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Embuscade à Surobi


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http://www.ladepeche.fr/article/2008/12/09/505490-Afghanistan-On-n-imagine-pas-qu-il-peut-y-avoir-des-morts.html

Afghanistan. Présent lors de l'embuscade du 18 août, un soldat raconte

Il pleut dru sur le Lot-et-Garonne, sur les séchoirs à tabac et sur le Lot bouffi et vert. Mais Stéphane Maron, 32 ans, est heureux. Heureux d'être chez lui, quelques jours, dans ce village de Clairac qui l'a vu naître et dont il connaît chaque caillou. Près de son épouse, de ses deux enfants, de ses parents. Ce brigadier-chef, du 35e RAP de Tarbes vient de rentrer d'Afghanistan, après presque six mois sur place. Et surtout après avoir vécu aux premières loges, la tragédie où 10 soldats français ont perdu la vie, le 18 août dernier.

La guerre, il connaît ça. Il l'a découverte à Sarajevo, a bourlingué au Kosovo, au Congo et au Tchad avant de partir pour l'Orient.

« J'étais volontaire. C'était une grosse mission. Intéressante, importante. Et dangereuse… »

En Afghanistan, l'armée française assure des patrouilles permanentes pour sécuriser des zones et des populations qui sans cela, tomberaient sous le contrôle des taliban. Dans un décor désolé de pierrailles, de montagnes. Et par 50° à l'ombre. « On souffre. Et puis, on s'habitue. On boit et on transpire. C'était pire au Tchad. »

Le 18 août, ils reçoivent un appel de la base. Ils foncent tout de suite vers le lieu de l'embuscade, où ont été pris une soixantaine de soldats français et afghans, sous les tirs des taliban. « On a roulé comme des fous, aveuglés par la poussière. On a mis une heure là où on aurait dû en mettre trois….»

Sur place, la situation se fige rapidement. Sur une colline, les taliban. Sur l'autre, les renforts où se trouve Stéphane. Entre les deux, les soldats pris en embuscade.

« Nous avons passé 24 heures à nous battre. Il s'en passe des choses en 24 heures… Mais on n'imagine pas qu'il puisse y avoir des morts. On agit en professionnel. Ce n'est que bien après… »

Ce n'est que bien après, lorsque tous les renforts sont parvenus à renverser la situation, et à dégager leurs camarades qu'il apprendra, par exemple, que Rodolphe, un légionnaire avait qui il avait sympathisé quelques jours plus tôt, faisait partie des victimes.

« Tout ce qui s'est dit ensuite, les critiques, tant de la part des politiques que de certains médias, tout cela nous a fait beaucoup de mal, insiste Stéphane. Qui rajoute. Oui, c'est logique que nous soyons engagés là-bas. Comme il est logique de s'engager au Tchad, au Kosovo ou ailleurs. On est là pour ça. C'est notre place. »

Le 19 au soir, Stéphane a appelé sa famille, pour les rassurer.

« C'est pour eux que c'est le plus dur. Ce qui m'a beaucoup touché, c'est toute la solidarité du village. Car quand les soldats se battent, ce sont bien les familles qui prennent des bouchées doubles d'angoisse. Oui, cela peut arriver tous les jours, mais cela fait partie de notre métier… »

Lundi, Stéphane repart pour son régiment. Ensuite ? Il verra. Il aimerait bien poser bientôt son paquetage et profiter de sa famille, dans son cher Lot-et-Garonne. Avec ou sans la pluie.

L'attaque la plus meurtrière

Ce fut l'attaque la plus meurtrière pour les troupes internationales depuis la chute du régime des taliban en 2001. Le 18 août, une patrouille française est tombée dans une embuscade montée par de 140 à 170 insurgés bien armés dans la vallée d'Uzbeen, à une soixantaine de km à l'est de Kaboul. Dix soldats, appartenant pour la plupart au 8e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres qui venaient d'arriver en Afghanistan, avaient été tués et 21 blessés dans cet accrochage. Une tragédie qui a suscité une vive émotion en France et également dans la région, puisque beaucoup de ces soldats étaient originaires du Grand Sud.

