Cadia Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Mais pourquoi on irait se mêler de cette affaire? Franchement? Entièrement d'accord. A mon avis, Saakachvili a déjà dû enlever le drapeau européen qui trainait dans sa salle de conférence :lol: :lol: D'ailleur il est surprenant que l'UE n'ait rien dit à ce sujet, il déclare l'état de guerre face à la Russie en présance du drapeau de l'UE :O . Je n'ai jamais apprécié Saakachvili, y compris durant la "révolution" des roses. Un nouveau prétendant à l'UE qui a déjà vendu son pays au USA, mentant à son peuple en lui promettant la fin de la corruption et le rêve américain pour tous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Je signale que l'on m'a apprit qu'il NE S AGIT PAS du drapeau de l'UE mais celui du Conseil de l'Europe dont fait partie la Géorgie depuis 1999 8) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cadia Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Je signale que l'on m'a apprit qu'il NE S AGIT PAS du drapeau de l'UE mais celui du Conseil de l'Europe dont fait partie la Géorgie depuis 1999 8) Autant pour moi... :'( Mais alors c'est pas facile de les différencier :-\ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Tibere2 Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Il faut quand même rappeler certaines réalités.La Georgie est un état indépendant dont les frontières sont reconnues par la communauté internationale, dont la Russie. Et l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont bien reconnues comme étant situées à l'intérieur des frontières de la Géorgie.Donc ont peut faire une analogie, imaginons que la France intervienne militairement au Pays Basque pour soutenir les indépendantistes Basques ? Et qu'en plus pour corser le tout, nos avions bombardent Madrid !Vous en penseriez quoi ?Ensuite les populations Ossètes de l'Ossétie du Sud n'ont pas vraiment une historicité sur ces terres ce sont des populations qui ont été déplacées du Nord au Sud par les Russes.En fait on se retrouve un peu comme en Bosnie avec des populations des villes qui ont pour origine les occupants (Turc, et Russes) et des populations historiques à la campagne ( Serbes, Géorgiennes). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
johnjohn Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Il faut quand même rappeler certaines réalités. La Georgie est un état indépendant dont les frontières sont reconnues par la communauté internationale, dont la Russie. Et l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont bien reconnues comme étant situées à l'intérieur des frontières de la Géorgie. Donc ont peut faire une analogie, imaginons que la France intervienne militairement au Pays Basque pour soutenir les indépendantistes Basques ? Et qu'en plus pour corser le tout, nos avions bombardent Madrid ! Vous en penseriez quoi ? Ensuite les populations Ossètes de l'Ossétie du Sud n'ont pas vraiment une historicité sur ces terres ce sont des populations qui ont été déplacées du Nord au Sud par les Russes. En fait on se retrouve un peu comme en Bosnie avec des populations des villes qui ont pour origine les occupants (Turc, et Russes) et des populations historiques à la campagne ( Serbes, Géorgiennes). on va corriger et rappeler ces réaltiés jusqu'au bout: historiquement les ossètes se sont installés dans ces regions du temps des invasions mongoles !!! et ils n'ont pas bougé de là depuis, ils n'ont pas été déplacés par les russes ou les soviets car ils ont toujours eu de bons rapports avec la Russie. Ils ont regulierement assisté les russes dans la conquete du caucase au début du 19ème siecle. Ils n'ont jamais vécu sous autorité géorgienne effective (sauf le court episode 1918-1921) toujours été independants et plutot hostiles vis à vis de Tbilissi. Bref ils ont toujours été DE FACTO indépendants du pouvoir georgien meme si l'URSS et Staline (géorgien) ont placé l'Ossétie du Sud à l'interieur des frontieres georgiennes. Bref quand la Georgie s'est détachée de l'URSS, ils ont essayé de recouvrer une autorité qu'ils n'ont JAMAIS eue sur l'Ossétie du Sud. Evidemment ces derniers ne l'entendaient pas de cette oreille et avaient le soutien de la Russie. Voilà l'histoire. Donc laissez tomber les comparaisons qui ne tiennent pas avec le pays basque. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
