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Somalie, nouvelle terre du Jihad?


Invité barbaros pacha

Messages recommandés

Moi je veux la guerre entre islamistes et pirates somaliens. =D

Tu dois aprecier les films du genre alien contre predator ou jason contre fredy  :p .

Mais ça reste peu probable dans la mesure ou les pirate sont plus assimilable a plein de petits gangs qui agissent de manière crapuleuse alors que les autre sont plus sur un ligne idéologique et plus unit, mais les shabab pourrait sur un coup de tète(si ce n'est déjà fait?) décréter la piraterie hors la loi et les attaquer en effet.

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Invité barbaros pacha

Tu dois aprecier les films du genre alien contre predator ou jason contre fredy :p .

Mais ça reste peu probable dans la mesure ou les pirate sont plus assimilable a plein de petits gangs qui agissent de manière crapuleuse alors que les autre sont plus sur un ligne idéologique et plus unit, mais les shabab pourrait sur un coup de tète(si ce n'est déjà fait?) décréter la piraterie hors la loi et les attaquer en effet.

Ils feront pas sans avoir écraser la tête du serpent (gouvernement centrale), ils attaquerons pas les pirates sans avoir pris le contrôle de Mogadiscio....

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Pour l'instant les islamistes soutiennent les pirates :

- parce que les pirates ridiculisent le gouvernement officiel incapable de lutter contre eux

- parce que les pirates contrôlent les ports et empêchent l'arrivée de l'aide étrangère, montant la population contre le gouvernement incapable

- parce que les islamistes les taxent pour financer leurs achats d'armes

- parce que le reste du monde s'inquiète des pirates en mer et ainsi les islamistes ont le champ libre pour se rapprocher de Mogadiscio sur terre

en revanche, une fois revenu au pouvoir, ils les combattront :

- pour asseoir leur pouvoir en montrant qu'ils contrôlent le pays

- pour prendre le contrôle des ports et permettre les échanges par mer en toute sécurité avec leurs amis saoudiens

- pour éviter que les amées étrangères aient une raison d'intervenir sur le territoire somalien

On peut faire la même analyse pour les trafiquants de drogue en afghanistan : Une fois revenu au pouvoir, les talibans ne supporteront pas d'avoir des "indépendants" menant leurs affaires criminels parallèlement au gouvernement et pouvant leur attirer les foudres de l'occident. En attendant, les trafiquants financent les talibans pour être tranquille, pourrissent le gouvernement Karzaï par la corruption et distrait l'attention des troupes étrangères qui cherchent à éradiquer les trafics.

Les crapules savent toujours s'associer.. jusqu'à que l'un soit assez fort pour écraser l'autre.     

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Invité barbaros pacha

Pour l'instant les islamistes soutiennent les pirates :

- parce que les pirates ridiculisent le gouvernement officiel incapable de lutter contre eux

- parce que les pirates contrôlent les ports et empêchent l'arrivée de l'aide étrangère, montant la population contre le gouvernement incapable

- parce que les islamistes les taxent pour financer leurs achats d'armes

- parce que le reste du monde s'inquiète des pirates en mer et ainsi les islamistes ont le champ libre pour se rapprocher de Mogadiscio sur terre

en revanche, une fois revenu au pouvoir, ils les combattront :

- pour asseoir leur pouvoir en montrant qu'ils contrôlent le pays

- pour prendre le contrôle des ports et permettre les échanges par mer en toute sécurité avec leurs amis saoudiens

- pour éviter que les amées étrangères aient une raison d'intervenir sur le territoire somalien

On peut faire la même analyse pour les trafiquants de drogue en afghanistan : Une fois revenu au pouvoir, les talibans ne supporteront pas d'avoir des "indépendants" menant leurs affaires criminels parallèlement au gouvernement et pouvant leur attirer les foudres de l'occident. En attendant, les trafiquants financent les talibans pour être tranquille, pourrissent le gouvernement Karzaï par la corruption et distrait l'attention des troupes étrangères qui cherchent à éradiquer les trafics.

Les crapules savent toujours s'associer.. jusqu'à que l'un soit assez fort pour écraser l'autre.     

L'ennemi de mon ennemi est mon ami....

Concept aussi vieille que la terre...

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Invité barbaros pacha

L'Ethiopie vient de lâcher, sa pourrait aidez les Islamistes du Shebab a reprendre Mogadiscio, les Ethiopens se retirent de la Somalie...

L'Éthiopie fatiguée de la Somalie...

L'Ethiopie a annoncé qu'elle retirerait complètement ses troupes de Somalie « d'ici la fin de l'année ». Ces forces, arrivées en Somalie avec le soutien des Occidentaux pour chasser les islamistes de la capitale de Modagiscio en 2006, ne pensaient pas rester « si longtemps » sur le terrain. En s'y retirant, elles laissent l'Union africaine et ses 3000 hommes dans une situation difficile face aux islamistes.