Quelques jours plus tard, les familles des victimes ont pu se rendre en Afghanistan, dans une zone sécurisée, pour un dernier hommage aux victimes. Certaines d'entre elles ont pu ramener un peu de la terre de ce pays.

Des familles qui ont été très choquées par la suite d'un reportage publié dans Paris-Match, où des taliban présentaient en trophées des armes et des objets dérobés sur les soldats tués dans cette embuscade. Quelques semaines plus tard, le sulfureux chef de guerre afghan Gulbuddin Hekmatyar revendiquait dans une vidéo la responsabilité de l'attaque. Fin septembre, les soldats parachutistes du 8e RPIMa de Castres ont été une nouvelle fois pris sous le feu des insurgés afghans lors d'un accrochage assez sévère dans la province de Kapissa, située à une cinquantaine de kilomètres à l'est de la capitale d'Afghanistan. Quatre soldats castrais de la 1e compagnie ont été blessés.

Le drame du 18 aoûta créé un très fort élan de solidarité dans la ville de Castres, qui s'est mobilisée autour de son régiment. De nombreuses épouses de militaires se sont mises à confectionner un ruban jaune, vendu au prix de deux euros, et destiné à améliorer l'ordinaire des soldats dans un pays où la notion de confort est une vue de l'esprit.

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  • 8 months later...

On sait pourquoi Rouge 4 n'a pas appuyé Carmin 2 avec ses mortiers ... ils étaient inutilisable.

gibbs

dans le bouquin de Federick Pons -OPERATIONS EXTERIEURES les volontaires du 8°RPIMa-les mortiers n'ont pas été employé du fait de l'imbrication des combattants et donc de risque de tirs fratricide à se stade de l'embuscade .

n'ayant plus de liaison avec rouge 4 ,carmin 2 attendra longtemps cet appui mortier ,dans l'incompréhension la plus totale,ce qui entrainera par la suite des rumeurs malveillantes .

je me demande si on aura le fin mot de l'histoire ...

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gibbs

dans le bouquin de Federick Pons -OPERATIONS EXTERIEURES les volontaires du 8°RPIMa-les mortiers n'ont pas été employé du fait de l'imbrication des combattants et donc de risque de tirs fratricide à se stade de l'embuscade .

n'ayant plus de liaison avec rouge 4 ,carmin 2 attendra longtemps cet appui mortier ,dans l'incompréhension la plus totale,ce qui entrainera par la suite des rumeurs malveillantes .

je me demande si on aura le fin mot de l'histoire ...

La famille d'un défunt raconte sur BFM que les mortiers sur place était dépourvu de leurs percuteurs ...

[dailymotion=425,350]xa7h6f[/dailymotion]

L'explication video, dispo un temps sur le site du mindef, du lieutenant de rouge 4 était d'ailleurs assez étonnante, parlant d'un choix délibéré de ne pas tirer mais d'avancer, puis justifiant avec des considération d'artillerie et de contre pente... l'impossibilité de tirer, qui elle meme était justifié par la difficulté de débarquer apres s'etre avancé - Visiblement le QRF a fait feu mortier quand elle est arrivé, avec 150 talisurgés ca devait pas vraiment manquer de cible ... et vu la largeur du sentier le risque de collatéral devait pas etre supérieur au risque de se prendre une balle talisurgé -.

Le capitaine et le colonel en train de faire du promene couillon ... une patrouille commandé par un lieutenant sans beaucoup d'expérience - comme beaucoup de lieutenant, ils sortent de l'école -...

Je sens que si la vérité sort de l'enquete ca va etre dur.

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La famille d'un défunt raconte sur BFM que les mortiers sur place était dépourvu de leurs percuteurs ...