johnjohn Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 senaki est située à 40 km à l'intérieur de la géorgie (à 40 km de la frontière abkhaze) ils n'ont pas occupé Senaki mais la base aérienne qui s'y trouve. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Tibere2 Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 on va corriger et rappeler ces réaltiés jusqu'au bout: historiquement les ossètes se sont installés dans ces regions du temps des invasions mongoles !!! et ils n'ont pas bougé de là depuis, ils n'ont pas été déplacés par les russes ou les soviets car ils ont toujours eu de bons rapports avec la Russie. Ils ont regulierement assisté les russes dans la conquete du caucase au début du 19ème siecle. Ils n'ont jamais vécu sous autorité géorgienne effective (sauf le court episode 1918-1921) toujours été independants et plutot hostiles vis à vis de Tbilissi. Bref ils ont toujours été DE FACTO indépendants du pouvoir georgien meme si l'URSS et Staline (géorgien) ont placé l'Ossétie du Sud à l'interieur des frontieres georgiennes. Bref quand la Georgie s'est détachée de l'URSS, ils ont essayé de recouvrer une autorité qu'ils n'ont JAMAIS eue sur l'Ossétie du Sud. Evidemment ces derniers ne l'entendaient pas de cette oreille et avaient le soutien de la Russie. Voilà l'histoire. Donc laissez tomber les comparaisons qui ne tiennent pas avec le pays basque. Faux les "Alains" étaient en Ossétie du Nord de l'autre coté du Caucase une sacrée barrière ! Et se sont bien les Russes qui ont importé des populations Ossètes de l'autre coté de la montagne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephanesh Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Je n'ai jamais apprécié Saakachvili, y compris durant la "révolution" des roses. Un nouveau prétendant à l'UE qui a déjà vendu son pays au USA, mentant à son peuple en lui promettant la fin de la corruption et le rêve américain pour tous. Le rêve américain est pour 1/4 de la population youesse le cauchemar américain... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lefoudeladefense Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Il faut quand même rappeler certaines réalités. La Georgie est un état indépendant dont les frontières sont reconnues par la communauté internationale, dont la Russie. Et l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont bien reconnues comme étant situées à l'intérieur des frontières de la Géorgie. Donc ont peut faire une analogie, imaginons que la France intervienne militairement au Pays Basque pour soutenir les indépendantistes Basques ? Et qu'en plus pour corser le tout, nos avions bombardent Madrid ! Vous en penseriez quoi ? Ensuite les populations Ossètes de l'Ossétie du Sud n'ont pas vraiment une historicité sur ces terres ce sont des populations qui ont été déplacées du Nord au Sud par les Russes. En fait on se retrouve un peu comme en Bosnie avec des populations des villes qui ont pour origine les occupants (Turc, et Russes) et des populations historiques à la campagne ( Serbes, Géorgiennes). Et pourtant La France est l'un des pays qui a fouttu la merde au kosovo qui était pourtant un territoire reconnu mondialement comme faisant partie de la serbie.Tu vois,la France l'a déjà faite cette connerie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephanesh Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 De retour de Géorgie, des rapatriés témoignent de la violence du conflit Par Katell PRIGENT AFP - il y a 11 minutes AEROPORT DE ROISSY (AFP) - "On était réveillé par les bombes, c'était horrible !" : Alexandre, 18 ans, Français né en Géorgie, serre sa soeur Anna, 23 ans, dans ses bras. Alexandre et son frère Nicolas font partie des 261 personnes rapatriées de Géorgie mardi par un avion d'aide humanitaire dépêché par la France. (Publicité) "Mon père est resté là-bas", explique Nicolas Papiachvili, 24 ans. "A Gori j'ai vu des gens fuir, j'ai vu des trous de bombardement", témoigne ce jeune étudiant en droit qui entend "tout faire pour soutenir la Géorgie". Il y a laissé des copains géorgiens, "engagés volontaires", qui "rentrent chez eux traumatisés: ils ont une armée très expérimentée face à eux !" Mardi matin, les témoignages se multipliaient au Terminal 3 de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Fatigués, hagards, les "rapatriés" racontent le "bombardement du réseau téléphonique de Tbilissi", les "éclairs" lorsque "les bombes tombent" ou les "avions de chasse" survolant leurs hôtels. "L'ambiance est très lourde à Tbilissi. Les gens se sentent seuls, ils ont peur", raconte Alain Noël, 39 ans, les yeux cernés. Avec son bébé de neuf mois, il était à une dizaine de kilomètres de Tbilissi lorsque le réseau téléphonique a été bombardé. "A 10 km on a quand même vu les éclairs !", s'exclame-t-il. A quelques mètres de lui, Guivi Berbichashvili, un Franco-géorgien, 30 ans, ne comprend pas ce qui se passe dans son pays. Il y était en vacances avec sa femme Anne-Sophie et leur deux filles de 4 et 2 ans. "On ne comprend pas ce que les Russes font en Géorgie, au début on pensait que c'était un conflit comme d'habitude", confie-t-il, accusant les Etat-Unis de ne "pas bouger". "Ils vont faire un massacre", s'inquiète Tamara Meliava, française d'origine géorgienne. Elle sait qu'"à Gori les immeubles flambent, les arbres sont tombés, tout est calciné, tout est noir" et elle "s'inquiète pour ceux qui restent". Françoise faisait partie d'un groupe d'une trentaine de touristes visitant l'Arménie et la Géorgie. Venant d'Arménie, ils n'étaient pas "au courant des évènements". "Nous étions depuis une heure sur le territoire géorgien quand notre car a été survolé par deux avions qui ont lancé deux bombes sur des hangars", raconte-t-elle encore apeurée. "Il faut à tout prix obtenir un cessez-le feu, c'est le seul espoir", s'alarme Katia Dauchot, d'origine russe. "Les gens ne paniquent pas tant que cela, ils sont très confiant vis-à-vis de l'Europe mais se sentent trahis par les Etats-Unis", ajoute-t-elle. Katia est accompagnée de deux jeunes Français de 10 et 13 ans dont les parents, des enseignants, sont restés sur place "pour aider", ainsi que d'un couple d'amis de Nouvelle-Zélande avec leurs enfants. "Les Français ont été particulièrement efficaces, ils ont embarqué d'abord les ressortissants européens et comme il restait quelques places, nous avons pu monter à bord", se réjouit Katia. L'avion humanitaire comptait sept nationalités à son bord, "essentiellement des Français", selon la sous-préfecture de Roissy. Quelques Géorgiens étaient également du convoi. Eprouvés, certains d'entre eux ont "remercié la France". "Nous maintenons le dispositif", a assuré le sous-préfet par intérim de Roissy Mathias Vischerat. D'autres avions humanitaires pourraient être dépêchés par la France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 12 août 2008 Auteur Share Posté(e) le 12 août 2008 MOSCOU-TBILISSI (Reuters) - Le président russe Dmitri Medvedev a ordonné mardi l'arrêt des opérations militaires en Géorgie après cinq jours de combats. L'annonce du Kremlin est intervenue juste avant l'arrivée de son homologue français Nicolas Sarkozy pour des entretiens à Moscou sur un plan de paix européen. Un porte-parole du Kremlin a confirmé des dépêches d'agences annonçant que Medvedev avait donné ses instructions au ministère de la Défense pour "arrêter l'opération visant à contraindre les autorités géorgiennes à la paix". "L'agresseur a été puni et a subi de très lourdes pertes", a déclaré Medvedev au ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, selon l'agence Interfax. L'état-major russe a déclaré que ses troupes restaient pour le moment sur leurs positions en attendant une réaction de Tbilissi et prévenu qu'elles répondraient à toute "provocation" des forces géorgiennes. Sarkozy doit rencontrer Medvedev au Kremlin avant de se rendre dans la soirée à Tbilissi. Le plan de paix de l'Union européenne et de l'OSCE (Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe) prévoit un cessez-le-feu, une aide humanitaire, le retrait des troupes sur les positions antérieures au conflit et une médiation internationale. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a rejeté un des points du projet, la présence d'un contingent de maintien de la paix géorgien dans la région séparatiste d'Ossétie du Sud. La fin ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cadia Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Le rêve américain est pour 1/4 de la population youesse le cauchemar américain... Je sais bien, mais il s'agit d'un argument relativement efficace dans certain pays. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
italianforce Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 MOSCOU-TBILISSI (Reuters) - Le président russe Dmitri Medvedev a ordonné mardi l'arrêt des opérations militaires en Géorgie après cinq jours de combats. L'annonce du Kremlin est intervenue juste avant l'arrivée de son homologue français Nicolas Sarkozy pour des entretiens à Moscou sur un plan de paix européen. Un porte-parole du Kremlin a confirmé des dépêches d'agences annonçant que Medvedev avait donné ses instructions au ministère de la Défense pour "arrêter l'opération visant à contraindre les autorités géorgiennes à la paix". "L'agresseur a été puni et a subi de très lourdes pertes", a déclaré Medvedev au ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, selon l'agence Interfax. L'état-major russe a déclaré que ses troupes restaient pour le moment sur leurs positions en attendant une réaction de Tbilissi et prévenu qu'elles répondraient à toute "provocation" des forces géorgiennes. Sarkozy doit rencontrer Medvedev au Kremlin avant de se rendre dans la soirée à Tbilissi. Le plan de paix de l'Union européenne et de l'OSCE (Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe) prévoit un cessez-le-feu, une aide humanitaire, le retrait des troupes sur les positions antérieures au conflit et une médiation internationale. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a rejeté un des points du projet, la présence d'un contingent de maintien de la paix géorgien dans la région séparatiste d'Ossétie du Sud. La fin ? OUi bah c'est normal, comme les géorgiens refusent que les russes présentent un contingent de maintien de la paix...Et je pense qu'il est normal qu'aucune des deux parties ne veut que l'autre soit présent en temps que force de maintien de la paix... Bref, les combats vont enfin pouvoir s'arrêter... PS: nazdravlje > Les ECR servent à la guerre électronique/reconnaissance..Je te le rappelle, et ils étaient bien au nombre de 4. Pour les autres, tu m'apprends une nouvelle... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
johnjohn Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Faux les "Alains" étaient en Ossétie du Nord de l'autre coté du Caucase une sacrée barrière ! Et se sont bien les Russes qui ont importé des populations Ossètes de l'autre coté de la montagne. C'est vous qui semblez avoir faux Sur wikipedia voilà ce qu'on dit des Ossètes : "Medieval and early modern period The Ossetians are originally descendants of the Alans, a Sarmatian tribe. They became Christians during the early Middle Ages, under Georgian and Byzantine influences. Under Mongol rule, they were pushed out of their medieval homeland south of the Don river in present-day Russia and part migrated towards and over the Caucasus mountains, to Georgia[14] where they formed three distinct territorial entities. Digor in the west came under the influence of the neighboring Kabard people, who introduced Islam. Tualläg in the south became what is now South Ossetia, part of the historical Georgian principality of Samachablo[15] where Ossetians found refuge from Mongol invaders. Iron in the north became what is now North Ossetia, under Russian rule from 1767. Most Ossetians are now Christian (approximately 61%); there is also a significant Muslim minority." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
anthoemt Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 analyse du redact de DSihttp://www.metrofrance.com/x/metro/2008/08/12/uldVLbd8M4BE/index.xmlGlobalement, je vois pas comment on ne peut pas etre d'accord ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
johnjohn Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 analyse du redact de DSi http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/08/12/uldVLbd8M4BE/index.xml Globalement, je vois pas comment on ne peut pas etre d'accord ;) oui plus ou moins. il a l'air de tenir ses infos exclusivement de Tsaakashvili :D De plus il est tres rapide sur l'explication du bombardement intensif de Tskhinvali dans la nuit de jeudi à vendredi. Bref il spécule pas mal et en s'appuyant sur les infos géorgiennes. M'enfin c'est toujours bon à prendre vu que les russes ne lachent aucune info ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephanesh Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Fil info du soir La Géorgie va quitter la CEI mardi 12.08.2008, 15:02 La Géorgie va quitter la Communauté des États indépendants (ex-URSS moins les États baltes), a annoncé aujourd’hui le président géorgien Mikhaïl Saakachvili devant des dizaines de milliers de ses partisans réunis dans la capitale, Tbilissi. « Nous avons pris la décision : la Géorgie quitte la CEI », a déclaré le chef de l’État géorgien. Cette annonce est intervenue alors que les troupes russes sont entrées hier sur le territoire de la Géorgie après avoir lancé une contre-offensive contre les forces géorgiennes qui cherchaient à reprendre le contrôle de la région séparatiste pro-russe d’Ossétie du Sud. L’Ossétie du Sud veut le rattachement à la Russie mardi 12.08.2008, 14:19 Le président de l’Ossétie du Sud, Edouard Koïkoty, a réclamé mardi le rattachement de ce territoire séparatiste en Géorgie à l’Ossétie du Nord, une région du sud-ouest de la Russie, a rapporté l’agence russe RIA-Novosti. « Nous l’avons dit plus d’une fois, et je veux une fois encore le confirmer : nous sommes peu nombreux, un peuple divisé. C’est un problème et bien sûr nous allons chercher l’union avec l’Ossétie du Nord », a déclaré M. Koïkoty. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 La Géorgie se retire de la Communauté des Etats indépendants [2008-08-12 14:53] TBILISSI (Reuters) - Le président Mikhaïl Saakachvili a annoncé mardi que la Géorgie se retirait de la Communauté des Etats indépendants (CEI), qui regroupe les principaux pays de l'ancienne URSS depuis son éclatement en 1992. "Nous quittons la CEI pour de bon et nous proposons que d'autres pays quittent cette organisation dirigée par la Russie", a-t-il déclaré lors d'un meeting de soutien à son gouvernement devant le siège du parlement à Tbilissi, rapportent les agences de presse russes. C'est sous l'égide de la CEI qu'une force conjointe comprenant des troupes russes, ossètes et géorgiennes était censée maintenir la paix dans la province sécessionniste d'Ossétie du Sud, dont les forces de Tbilissi ont tenté de reprendre le contrôle ce week-end, déclenchant les foudres de Moscou contre la Géorgie. Guy Faulconbridge, version française Marc Delteil Logique ... Et cela confirme que la force de maintient de la paix était mandatée par la CEI, et pas par l'ONU, pour ceux qui étaient encore leurrés sur ce point. Sinon, pour mémoire, en 1920, Tskhinvali comptait moins d'une dizaine de foyers d'origine Ossète dans une ville majoritairement Géorgienne. La situation a changé, sous la botte Soviétique. Les ultras Géorgiens ne veulent pas l'admettre, pas plus que les ultras Russes ne veulent revenir en arrière. De toutes manières, les ultras de tous bords ont toujours été ultra-cons avant tout ... Saakashvili a répondu aux provocations Ossètes (bombardements, absence aux négociations, laissant les Géorgiens seuls face aux Russes, non respect des différents cessez-le-feu ...). Cette réponse a été inappropriée, maladroite, et surtout n'a pas été jouée à fond, alors que le camp Russo-Ossète maitrisait sa partition. A priori, le tunnel reliant l'Ossétie du Sud à celle du Nord n'a pas été coupé - ni même piégé - permettant l'arrivée massive des troupes et des blindés Russes en renfort. L'armée Géorgienne a ainsi scié elle-même sa branche ... Passer par les montagnes aurait considérablement ralenti la réaction Russe. Les accusations de génocide des Russes sont