En Somalie, les rebelles contrôlent la majeure partie du Sud du pays ; chaque jour, ils lancent des attaques contre les forces gouvernementales et le contingent du maintien de la paix de l'Union Africaine. Les milliers de soldats éthiopiens continuent de leur livrer la guerre. Simplement, aujourd'hui, d'après Rachid Abdi, spécialiste de la Somalie à l'International Crisis Group, ils « sont à bout de patience ». Ils n'avaient pas prévu d'être en Somalie si longtemps et sont fatigués des querelles internes au sein du gouvernement intérimaire de Modagiscio. Ils considèrent en effet que ces dernières empêchent tout avancement du processus de paix. Toujours est-il que l'Union Africaine s'effraie de ce retrait. Certaines troupes de l'UA pourraient en effet ne pas vouloir rester en Somalie si les Éthiopiens se retirent.

>>> http://www.en3mots.com/article-l-ethiopie-fatiguee-de-la-somalie-24518.html

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[glow=red,2,300]L'impuissance d'un navire français face aux pirates somaliens[/glow]

Cinq minutes, dix tout au plus. La piraterie, dans le golfe d'Aden, est une course de vitesse. Vendredi 28 novembre, la frégate de surveillance française Nivôse a assisté, presque en direct et en toute impuissance, à l'assaut du pétrolier ravitailleur Biscaglia, battant pavillon libérien. Trois membres d'équipage, qui se sont jetés à l'eau après s'être cachés à bord du navire attaqué, ont pu être récupérés par un hélicoptère Lynx allemand. Ils ont été ramenés sains et saufs sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement français Le Var, positionné non loin du corridor par lequel transitent chaque année 16 000 navires marchands. Ils ont ensuite été accueillis à bord du bâtiment Jean-de-Vienne.

"Les membres d'équipage du Biscaglia ont été mis en joue par les pirates, a témoigné le capitaine de frégate Jean-Marc Le Quilliec, commandant du Nivôse, après l'intervention. Notre hélicoptère, qui venait de se poser pour ravitailler, a redécollé dans la foulée, mais c'était trop tard pour dissuader les pirates. Je ressens un peu d'amertume, bien sûr, mais nous étions trop éloignés pour intervenir. On a pu sauver trois personnes."

Il est précisément 7 h 48 quand l'appel de détresse retentit sur la passerelle du Nivôse, situé à 110 milles nautiques (203 km) des côtes somaliennes et à 50 milles nautiques du Yémen. Depuis trois jours, la frégate française escorte dans le golfe d'Aden des navires qui en ont fait la demande auprès de l'état-major français. Le voyage aller, le long des côtes yéménites, s'est passé sans encombre. Aucune alerte notable ne s'est produite, mais une vigilance constante est respectée.

Vendredi matin, l'hélicoptère Panther du Nivôse se pose sur son aire d'atterrissage, après une mission de surveillance maritime. C'est alors que les signaux caractéristiques de l'appel de détresse international bouleversent la course tranquille de la frégate française. Le Biscaglia a repéré un skiff - un bateau rapide -, avec à son bord cinq hommes armés. Pour le Nivôse, pas question de changer de trajectoire. D'abord parce qu'il lui faudrait deux heures pour être sur place. Mais aussi parce que sa mission première est d'escorter le Senorita, à bord duquel une équipe de soldats français est positionnée, afin, justement, de prévenir tout acte de piraterie.

Le Panther redécolle aussitôt, mais le lieu de l'attaque se situe à 30 milles nautiques , soit 56 km à l'arrière du convoi de 17 navires marchands qui s'est formé autour du Nivôse. "On a encore l'espoir de dissuader les pirates de monter à bord", assure alors le commandant du Nivôse. "Vous décollez immédiatement !, lance-t-il au pilote de l'hélicoptère : Interdiction de tir." Le Panther est équipé d'une mitrailleuse. Mais il faut dix à quinze minutes pour rejoindre le Biscaglia. Les pirates ont-ils pris le temps de laisser défiler le convoi avant de prendre d'assaut le navire libérien ? Ce dernier est sans défense. Pas d'hommes armés à bord, comme l'imposent les forces françaises aux navires qu'ils accompagnent. Dès lors, il ne reste plus aux pirates qu'à jeter une échelle par dessus bord et à grimper sur le pont, armes à la main.

"Les pirates qu'on a vus en arrivant sur zone avaient des tenues militaires, avec des armes de type fusils, raconte le capitaine Frédéric Karakaya, le pilote du Panther. Deux pirates étaient à bord du skiff. Il y avait trois membres d'équipage, sur le rouf ; ils se cachaient, nous faisaient signe. On les a repérés, ils ont sauté à l'eau. On a fait comme si on ne les avait pas vus, pour ne pas alerter les pirates sur leur position. On leur a largué un marqueur colorant, puis on a donné leur position au Lynx allemand, qui les a hélitreuillés." Plus possible, en revanche, de mettre en échec les pirates. "Quand ils sont à bord, on ne peut plus rien faire, explique le capitaine de vaisseau Le Quilliec, d'autant, ajoute-t-il, que je dois me concentrer sur ma mission : escorter jusqu'au bout les navires qui nous accompagnent."