Le capitaine et le colonel en train de faire du promene couillon ... une patrouille commandé par un lieutenant sans beaucoup d'expérience - comme beaucoup de lieutenant, ils sortent de l'école -...

Je sens que si la vérité sort de l'enquete ca va etre dur.

gibbs

j'ai vu aussi sur BFM se reportage ,alors je pense comme toi qui si la vérité sort de l'enquête ,sa va être dur .

Pons en parle justement du lieutenant qui se retrouve à gérer une situation qui le dépasse ...

mon avis perso ,s'est que finalement le commandement n'a pas géré ,se basant sur d'autres opex ,pas mal de fois on nous envoyé dans des secteurs puants type coupe-gorge,en effectif réduit et on se disait souvent qu'on avait eu du bol qu'il n'y ait pas eu de grabuge vu la configuration de terrain et la situation ambiante.

il n'y a jamais eu de pépin dans d'autres opex et jusque là en afghanistan,à chaque fois sa se passé bien ,ambiance cul bordé de nouilles pour le commandement ...

enfin ,il aura fallu la mort des 10 de uzbeen pour faire évoluer la mentalité du commandement ...

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gibbs

j'ai vu aussi sur BFM se reportage ,alors je pense comme toi qui si la vérité sort de l'enquête ,sa va être dur .

Pons en parle justement du lieutenant qui se retrouve à gérer une situation qui le dépasse ...

mon avis perso ,s'est que finalement le commandement n'a pas géré ,se basant sur d'autres opex ,pas mal de fois on nous envoyé dans des secteurs puants type coupe-gorge,en effectif réduit et on se disait souvent qu'on avait eu du bol qu'il n'y ait pas eu de grabuge vu la configuration de terrain et la situation ambiante.

il n'y a jamais eu de pépin dans d'autres opex et jusque là en afghanistan,à chaque fois sa se passé bien ,ambiance cul bordé de nouilles pour le commandement ...

enfin ,il aura fallu la mort des 10 de uzbeen pour faire évoluer la mentalité du commandement ...

On remarquera quand même que la formation des unités déployées a évolué en avance de phase par rapport à la mentalité du commandement, grâce au RETEX des OMLT.

Après, pour que les responsables soient jugés, il faut voir. Les responsabilités sont diluées dans la structure de commandement. Si le commandement sur place n'a pas pris les mesures nécessaires, c'est parce que plus haut on considérait cela comme des opérations moyennes, qu'on s'est limité au manuel pour les moyens mis à disposition sur le théâtre (munitions etc.) et que le message devait être de ne pas faire trop de vagues. Les civils demandent justice mais il ne faut pas oublier que c'est l'armée (et française, en plus), alors il y a peu de chances pour que des colonels et généraux démissionnent en chaine ou se retrouvent sur le banc des accusés. Le maximum c'est une enquête interne et parlementaire. Mais encore une fois c'est un ensemble entre un mode de pensé en retard, une volonté politique défaillante, un certain aveuglement et une chance qui a mal tourné.

Des hommes sont morts, une leçon a été apprise, le système s'est adapté en conséquence. Le classique des opérations militaires. Depuis que le message est rentré dans les EM que ce sont des opérations de guerre, on voit la différence et la transformation des structures en conséquence.

On pourrait aussi accuser les italiens qui ont laissé la situation se pourrir après avoir eu un mort. Ca c'est de l'attitude militaire irresponsable. Et dire qu'ils ont le commandement du RC West.... :-[

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Bah au pire on aura des gens qui partent à la retraite...

concernant les italiens, il y a une blague ayant eu cours chez des gars que je connais qui ont séjourné en Astan.

Les trois livres les plus courts du monde:

Précis de culture américaine

Un siècle d'humour allemand

Les héros italiens depuis l'Antiquité.

:P Je crois qu'il n'y a pas besoin d'en dire concernant le sentiment des français récupérant le merdier laissé bien fumant par leurs collègues transalpins.

