Serge Posté(e) le 6 septembre 2011 Share Posté(e) le 6 septembre 2011 Crise financière : "pas d'effondrement, juste des ajustements violents" Les valeurs bancaires ont plombé les bourses européennes lundi, laissant planer le doute sur leur capacité à faire face à la crise de la dette européenne. ATLANTICO : Comment expliquer la journée noire qu'ont connu lundi les bourses européennes ? En quoi la situation des banques européennes a-t-elle entrainé la chute des marchés ? Franck Margain : Il faut d'abord comprendre une chose très importante : la bourse de New York était fermée lundi. Il ne s'agit donc pas que des banques européennes, mais de l'ensemble du système financier. Rappelons que nous sommes aujourd'hui dans une crise financière - et non économique. C'est une crise de dettes, d'établissements bancaires, de crédit, de qualité de crédit. Voilà pourquoi les banques souffrent plus aujourd'hui dans les bourses. Vous verrez que, New York ouvrant, toutes les banques vont être malmenées. Par ailleurs, les banques européennes, en moyenne, sont un peu plus exposées aux dettes européennes qui aujourd'hui posent problème. Même si les États-Unis ont été "downgradés", personne ne met en cause leur capacité à rembourser. En Europe, on a vraiment conscience - et c'est une réalité - que les Grecs ne pourront pas rembourser leurs dettes. Et s'ils ne peuvent pas le faire, on voit très bien que d'autres pays ne le pourront peut-être pas non plus. Cependant l'Irlande s'en sort avec un plan d'austérité aussi drastique, car il y a une dynamique économique qui est forte et permet d'enrayer la crise financière, autant la Grèce fait le contraire. Qu'en est-il de la situation des banques françaises : certaines sont-elles menacées ? Non. Elles ne sont pas menacées. Elles sont excessivement bien gérées et capitalisées. Il faut arrêter de crier au loup, c'est insupportable, et ce n'est pas vrai. Maintenant, si les banques françaises ne sont pas très exposées sur la Grèce, elles le sont sur l'Italie et l'Espagne. C'est pour cela qu'elles sont attaquées. Que veut dire "attaquées" ? Cela signifie que l'on se rend compte que, dans les années à venir, les banques ne pourront pas verser les mêmes dividendes qu'elles ont déjà versés et, la bourse étant la mesure des dividendes futurs, le marché dit qu'elles n'auront plus la même capacité de rémunérer les actionnaires, et qu'elles n'ont donc plus la même valeur à l'achat. Schématiquement, si on estime que les bénéfices vont être divisés par deux, alors le cours est divisé par deux. C'est donc la capacité bénéficiaire des banques à venir qui est remise en cause. Je ne dis pas que ce n'est pas grave, car si vous avez la moitié de votre capital qui s'effondre en bourse, la moitié de votre bilan disparaît et votre capacité à prêter baisse de moitié ; cela aura des conséquences sur la consommation des ménages ; on va moins prêter à l'habitat, aux entreprises, mais cela ne veut pas dire que l'on va faire faillite. Le rapport de Goldmann Sachs sur le manque de liquidité des banques européennes et les récents propos de Christine Lagarde sur leur besoin de se recapitaliser ont-ils accentué le problème en rendant public ces difficultés auparavant tenues secrètes ? C'est là tout le problème de la politique de madame Lagarde : c'est qu'elle a raison. Il y a énormément de banques européennes qui ne sont assez capitalisées. Elle parle des banques européennes, et non françaises. Il y a quand même eu des stress tests, que les banques françaises ont toutes passé haut la main. Dire la vérité en la matière serait-il dangereux ? Nos dirigeants doivent-il cacher les difficultés aux peuples européens ? Il faut faire très attention. Les marchés sont très violents car tout est mondial, les informations sont très vite intégrées. Les marchés s'ajustent rapidement à une déclaration. On peut avoir l'impression que tout s'effondre en ce moment, mais ce sont en réalité des ajustements très violents. On a déjà eu une très grave crise financière en 2008, qui s'est transformée en crise économique, et depuis 2009 les cours et l'optimisme étaient repartis à la hausse, tout comme les prévisions sur la capacité bénéficiaire des banques et des entreprises. Là, on est en train de vérifier que l'on est toujours dans la même crise, et on réajuste. Les déclarations de dirigeants internationaux comme Christine Lagarde sont dangereuses car elles ajoutent de la volatilité et rendent la remise à prix plus rapide. Le langage est très important en matière politique. http://www.atlantico.fr/decryptage/bourse-crash-ajustement-effondrement-crise-dette-176434.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
slider69 Posté(e) le 6 septembre 2011 Share Posté(e) le 6 septembre 2011 quand le bouzin Grec va péter ! les 3 banques françaises seront morte sur pied ..finalement quand on regarde de plus près, la Grèce à tout intérêt à faire un bras d'honneur à ses 3 banques et le problème passera de Grèce en France.quel risque la Grèce prend elle à refuser de payer ses 3 banques par exemple?les taux que donne le brillant économiste Jorion démontre que le montage Sarkozy/Merkel est déjà du foutage de gueule.comment les Grecs peuvent ils arriver à rembourser des 42% ! c'est débile ! ça montre aussi que le FMI n'a rien vu venir, n'a rien réellement corrigé et que la crise va vite devenir une crise des solvabilités des banques Françaises.ah c'est beau la mondialisation ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 6 septembre 2011 Share Posté(e) le 6 septembre 2011 Oui, cela veut dire que la Grèce devra rendre 1500 Euros pour 1000 Euros empruntés (...). Elle n'a déjà pas la capacité de rendre les mille Euros (et elle ne les a jamais eu). BNP - 58,8 Milliards en défaut = Faillite (sur 1940 Milliards de dettes). Soc Gen - 31,6 Milliards en défaut = Faillite (sur 1054 Milliards de dettes). Ces banques sont des châteaux de cartes. Problème : ces banques sont engagées massivement en Grèce. Et on sait que la Grèce fera défaut. EDIT/ : Ah ! J'oubliais... Les CDS "Grèce" sont à 2500 points. Sinon il paraît que la terre, l'herbe et les cailloux ce n'est pas très digeste. Cela m'ennuie car c'est tout ce qui va nous rester à bouffer très bientôt. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
huwabara Posté(e) le 6 septembre 2011 Share Posté(e) le 6 septembre 2011 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SU-30 MKA Posté(e) le 6 septembre 2011 Share Posté(e) le 6 septembre 2011 bonsoir, alors qu'une énième pantalonnade grecque quant à son non remboursement de sa dette malgré les aides et promesses budgétaires non tenues par ce pays refonds surfaces et que sa capacité à se réformer profondément est peine perdu voilà que la zone euro commence à tanguer fortement avec les prémisses de troubles budgétaires graves italiens et espagnoles et que les pays comme le portugal et l'ireland s'enfoncent dans une crise financière qu'elles n'ont jamais connus. les pays, institutions gouvernementales et banques européennes possédants des garanties de remboursements de ces pays, dettes souveraines en majorité pour être claire, ne pourront faire faces à l'arrivée des italiens et espagnoles quant à leurs futurs besoins en financements et garanties européens. une réaction en chaine se profile et pourrait aboutir à la déflagration de la monnaie euro et dans ce cas là il ne fera aucun doute que l'allemagne prendra la tête des pays de la zone euro pour réhabiliter son ancienne monnaie nationale...le deutschmark ! pensez-vous que cette hypothèse soit crédible à moyen terme et si oui quelles seront les conséquences ? pensez-vous plutôt l'arrivée d'un eurofort basé sur les économies "des pays forts" ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 6 septembre 2011 Share Posté(e) le 6 septembre 2011 Ca avait déjà été débattu : hautement improbable (mais je ne sais plus pourquoi)... :-X Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 6 septembre 2011 Share Posté(e) le 6 septembre 2011 une réaction en chaine se profile et pourrait aboutir à la déflagration de la monnaie euro et dans ce cas là il ne fera aucun doute que l'allemagne prendra la tête des pays de la zone euro pour réhabiliter son ancienne monnaie nationale...le deutschmark ! pensez-vous que cette hypothèse soit crédible à moyen terme et si oui quelles seront les conséquences ? pensez-vous plutôt l'arrivée d'un eurofort basé sur les économies "des pays forts" ? Il serait souhaitable que les états aient une monnaie qu'ils puissent contrôler et qui correspondent au niveau de leur économie. Donc un euro fort pour les pays anglo-saxons-germaniques et un euro faible pour les pays latins. Néanmoins, l'économie allemande ne le souhaite pas car dans ce cas, cet euro fort s'apprécierait trop et pénaliserait les exportations allemandes alors trop chères. La force de l'Allemagne étant pour l'heure, sa balance commerciale et sa structure industrielle. La situation leur convient donc. Les financiers allemands commencent même à trouver l'euro actuel un peu trop haut par rapport au dollar. Ce n'est qu'une fois dans le mur que les allemands pourraient changer d'avis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 6 septembre 2011 Share Posté(e) le 6 septembre 2011 Deja ... Attendons l'avenir électoral tant français, mais aussi allemands ! Après 2013Merkel a de forte chance (comme un certain bonhomme en mousse dans un pays nommé France) de dégager a la prochaine législative allemande : vu la progression du centre et des verts aux toutes dernières élections régionales ou merkel et son parti viennent encore de reculer !En 2013 les pronostiques sur les élections au Bundestag (dernières en 2009 ou merkel a fait 34% il est vrai) vont vers une majorité SPD-FDP-verts (coalition social démocrate/centriste/écolo) et la CDU-CSU boutée dans l'opposition ... Le FDP est la clé de voute qui permet a merkel de gouverner aujourd'hui : mais de fortes chances qu'il lorgne vers le SPD/verts en 2013 pour devenir la clé de voute d'un gouvernement centre gaucheVu qu'en france on a aussi les même chance d'avoir une majorité orientée centre-gauche légèrement verdit (mais alors ça sera léger cette fois ... très léger lol)On peut avoir alors bon espoir d'avoir dès 2013-14 un virage total dans la gouvernance économique européenne avec un tel nouveau couple politique franco-allemand qui irait nettement sur le centre gauche : les allemands alors seront surement + prompt a céder du terrain sur l'avenir économique européen : comme la valeur de l'euro ...Pourquoi ? Parce que l'allemagne, on sait tous aujourd'hui que sa bonne performance industrielle tient en bonne partie a sa capacité de concurrence interne aux autres puissances industrielles européennes ! Pour faire + clair : la compétitivité allemande dans l'industrie, au vu des dernières analyses macro-économiques européennes tient nettement du vase communiquant européen : elle a aspiré le potentiel industriel vers elle au détriment des autres pays européensMais hélas pour elle : ça ne va pas durer, si les autres pays européen restent aussi affaibli économiquement aussi longtemps : l'allemagne aussi va finir par décrocher en "dernière" et se péter la gueule comme les autres ...De ce fait, il y a de fortes chances, pour que l'allemagne tente avec une nouvelle majorité + encline a le faire, de s'accorder avec les français vers une gouvernance économique de léger affaiblissement de l'euro (pour regagner le manque a gagner compétitif sur l'ensemble de la zone euro : et ainsi anticiper le décrochage allemand pour pas qu'il ait lieu)Et forcer la main de BCE vers une politique monétaire de léger décrochage maitrisé de l'euro : mais il y aura aussi un but politique a cela : essayer de faire taire extrême gauche et extrême droite par ce type de mécanique ...Parce qu'en europe ils s'en doutent bien : si la politique de l'euro continu sur cette voie la, d'euro toujours trop fort ... Il faudra alors compter vers les années 2015-16 avec un rouleur compresseur d'extrême droite : ils vont forcément devoir lacher du lest sur l'euro sinon au niveau politique les dégats seront vraiment douloureux !Tout ce qu'il y a, a attendre c'est que merkel gicle dans 1 ans et demi-2 ansMais bon hélas, 2 ans ça fait long au vu des dégats pour les pays comme le notre ... :'( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 7 septembre 2011 Share Posté(e) le 7 septembre 2011 "une réaction en chaine se profile et pourrait aboutir à la déflagration de la monnaie euro et dans ce cas là il ne fera aucun doute que l'allemagne prendra la tête des pays de la zone euro pour réhabiliter son ancienne monnaie nationale...le deutschmark ! " il a pas de sens ce scénario =(. Soit ya l'euro et une zone euro, soit ya plus d'euro et plus de zone euro. En tout cas y aura pas un nouveau deutchmark sur une ancienne zone euro. On se fout du nom de la monnaie, l'essentiel étant que la zone monétaire considérée inclue les économies fortes ou considérées comme telles en europe : allemagne, france..pour le reste à voir. Ce qu'on appelle explosion de la zone n'est peut être pas si grave (j'en reviens d'ailleurs de penser ca), ce qu'il faut c'est que le poumon économique de l'europe, allemagne france conserve une monnaie commune, si tous les pays revenaient à une monnaie nationale, là ce serait vraiment la fin des haricots. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 7 septembre 2011 Share Posté(e) le 7 septembre 2011 http://www.narominded.com/2011/09/comment-expliquer-la-crise-economique-a-un-ane/ Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village. Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés. Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune. Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement. Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes. Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale… On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable. Mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
huwabara Posté(e) le 7 septembre 2011 Share Posté(e) le 7 septembre 2011 Tu m'excusera ma vulgarité, mais ils sont bien con tes villageois.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 septembre 2011 Share Posté(e) le 7 septembre 2011 Tu m'excusera ma vulgarité, mais ils sont bien con tes villageois.... Une réaction sur la "dévaluation" suisse, et sur le de plus en plus probable abandon de la grece? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
huwabara Posté(e) le 7 septembre 2011 Share Posté(e) le 7 septembre 2011 Je te prie de m'excuser je ne comprends pas ta question.Pourrais tu reformuler ? :) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 septembre 2011 Share Posté(e) le 7 septembre 2011 Je te prie de m'excuser je ne comprends pas ta question. Pourrais tu reformuler ? :) Le franc restait stable mercredi face à l'euro, au lendemain de l'intervention historique de la Banque nationale suisse (BNS) pour enrayer son appréciation. La monnaie unique européenne évoluait autour de 1,20 franc, soit le cours plancher fixé par l'institut d'émission. L'annonce mardi de la BNS avait eu un effet immédiat sur les marchés. Le franc s'était en un éclair affaibli de quelque dix centimes face à l'euro, une évolution aussi rapide demeurant rarissime. L'institut d'émission monétaire a décidé d'employer les grands moyens pour contrer l'appréciation de la devise helvétique, jugeant que l'extrême surévaluation actuelle du franc constitue une grave menace pour l'économie suisse et recèle même un risque de déflation. Intenses bouleversements La banque centrale ne tolérera plus un cours inférieur à 1,20 franc pour un euro sur le marché et compte défendre ce plancher avec "toute la détermination requise". La BNS risque de devoir consacrer des sommes colossales pour défendre ce taux, a averti mardi son président Philipp Hildebrand. La fixation d'un cours plancher "a provoqué d'intenses bouleversements sur le marché des changes", ont estimé les analystes de Pictet dans une note. Selon les spécialistes de la Banque cantonale de Zurich, la mesure va soutenir les exportateurs et le tourisme, secteurs les plus touchés par la flambée du franc. Mardi, le franc s'était également fortement affaibli vis-à-vis du dollar, en perdant plus de six centimes. Mercredi en fin de matinée, le billet vert se négociait à un peu moins de 86 centimes. J'attendais des réaction a ce propos ;) Notament si ca pouvait donner des idées au Japon et a la BCE ... les suisses n'étant pas connu comme des laxistes inconsistants. Pour la Grece je voulais ton point de vu sur l'impasse du désendettement, malgré la levé du blmocage de la cours de Karlsruhe aujourd'hui. La question étant a ton avis ... "quand c'est qu'on" lache les grecques? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
huwabara Posté(e) le 7 septembre 2011 Share Posté(e) le 7 septembre 2011 Je pense que c'est différent. On ne peut pas comparer la BCE à la Suisse.Le problème de la Confédération Hélvétique, c'est la malédiction du gagnant. Les investisseurs voient le Franc suisse comme la seule monnaie refuge restante. Ils se ruent dessus, ce qui provoque une hausse du change, d'où l'espoir d'une rentabilité futur, d'ou une autre ruée. La prophétie auto-réalisatrice dans l'autre sens. A long terme, cela provoque certe de la déflation, mais pas seulement. On se retrouve avec une bulle qui risque d'exploser car la valeur de la monnaie n'est pas compatible avec les fondamentaux de la finance. Le probleme de l'export et du tourisme c'est secondaire. Les politiques en profite pour justifier leur position auprès de la population. L'etat intervient donc pour éviter une crise future. En gros, il imprime des billets, et a chaque fois que le CHF est "trop" cher, l'Etat achete de la devise avec les billets tout chaud. Mécaniquement, le taux de change baisse. Bingo.Pour l'Europe, c'est pas la meme chose. La BCE a décidé de ne pas intervenir et de pas acheter de la devise pour faire baisser la parité euro/xxx. Pq? L'inflation. Mais on pénalise les industriels,non? Bein oui, c'est ca l'économie. En gros, tu as les deux extremes: Favoriser le pouvoir d'achat (parce que mine de rien on se fait élire sur cette base) ou favoriser les industriels. Et qu'on vienne pas me dire que c'est la même chose. Pour résumer ma pensée, la Suisse tente de désamorcer une bulle avant qu'elle ne deviennent incontrolable en maintenant leur monnaie près de la valeur qu'ils jugent raisonnable.L'Europe, ne fait rien. C'est le marché qui fixe son change. La BCE est mandatée pour contrôler l'inflation, ce qu'elle fait très bien. Après je suis d'accord qu'une discussion de fond pour déterminer le niveau de vie des europeens, donc le dumping des industriels, donc le taux de change est essentielle. Le changer par à-coups ne sert a rien.Pour la Grèce, je te remercie pour le respect que tu me portes, mais je ne suis pas devin 8) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 8 septembre 2011 Share Posté(e) le 8 septembre 2011 L'éducation nationale : 1er employeur d'Europe !!! Sixième employeur du monde !!! Le magazine Le Point publie cette semaine la liste des quinze plus grands employeurs du monde. Parmi eux, trois grandes entreprises postales : en septième position, l’US Postal Service (765 088 personnes), la Deutsche Post (451 515) UPS (426 000). Des entreprises chinoises en nombre. Et deux Français. Au jeu des devinettes, nous aurions perdu! Qui sont-ils ? L’éducation nationale qui arrive en sixième position mondiale avec 1,05 million de personnes et le groupe Carrefour (495 287) en dixième position. Première par le nombre… tandis que la France, par son système éducatif, est le pays « où l’impact de l‘origine sociale sur les résultats des élèves est le plus grand, de l‘ordre du double de celui du Japon ou du Canada. Ces données font de la France le pays occidental le plus éloigné de l‘objectif de l‘égalité des chances, pourtant affirmé à l‘article premier du code de l‘éduction.» C’est ce qu’a conclu cette même semaine Didier Migaud, le nouveau président de la Cour des Comptes, faisant référence à un épais rapport de 400 » pages « l‘éducation nationale face à l‘objectif de la réussite de tous les élèves », qui dresse un bilan très critique de l’Education nationale, mettant en cause la « gestion uniforme des établissements et des personnels »…Résultat : La France est le pays de l’OCDE où le retard scolaire à 15 ans est le plus important. En France, un jeune sur cinq ne maîtrise pas les compétences de base en lecture au terme de la scolarité obligatoire. Encore plus de profs, comme le préconisent certains, est-ce bien la solution? Encore plus de moyens? Fuite en avant selon ce rapport.../ http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/Allocutions/Discours-premier-president-education-nationale-face-objectif-reussite-de-tous-les-eleves.pdf Va t'on échapper encore longtemps au "dégraissage" du mammouth ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 septembre 2011 Share Posté(e) le 8 septembre 2011 Va t'on échapper encore longtemps au "dégraissage" du mammouth? Avec de moins en moins d'adultes dans les écoles et des disparition de classes, a tel point que des mairie embauche en propre des prof pour reprendre les classes! ... on se demande ou ils les cachent leurs salariés l'EN :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
huwabara Posté(e) le 8 septembre 2011 Share Posté(e) le 8 septembre 2011 L'heure est à l'optimisme en matière de salaires, à commencer par ceux des cadres. Le baromètre annuel de l'Apec révèle ce jeudi que le nombre des cadres augmentés a progressé de 9% en 2010: 48% ont perçu une hausse de salaires, contre 39% l'année d'avant. "Le dynamisme que l'on observait déjà dans le recrutement et les intentions d'embauche profite aussi aux augmentations de salaires", confirme Pierre Lamblin, directeur du département études et recherche de l'Apec. La sortie de crise n'est pas encore complète, puisque 51% des cadres avaient été augmentés en 2008. "On peut aussi relever que compte tenu de la hausse de l'inflation, 52% des cadres perdent en pouvoir d'achat", nuance Pierre Lamblin. Mais la tendance à la hausse devrait se poursuivre. 59% des entreprises déclarent qu'elles ont ou vont augmenter leurs cadres en 2011, contre 56% seulement l'an dernier. L'Expansion Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
looping Posté(e) le 8 septembre 2011 Share Posté(e) le 8 septembre 2011 Avec de moins en moins d'adultes dans les écoles et des disparition de classes, a tel point que des mairie embauche en propre des prof pour reprendre les classes! ... on se demande ou ils les cachent leurs salariés l'EN :lol: Dans le putain de mille feuilles des inspections académiques et du ministère (commissions en tout genre...) et puis la répartition des prof....rien de sensé ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 8 septembre 2011 Share Posté(e) le 8 septembre 2011 Qui avait dit que l'EN était la 2ème armée du monde derrière l'Armée rouge ? Sinon je comprends pas non plus : en gros il y a trop d'enseignants mais il faut aller chercher à Pôle Emploi des gens sans qualification pour aller donner cours. D'où sortent ces chiffres. Sinon dégraisser le mamouth qui n'a plus que la peau sur les os, c'est du désossage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
slider69 Posté(e) le 8 septembre 2011 Share Posté(e) le 8 septembre 2011 Qui avait dit que l'EN était la 2ème armée du monde derrière l'Armée rouge ? Sinon je comprends pas non plus : en gros il y a trop d'enseignants mais il faut aller chercher à Pôle Emploi des gens sans qualification pour aller donner cours. D'où sortent ces chiffres. Sinon dégraisser le mamouth qui n'a plus que la peau sur les os, c'est du désossage. "c'est même plus du désossage", c'est un vrai carnage ! de plus, dans contexte d'une situation financière délicate , voilà que la cour des comptes tire la sonnette d'alarme ! La Cour des Comptes s'alarme jeudi du trou historique de la Sécu en 2010 à près de 30 milliards d'euros on a l'impression que l'ensemble de notre Etat part en fumée avec cette succession de "bonnes" nouvelles. ce qui est curieux c'est que les politiques semblent distant de l'événement, presque "irréellement" absent. maintenant et personnellement , je crois que les mesures prisent seront inefficaces , voir pire ! en effet on voit de partout des gens perdre leur emploi , payer leur logement en retard , etc. les futurs hausses d'impôts venant à la suite de hausses importantes de l'essence, du gaz de l'électricité, etc ne finiront pas t-elle à mettre la Nation à genou ? et dans un tel scénario la France survivra-elle si le volet sociale est ignoré à ce point ? plutôt finalement que de dire "il n'y a plus d'argent " ne serait il pas plus simple de dire qu'il n'y a plus d'Etat ? un individu lambda qui n'a plus rien se retrouve au RSA ! l'état Français ne devrait-il pas être placé sous statut RSA ? d'ailleurs Fillon l'avait dit et Sarko l'a obligé de se taire en disant que la France était en état de faillite ! http://www.liberation.fr/politiques/010116737-critiques-nourries-contre-la-faillite-de-fillon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 8 septembre 2011 Share Posté(e) le 8 septembre 2011 Les Français ne sont pas dupes sur l'Education Nationale... Ils ne croient pas que ce soit un problème de moyens. ;) PARIS (Reuters) - Les Français notent très sévèrement l'école et l'enseignement dans leur pays, selon un sondage publié jeudi. Ils sont ainsi 64% à juger que l'école et l'enseignement en France fonctionnent mal, selon cette enquête réalisée par Ipsos-Logica Business Consulting pour le magazine L'Histoire et la Casden, banque coopérative du personnel de l'Education nationale. Pour une majorité de Français (54%), le niveau scolaire des écoliers français est moins bon que celui de leurs voisins européens. Si les Français jugent plutôt favorablement l'enseignement dans le primaire, ils sont beaucoup plus critiques envers le collège et le lycée. Les principaux problèmes de l'école sont, selon les personnes interrogées, la maîtrise du français et la discipline dans les établissements. L'enquête a été réalisée par internet du 21 au 27 juillet auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 8 septembre 2011 Share Posté(e) le 8 septembre 2011 l'état Français ne devrait-il pas être placé sous statut RSA ? d'ailleurs Fillon l'avait dit et Sarko l'a obligé de se taire en disant que la France était en état de faillite ! http://www.liberation.fr/politiques/010116737-critiques-nourries-contre-la-faillite-de-fillon. Je pense que libération a surement été l'un des premiers journaux à pourfendre fillon pour cette citation, bien avant Sarkozy, ce qui n'excuse rien évidemment. A l'époque, les vierges effarouchées de la gestion des finances de l'état par les déficits avaient encore une certaine audience, aujourd'hui moins, étonnant! :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 9 septembre 2011 Share Posté(e) le 9 septembre 2011 Tant que nos dirigeants ne prendront d'autres mesures que de brasser de l'air en esperant booster leur electorat, rien de ce qui pourrait renverser la vapeur n'aura lieu. Il faudrait appliquer a la Francel'equivalent d'un plan allemand "a la Hartz", ce qui avec nos fiers dirigeants patronaux et syndicalistes finirait en greve/affrontement/revolte, etc... des lors il n'y a plus d'alternative, tant que le debat sera politise a des fins politiciennes, tant qu'il n'y a pas de consensus entre patrons et syndicats sur une action forte de ce type, menee et encadree par le gouvernement, la seule issue c'est le mur (pauperisation, fuite des capitaux et autres joyeusetes). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 9 septembre 2011 Share Posté(e) le 9 septembre 2011 Entendu à l'instant sur BFM-Radio: Une agence de press annonce un possible défaut de paiement de la Grece dès ce week-end. A savoir qu'elle l'avait déjà annoncé dans le passé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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