Selon le Bureau maritime international (BIM), une centaine de bateaux ont déjà été attaqués depuis le début de 2008 par des pirates somaliens. Leur assaut le plus spectaculaire a été celui du 15 novembre sur le Sirius Star, un superpétrolier saoudien avec 25 membres d'équipages. Les pirates demandent 25 millions de dollars pour la libération du bateau chargé de 300 000 tonnes de pétrole et de ses marins.

Outre la marine française, des militaires allemands vont prochainement être déployés à bord de cargos assurant le ravitaillement alimentaire de la Somalie pour les protéger contre toute attaque.

Gérard Davet

Source http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/11/28/l-impuissance-d-un-navire-francais-face-aux-pirates-somaliens_1124425_3212.html

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[glow=red,2,300]L'impuissance d'un navire français face aux pirates somaliens[/glow]

Cinq minutes, dix tout au plus. La piraterie, dans le golfe d'Aden, est une course de vitesse. Vendredi 28 novembre, la frégate de surveillance française Nivôse a assisté, presque en direct et en toute impuissance, à l'assaut du pétrolier ravitailleur Biscaglia, battant pavillon libérien. Trois membres d'équipage, qui se sont jetés à l'eau après s'être cachés à bord du navire attaqué, ont pu être récupérés par un hélicoptère Lynx allemand. Ils ont été ramenés sains et saufs sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement français Le Var, positionné non loin du corridor par lequel transitent chaque année 16 000 navires marchands. Ils ont ensuite été accueillis à bord du bâtiment Jean-de-Vienne.

"Les membres d'équipage du Biscaglia ont été mis en joue par les pirates, a témoigné le capitaine de frégate Jean-Marc Le Quilliec, commandant du Nivôse, après l'intervention. Notre hélicoptère, qui venait de se poser pour ravitailler, a redécollé dans la foulée, mais c'était trop tard pour dissuader les pirates. Je ressens un peu d'amertume, bien sûr, mais nous étions trop éloignés pour intervenir. On a pu sauver trois personnes."

Il est précisément 7 h 48 quand l'appel de détresse retentit sur la passerelle du Nivôse, situé à 110 milles nautiques (203 km) des côtes somaliennes et à 50 milles nautiques du Yémen. Depuis trois jours, la frégate française escorte dans le golfe d'Aden des navires qui en ont fait la demande auprès de l'état-major français. Le voyage aller, le long des côtes yéménites, s'est passé sans encombre. Aucune alerte notable ne s'est produite, mais une vigilance constante est respectée.

Vendredi matin, l'hélicoptère Panther du Nivôse se pose sur son aire d'atterrissage, après une mission de surveillance maritime. C'est alors que les signaux caractéristiques de l'appel de détresse international bouleversent la course tranquille de la frégate française. Le Biscaglia a repéré un skiff - un bateau rapide -, avec à son bord cinq hommes armés. Pour le Nivôse, pas question de changer de trajectoire. D'abord parce qu'il lui faudrait deux heures pour être sur place. Mais aussi parce que sa mission première est d'escorter le Senorita, à bord duquel une équipe de soldats français est positionnée, afin, justement, de prévenir tout acte de piraterie.

Le Panther redécolle aussitôt, mais le lieu de l'attaque se situe à 30 milles nautiques , soit 56 km à l'arrière du convoi de 17 navires marchands qui s'est formé autour du Nivôse. "On a encore l'espoir de dissuader les pirates de monter à bord", assure alors le commandant du Nivôse. "Vous décollez immédiatement !, lance-t-il au pilote de l'hélicoptère : Interdiction de tir." Le Panther est équipé d'une mitrailleuse. Mais il faut dix à quinze minutes pour rejoindre le Biscaglia. Les pirates ont-ils pris le temps de laisser défiler le convoi avant de prendre d'assaut le navire libérien ? Ce dernier est sans défense. Pas d'hommes armés à bord, comme l'imposent les forces françaises aux navires qu'ils accompagnent. Dès lors, il ne reste plus aux pirates qu'à jeter une échelle par dessus bord et à grimper sur le pont, armes à la main.

"Les pirates qu'on a vus en arrivant sur zone avaient des tenues militaires, avec des armes de type fusils, raconte le capitaine Frédéric Karakaya, le pilote du Panther. Deux pirates étaient à bord du skiff. Il y avait trois membres d'équipage, sur le rouf ; ils se cachaient, nous faisaient signe. On les a repérés, ils ont sauté à l'eau. On a fait comme si on ne les avait pas vus, pour ne pas alerter les pirates sur leur position. On leur a largué un marqueur colorant, puis on a donné leur position au Lynx allemand, qui les a hélitreuillés." Plus possible, en revanche, de mettre en échec les pirates. "Quand ils sont à bord, on ne peut plus rien faire, explique le capitaine de vaisseau Le Quilliec, d'autant, ajoute-t-il, que je dois me concentrer sur ma mission : escorter jusqu'au bout les navires qui nous accompagnent."