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La famille d'un défunt raconte sur BFM que les mortiers sur place était dépourvu de leurs percuteurs ...

C'est quoi cette histoire :O ...

Pourquoi prendrait on des mortiers sans leurs percuteurs. Si c'est pour s'alléger, autant ne rien prendre du tout.

Je ne connais rien aux mortiers ni aux procédures en vigueur pour ces armes mais je ne comprend pas pourquoi on prendrait un mortier sans son percuteur.

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Bah au pire on aura des gens qui partent à la retraite...

concernant les italiens, il y a une blague ayant eu cours chez des gars que je connais qui ont séjourné en Astan.

Les trois livres les plus courts du monde:

Précis de culture américaine

Un siècle d'humour allemand

Les héros italiens depuis l'Antiquité.

:P Je crois qu'il n'y a pas besoin d'en dire concernant le sentiment des français récupérant le merdier laissé bien fumant par leurs collègues transalpins.

On leur a tapé sur les doigts pour ça, ou ils sont en train de faire la même chose ailleurs ? Non parce que c'est des vie humaine sacrifiées potentiellement . Enfin Fiabilité est un mot Français ..

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  • 3 weeks later...

C'est quoi cette histoire :O ...

Pourquoi prendrait on des mortiers sans leurs percuteurs. Si c'est pour s'alléger, autant ne rien prendre du tout.

Je ne connais rien aux mortiers ni aux procédures en vigueur pour ces armes mais je ne comprend pas pourquoi on prendrait un mortier sans son percuteur.

peut être tout simplement oublié? non?

un militaire à oublier d'enlever des balles de guerre sur son arme et l'on sait que l'erreur est humaine.

sachant que l'on sait presque tous que les percuteurs n'étaient pas "opérationnels" pourquoi l'état major entretien t-il cet aspect des choses. ne vaudrait il pas mieux admettre l'erreur que laisser les familles des morts au combat chercher et enquêter elles mêmes.

il faut savoir la vérité pour les familles.

@++

bye

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Cette affaire de mortiers sans percuteur ne tient pas la route. Je comprends l'émotion et le chagrin de cette femme qui a perdu son conjoint mais il ne faut pas raconter n'importe quoi.

"Bruit de chiottes" semble-t-il. Il y a eu une fois un incident avec des mortiers sans percuteurs, mais c'était des 120 mm, donc pas pour cette embuscade.

Le chef de section appui (la 4e section) n'a pas pu mettre ses mortiers en batterie car les paras et les talibans sur le terrain étaient trop imbriqués, ce qui posait de gros risques de "friendly fire". Par radio, dans le stress du combat il aurait dit "problème technique, je ne peux pas utiliser mes mortiers", alors qu'il voulait dire problème tactique. Cette erreur de language serait à l'origine de la rumeur.

Clairon

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"Bruit de chiottes" semble-t-il. Il y a eu une fois un incident avec des mortiers sans percuteurs, mais c'était des 120 mm, donc pas pour cette embuscade.

Le chef de section appui (la 4e section) n'a pas pu mettre ses mortiers en batterie car les paras et les talibans sur le terrain étaient trop imbriqués, ce qui posait de gros risques de "friendly fire". Par radio, dans le stress du combat il aurait dit "problème technique, je ne peux pas utiliser mes mortiers", alors qu'il voulait dire problème tactique. Cette erreur de language serait à l'origine de la rumeur.

Clairon

Le probleme c'est que le CdS de la Carmin a réclamé le tir de mortier quand meme ... sans l'obtenir ... tir qui est venu quand la QRF est arrivé et que la situation n'était pas moins imbriqué. D'ailleurs l'explication donné par le lieutenant de rouge devant la caméra était pour le moins confuse, la vidéo a d'ailleurs été retiré par le mindef.

Un tir de fumi sur le 1 groupe de rouge leur aurait permis de déguerpir sans se faire tirer comme a la foire, au moins pour un ou deux bon de 50m de quoi se poster correctement et dégager les lignes.

