35 ou J10 mais ils ont probablement été étudiés.

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Sinon, la vente du Rafale au Brésil, à Lula et à la FAB ne vous portent plus un fort intérêt ?

Je me dis à tort peut-être que si la FAB voulait un monomoteur, donc moins onéreux à l'achat et à l'entretien, Washington auraît dû placer à la place du F/A 18 E/F, un Super Viper F16, avec les configurations et spécifités améliorées ,réacteur 14,51 tonnes de poussés, réduction SER , radar APG 80.....Bref le même destiné au marché Indien.Car si le Brésil opte pour le JAS 39 Gripen NG, cela pourraît influencer les indiens pour Gripen. 

Le Brésil n'a, semble t il, retenu que des avions navalisés (rafale, F-18) ou potentiellement navalisable sans trop de difficulté (gripen).

Exit donc le F-16

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Sinon, la vente du Rafale au Brésil, à Lula et à la FAB ne vous portent plus un fort intérêt ?

Je me dis à tort peut-être que si la FAB voulait un monomoteur, donc moins onéreux à l'achat et à l'entretien, Washington auraît dû placer à la place du F/A 18 E/F, un Super Viper F16, avec les configurations et spécifités améliorées ,réacteur 14,51 tonnes de poussés, réduction SER , radar APG 80.....Bref le même destiné au marché Indien.Car si le Brésil opte pour le JAS 39 Gripen NG, cela pourraît influencer les indiens pour Gripen. 

Je disais donc :

Accroche toi parce que ça pourrait valser jusqu'à Avril/Mai à en croire quelques vieux articles. Même après le 7 Septembre, il était question de 6 mois avant de conclure.

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Et donc, tout comme sur le marché émirati, on peut avoir une dernière surprise sortie du chapeau américain, comme avec les propositions d'avions furtifs à EAU.

Tout est à envisager, le fait que Lula se prononce pour le Rafale et puis aux prochaines élections, les décideurs politiques brésiliens reviennent sur le marché, et l'annule pour le profit d'un autre avion.On le voit avec l'Inde sur le marché des ravitailleurs A330-200 MRTT, des hélicoptères légers Fennec, ou le marché promis aux russes et français puis nous échappe, en Suéde avec le blindé AMV, aux USA avec les air tankers valse KC Boeing vs KC Northrop Grumman, en Grèce avec l'Eurofighter, au Maroc où l'on connait le fiasco....et que seulement maintenant, les marocains payent.

Tellement de choses que l'on ne maîtrise plus,.... 

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Et donc, tout comme sur le marché émirati, on peut avoir une dernière surprise sortie du chapeau américain, comme avec les propositions d'avions furtifs à EAU.

Tout est à envisager, le fait que Lula se prononce pour le Rafale et puis aux prochaines élections, les décideurs politiques brésiliens reviennent sur le marché, et l'annule pour le profit d'un autre avion.On le voit avec l'Inde sur le marché des ravitailleurs A330-200 MRTT, des hélicoptères légers Fennec, ou le marché promis aux russes et français puis nous échappe, en Suéde avec le blindé AMV, aux USA avec les air tankers valse KC Boeing vs KC Northrop Grumman, en Grèce avec l'Eurofighter, au Maroc où l'on connait le fiasco....et que seulement maintenant, les marocains payent.

Tellement de choses que l'on ne maîtrise plus,.... 

Toutefois il ne faut pas oublier que hors des décisions politiques la grande clef pour la signature du contrat reste « Le transfert de technologie »….. ;)

Dans ce cas je vois mal oncle Sam ouvrir la boite de pandore furtive de ces appareils :rolleyes:, ce qui d’un certains point de vue serait vraiment trop drôle lorsque l’on constate le manque d’entrain du puissant échange qu’il existe avec nos amis les anglais et la F35. :lol: :lol: :lol:

Alors que dans l’absolue nous pourrions les faire « croquer du NeuroN…. »

Quand au F22, alors la que l’on ne me parle plus jamais du cout du Rafale et de la parité euro/dollar !!!

De plus lors du fameux test grandeur nature au EAU, le standard F3 ne ma pas parue ridicule face a leur arme marketing absolue. =D

La seule chose qui pourrais faire capoter l’affaire serais, et cela semble bien dans les projets de l’opposition pro US brésilienne, de faire du contrat FX2, LE THEME DE CAMPAGNE pour la présidentielle. :-[

Si Lula cherche à justifier sa décision devant le congrée ce n’est pas sans raison non plus, c’est pour lui donnée plus de légitimité, au plus loin des manouvres de politique politicienne.

Pour conclure il est justifier de penser que si le candidat de l’opposition est élue ce sera : adieu contrat et partenariat stratégique…. :'( :'( :'(

Dans l’autre cas pour nous ce sera champagne !!! =D =D =D :oops:

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Hypothèse:

Même si tout est à envisager, le fait que Lula se prononce pour le Rafale et puis aux prochaines élections, les décideurs politiques brésiliens reviennent sur le marché, et l'annule pour le profit d'un autre avion.C'est une probabilité

Mais Lula peut aussi signer le contrat et payer l'accompte à la commande.Là ça sera difficile pour les suivants de casser le marché et de perdre les 25 à 30% de l'accompte.

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Ton hypothèse est malheureusement envisageable, Philippe. Mais si Lula a assez de poids pour imposer son choix face aux médias adverses et à une certaine partie de l'opinion publique, je pense qu'il ne se gênera pas pour engager définitivement son pays. Car si le successeur revenait sur le marché signé par Lula, j'imagine que ce serait une gifle pour lui et son parti. (Lula ne fait pas beaucoup d'erreurs politiques) Une autre question est : aura-t-il assez de marge pour sceller totalement le dossier ?

Aussi, reste à voir quelles sont les "clauses" concernant le Rafale (existent-elles ?) dans le partenariat stratégique entre Brésiliens et Français. Un successeur envisagerait-il de remettre en cause le partenariat et de mettre à mal les "transactions" attachées à ce deal ?

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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/02/08/04016-20100208ARTFIG00651-baisse-de-l-euro-les-gagnants-les-perdants-.php

Baisse de l'euro : les gagnants, les perdants

[...]

Les exportateurs, grands gagnants. «Tous ceux qui achètent leurs fournitures en euro et vendent leurs produits en dollar profitent de la baisse de la monnaie unique», explique Valérie Plagnol, directeur de la stratégie chez CM CIC. En clair, l'euro faible fait fondre les factures de ces entreprises et augmenter leurs marges de vente. Le secteur du luxe en profite à plein ainsi que les produits alimentaires français haut de gamme, comme le vin.

Les «gros tickets», autrement dit les biens d'exportation liés aux grands contrats, y gagnent également. L'aéronautique est un cas d'école.

[...]

Les délocalisations pénalisées. Les entreprises qui produisent en partie en zone dollar ont aussi tout à perdre d'un euro faiblard. Le chiffre d'affaires -en dollars- rapatrié puis transcrit en euro dans les comptes de la maison mère fond mécaniquement.

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Sauf que l’hypothèse de verrouiller le contrat en versant a la vas vite 25 a 30% du paiement ne ferais « qu’attiser la polémique » ;), pour le plus grand bonheur de l’opposition toujours en campagne présidentielle. :-[

Quand a la question, Lula aura-t-il assez de marge pour sceller totalement le dossier ?

Il ne faut pas oublier que si Lula dispose d’une aura certaine et indiscutable, le fait même qu’il ne puisse pas se représenter sonne pour lui la fin de son règne politique.

Et quand le roi se meurt….. :-[ :-[ :-[

[ftp=ftp://http://www.isn.ethz.ch/isn/Current-Affairs/Security-Watch/Detail/?lng=en&id=112473]http://www.isn.ethz.ch/isn/Current-Affairs/Security-Watch/Detail/?lng=en&id=112473[/ftp]

the French really were willing to do what it takes. :lol: :lol: :lol:

France, Brazil Defensive Dedication

The Dassault Rafale 1

(cc) Matt Morgan/flickr

France is quickly emerging as Brazil's single largest arms dealer and supplier of sensitive defense technology, Andrew Rhys Thompson writes for ISN Security Watch.

By Andrew Rhys Thompson for ISN Security Watch

--------------------------------------------------------------------------------

Much of this strategic partnership between France and Brazil is due to the latter's desire to remain flexible and not solely dependent on US suppliers, plus the former's eagerness to find additional takers for the products of its expensively maintained military industrial complex, as tight international competition and varying price ranges have recently led many traditional French clients to shop with different vendors.

Especially in those areas of defense technology development, where France has taken a protectionist approach toward its industry or insisted on different technical and operational priorities, in turn developing and producing advanced 'go it alone' solutions and systems, it has found it increasingly difficult to compete with the other products available on the global market.

As the majority of French weapons systems and military equipment have always been developed first and foremost for the French armed forces and in line with French defense doctrine and government policy, such gear in turn has not always been compatible with the requirements of foreign buyers. 

The Rafale fighter jet is probably the prime example of these circumstances. Developed as a French divergence and breakaway from the Eurofighter joint venture, the Rafale has been built in far fewer numbers and has not been sold to any export customers. Particularly the lack of international orders for the Rafale has long nagged the French defense establishment, even though the aircraft has otherwise received substantial technical praise from within NATO circles and has operationally proven itself in combat missions over Afghanistan.

As a clever add-on to a massive defense deal between France and Brazil, involving the sale of four French Scorpène class diesel-electric submarines, the joint development of Brazil's first nuclear sub based on the French Rubis and Triomphant classes, plus the sale of 50 French SuperCougar military helicopters to the Brazilian armed forces, the Rafale however now also seems poised to land in Brazil and finally break through on the global stage.

Even without the potential value of the $10.2 billion fighter jet transaction, the other Franco-Brazilian defense deals are already worth in excess of $11.5 billion.

The single most important factor in this far-reaching Franco-Brazilian defense technology pact has been the Brazilian requirement of comprehensive know-how transfer and predominantly local assembly, plus the French willingness to comply with these stipulations.

As Samuel Logan,iJET Security Systems Americas analyst, told ISN Security Watch: “The idea of 'made in Brazil’ is very important to the Brazilian military.”

Sarkozy, Lula go it alone, together

While the submarines and the helicopters are already in the pipeline, the Rafale is on the cusp of becoming a done deal, primarily due to French President Nicholas Sarkozy and his Brazilian counterpart Lula da Silva investing much personal prestige into the matter and directly attaching their own egos to the prospect of the French jet becoming the new showpiece of the Brazilian air force.

In September 2009, Sarkozy made a brief visit to Brazil and announced together with Lula that the two governments had entered into direct negotiations for the sale of 36 Rafale jets, bypassing an ongoing technical evaluation by the Brazilian air force, which included testing of the Rafale as well as the Saab Gripen NG and the Boeing F/A-18. While this short-circuiting of the formal evaluation and acquisition process especially angered exponents in the Brazilian air force, it was also characteristic of the generally difficult and often contentious relations between Lula and the military.

Not surprisingly, when the final results of the 30,000-page fighter jet evaluation report were released by the Brazilian air force in early 2010, initially by leaking them to the press, the Rafale placed last among the three aircraft and the Saab Gripen was the jet of choice for the military brass.

While this raised some eyebrows in the media and particularly with some Brazilian politicians, the release of the air force’s evaluation report was not really able to impact or change the dynamics working in favor of the Rafale.

In mid-January 2010, the Brazilian government reiterated that the final choice of a fighter jet would be based on political and strategic considerations and not guided primarily by technical aspects. Even though Saab and Boeing were also offering substantial know-how transfer and varying degrees of local assembly, the French bid clearly had the inside track.

Some observers have indeed suggested that the non-discrete publication of the Brazilian evaluation report was primarily intended to put pressure on French manufacturer Dassault to lower the final sales price for the 36 Rafale jets. If that was the formal Brazilian tactic, it seems to have worked, as by early February 2010 and following a visit by Brazilian Defense Minister Nelson Jobim to Paris, Dassault was rumored to have agreed to cut $2 billion off the final sales price and to restructure the total package to come in at $10.2 billion, 6.2 billion for the aircraft plus 4 billion for life-cycle costs over the next three decades.

As Logan, who is also ISN Security Watch's senior Latin American correspondent, stated: “Dassault really need this deal.”

While Dassault’s purported discount should make the Rafale even more palatable to the Brazilian side, it still makes the aircraft the most expensive of the three, as Boeing’s total package was valued at $7.6 billion and Saab's at $6 billion.

Brazil's clipped wings

Much of the Brazilian inclination for the Rafale is likely based on the circumstance that Brazil’s leaders see it as the aircraft that the Brazilian industry will be best able to reproduce at a later stage on its own and in turn offer to other interested buyers in Latin America.