Selon le Bureau maritime international (BIM), une centaine de bateaux ont déjà été attaqués depuis le début de 2008 par des pirates somaliens. Leur assaut le plus spectaculaire a été celui du 15 novembre sur le Sirius Star, un superpétrolier saoudien avec 25 membres d'équipages. Les pirates demandent 25 millions de dollars pour la libération du bateau chargé de 300 000 tonnes de pétrole et de ses marins.

Outre la marine française, des militaires allemands vont prochainement être déployés à bord de cargos assurant le ravitaillement alimentaire de la Somalie pour les protéger contre toute attaque.

Gérard Davet

Source http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/11/28/l-impuissance-d-un-navire-francais-face-aux-pirates-somaliens_1124425_3212.html

Le Nivôse escortait déjà un autre navire, c'est déjà très bien qu'il ai pu envoyer un hélico sur la zone ou un autre navire, situé bien plus loin, était piraté. Ils sont pas magiques non plus les navires de guerre français ! C'est assez énervant d'entendre parler d'impuissance !

Dans le même genre d'idées,  on pourrait aussi blâmer les soldats français présents en Afghanistan de ne pas intervenir au Liban !

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Invité barbaros pacha

L'échec de l'Ethiopie en Somalie promet une victoire aux islamistes


Image IPB



Pour les islamistes somaliens, c'est une victoire par abandon. Après deux ans de présence militaire dans leur pays, les forces éthiopiennes vont quitter la Somalie. Par voie de courrier adressé, vendredi 28 novembre, aux Nations unies et à l'Union africaine (UA), l'Ethiopie a annoncé le retrait de son contingent du pays de la Corne "avant la fin de l'année".


Quel que soit le calcul dissimulé par cette annonce, elle marque la fin d'une époque, celle de la présence éthiopienne permanente en Somalie. Addis-Abeba a une longue histoire d'interventions ponctuelles chez son voisin depuis l'effondrement de l'Etat, en 1991, pour y combattre des groupes islamistes. Fin 2006, l'Ethiopie avait déployé un contingent dans le sud de la Somalie pour en chasser les forces des Tribunaux islamiques, qui en avaient pris le contrôle six mois plus tôt, et réinstaller au pouvoir leur allié, le "gouvernement fédéral de transition" (TFG) du président Abdullahi Yusuf Ahmed, bénéficiant de soutiens internationaux en dépit de ses faiblesses.

Les forces éthiopiennes, dont l'effectif a dépassé la dizaine de milliers d'hommes (et a pu atteindre 30 000 hommes au plus fort des opérations), équipées de chars et d'hélicoptères de combat, sont parvenues, en écrasant des quartiers sous leur artillerie, à empêcher les insurgés islamistes de prendre Mogadiscio en 2007. Les insurgés ont adopté ensuite une tactique de harcèlement, contre laquelle les forces éthiopiennes se sont révélées impuissantes. Depuis plusieurs mois, leurs effectifs et leurs ambitions avaient été revus à la baisse, tandis que leurs ennemis attaquaient de plus belle. Une large vague d'attaque, samedi et dimanche, a fait une cinquantaine de morts à Mogadiscio.

La guerre d'usure des insurgés islamistes, regroupés dans les groupes chabab ("jeunes" en arabe) ou dans l'Union des tribunaux islamiques (ICU), a eu raison de la détermination éthiopienne à maintenir ses troupes en Somalie. Des dispositifs explosifs télécommandés, sommaires à l'origine, se sont raffinés au point de permettre de viser avec précision les véhicules des convois éthiopiens. Les camions de transport de troupes - non blindés - ont payé un lourd tribut à Mogadiscio.

Addis-Abeba ne livre aucun bilan fiable de ses pertes, qui se sont comptées par centaines, au minimum. Le nombre des désertions n'est pas mieux connu, mais plusieurs sources attestent que des soldats éthiopiens fuient la Somalie à bord des bateaux clandestins qui font le passage entre le Puntland et le Yémen dans des conditions terribles.

Les groupes chabab, ces derniers mois, ont poursuivi cette lente asphyxie de la capitale et des forces coalisées de l'Ethiopie et du TFG. Les islamistes contrôlent des parties de plus en plus vastes du sud de la Somalie, notamment les ports de Kismayo, Merka et Brava. Le retrait éthiopien marquera le signal de la poussée finale pour les insurgés. Deux ans d'intervention éthiopienne laissent un champ de ruine et un échec total : quelque 700 000 personnes chassées de la capitale, une situation humanitaire catastrophique. Les éléments les plus radicaux ont fini par l'emporter au sein des insurgés islamistes.