De plus l'ennemi était semble t il étalé sur la crete en haut du petit chemin en lacet. A défaut de tirer du HE sur le 1er groupe ... il aurait pu tirer sur les crete de par et d'autre pour interdire le feu croisé.

L'explication donné ... c'est qu'il ne voulait pas tirer sur les crete parce qu'il ne voyait pas ce qu'il y avait derriere !!! En pratique il semble qu'il y ait eu un conflit de commandement entre les deux CdS ... et que le capitaine était avec les VIP a Tora pendant ce temps la. Le temps de régler le truc le mal était fait.

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G4lly, je partage ta vision d'autant plus qu'il doit être possible de faire une tir de fumigène...moins létal et tout autant efficace pour nos Soldats...

je ne vois pas jusqu'a preuve du contraire pourquoi cette veuve et le père du soldat serait plus mal placé que d'autres pour aider au moins à faire dire les choses et aboutir à une vérité.

@++

bye

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G4lly, je partage ta vision d'autant plus qu'il doit être possible de faire une tir de fumigène...moins létal et tout autant efficace pour nos Soldats...

Tir de fumigène, donc utilisation de munitions chargées en phosphore blanc. Dans le genre moins létal...

Pour le reste, tout comme Clairon, méfions nous des divers bruits qui courent, car certains d'entre eux dégagent des odeurs particulièrement nauséabondes.

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je ne vois pas jusqu'a preuve du contraire pourquoi cette veuve et le père du soldat serait plus mal placé que d'autres pour aider au moins à faire dire les choses et aboutir à une vérité.

@++

bye

Pas sur que l'épouse ou le père d'un para soient les mieux placés pour les procédures d'appuis mortiers .... mais bon.

Ce qui est sûr :

- La vallée était infestée de Talibans, les Italiens qui étaient là avant les ont laissés bien tranquilles, on s'est un peu lancé à l'aveuglette avec une légère habitude para colo "la bite et le couteau"

- Les 4 sections (8e RPIMa, RMT, ANA, FS US) n'étaient pas vraiment coordonnées, sans véritablement un chef unique

- Difficile de comprendre pourquoi toute la section carmin est envoyée sur le col, et pourquoi pas seulement un groupe ? Pour faire une reco d'un col on ne doit pas être 30, 8 gars suffisent. Ainsi au lieu que les 4 équipages des VAB se retrouvent en posture plus que difficile pour se défendre, on aurait eu plus de possibilité d'appui/support.

Clairon

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salut Clairon,

je reviens un cours instant sur l'intervention de la Veuve.il me semble qu'elle se réfère au témoignage d'un soldat présent sur place.comment faut il alors considérer que sa remarque serait inexact.

pour le reste de ton intervention, je suis totalement en accord sur ton analyse de l'intervention. j'espère que ta dernière phrase sera médité par les opérationnels sur le terrain et que cette opération sera réellement analyser avec un sens critique.

@++

bye

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salut Clairon,

je reviens un cours instant sur l'intervention de la Veuve.il me semble qu'elle se réfère au témoignage d'un soldat présent sur place.comment faut il alors considérer que sa remarque serait inexact.

@++

bye

Sans doute un gars de Carmin, qui dans le feu de l'action ou au retour en plein "stress" après l'affrontement, a entendu dire que les mortiers ne pouvaient pas être utilisés, mais il ne sait sans doute pas pourquoi ces mortiers n'ont pas pû être utilisés, et peut alors s'appuyer sur la première rumeur (d'autant qu'un cas similaire sur 120RT c'est déjà passé) qui nait. Phénomène plus que fréquent après de telles situations, et générallement avec une toute bonne fois du dit gars .... Mais ce gars n'était pas dans la section rouge du RMT au moment des faits ...

Il semble de plus en plus confirmé qu'il s'agit d'un bruit de chiottes nés juste après les affrontements et qui aurait fait monter la tension entre les 2 régiments.

Un journaliste bien connu et bloggeur aurait d'ailleurs fait les frais de cette "rumeur" et se serait vu interdire de suivre les troupes françaises en Afghanistan suite à cela, il passe ici de temps en temps ...

Clairon

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Tir de fumigène, donc utilisation de munitions chargées en phosphore blanc. Dans le genre moins létal...

[HS inside]

Les obus de 81 WP sont des "pots" qui se déclenchent a l'impact pas de l'airburst? Ca produit de la fumée irritante mais pas mortelle, pour peu qu'on ait pas le nez dessus. J'ai pas l'impression qu'il ait des cas de décès par inhalation des fumée ... la combustion se faisant dans le pot.

Pour les obus éclatant en l'air pour disperser le phosphore brûlant ... c'est évidement plus délicat même si normalement arrivé au sol l'essentiel du phosphore a brûlé et n'est plus que fumée - forcément si on cale mal la fusée ... on transforme un fumigène en arme chimique et incendiaire ... -.

En meme temps ca se trouve on a que des 81 WP "explosif" en dotation ... ?

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je reviens un cours instant sur l'intervention de la Veuve.il me semble qu'elle se réfère au témoignage d'un soldat présent sur place.comment faut il alors considérer que sa remarque serait inexact.

Le témoignage de "quelqu'un qui était sur place" ne doit JAMAIS nous impressionner au point de nous faire perdre notre bon sens et notre méthodologie. Les biais qui font que cet individu quels que soient ses mérites, peut raconter des demi-vérités ou des choses carrément fausses sont multiples: vue parcellaire de la situation, car la personne occupe un poste précis et n'est pas partout, stress induisant un faux aperçu de la réalité, mélange de vécu et de "on m'a dit" venant des autres participants, volonté de régler des comptes parfois... etc. etc. C'est bien pour cela qu'en Histoire le récit du déroulement d'un évènement est plus exact fait par un historien que par un participant des évènements. Un exemple: je lis en ce moment une histoire de la Grande guerre écrite par un combattant allemand: Werner Beumelburg. Ses descriptions de la forme de combat d'infanterie de l'époque sont excellentes, car il fait part de son vécu sur le champ de bataille. Mais quand il en vient aux grands problèmes et à leur causes il a souvent tout faux! Il dit par exemple que l'artillerie française regorgeait de munitions et ce dès 1916, ce qui explique des préparations d'artillerie de 6 jours lors de la bataille de la Somme. Ben non, faux! La préparation de 6 jours venait du fait que nos pièces d'artillerie lourdes à tir rapide n'étaient pas encore fabriquées (le programme ne débouchera vraiment qu'en 1917-18) et qu'on travaillait avec du matériel de siège récupéré dans les forts depuis 1914, à tir très lent. Il dit aussi que les arsenaux US nous approvisionnaient à plein en 1916. Faux! il confond avec la seconde guerre mondiale là. ;) C'est au contraire l'industrie française qui a fournit canons et munitions à l'armée US renaissante en 1917-1918, sans oublier fusils chars et avions... On voit mal comment l'industrie US de 1916 aurait fournit en temps de paix ce qu'elle n'a pu fournir en temps de guerre. etc. S'il avait travaillé en historien il aurait consulté les sources françaises sur la guerre et évité de raconter ces conneries.

Bref... ;)

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pour votre info, le lieutenant Jean, commandant la 4e section (Rouge 4 - section d'appui avec ces fameux mortiers) de la 2e compagnie du RMT a été décoré par l'armée US pour ses faits d'armes (sources : le dernier "Ancre d'or", journal des troupes de marine) .... de même que d'une VM (Valeur Militaire) http://daudre.club.fr/amicale/Site%20amicale/actualites/actualites.html

Ca m'étonnerais donc qu'il soit parti sans ses percuteurs de mortier de 81 mm.