Because both the Gripen and the F/A-18 rely heavily on many US built components, more stringent export restrictions by US Congress would apply to both of them and in turn would not allow the Brazilian industry to sell derived products without US approval. A desire to be free of such technological dependency and political control from the US can therefore be seen as a key driver in the Brazilian preference for French technology.

If technically and tactically, the expensive Rafale is the optimal fighter jet for the Brazilian air force, or whether it represents a certain level of 'overkill' is hard to say. Certainly, the Brazilian government and military are keen to achieve new levels of power projection, also with an eye toward Venezuela and matching the recent armaments shopping spree that Venezuelan President Hugo Chavez has embarked on, stocking up his armed forces with Russian-made equipment.

If the Rafale deal does succeed, it is because it offers benefits to both sides, but even more so, because the French really were willing to do what it takes.

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Oui Joli Rouge, mais si Lula estime qu'il n'a pas cette pleine liberté, je pense qu'il ne signera pas. Ca m'étonnerait beaucoup qu'il laisse à ses successeurs la possibilité de le "désavouer". Ce n'est pas le genre du type.

Quand a la question, Lula aura-t-il assez de marge pour sceller totalement le dossier ?

Il ne faut pas oublier que si Lula dispose d’une aura certaine et indiscutable, le fait même qu’il ne puisse pas se représenter sonne pour lui la fin de son règne politique.

Et quand le roi se meurt….. :-[ :-[ :-[

Lula restera une personne extrêmement importante dans l'histoire du Brésil (le pays n'a auparavant jamais eu le poids international qu'il a actuellement et la très grande majorité des Brésiliens lui reconnaîssent cela) et du Partido dos Trabalhadores. En outre, la crise internationale a paradoxalement renforcé son statut, car le pays s'en sort bien. Ca n'a pas toujours été le cas par le passé (cf. Crise de 1929)


Sinon, le ministre des affaires étrangères suédois a demandé de la transparence au gouvernement brésilien dans la procédure visant à choisir les prochains avions de chasse.  :lol:  Ca, c'est de la diplomatie en toute subtilité.

La réponse n'a pas tardé. Certains Brésiliens, sur les fora, réclament désormais un peu plus de transparence sur les derniers marchés SAAB  =)

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Sinon, le ministre des affaires étrangères suédois a demandé de la transparence au gouvernement brésilien dans la procédure visant à choisir les prochains avions de chasse.  :lol:  Ca, c'est de la diplomatie en toute subtilité.

C'est vraiment gonflé !  =(

Purée, il me semble que jamais Jobim et Lula ont manqué de faire comprendre ce qui les ferait pencher en faveur du Rafale ! Je vais finir par détester le Gripen !

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En ce moment ca tape dur, très dur. En plus de la déclaration de ce ministre suédois, on a :

"L'antenne régionale de la Ciesp (Centre des Industries de l'Etat de São Paulo) à São José dos Campos (ville berceau de la Embraer et représentant 60 % du secteur de l'aérospatiale et de la défense brésilienne) a publié une lettre ouverte dans laquelle elle affirme que le gouvernement brésilien va à l'encontre de toute rationalité en préférant l'avion de chase de l'entreprise française Dassault dans le marché du F-X2.

[...]

La chasseur français, si choisi, sera un échec pour tout le peuple brésilien, puisque nous perderons l'opportunité de devenir souverains et indépents comme nation et comme puissance."       g1.globo

Dans un article publié sur le site de la FAB, et intitulé "La loi vole plus haut que le Rafale" :

"Carlos Eduardo Moreira [un juriste de la Pontifícia Universidade Católica de São Paulo], [...] explique : l'art. 24 de la Loi 8.666 dispense le gouvernement d'appel d'offre mais pas de l'obligation d'un rapport technique. Comme le Planalto (cad le Gouvernement Fédéral) ignore celui de la Aeronáutica — qui préfère le chasseur Gripen au Rafale, a besoin d'en présenter un autre. Sinon, cet acte "peut être déclaré nul de plein droit"."   source

Et ensuite, on trouve un tas de blogs, tenus pour certains par des auteurs n'y connaissant manifestement rien dans les domaines de l'aéronautique, de la défense ou de la géopolitique, descendant le Rafale et plébiscitant le Gripen NG. A lire, c'est plutôt drôle, voire très drôle pour certains, mais ça n'est pas toujours très objectif.

Et ça va continuer dans les jours qui viennent...

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A vrai dire, là, maintenant, je deviens inquiet.

La seule chose rassurante, par rapport à ce qui est sur le site de la FAB, c'est qu'il y a peu, Lula disait lui-même être prêt à défendre son choix devant le congrés. Ce qui peut vouloir dire qu'il en a plus sous le coude que ce que la Folha de Sao Pipo  laisse entendre.

Dans tout ça, il y a bien longtemps que personne n'a cherché à savoir ce que contient l'offre française.

"La chasseur français, si choisi, sera un échec pour tout le peuple brésilien, puisque nous perderons l'opportunité de devenir souverains et indépents comme nation et comme puissance." 

Est-ce qu'ils développent leurs arguments ?
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Il faut aussi voir que le contrat est très important pour les suedois, plus que pour le Rafale.

C'est normal qu'il mettent tout se qu'ils ont dans la bataille parce que sans client export, y aura jamais de Grippen NG et Saab sera en position de faiblesse en Europe.

Leur branche aeronautique est très dominé par le programme Gripen. S'il y a pas des commandes qui rentre ils vont etre mal, y qu'a regarder le rapport 2008 sur la branche Aeronautics pour s'en rendre compte.

rapport: http://www.saabgroup.com/NR/rdonlyres/737FECFA-426B-4F94-8266-C6654FB89F17/0/Annual_report_2008.pdf

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@ Tmor :

Ils évoquent les coûts supérieurs du Rafale et le fait que les chasseurs de Dassault feront du Brésil un pays dépendant d'une unique nation pour ce qui est du matériel militaire (cf. achat des cinq sous-marins et des 50 hélicoptères) : ça perturbe vraiment le Centre des Industries de l'Etat de São Paulo cela ?!!?  =)

En outre, même si je n'ai pu avoir accès à la lettre (mais seulement à certains extraits) : il est généralement diffusé l'idée que le TOT serait supérieur du côté de chez SAAB. Généralement, on cite des pourcentages. Par exemple : Saab serait prêt à 100 % de TOT. Le problème, c'est que même en transmettant les 100 % de ce que SAAB peut transmettre, une bonne partie de l'avion restera intransférable. Bref, on joue sur les chiffes. Le consortium Rafale ne pourra jamais transmettre 100 % de sa technologie.

Si on veut lire entre les lignes, il faut plutôt comprendre que Embraer préfère que le marché aille à Saab. Car un achat de Rafale ne ferait que renforcer Dassault, un concurrent sur le marché civil de Embraer. Aussi, sans doute l'entreprise aéronautique brésilienne tentera de phagocyter la consoeur suédoise dans l'opération. Finalement, même si les mots sont particulièrement agressifs, une telle annonce semble logique.

Le problème, c'est que Embraer semble avoir une influence assez forte auprès des plus hauts officiers de la FAB. D'après ce que disent certains, à la tête de la FAB, et en particulier Saito, on serait prêt à mettre fin au F-X2 plutôt que d'accepter le Rafale. Imaginez : une force aérienne, en situation critique si de nouveaux chasseurs ne viennent pas remplacer les anciens assez rapidement, refusant de nouveaux chasseurs (quand bien même ceux-ci ne correspondraient pas tout à fait au modèle désiré)... Si les desseins attribués à Saito sont réels, alors on peut se poser quelques questions...

Dassault n'avait pas eu droit aux même privilèges lorsque la Marine envisageait l'achat de F-18.

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Tu sais, il y a plus de bruit que de réalité dans cette affaire de la Grece...

Il est certain qu'ils doivent mettre un peu d'ordre dans leurs comptes. Mais -et c'est dire à quel point les investisseurs considérent la Grece en banqueroute - quand le gouvernement grec a voulu emprunter 3 millards (ces deniers jours) non seulement ils les ont eu mais il y avait 25 millards de disponibles s'ils voulaient (sans comptes les chinois) Certes leur dette publique est forte, mais pas plus que l'italie ou le japon, voir les us...

J'ai lu recemment que derrière tout ce bordel (la notation des pigs) il y avait una grande banque d'investissement americaine y deux fonds de pension (us) Le but de la manoeuvre étan de faire monter les taux de prets... C'est quand même fort de café quand on sait par exemple que la dette publique (sur PIB) espagnole est inferieure la dette allemande o hollandaise (mais il est vrai que l'endettement privé lui est fort, mais rien à voir avec la dette de l'Etat)

Il s'agit de GOLDMAN SACHS, et d'un possible conflit d'intérêt, vu que cette banque a conseillé le gouvernement grec sur sa politique financière avant cette crise, et que cette même banque réalise des opérations de trading spéculatif sur le marché des devises et des obligations d'état.

Y a du délit d'initié ou équyvalent et de la violation d'obligation de confidentialité dans l'air. J'espère que des têtes vont tomber, mais je n'y crois pas.

Sinon pour revenir au sujet, on a déjà vu que mettre la pression à l'acheteur comme le fait le gouvernement suédois peut entrainer des conséquences inverses au but recherché, faire la morale au client ca passe moyen, et nous francais nous l'avons déjà expérimenté. Le silence de sarkozy me parait opportun.

Alors souhaitons que les brésiliens envoient bouler ces emmerdeurs de suédois  :happy:

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@ SKW :

Le problème dans l'histoire, c'est que l'on entend tout simplement pas d'argument pro-Rafale. Il n'y a pas débat. Il y a la vérité face à une tête de mule (Lula).

La présentation médiatique de l'affaire lui donne tort à 300%. C'est ce qui m'inquiète.

Paulo Ricardo me manque avec son rapport secret !

Avant Septembre, rien n'était si fou. Peu de contestation. Une fois qu'un choix a été annoncé avec les cartes sur la tables, offre relancée, les concurrents se sont ajustés, et ceci suffit peut-être à expliquer le silence absolu de la part de la France sur ce dossier.

Du coup, à l'heure qu'il est, on ne sait rien des arguments de Lula, Dassault, et pro-Rafales. Moralité, pas de débat possible.

Et à côté de ça, maintenant qu'on a un Rafale mangeur de Typhoon, on est en train de voir le Rafale se faire déssouder par les pro-Gripen NG. :rolleyes:

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Personnellement, je vois bien Jobim (ministre de la défense) contre-attaquer au moment même, et seulement au moment même, où le choix du Rafale sera rendu public (s'il l'est un jour). Ce sera bien plus efficace. La défense sera plus difficile si le timing de l'attaque est bonne. Je pense d'ailleurs qu'il en profitera pour taper sur certains média et les décridibiliser en dévoilant toutes les contre-informations qui ont pu être dites sur le Gripen NG (un avion qui ne vole pas encore, on peut à peu près lui promettre toutes les qualités du monde !)

Paulo Ricardo (alias PRick), il doit sûrement passer de temps à autres sur ce forum (Olá a você PRick, se ainda freqüenta este forum ;)). En tout cas, actuellement, il se démène pour défendre le choix du Rafale sur un forum brésilien. Et il ne faut pas croire, il n'est pas le seul. Même si PRick est sans doute le gars le plus déterminé que j'ai vu pour défendre son opinion, et donc le Rafale : il ne faut mieux pas qu'on le lance sur Strategy Page si vous voyez ce que je veux dire =)

Et si, les argumentaires pro-Gripen à outrance sont critiqués par de nombreux brésiliens. Le problème, c'est de savoir de quel côté va pencher l'entière société civile, souvent étrangère à ces questions de défense et de géostratégie. Si Lula et Jobim arrivent à faire "compendre" que la question des avions de chasse est surtout un terrain pour des conflits d'influence beaucoup plus profonds, alors ce sera sans doute gagné pour le gouvernement fédéral.

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Le problème avec la société civile c’est qu’il me semble que Lula cherche plutôt a noyé le poisson avec une annonce entre la samba du carnaval et le mondial 2010…. :P

Et je ne suis pas sure qu’une contre argumentation de Jobim durant cette période soit d’une profonde lisibilité. :-\

De plus le duo Jobim/Lula sont des pro rafale affiché, en quoi une contre argumentation envers les pro Grippen leur clouerais le bec ? ? ? :rolleyes:

Seul une « entité » perçue par la société civile comme indépendante pourrais mettre fin a la polémique….ce qui permettrais de faire coup double avec « la demande de transparence » :lol: émanant du ministère des affaires étrangère suédois.

alors es ce que le congres est la solution ? ? ?

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