aussi difficiles à soutenir, surtout quand on sait que l'évacuation de la population civile Ossète (Russe, selon leur passeport ;)) avait été préparée avec des autobus pré-positionnés dans les villages les plus importants. La moitié de la population civile évacuée en moins de 36 h, c'est une belle démonstration de moyens. Quant au bilan des pertes civiles, il est plus que largement équilibré ... les Russes n'ont pas pris plus de gants que les Géorgiens et ont aussi engorgé les hopitaux adverses avec plusieurs milliers de blessés. Un-partout ... ne vous laissez pas piéger par les communiqués alarmistes, tant d'un camp que de l'autre, aucun n'est gentil avec l'autre. Et la destruction de Tskhinvali est autant le fait d'un camp que de l'autre - l'un a commencé, l'autre a terminé. Les photos des destructions n'ont plus de valeur ... ce que le camp qui occupe actuellement la cité présente comme "les destructions commises par l'autre" n'est que la somme des destructions de tous les belligérants. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cincinnatus Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Je ne comprends toujours les analystes qui parlent de "boy scout" pour les Européens ou de défaite pour l'Europe. Mais qu'est ce qu'ils attendaient? Que les Allemands, français, italiens envoient des troupes en Géorgie? Il faut être cinglé, c'est comme créer une troisième guerre mondiale. Demander des sanctions? très bien mais si seulement quelques pays européens et les USA acceptent et personne d'autre ça ne servira pas à grand chose... Le conflit s'est atténué en une semaine que demander de plus? Cela doit être un des conflits les plus courts, heureusement, en espérant que cela se rêgle sans nouvelles effusions de sang. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Les russes sont resté tres modérés pour leur "riposte", ils auraient pu aussi bien bombarder Tiblissi, raser les centrales électriques et détruire toutes les infrastructures comme l'ont fait les israëliens au Liban dans l'indifference générale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
flanker Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Mais arretez de parler de qui était là il y a 100 ans ou je ne sais quoi, si on raisonne comme ça tout le monde peut revendiquer n'importe quoi. =( Quant à la présentation comme quoi ce ne serait qu'une réponse au provocations, laissez moi rire. La date de l'offensive pile la date d'ouverture des JO et l'intensité du pilonnage (quoi, les LRM sont partis tous seuls?) prouvent que c'était préparé de longue date pour une attaque éclair. Heureusement du coté des pertes civiles ça m'a l'air assez limité. Les pertes à Tskhinvali me semblent loin des 2000 annoncés (grâce à l'évacuation d'une bonne partie des civils avant les combats car la tension ne cessant de monter à permis de prévoir le pire) et du coté géorgien, seul environ une cinquantaine de victimes du "dégat collatéral" à Gori. Par contre, je suis curieux de voir comment les journalistes vont nous expliquer qu'en fait les russes n'ont pas envahit la Géorgie quand ils reprenaient betement les dires des officiels géorgiens. oui plus ou moins. il a l'air de tenir ses infos exclusivement de Tsaakashvili :D De plus il est tres rapide sur l'explication du bombardement intensif de Tskhinvali dans la nuit de jeudi à vendredi. Bref il spécule pas mal et en s'appuyant sur les infos géorgiennes. M'enfin c'est toujours bon à prendre vu que les russes ne lachent aucune info ;) Mouais, franchement il y aurait pas eu le nom de l'auteur j'aurai cru a un communiqué géorgien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
soyouz Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Quel qu'un a regardé la conference Medvedev-Sarkozy? Ca m'a rappelé Poutine-Sarkozy mais à l'opposé.Sarkozy etait tres nerveux et tirait une sacrée tronche apres l'entretien en privé avec Medvedev. Il bafouillait, hesitait tournait autour du pot et n'a repondu à aucune question pourtant tres tres claires. Je ne vois pas ou est passé le Sarkozy qu'on connait bien.M'enfin c'est mon avis à moi, partagé par Papa qui a suivi aussi qui a remarqué qu'il est pas du tout à l'aise. Direction Itélé pour ceux qui n'ont pas vu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mani Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Les présidents polonais et baltes se sont envolés vers la Géorgie Les présidents polonais, lituanien et estonien, ainsi que le Premier ministre letton se sont envolés ensemble de Varsovie mardi en fin de matinée pour gagner la Géorgie, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. "En route, nous allons prendre le président ukrainien Viktor Iouchtchenko", a déclaré à la presse le président polonais Lech Kaczynski avant de monter dans un avion présidentiel, un Tupolev 154. L'avion doit faire escale à Simferopol en Crimée, où attend le président ukrainien. Lech Kaczynski est accompagné par les présidents estonien Toomas Hendrik Ilves, lituanien Valdas Adamkus et le Premier ministre letton Ivars Godmanis, le président letton étant à Pékin. "Notre visite signifie la solidarité de nos cinq pays avec la nation géorgienne qui a été victime de l'agression", a souligné Kaczynski. "La Russie a une fois de plus montré son visage, son vrai visage". Le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski, qui n'avait pas été mis au courant dans un premier temps, s'est au dernier moment joint à la mission. "Je suis convaincu que la suspension des opérations se soldera par la paix. Nous allons oeuvrer à cet effet", a affirmé Lech Kaczynski, interrogé sur l'annonce du président russe Dmitri Medvedev sur l'arrêt de l'opération militaire russe en Géorgie. "La suspension des opérations, c'est bien évidemment une bonne information. Reste à savoir s'il n'y aura pas de reprise des opérations", a souligné Kaczynski. Lech Kaczynski a assuré qu'il n'avait pas peur de cette mission dans laquelle cinq dirigeants plutôt hostiles à Moscou se trouvaient dans un même avion. "Nous n'avons pas d'autre solution. Je n'éprouve pas de peur en ce moment", a-t-il dit. Les cinq dirigeants qui se rendent à Tbilissi sont à la tête de pays anciennement communistes qui appartenaient à l'URSS ou, dans le cas de la Pologne, à sa sphère d'influence. "Nous ne pouvons pas nous permettre qu'un second Munich se reproduise, quand la communauté internationale s'est effacée devant Hitler", a affirmé avant de partir le président lituanien Valdas Adamkus à la radio publique lituanienne, dans une allusion à l'annexion de la région tchécoslovaque des Sudètes par l'Allemagne en 1938. "Cela a conduit ensuite à la Seconde guerre mondiale, à des tragédies immenses et à des millions de victimes", a-t-il ajouté. Selon un conseiller de Lech Kaczynski, le président américain George W. Bush a apporté son plein soutien à la visite de ses homologues, dans des entretiens téléphoniques avec les chefs de l'Etat polonais et lituanien. Au sein de l'UE, la Pologne et les trois Etats baltes, qui ont été annexés par l'URSS pendant près de 50 ans, militent pour une position dure envers la Russie. Dans une déclaration commune, les présidents de ces quatre pays ont accusé samedi la Russie de mener "une politique impérialiste". Le président estonien a demandé lundi à l'UE de revoir l'ensemble de ses relations avec la Russie. L'ambassadeur russe en Lettonie, Alexander Vechniakov, a prévenu lundi la Pologne et les trois pays baltes qu'ils pourraient devoir "payer longtemps" leurs virulentes critiques de la Russie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Dans une déclaration commune, les présidents de ces quatre pays ont accusé samedi la Russie de mener "une politique impérialiste". Ben merde alors :lol: :lol: :lol:' Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 12 août 2008 Share Posté(e) le 12 août 2008 Faut les comprendre, ils ont peur d'être les prochains sur la liste et l'union fait la force.Concernant l'évacuation des civils, quelqu'un à une lien précis sur le sujet, un prof russe de français s'est inscrit exprès sur le wiki pour apporter les ''nouvelles de Moscou'' et annonce des massacres commit par les vilains géorgiens toute les heures :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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