Clairon

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[HS inside]

Les obus de 81 WP sont des "pots" qui se déclenchent a l'impact pas de l'airburst? Ca produit de la fumée irritante mais pas mortelle, pour peu qu'on ait pas le nez dessus. J'ai pas l'impression qu'il ait des cas de décès par inhalation des fumée ... la combustion se faisant dans le pot.

Pour les obus éclatant en l'air pour disperser le phosphore brûlant ... c'est évidement plus délicat même si normalement arrivé au sol l'essentiel du phosphore a brûlé et n'est plus que fumée - forcément si on cale mal la fusée ... on transforme un fumigène en arme chimique et incendiaire ... -.

En meme temps ca se trouve on a que des 81 WP "explosif" en dotation ... ?

Si on parle de 81 mm (mais aussi de 90 mm Sagaie et de 105 mm du 10RC, mais pas du 120 mm du Leclerc), les fumigènes actuellement en service dans l'armée de Terre ne fonctionnent qu'à l'impact et ne comporte pas de "pot". Il y a donc bien  dispersion de "particules" de phosphore avec un fonctionnement que l'on peut assimiler à un explosif. Par contre, si on parle de mortier de 120 mm ou d'artillerie en 155 mm, outre un fonctionnement à l'impact, on peut aussi rajouté un fonctionnement en mode proximité similaire à de l'airburst. Mais il n'y a toujours pas de "pot".

Enfin, les conventions internationales ne considèrent pas pour l'instant les fumigènes au phosphore blanc comme des armes chimiques ou incendiaires.

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salut

je pense que sur ce combat là , le fumigène aurait pu changer la donne.

n'étant pas spécialiste en fumigène...

est il possible à l'armée Française de lancer des obus fumigène depuis les deux mortiers en dotation et sans que cela blesse directement les soldats? j'ai pas vraiment compris la nuance de dispersion/phosphore.

je pense à un tir sur la colonne directement par exemple depuis les VAB restés en bas du col.

les fantassins avaient t'ils des grenades fumigènes.( problème de poids dans la marche peut être..)

@++

bye

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salut

je pense que sur ce combat là , le fumigène aurait pu changer la donne.

n'étant pas spécialiste en fumigène...

est il possible à l'armée Française de lancer des obus fumigène depuis les deux mortiers en dotation et sans que cela blesse directement les soldats? j'ai pas vraiment compris la nuance de dispersion/phosphore.

je pense à un tir sur la colonne directement par exemple depuis les VAB restés en bas du col.

les fantassins avaient t'ils des grenades fumigènes.( problème de poids dans la marche peut être..)

@++

bye

Comme expliqué par ATO, les obus fumigènes en dotation dans l'AdT explosent au sol et dispersent des particules de phosphore pouvant provoquer de très graves brulures (conf. les polémiques sur le phosphore blanc utilisé par les Israéliens durant la dernière offensive sur Gaza), donc il est concevable que sans idication précises d'où se trouve exactement la section Carmin, voire du fait qu'il apparait clairement que Talibans et paras sont totalement imbriqués, on comprend alors la décision de ne pas utiliser les mortiers.

Les VAB restés en bas du col, ne sont pas ceux du RMT emportant les mortiers, mais bien les VAB du 8e RPIMa qui ext alors fixée sur le col. Les VAB du RMT sont un peu plus loin à hauteur du village.

On peut par contre se poser la question de l'utilisation ou non de LGI. Normallement la section Carmin devait disposer de 2 ou 3 LGI, sorte de mini-mortier capable d'envoyer des grenades à 500-700 m. Les différents rapports ne font pas mention de l'utilisation d'une telle arme, qui semble pourtant adaptée à ce genre de situation.

Certes il parait que la grenade explo de LGI ne fait pas de gros dégats, mais quand même. Peut-être l'impossibilité de mettre le LGI en batterie, il faut être en position accroupie, donc sans abri, tranchée ou muret c'est s'exposer aux tirs ennemis.

ATO pourrait peut-être nous en dire plus.

Clairon

Clairon

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