ENNEMI HISTORIQUE

Pendant deux ans, Addis-Abeba, allié régional de Washington, a bénéficié d'un soutien de l'administration Bush pour intervenir en Somalie là où les Etats-Unis n'osaient le faire ouvertement. Cet appui a pris la forme d'entraînements, d'opérations clandestines, de tirs de missiles de croisière, d'appui matériel et de collaborations pour enlever et interroger, en toute illégalité, des suspects "terroristes". La présence éthiopienne a alors servi de ferment à l'insurrection somalienne, sur la base d'un différend vieux de plusieurs siècles, servant à liguer les Somaliens contre l'invasion d'un ennemi historique.

Le retrait éthiopien avait été prévu par la signature d'un accord entre une faction de l'opposition armée et le TFG. Les éléments les plus durs de l'insurrection, largement majoritaires, rejettent cette signature. Le texte prévoyait le début du retrait éthiopien le 21 novembre, tandis que se déploieraient des unités mixtes composées de soldats du TFG et d'ex-insurgés. Dans ce but, des unités du TFG ont été formées dans le courant de l'année. Leur mélange avec les opposants n'a pas commencé.

Rien n'indique que l'Ethiopie ne souhaite pas revenir rapidement en Somalie, mais appelée cette fois par des institutions ou des pays paniqués à l'idée que, dans le vide créé par son retrait, les islamistes somaliens n'établissent un émirat aux visées agressives. La mission de l'Union africaine (UA) en Somalie, l'Amisom, a déjà appelé à l'aide dans la perspective du départ éthiopien.

Arrivée à Mogadiscio en mars 2007, l'Amisom compte 3 400 hommes cantonnés dans une poignée de secteurs de la capitale. L'envoyé spécial de l'UA, Nicolas Bwakira, a évalué à 200 millions de dollars le coût représenté par une augmentation de la capacité de cette force jusqu'à sa taille initialement prévue, 8 000 hommes. Mais le "Groupe des sages" de l'UA, composé d'anciens dirigeants, a appelé dès samedi les Nations unies à déployer "sans délai une force internationale de stabilisation", qui n'existe qu'à l'état d'hypothèse.

>>> http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/12/01/l-echec-de-l-ethiopie-en-somalie-promet-une-victoire-aux-islamistes_1125387_3212.html
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Invité barbaros pacha

Une milice islamiste s’empare d’une ville en Somalie


Image IPB


Selon des informations en provenance du centre de la Somalie, la milice radicale islamiste al-Shabaab a pris le contrôle de la ville de Gurael au terme de combats violents avec des forces locales. Des témoins oculaires et responsables locaux précisent que la ville est tombée ce matin suite à des affrontements qui ont duré plusieurs jours. Le bilan serait d’au moins 10 morts, et 13 blessés.

Gurael, qui est située à 370 kilomètres au nord de la capitale, Mogadiscio, est sous le contrôle d’une administration locale.

Par ailleurs, d’autres témoins ont signalé que d’autres miliciens d’al-Shabaab ont eu un vif accrochage en Bas Juba, dans le sud de la Somalie, avec des combattants associés au Front national de libération de l’Ogaden (ONLF). Les miliciens auraient attaqué une base des rebelles. La fusillade aurait fait six morts parmi ces derniers.

>>> http://journalchretien.net/breve15376.html

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Invité barbaros pacha

La victoire finale pour les islamistes?

Somalie: L'UA partira avec les Ethiopiens

La force de maintien de la paix de l'Union africaine (UA) a demandé à partir de Somalie en même temps que les forces éthiopiennes avant la fin du mois de décembre, a annoncé jeudi le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi. Quelque 3200 soldats burundais et ougandais avaient installé dans la capitale le gouvernement fédéral transitoire reconnu par l'Occident et l'UA, mais ses dissensions internes, le coût de l'opération d'Addis-Abeba et la passivité de la communauté internationale ont fini de convaincre Meles Zenawi de retirer ses troupes. Cette décision, qui pourrait ouvrir la voie à un assaut final des islamistes, que l'UA ne serait pas en mesure d'endiguer, est définitive, a souligné le chef du gouvernement éthiopien devant le parlement national.

>>> http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200850/somalie-l-ua-partira-avec-les-ethiopiens_171797.html?popup

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En tout cas, la tactique des islamistes semblent porter ses fruits. La terreur permet de vider la population des opposants aux islamistes, grâce entre autres aux assassinats, chantage, viols et autres crimes, ce qui permet de faire fuir une population traumatisée. Et une fois leurs positions acquises, les islamistes iront faire la même chose un peu plus loin comme une mauvaise herbe.

Et voilà comment on grignote de l'influence mètre carré par mètre carré.

