Eise Posté(e) le 3 juillet 2008 Share Posté(e) le 3 juillet 2008 Voilà au risque de me faire tirer dessus et d'attirer les foudres des pro AdA :P je lance ce débat :Etant donné que les conflits qui se dérouleront désormais seront loin de nos frontières ( seule la russie est proche de chez nous mais bon je vois pas venir de guerre avec la russie ) quel est l'interet, pour la france ( je ne parle pas de l'USAF qui à des bases partout) d'avoir une armée de l'air si "puissante" ? (J'entend par là environ 300 avions de chasse ) Puisqu'au final il n'en faudrait qu'une 50aine de chasseur pour assurer la defense aérienne et 60-70 pour être éventuellement procheté sur des petits théatre d'operation ( afghanistan, afrique etc ..) ca ferait une belle économie qui permetrais de renforcer l'aeronvale et peut être de disposer de 3 PA ce qui nous en ferait 2 en mer en permanance avec environ 70 avions prochetable. qui eux n'ont pas besoins de bases et d'accord des pays pour le survolde leur territoire ou des bases.et même si il y a des bases mis en oeuvre par different pays, je doute que celles ci puissent acceuillir 70 avions de l'armée de l'air francaise ( +leurs avions + celle de la coalition etc ...) d'autant que je vois mal un pays accepté qu'on effectue un "strike" nucléaire sur son voisin à partir de chez lui ... Alors qu'avec l'aero pas besoin d'accord avec des pays puisqu'on navigue en mer internationale, que le PA est très bien protégé ( bien plus qu'une base fixe ) grâce à son GAN qui je suis sûr sera renforcé si la mission le demande. Enfin voilà j'aimerais ici que vous me donniez les pours et les contres d'une telle solution ( à déplacé eventuellement si c'est pas le bon endroit) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 3 juillet 2008 Share Posté(e) le 3 juillet 2008 Puisqu'au final il n'en faudrait qu'une 50aine de chasseur pour assurer la defense aérienne et 60-70 pour être éventuellement procheté sur des petits théatre d'operation ( afghanistan, afrique etc ..) 50 + 70 = 120. Avec un taux de disponibilité de 50%, il faut 240 avions pour en faire voler 120 (avec les pièces des 120 qui ne volent pas, évidemment), plus de quoi couvrir l'attrition pendant 30 ans. Donc finalement, il faut 300 avions. Seconde version : 50 + 70 = 120. Mais en temps de crise, ces 120 avions doivent voler en quasi permanence, ce qui suppose l'emploi d'au moins 300 équipages entraînés. A 180 heures de vol par an et par pilote en moyenne en temps de paix (tarif OTAN), nos 120 avions sont usés jusqu'à la corde en une dizaine d'années, si bien qu'il faut les remplacer tous les 10 ans. Si on part sur une base de 240 avions, on obtient une bien meilleure flexibilité (la quantité étant une qualité en soi) pour un prix global inférieur (toujours une question de quantité), 240 avions qui auront une durée de vie prévisible d'environ 20 ans. Troisième version : 70 avions déployés sur un théâtre, soit. Mais combien reviennent autrement qu'au format puzzle ? Si on s'en sert, c'est qu'on n'est pas copain avec quelqu'un qui va tâcher de casser nos beaux jouets. Auquel cas, il convient d'avoir une certaine réserve pour remplacer rapidement ce qui est perdu, faute de quoi on est vite contraint de déclarer forfait... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 juillet 2008 Share Posté(e) le 4 juillet 2008 Etant donné que les conflits qui se dérouleront désormais seront loin de nos frontières Etonnant postulat ... tu vois ca dans ta boule de cristal? Quand a tout baser sur l'aeronavale, non seulement les objectif peuvent etre profondément continentaux ... ce qui nécessite des ravitailleur qu'il faut bien faire attérir quelques part, mais aussi le temps de vol vers la cible ou le loitering rend la solution aeronavale peu pratique sur la durée. Un exemple actuel le CAS en Afghanistan ... la proximité de Kandahar et de la zone d'opération permet par rapport a des avions basé en mer, un temps utile de mission allongé d'au moins 25%, une fatigue moindre des équipage et des machines, et enfin un temps de réaction beaucoup plus court en cas d'urgence. Vouloir opposer aviation embarqué et avion basé a terre + ravito est a mon avis hors de propos. Même si un temps je pensais qu'on pourrait mettre en commun une partie du parc Rafale pour gréer accessoirement un second PA en cas de nécessité genre Malouines. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 4 juillet 2008 Share Posté(e) le 4 juillet 2008 La notion d'économie est trompeuse.L'argent économisé sur le nombre d'avion doit être impérativement réinjecté sur le soutien et notamment les stocks de pièces détachées.Qq me disait que durant les ops de BOSNIE/KOSOVO rien que pour donner suffisamment de réacteurs aux M 2000 qui opèraient à Cervia puis à Istrana il avait fallu racler les fonds de tiroir de toutes les bases.Les vols de guerre duraient souvent plus de 5 heures et le potentiel s'usait très vite.En clair 120 avions c'est moins cher que 200 mais si tu veux avoir une dispo idéale (autour de 75 % en moyenne) il faut y mettre les moyens.ET CE QUE DIT DEFA sur les pilotes est encore plus vrai notamment avec des avions tels le RAFALE dont le spectre de missions n'a rian à voir avec ses prédescesseurs.Bref moins d'avions c'est plus d'équipages, moins d'avions très sophistiqués c'est tendre vers 240 heures par ans...===> augmenter les heures de vol=> griller du potentiel...Finalement le RAFALE est un avion couteux (il n'est pas le seul)non pas de par lui même mais du fait qu'il risque fort de s'user vite... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant