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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Les allemands ont raison de se méfier de la planche à billets, quand l'inflation s'emballe on ne sait jamais ou elle s'arrête.

J'ai plutôt tendance à penser que cette histoire de référendum est un coup de bluff des grecs pour gratter non pas 50% d'ardoise mais 70 ou 80, voire 100% de la dette.

De quelle dette parle t-on? de la bancaire, car les 50% de remise de ce weekend ne visaient que la dette des banques, pas celle des états ou de la BCE.

Plumer les banques ça ne dérange pas les gouvernements si il n'y a pas de risque systémique, mais plumer les états ou la BCE c'est autre chose.

Mais à être trop gourmand et un peu trop "grossiers" ils pourraient bien se faire sortir de la zone euro à coups de pieds dans le derche, au pilori du continent.

Je pense que l'erreur fondamentale et de considérer la sortie de l'Euro pour la Grèce comme un punition et une mise au pilori de l'Europe.

Peut être faut il voir dans le referendum le manque de courage de Papandreou qui préfère s'appuyer sur le peuple plutôt que de dire non a ses collègue d'Europe.

Peut etre aussi faut il prendre en compte les contreparties demandées par la troïka en échange du haircut de 50%, ce n’est pas dit qu’elles soient vraiment acceptables surtout pour un pays qui n’a plus grand chose a perdre.

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Je pense que l'erreur fondamentale et de considérer la sortie de l'Euro pour la Grèce comme un punition et une mise au pilori de l'Europe.

Peut être faut il voir dans le referendum le manque de courage de Papandreou qui préfère s'appuyer sur le peuple plutôt que de dire non a ses collègue d'Europe.

Peut etre aussi faut il prendre en compte les contreparties demandées par la troïka en échange du haircut de 50%, ce n’est pas dit qu’elles soient vraiment acceptables surtout pour un pays qui n’a plus grand chose a perdre.

Papandreou a un probleme sérieux, il n'a plus de majorité certaine ... donc en cas de vote au parlement il y un risque de rejet. Jusqu'a hier la coalition gouvernementale ne tenait que de deux sieges ... et la pression populaire sur les députés est telle qu'il y a du mouvement dans les rang, et qu'il n'est pas sur qu'en coulisse on ne sache pas déjà qu'on aura pas la majorité sur ce texte. Le coup du referendum, je pense, c'est pour gagner un peu de temps, forcer les députer a serrer les rangs et eviter une démission du gouvernement et tout le cycle élection parlementaire, négociation pour une nouvelle coalition, nouveau gouvernement, avec le risque d'une renégociation totale des effort grecs depuis le début de la crise - ce que réclame la droite grecque -.

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Oui effectivement g4lly je comprend ta circonspection.

Ce scénario c'est juste le pire imaginable, j'y crois pas trop non plus car on ne laissera jamais faire ça, mais pour les spéculateurs, il faut s'en méfier en se moment on peut se faire des millions rapidement et le défaut de la Grèce rapporterait vraiment des sommes immenses aux petits merdeux que sont les spéculateurs.

Cela fait des mois qu'ils tournent autours des dettes européennes comme des vautours, Irlande, Espagne, Portugal et ils ont fini par trouver la Grèce qui est un véritable Eldorado pour eux, avec les chutes monstrueuses des bourses certain sont déjà sans doute très très riche.

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Dans ces effets et ses conséquences, la spéculation s'apparente de plus en plus à du terrorisme de masse.

Les fausses rumeurs causent plus de dégats qu'une bombe et sur une plus longue durée et ceci d'autant plus facilement que tout le système est extrémement fragile et interdépendant.

C'est un mélange de théorie des dominos économique et d'effet papillon à l'échelle planétaire.

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Donc, pas de démission en vue:

Le vote sera organisé dès que possible. Le premier ministre grec est entendu aujourd'hui par la France et l'Allemagne avant le début du sommet du G20 à Cannes.

Le référendum sur le plan de sauvetage de la Grèce aura bien lieu. Réuni en session extraordinaire dans la nuit, le cabinet grec a approuvé «à l'unanimité» le projet du premier ministre Georges Papandréou annoncé lundi soir à la grande surprise des partenaires d'Athènes et des marchés financiers. Le vote «aura lieu dès que possible, après que les dispositions fondamentales de l'accord sur le plan de sauvetage seront formulées» et après un vote de confiance du parlement, a fait savoir un porte-parole du gouvernement. Lors de la réunion qui a duré sept heures, plusieurs ministres ont exprimé des critiques à l'égard de l'initiative du premier ministre mais ils ont finalement décidé de soutenir le gouvernement.

Georges Papandréou assure que «le référendum sera un mandat clair et un message clair en Grèce et à l'extérieur concernant notre avenir européen et notre participation à l'euro». Et d'affirmer que «personne ne pourra douter que l'avenir de la Grèce se trouve dans l'euro».

«Privilégier la démocratie aux appétits financiers» Un point de vue partagé par le ministre allemand des Finances. Dans le Financial Times Deutschland, Wolfgang Schäuble estime en effet que «si la Grèce accepte le fardeau et les efforts exigés par les programmes d'aide, s'ils veulent demeurer dans la zone euro, ils soutiendront le plan».

L'initiative inquiète en revanche les marchés financiers qui ont dévissé après l'annonce. De fait, un «non» des électeurs grecs pourrait être un prélude à une faillite du pays qui menacerait la stabilité financière de l'ensemble de la zone euro, selon l'agence de notation Fitch hier. Et l'hypothèse n'est pas à exclure tant l'exaspération de la population est grande. Depuis le 1er novembre, les Grecs connaissent de nouvelles taxes alors que les mesures d'austérité se multiplient , que le pays s'enfonce dans la récession avec un taux de chômage au-delà de 17%. De nouvelles grèves sont prévues: les transports en commun et le corps hospitalier ont déposé des arrêts de travail pour aujourd'hui. L'issue du vote paraît donc incertaine. Elle pourrait dépendre des arguments avancés par Georges Papandréou.

Le premier ministre grec avance déjà ses arguments. Il appelle ses homologues du G20 à «privilégier la démocratie par rapport aux appétits financiers». Il affirment en outre que ses pairs européens «ont été avisés» de ses plans et «respecteront et soutiendront» les efforts du pays. De leur côté, la France et à l'Allemagne souhaitent entendre Georges Papandréou ce mercredi, avant le début du sommet du G20 à Cannes. Nicolas Sarkozy avertit que «le plan adopté jeudi dernier à l'unanimité des 17 membres de la zone euro est la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque». Le ministre néerlandais des Finances avertit déjà que le projet de référendum jette un voile d'incertitude sur le versement d'une sixième tranche d'aide à la Grèce.

Le Figaro
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Dans ces effets et ses conséquences, la spéculation s'apparente de plus en plus à du terrorisme de masse.

Les fausses rumeurs causent plus de dégats qu'une bombe et sur une plus longue durée et ceci d'autant plus facilement que tout le système est extrémement fragile et interdépendant.

C'est un mélange de théorie des dominos économique et d'effet papillon à l'échelle planétaire.

Le souci c'est que le mot spéculation est mal choisi. Le problème c'est la manipulation d'information ou de court ... et ca a une époque et sur certain produit c'était passible de la peine de mort.

Il se trouve qu'aujourd'hui on peut faire n'importe quoi coté manipulation de court et propagande/désinformation sans conséquence pénal aucune. Alors que si tu voles un Carambar a la boulangerie du coin tu prend 3 mois ferme en comparution directe. Mais bon c'est un choix, l'escroquerie est un moyen facile est absolument s'en risque de s'enrichir, s'est même quasiment érigé en modèle.

D'un coté les polituques sont mal placé pour mettre de l'ordre, ce sont les premier a mettre les mains dans la caisse pour financer leur activité politiques :lol: Si on pend un banquier faudrait aussi pendre les trésoriers de campagne :happy: les député qui cede au lobby qui leur graisse la pate ... etc. etc.

D'un autre coté on te réponds ... a mais si on enquete sur ce qui se passe sur les marché ouvert, alors les investisseur iront négocier dans les dark pool ... amusant les dark pool en question c'est nous qui les avons autorisé pour mettre de la concurrence dans le business :lol:

En gros on a laisser produire les outils pour se faire battre, pas simple avidité, dans l'espoir de produire de la richesse, qu'on est pas foutu de produire autrement, pour alimenté la croissance misérable qu'on a.

Pire dans le meme temps on s'est lié les main dans le dos en empechant nos banque centrale d'agir activement sur les marché pour controler les cours des monnaies etc.

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Il se trouve qu'aujourd'hui on peut faire n'importe quoi coté manipulation de court et propagande/désinformation sans conséquence pénal aucune. Alors que si tu voles un Carambar a la boulangerie du coin tu prend 3 mois ferme en comparution directe. Mais bon c'est un choix, l'escroquerie est un moyen facile est absolument s'en risque de s'enrichir, s'est même quasiment érigé en modèle.

(....)

D'un autre coté on te réponds ... a mais si on enquete sur ce qui se passe sur les marché ouvert, alors les investisseur iront négocier dans les dark pool ... amusant les dark pool en question c'est nous qui les avons autorisé pour mettre de la concurrence dans le business :lol:

En gros on a laisser produire les outils pour se faire battre, pas simple avidité, dans l'espoir de produire de la richesse, qu'on est pas foutu de produire autrement, pour alimenté la croissance misérable qu'on a.

Pire dans le meme temps on s'est lié les main dans le dos en empechant nos banque centrale d'agir activement sur les marché pour controler les cours des monnaies etc.

Bien dit, le manque de courage de nos politiques qui ont renoncé à imposer des règles et des limites au monde "des affaires/de la finance" est clairement la cause profonde de tout ce merdier (je parle ici des dirigeants des pays riches en général/G20, et en particulier des pays occidentaux qui généraient encore à eux seuls il y a 5 ans plus de 60% de la richesse mondiale !).

En abdiquant devant des intérêts privés et face aux chantages de leurs représentants ils ont largement failli à leur mission de "garants de l'intérêt général" ; pourtant la seule qui justifiait que l'on se déplace afin de voter pour eux.

Après faudra pas que ces "baisse frocs"' jouent les vierges effarouchées devant la progression de l'abstention et des extrêmes

Car franchement la question "Aujourd'hui à quoi ça sert un politique" est plus justifiée que jamais  

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Bien dit, le manque de courage de nos politiques qui ont renoncé à imposer des règles et des limites au monde "des affaires/de la finance" est clairement la cause profonde de tout ce merdier (je parle ici des dirigeants des pays riches en général/G20, et en particulier des pays occidentaux qui généraient encore à eux seuls il y a 5 ans plus de 60% de la richesse mondiale !).

En abdiquant devant des intérêts privés et face aux chantages de leurs représentants ils ont largement failli à leur mission de "garants de l'intérêt général" ; pourtant la seule qui justifiait que l'on se déplace afin de voter pour eux.

Après faudra pas que ces "baisse frocs"' jouent les vierges effarouchées devant la progression de l'abstention et des extrêmes

Car franchement la question "Aujourd'hui à quoi ça sert un politique" est plus justifiée que jamais  

http://lebondosage.over-blog.fr/article-le-declin-des-pays-developpes-s-accelere-68680650.html

Un texte qui résume le declin global des économies occidentales.  ;)

La crise actuelle n'est pas vraiment mondiale. C'est une crise de l'occident qui a rejeté la regulation.

Image IPB

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Info:

- Le referendum portera sur l'acceptation ou non du plan d'aide. Non sur la zone euro.

- Ce jour, les négociations portent sur la volonté de la Grèce à rester dans la zone euro. Notre premier ministre a déclaré ce jour que la Grèce devait faire ce choix.

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La grece a jusqu'a mi decembre pour se decider, après c'est l'ejection

Je crois qu'on ne peut pas exclure un pays de l'eurozone ...non seulement dans les texte mais aussi en pratique, la Slovénie par exemple utilisait l'euro sans être officiellement eurozone.

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désolé j'ai corrigé, mais tu as été plus rapide que moi. Mais ca devrait être un cas de figure si elle ne respecte pas le pacte de stabilité et refuse les plans de sauvetage

proposé par l'Europe en cas  de crise, compte tenu des conséquences que cela a sur les autres pays de la zone euro.

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Article du Figaro listant plusieurs points sur le sommet du G-20:

La Grèce est sur toutes les lèvres à Cannes, où doit s'ouvrir le sommet du G20 jeudi matin. Le premier ministre grec est arrivé ce mercredi soir pour une réunion avec notamment Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel. Il doit s'expliquer dans la soirée sur sa décision de soumettre l'accord européen de la semaine dernière à référendum. De plus, les États membres à la fois de la zone euro et du G20 se réuniront jeudi matin pour un mini-sommet consacré à la Grèce avant la rencontre des principaux pays riches et émergents, a annoncé mercredi la présidence française.

Le président français est arrivé pour sa part à 17 heures à Cannes pour un mini-sommet de crise avec Angela Merkel, la directrice du FMI Christine Lagarde et les dirigeants européens, qui a débuté peu après 18 heures. Cette réunion s'est achevée peu avant 20 heures dans un climat tendu, a constaté Le Figaro . Signe qui ne trompe pas: au moment où Georges Papandréou a gravi les marches de l'escalier du Palais des festivals pour rencontrer Nicolas Sarkozy, ce dernier n'est pas descendu pour l'accueillir, comme le veut le protocole. Paris et Berlin font pression sur Athènes pour qu'elle avance la date du référendum à la fin novembre, alors que janvier était d'abord avancé. Les deux grands de la zone euro préviennent que le déboursement de 8 milliards d'euros d'aide accordé par l'Union européenne et le FMI est devenu incertain.

Dans la foulée, le président français est parti dîner avec le président chinois Hu Jintao. Les dirigeants doivent notamment évoquer la participation de la Chine au fonds de sauvetage de la zone euro, le FESF. Or selon le secrétaire d'État aux Finances chinois Zhu Guangyao, Pékin ne peut pour l'instant envisager d'augmenter son investissement compte tenu du manque de précision des propositions visant à augmenter la force de frappe du FESF. De son côté, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, s'est lui voulu rassurant face aux inquiétudes suscitées par la possibilité d'une aide de la Chine à l'UE, assurant que les Chinois se comporteraient en «investisseurs», en Europe, comme aux États-Unis.

Dans ce contexte d'incertitudes exceptionnelles, les taux d'intérêt français ont bondi dans la matinée, l'écart se creusant à un niveau historique avec les taux allemands. Victime potentielle d'une contagion de la crise, l'Italie tente de rassurer : elle convoque un conseil des ministres extraordinaire ce mercredi soir pour adopter des mesures de rigueur.

• Merkel veut de la clarté «Nous avons mis un programme sur pied avec la Grèce la semaine dernière. Nous voulons réaliser ce programme et pour cela nous avons besoin de clarté. C'est à cela que doit servir la réunion de ce soir», a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel à Cannes ce mercredi. Elle doit rencontrer dans l'après-midi le premier ministre grec Georges Papandréou, aux côtés de Nicolas Sarkozy, des représentants des institutions européennes et dela directrice générale du FMI Christine Lagarde.

L'annonce, lundi soir, de l'organisation prochaine d'un référendum en Grèce sur le plan d'aide européen a provoqué une panique sur les marchés et met en péril le pare-feu mis en place au sein de la zone euro la semaine dernière. Dans le pire des cas, un rejet par les Grecs du plan européen aurait des conséquences «imprévisibles», a prévenu ce mercredi à Cannes le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Il a lancé un «appel urgent et vibrant en faveur de l'unité nationale et politique en Grèce».

• Le référendum grec, une vraie surprise? Athènes a-t-elle informé les autres capitales européennes qu'elle allait convoquer un référendum? Paris et Berlin déplorent avoir appris la nouvelle lors de la déclaration officielle du premier ministre grec George Papandréou. Mais le gouvernement grec a déclaré, par la voix d'un porte-parole, avoir informé ses partenaires de ses intentions. Il n'avait toutefois pas précisé «la date, confidentielle, de l'annonce», a reconnu un porte-parole.

François Fillon n'en démord pas, Paris n'était pas au courant, a-t-il répété devant les députés mercredi après-midi : «Bien sûr (...) en démocratie se tourner vers le peuple est toujours légitime mais nous regrettons, et je veux le dire solennellement, (...) cette annonce prise de façon unilatérale sur un problème qui engage tous les partenaires de la Grèce. (...) Les Grecs doivent dire vite et sans ambiguïtés s'ils choisissent ou non de garder leur place dans la zone euro.»

• L'Italie en première ligne Sous la pression des marchés, le gouvernement italien se réunit un conseil extraordinaire ce mercredi soir à 20 heures. À l'ordre du jour : adopter les mesures anti-crise «les plus urgentes» promises la semaine dernière par le chef du gouvernement Silvio Berlusconi à ses partenaires européens, a déclaré le gouvernement. Dans l'après-midi, le Comité pour la sauvegarde de la stabilité financière s'est réuni, qui est composé des plus hautes autorités publiques économiques italiennes se sont réunies.

• La question du versement de l'aide pas tranchée L'Allemagne a déclaré que la question de savoir si la prochaine tranche d'aide de 8 milliards à la Grèce pourrait être versée avant le référendum n'avait pas encore été réglée, tout en précisant que le pays ne semblait pas avoir besoin de l'argent avant mi-décembre. «La tranche n'a pas encore été payée. C'est la situation à ce jour. Il reste à voir comment les choses vont se dérouler. Mais selon tout ce que nous entendons en provenance de Grèce, il n'y a pas de besoin urgent de ce versement avant la mi-décembre, plus ou moins» a déclaré un porte-parole du ministre des Finances allemand Martin Kotthaus. • Fillon : la France veut obtenir l'application de l'accord «La France reste determinée à obtenir une application pleine et entière de l'accord sur la Grèce, a déclaré ce mercredi le premier ministre François Fillon, à l'issue d'une réunion avec les banques à Matignon. L'accord du 27 octobre reste notre feuille de route commune et il doit être mis en place dans les meilleurs délais.»

Les suites de l'accord européen conclu la semaine dernière à Bruxelles était au menu de la rencontre, alors que la Grèce veut organiser un référendum sur la question. Les dirigeants européens ont obtenu des banques qu'elles acceptent de perdre la moitié des sommes prêtées à la Grèce afin d'alléger le fardeau d'Athènes. Les banques allemandes ont averti de leur côté qu'elles n'accepteraient pas de décote de 50% de la dette grecque avant la tenue d'un référendum, a déclaré mercredi le président de l'association du secteur bancaire allemand Michael Kemmer.

• Parisot : «Formuler des engagements au nom des entreprises du G20» Laurence Parisot ouvre officiellement le Business 20 («B20») à Cannes avec sur scène seize patrons du monde entier dont Clara Gaymard (GE), Christophe de Margerie (Total), Gérard Mestrallet (GDF Suez) et Maurice Lévy (Publicis) côté français. «Nous sommes en mesure de formuler un certain nombre d'engagements au nom des entreprises des pays membres du G20», a lancé la patronne du Medef.

Le PDG de Total, Christophe de Margerie a ensuite livré son analyse : «Ce n'est pas une crise de l'euro, c'est une crise mondiale que nous vivons aujourd'hui. Une crise qui touche tout le monde, les pays riches comme les pays pauvres. Et dans ce contexte les chefs d'entreprise ont le devoir de prendre la parole pour se faire entendre des chefs d'État».

• Les ONG plaident pour une taxe sur les transactions Les ONG des pays du G20 ont insisté auprès de Nicolas Sarkozy pour que le sommet de Cannes permette l'adoption dans certains pays «pionniers» d'une taxe sur les transactions financières pour financer le développement dans les pays pauvres. «Le président français a fait la promesse de mettre en place des financements innovants à la fin de l'année, il faut que ces promesses soient honorées à Cannes, c'est le moment de vérité pour la France et le G20», a renchéri Friederike Röder, de One France. Le B20 s'est en revanche prononcé contre le projet de nouvelle taxe. «En l'état actuel de l'économie, ce serait une mauvaise chose de prendre des mesures pouvant réduire la croissance de l'activité et affecter l'emploi», a estimé Peter Sands, directeur général de Standard Chartered Bank.

• La dette française jugée toujours plus risquée Les taux d'intérêt sur la dette française à 10 ans ont augmenté de près de 15 points de base dans la matinée, flirtant avec les 3,15%. Seln le mécanisme particulier des obligations, plus le taux d'ntérêt augmente, plus la valeur du titre baisse. Les marchés semblent ainsi parier massivement sur une baisse plus forte encore de la dette française.

Dans le même temps, l'Allemagne profite au contraire d'une «fuite des investisseurs vers la qualité» dans un contexte d'incertitudes exacerbées. Berlin a pu émettre ce mercredi quatre milliards d'euros d'obligations à cinq ans à un taux de 1%, contre 1,22% lors de la dernière opération du même genre. Résultat, l'écart entre les taux français et allemands a atteint 130 points, un record inégalé depuis 1992.

Le Portugal a pour sa part vu ses taux à augmenter légèrement lors d'une émission de titres à trois mois. Le pays a emprunté 1,244 milliards d'euros au taux de 4,997%, contre 4,972% auparavant.

• Le Fonds européen de stabilité repousse une levée de fonds Le Fonds européen de stabilité financière ( FESF) a annulé une levée de fonds auprès des investisseurs de 3 milliards d'euros, a annoncé un porte-parole du mécanisme de sauvetage européen. L'émission d'obligations a été repoussée à cause de «conditions de marchés» non favorables, et après consultation avec les investisseurs, rapporte l'agence Bloomberg.

Cette opération devait être destinée à l'aide accordée en novembre 2010 à l'Irlande. Comme le Portugal, cette dernière ne peut financer son déficit qu'à travers l'aide européenne. • La Chine presse l'Europe de maintenir ses plans La Chine appelle les Européens à garder le cap du plan de sauvetage. «Nous espérons que les Européens pourront honnêtement mettre en oeuvre ce plan pour résoudre la crise», a déclaré ce mercredi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Hong Lei a ajouté que «la Chine soutient les efforts de l'Union européenne, de la zone euro et du Fonds monétaire international contre la crise de la dette et continuera à être un investisseur important sur le marché européen».

Dans une interview accordée au Figaro, le président chinois a émis le souhait que le G20 émette «un signal clair de solidarité».

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http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/11/02/97002-20111102FILWWW00673-grece-un-referendum-debut-decembre.php

Lors d'un point presse avec la chancelière allemande Angela Merkel mercredi, Nicolas Sarkozy a précisé qu'un référendum sur le plan anti-crise de la zone euro pourrait avoir lieu en Grèce "autour du 4 ou 5 décembre" après une réunion avec son premier ministre Georges Papandréou.

De plus, la Grèce doit décider si elle veut ou non rester dans la zone euro et clarifier sa position sur le plan de sauvetage européen si elle veut espérer obtenir le versement de l'aide financière promise, a déclaré mercredi le président français.

Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait à l'issue d'une réunion de crise à Cannes entre dirigeants de l'UE et du FMI et en présence du Premier ministre grec George Papandreou, a également affirmé que la mise en oeuvre du plan décidé la semaine dernière à Bruxelles serait "accélérée".

La Grèce veut-elle rester dans l'euro ?

"Nous avons dit clairement aux autorités grecques, la majorité mais aussi l'opposition (...), que les Européens et le FMI ne pourront envisager de verser la 6e tranche du programme d'aide à la Grèce que lorsque la Grèce aura adopté l'ensemble du paquet du 27 octobre et que tout incertitude sur l'issue du référendum aura été levée", a déclaré devant la presse le chef d'Etat français, en présence de la chancelière allemande Angela Merkel.

"La Grèce veut elle rester ou non dans le zone euro ?", s'est encore interrogé M. Sarkozy. "Nous le souhaitons", mais "c'est sur cette question" que le peuple grec "devrait se prononcer, si un référendum devait être organisé", a-t-il ajouté.

"Nous lançons un appel solennel pour qu'un consensus politique puisse être rapidement réuni en Grèce", a affirmé M. Sarkozy.

Athènes a ébranlé l'Europe ainsi que les marchés financiers en annonçant lundi, à la surprise générale, sa décision de soumettre à un référendum à hauts risques le plan européen d'allègement de la dette grecque et d'endiguement de la crise de la zone euro, décidé la semaine dernière.

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l'inflation a permis à toute une génération d'acheter son logement sans y laisser un bras avec des taux d'intêrets fixes

Oui quand les salaires sont indexés sur l'inflation, c'est en effet un bon plan pour ceux qui ont des crédits en cours. Mais dans le cas inverse tes revenus sont déconnectés du coût de la vie, là c'est moins une affaire, pour peu que le chômage s'en mêle ça devient la galère.

Effectivement il me semble que rien dans les traités n'est prévue pour l'exclusion d'un état membre. On peut le forcer à partir en lui coupant les aides.

Les textes ne prévoient rien en effet.

Mais les textes ça s'ajourne.

Faut-il sauver le soldat grec? alors que les portugais suivent l'affaire de prés. Si les grecs veulent gruger leurs créanciers, il n'y aura pas d'espace pour que l'exemple se répète avec le Portugal, l’Irlande ou l’Espagne.

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Je crois qu'on ne peut pas exclure un pays de l'eurozone ...non seulement dans les texte mais aussi en pratique, la Slovénie par exemple utilisait l'euro sans être officiellement eurozone.

le juridisme ça a jamais rien empeché, compliqué les choses tout au plus.

Dans C dans l'air ils on enfin expliqués comment ça se passerait pour la dette en Euro d'un pays qui sortirait de l'Euro: mettons que, au hasard, la Drachme Greque soit rétablie, elle le serait a un Euro pour une Drachme, et la dette en Euro serait convertie en Drachme. Inutile de preciser que dans l'heure qui suivrait la valeur de la Drachme serait divisée par deux .. et donc aussi la valeur de la dette Greque en Euro. Bien qu'il y a toujours l'espoir pour les preteurs que la Drachme remonte.

Sortir de l'Euro ça m'a l'air du bon sens pour la Grece. Peut etre pour la France aussi d'ailleurs.

Les Argentins on envoyés balader le FMI dans les années 90 et ont laissés filer leur monnaie. 10 ans plus tard ils étaient excédentaires.

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Bizarrement moi j'avais compris que le retour au Drachme leur ferait payer leur emprunt plus cher sur les marcher internationaux et donc plus de quoi payer quoique se soit, faillite et au moins 10ans de merde.

Ps : l'argentine ce n'est pas l'Eldorado non plus, comme les pays en voie de développement ils se développent, on verra leur économie quand y seront à notre niveau de développement ;)

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Il me semble qu'ils se sont plantés dans "C dans l'air".

La partie détenue par des grecs est en effet transformée en monaie nationale ce qui n'a aucun effet. La partie détenue par des agents extérieurs reste elle libellée en Euro. Une dévaluation de 50% multiplie cette partie par deux.

Maintenant, la sortie de la Grèce serait le début probable de la sortie d'autres pays dont on ne parle pas. N'y aurait-il pas un effet sur le dollars?

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Pour les 10 ans de crise nous faisons tout pour que cela arrive.

Tant que notre monaie est décorellée de notre économie. Que les banques ne se devarassent pas de leurs actifs toxiques, on y restera longtemps. Et nous sommes en train d'organiser une contraction du crédit avec un financement aveugle des risques des banques par l'argent du contribuable.

Bravo.

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Bizarrement moi j'avais compris que le retour au Drachme leur ferait payer leur emprunt plus cher sur les marcher internationaux et donc plus de quoi payer quoique se soit, faillite et au moins 10ans de merde.

Certainement. Comme ça ils emprunterons moins. Mais la dette acquise, apparement ils la rembourserons en Drachme, donc ni plus cher ni moins cher pour eux. Le preteur hors "zone Drachme"  ;) par contre si la Drachme vaut des cacaouettes, il touchera des cacaouette. Rien de scandaleux a ça, ça lui apprendra a preter à n'importe qui.

Ps : l'argentine ce n'est pas l'Eldorado non plus, comme les pays en voie de développement ils se développent, on verra leur économie quand y seront à notre niveau de développement ;)

.. ou qu'on aura rejoint le leur..

Rappelle toi bien qu'une partie de notre niveau de développement est a crédit.

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Il me semble qu'ils se sont plantés dans "C dans l'air".

La partie détenue par des grecs est en effet transformée en monaie nationale ce qui n'a aucun effet. La partie détenue par des agents extérieurs reste elle libellée en Euro. Une dévaluation de 50% multiplie cette partie par deux.

C'est un point important, faudrait savoir. Sur que si la dette exterieure reste en Euro ils vont droit a la cessation de paiement.

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