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Invité barbaros pacha

En tout cas, la tactique des islamistes semblent porter ses fruits. La terreur permet de vider la population des opposants aux islamistes, grâce entre autres aux assassinats, chantage, viols et autres crimes, ce qui permet de faire fuir une population traumatisée. Et une fois leurs positions acquises, les islamistes iront faire la même chose un peu plus loin comme une mauvaise herbe.

Et voilà comment on grignote de l'influence mètre carré par mètre carré.

C'est plutôt qu'ils ont le soutien d'une grande partie de la population contre l'armée Ethiopienne...

Reportage d'Al-jazeera avec Hassan al-Turki (Hassan le Turc)...

dB2mnoXLoec

 

Imj9Zw5g1Yo

>>> Voici un reportage qui résume tous:

KUbXrNozmlY

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Somalie - Le retour annoncé des islamistes

Entretien exclusif avec leur chef, Hassan Aweys.

http://www.lesoir.be/actualite/monde/somalie-le-retour-annonce-des-islamistes-2008-12-16-674209.shtml

Somalie - Le retour annoncé des islamistes

Rédaction en ligne

mardi 16 décembre 2008, 08:44

L'armée éthiopienne se retire, les islamistes annoncent leur retour. Entretien exclusif avec leur chef, Hassan Aweys.

Cheikh Hassan Aweys. Photo : EPA

Entretien exclusif avec le chef de l'Union des tribunaux islamiques, cheikh Hassan Dahir Aweys, aujourd'hui en exil en Érythrée : celui qui était en décembre 2006 l'homme le plus puissant du pays annonce son retour en Somalie et – entre autres – la liquidation des pirates.

L'Ethiopie annonce le départ imminent de ses troupes, le Président et le Premier ministre de Somalie se déchirent : combien de temps pensez-vous que le gouvernement somalien puisse tenir ?

Pour l'armée éthiopienne, l'aventure aura duré juste deux ans : après avoir envahi la Somalie en dépit des mises en garde européennes, l'armée d'Addis Abeba prépare aujourd'hui son retrait sans gloire pour les premiers jours de 2009. Malgré les démentis de l'Ouganda et du Burundi, il est probable que les 3.400 de la force de paix déployée par l'Union africaine doivent eux aussi quitter la Somalie au plus tôt<TH>: au pouvoir jusqu'en décembre 2006, l'Union des tribunaux islamiques, aujourd'hui associée avec les milices islamiques, annonce son prochain retour au pouvoir. Ce gouvernement n'a pas grand-chose à son actif et n'est pas, à nos yeux, un gouvernement somalien mais un gouvernement éthiopien. Son temps est limité, ses dissensions internes sont trop graves. Je viens d'apprendre que le président a destitué son Premier, puis que le Premier a été reconduit par le parlement : ils n'iront pas au terme de leur mandat. Mais que ce gouvernement existe ou non n'a en réalité aucune importance…

Êtes-vous prêt à reprendre le pouvoir à Mogadiscio ? Comprenez que je ne suis pas à la recherche du pouvoir. Dans la grande tradition islamiste, nous ne sommes animés d'aucune ambition. Ce qui m'importe, c'est que mon pays soit libre et indépendant. Il reviendra au peuple somalien de décider.

Allez-vous rentrer en Somalie et vous mettre à disposition du peuple ? Dès que les troupes éthiopiennes partent, je retourne au pays et nous organiserons une réunion de toutes les composantes de la société somalienne. C'est eux qui décideront quel pouvoir établir et à qui le confier. Les Tribunaux islamiques résultent d'un besoin du peuple somalien, mais n'incarnent pas les souhaits de l'ensemble des Somaliens. Donc nous aurons besoin de connaître les souhaits de tous les Somaliens, islamistes et autres.

Les tribunaux islamiques et les shabâbs se seraient unis dans ce qu'on appelle les «Xooga shabâbs». Qu'est-ce que cela signifie ? Les shabâbs sont la résultante d'une situation : l'invasion de l'Ethiopie. Ils n'ont priorité sur rien du tout. Quand nous consulterons le pays, ils ne seront qu'une partie de ce dialogue, nous négocierons avec tout le monde.

Quand vous rentrerez en Somalie, quel sera votre titre de pouvoir, et votre position ? J'ai occupé des postes très importants. J'ai été, sous le régime des Tribunaux islamiques, le président du Conseil (Parlement) islamique. Je suis aujourd'hui le président de l'Alliance de Re-libération de la Somalie (ARS). Moi-même je ne suis candidat à aucun poste, je n'ai aucune ambition politique.

Quelles sont vos relations avec l'ancien nº2 des Tribunaux islamiques, cheikh Sharif cheikh Ahmed ? Nous avons des liens tribaux et familiaux, mais nous ne partageons plus ni la même idéologie, ni la même méthodologie. Il a accepté la présence de troupes étrangères, il a négocié avec le gouvernement somalien de transition sans que les troupes éthiopiennes aient préalablement quitté le pays, et sans se concerter avec nous. Il a trahi les bases de concertation qui régissaient l'ARS.

Quel sera votre programme pour la justice, la sécurité du peuple, les pirates ? Ce que font les pirates est un acte criminel et condamnable, bien qu'on puisse comprendre ce qui les a poussés à se comporter ainsi. Quand nous étions au pouvoir, nous avons anéanti les pirates, nous les avons dispersés. Lorsque nous étions au pouvoir, pourquoi n'avons-nous pas été remerciés pour notre lutte contre la piraterie ? Et quand le gouvernement central a disparu, pourquoi n'a-t-on pas parlé du fait que les eaux territoriales somaliennes ont été spoliées, qu'on y jetait des déchets toxiques ? Comme tout bon musulman, nous parlons aux pirates au nom de l'Islam : s'ils ne veulent pas nous écouter, nous allons les frapper et ils seront mis à genoux. La seule manière de combattre les pirates est de nous laisser reprendre notre souveraineté somalienne. Laissez-nous faire, et la mer sera calme, pacifiée.

Et la justice pour les Somaliens ? Quel est le programme ? Pour les Somaliens, Dieu est justice. Ils ont besoin tout d'abord de paix et de Justice. Et bien après, ils ont besoin d'Islam. En Somalie, l'ancien régime communiste a été battu par les tribus, et c'est l'Islam qui battra les tribus.

Est-ce le retour à la charia ? En 2005-2006, nous avons instauré la charia mais ce n'est pas toujours un pas obligatoire. En 2006, il fallait le faire : il y avait une urgence. Nous avions gagné la guerre très vite, et il fallait ériger un ordre pour garantir la sécurité. D'où la charia, qui n'était pas l'émanation du peuple. Cette fois, les Somaliens doivent se réunir, nommer leurs représentants, trouver un juste milieu. Les chefs religieux, les chefs coutumiers, la diaspora, la jeunesse, les musulmans pratiquants doivent être réunis pour établir un nouvel ordre. Nous ne pouvons tenir les gens par la force : même Barré n'a su tenir les gens par la force. Et nous associerons à ce dialogue les Européens et même les Américains.

Quelles sont aujourd'hui vos relations avec Al-Qaïda ? Nous n'avons pas de lien. Quand il y a une guerre entre deux groupes comme Al-Qaïda et les Etats-Unis, il est dit que nous devrions être « avec ou contre» l'un ou l'autre. Ils sont tous les deux trop forts, nous n'avons rien à voir avec aucun des deux !

Pourtant, confirmez-vous des contacts avec les Américains ? J'ai eu vent que certains Américains ont voulu me rencontrer, mais cela ne s'est pas fait.

Quel est aujourd'hui votre message à l'Amérique et à Obama ? Je lui ai écrit avant et après l'élection. J'attends la réponse. Je lui parle de l'injustice subie par mon peuple, et je lui demande s'il va changer la politique américaine concernant notre pays. La lettre contient aussi des éléments plus personnels.

Et votre message à l'Europe, en particulier au commissaire européen Louis Michel, que vous avez reçu en 2006, quelques heures avant le début de l'invasion éthiopienne ? Louis Michel est quelqu'un pour lequel j'ai beaucoup de respect et de reconnaissance. Il est venu à Mogadiscio à un moment où il était très dangereux de venir. C'est moi qui devais aller le voir à Nairobi, et c'est lui qui a décidé de venir. J'ai beaucoup de respect. Lorsqu'il est venu, nous lui avions dit que le monde ne devait pas se précipiter pour envoyer des forces en Somalie. Michel n'en est pas responsable : ce sont les Américains qui ont fait pression.

Mais le message à l'Europe aujourd'hui ? Je voudrais que l'Europe soit plus offensive, qu'elle n'ait pas peur des Etats-Unis et qu'elles se mette avec nous pour lutter contre l'injustice que nous font les Américains. Avec ce que nous avons fait pour l'ordre en Somalie, nous mériterions le Prix Nobel de la Paix. Si cela est possible, je suis prêt à me rendre en Europe pour expliquer nos souhaits politiques.

Quel est votre message à l'Ouganda et au Burundi, les deux États qui ont fourni des troupes à l'Union Africaine pour épauler le gouvernement somalien pro-éthiopien? Ils ont agi en ennemis et nous en sommes désolés : ce n'est pas ce que nous attendions d'eux. Par leur action directe en notre défaveur, ils ont pris partie, dans une action commune avec l'ennemi éthiopien. Sans cela, nous aurions été prêts à demander leur aide… Maintenant, il faut que leurs armées partent de notre pays…

Quel est votre programme pour la sécurité ? Facile : l'insécurité est liée à la présence éthiopienne. Quand nous avions le pouvoir, nous avons assuré la paix dans toute la région. Il y a eux deux incidents, et ils étaient dus à des gens malveillants qui voulaient nous discréditer.

Oui, mais les milices shabâbs seront toujours là. Ils ne vont pas simplement disparaître… Ce sont des combattants qui ont participé à la libération du pays. Nous intégrerons les factions aux forces de l'ordre, sans accepter de force hors de ce cadre. Les shabâbs partiront de l'administration et du gouvernement, et les plus jeunes seront intégrés dans les forces de sécurité.

À l'heure de réinvestir la Somalie, qui sont vos pays amis ? Nous travaillerons avec tout le monde, sauf ceux qui étaient impliqués dans l'invasion. Je ne peux pas vous dire quels pays nous aident… car tout le monde, pour l'instant craint, les représailles américaines.

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Invité barbaros pacha

L'Ethiopie déclare que le retrait de ses troupes de Somalie est "irréversible"

ADDIS ABEBA, 24 décembre (Xinhua) -- Le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Wahide Belay, a déclaré mercredi que la décision de l'Ethiopie de retirer ses troupes de Somalie était "irréversible".

Il a indiqué à des journalistes que cette décision avait été approuvée par la Chambre des représentants du peuple (chambre basse).

"L'armée éthiopienne, qui a accompli avec succès sa mission en Somalie, sera retirée", a-t-il souligné.

L'Ethiopie, a t-il ajouté toutefois, va continuer è soutenir les activités visant à assurer la paix et la stabilité en Somalie après le retrait de ses troupes avant la fin de l'année.

"En tant que président actuel de l'Autorité  intergouvernementale sur le développement (IGAD), membre du Conseil de paix et et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (...), l'Ethiopie continuera fà faire des efforts pour aider à sauvegarder la paix et la stabilité en Somalie", a déclaré Ashide Belay.

Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a annoncé le mois dernier que les troupes éthiopiennes quitteraient la Somalie  avant la fin de l'année. Cette annonce a provoqué la panique dans la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM), dont les troupes de maintien de la paix ont encore besoin de temps pour prendre en charge le maintien de la sécurité dans le pays.

Wahide a par ailleurs indiqué que la piraterie au large de la Somaie était devenue une menace internationale majeure et que pour y faire face, il faut régler les problèmes sur le terrain en Somalie.

Pourtant, a poursuivi Wahide, l'Ethiopie ne peut pas continuer seule à assumer la responsabilité.

"La responabilité doit être un fardeau à partager par la communauté internationale", a-t-il dit.

>>> http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-12/25/content_785809.htm

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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5id3QTUqgNI-VZ9dcGCJWI904Bcog

Somalie: un groupe islamiste modéré appelle au jihad contre les shebab

NAIROBI (AFP) — Un groupe islamiste modéré, Ahlu Sunna Wal-jama'ah, présent en Somalie, a appelé dimanche pour la première fois à combattre les islamistes extrémistes des "shebab", les accusant d'avoir perpétré des "atrocités" et d'être responsables de l'insécurité dans le pays.

"Les factions wahhabites en Somalie, tels que les shebab et les tribunaux islamiques, sont la cause des problèmes sécuritaires et religieux dans le pays depuis 20 ans", accuse ce groupe religieux jusqu'ici peu connu dans un communiqué distribué lors d'un point de presse à Nairobi.

Le wahhabisme désigne une doctrine islamique sunnite rigoriste fondée au XVIIIe siècle pour ramener l'islam à sa pureté d'origine. De nombreux mouvements terroristes islamistes se réclament du wahhabisme.

Ahlu Sunna appelle tous ses membres "dans et en dehors de la Somalie" à la "guerre sainte (jihad) contre ces groupes d'hérétiques wahhabites" afin de "protéger l'islam", "restaurer la paix et la stabilité et permettre la formation d'un gouvernement d'unité nationale en Somalie".

"Les conflits provoqués par ces groupes (shebab et tribunaux islamiques) ces dernières années en Somalie ont dépassé les ravages causés par les autres conflits (notamment claniques) qu'a connus le pays en terme de morts, de destruction, de personnes déplacées, kidnappées, etc...", dénonce ce groupe.

Le communiqué fait la liste des "atrocités commises par ces groupes contre la sécurité, la stabilité et les croyances religieuses du peuple somalien".

Les shebab sont à la tête de l'actuelle insurrection en Somalie, en guerre civile depuis 1991.

Ahlu Sunna Wal-jama'ah a fait parler de lui pour la première fois samedi en prenant le contrôle de la ville de Gurael (environ 300 km au nord de la capitale somalienne Mogadiscio) lors d'une offensive contre les shebab qui contrôlaient la ville depuis deux semaines.

Dimanche, des combattants d'Ahlu Sunna ont attaqué les shebab à Dhusamareb (environ 400 km au nord-ouest de Mogadiscio) pour tenter de prendre le contrôle de la localité.

Le gouvernement somalien et l'opposition islamiste modérée ont signé en juin à Djibouti un accord de partage du pouvoir et de trêve, catégoriquement rejeté par les shebab.

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