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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Les allemands ont ils envi de sauver la zone ou l'ideé europeéne ? Faire une autre Europe pourquoi pas, mais une autre europe on nous promet ça depuis 25 ans, et au final il faut bien voir que personne ne doit vraiment la vouloir  puisqu'on ne l'a pas faite.

En 25 ans ya quand même eu ..l'EURO.

Personne n'est capable de dire ce que sera l'EUROPE dans les 25 prochaines années.

L'europe c'est pas un projet artistique, c'est un besoin.

Le besoin d'une gouvernance économique à l'échelle des principales économies du continent, plus personne ne le nie, savoir comment elle va se mettre en place c'est tout l'enjeu du moment.

Les allemands ont fait en sorte d'être bien placés pour peser sur la construction de cette gouvernance économique, parce qu'ils ont été plus malins que nous au bon moment c'est tout.

Ça sert à rien d'être jaloux. A nous d'être malin et faire en sorte de peser aussi. Enfin bon si on veut peser pour imposer la retraite à 60 ans, c'est sur qu'on peut aller se recoucher.

L'intégration est une longue route, mais je n'en vois pas d'autres.

Aussi, si les grecs veulent sortir de l'euro, personne ne les empêchera de le faire. Si l’Allemagne quitte l'EURO, qui voudra y rester?

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Je ne dirais pas le jurisme mais les peurs que l'on fait n'être parmis les citoyens. On les culpabilise, on les effrait. C'est une forme de contrôle de la pensée.

Mais personne ne se pose une question simple: l'intégration européenne, certes, mais pour combien de temps?

Il y a un moment où l'UE se finira. Comme toute chose rien est éternel. Penser à cela permet de remettre en perspective nombre de declarations creuses qui submergent les médias. N'ayons pas peur.

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En 25 ans ya quand même eu ..l'EURO. Personne n'est capable de dire ce que sera l'EUROPE dans les 25 prochaines années.L'europe c'est pas un projet artistique, c'est un besoin.

au nom de quoi ? C'est sympa de lâcher ça comme ça mais ça fait très fortement argument d’autorité. Et l'euro n'est pas un changement de l'orientation de la construction europeene, elle en est une manifestation.

Le besoin d'une gouvernance économique à l'échelle des principales économies du continent, plus personne ne le nie, savoir comment elle va se mettre en place c'est tout l'enjeu du moment.

Même chose que précédemment, je vois pas sur quoi tu te fondes pour conclure a ça. Si personne ne le niait on en serait pas la.

Les allemands ont fait en sorte d'être bien placés pour peser sur la construction de cette gouvernance économique, parce qu'ils ont été plus malins que nous au bon moment c'est tout.Ça sert à rien d'être jaloux. A nous d'être malin et faire en sorte de peser aussi. Enfin bon si on veut peser pour imposer la retraite à 60 ans, c'est sur qu'on peut aller se recoucher.L'intégration est une longue route, mais je n'en vois pas d'autres. Aussi, si les grecs veulent sortir de l'euro, personne ne les empêchera de le faire. Si l’Allemagne quitte l'EURO, qui voudra y rester?

L'euro c'est déjà les français qui pensaient être plus malin ,on voit ou on en ai , faut il rappeler que l'euro était la contrepartie française à la réunification allemande ...

Comprendre que les états fort défendent leurs intérêts parce qu’il en ont les moyens ce n’est pas être jaloux, c’est être réaliste. Comprendre qu’une  gouvernance économique ne peut être neutre et ce malgré les textes et les statut, c’est de la logique.

Envisager d’autres solutions qui ne sont pas plus fantaisistes que le fédéralisme c’est du bon sens.

Savoir regarder son passé avec objectivité et comprendre les raisons de son échec, les accepter et les prendre en compte c’est ce que l’on arrive pas a faire depuis 30 ans (pour l'europe) et c’est pourtant ce qui nous sauvera.

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A qui d'autre tu veux lier notre destin?

C'est bien beau d'avoir une pseudo natalité forte (curiosité atypique dans le monde occidental sur laquelle peu de monde s'interroge ou cherche à donner un sens), mais faudra être capable de s'en servir au bon moment, parce que on a un avenir à offrir à la jeunesse?? :-[

Les allemands ont su éviter les écueils de la crise actuelle, rien ne dit qu'ils ne seront pas capables de surmonter les écueils des crises à venir. En tout cas ils ont prouvé qu'ils avaient su se réformer au bon moment, ce qu'on est loin d'être capable de faire.

C'est surréaliste de disqualifier le pays qui est le pilier actuel de l’Europe et nous permet de conserver (encore) notre triple A. On glose sur l’Italie mais notre situation n'est pas si éloignée que ça de l'italienne. Heureusement on peut se cacher derrière les grosses épaules du vieux teuton. Enfin pour le moment.

La monnaie unique forte et stable a été organisée selon les volontés allemandes monétaristes et elle entrain de tuer la plupart des pays de la zone euro.

L'Allemagne dans l’Europe n'a toujours defendu que ses interêts nationaux. Ils veulent avoir des marchés captifs grace a l'euro mais pas trop payer ensuite pour les conséquences catastrophiques.

Leur très récente croissance est due aux relances des pays voisins d'apres les subprimes. Et la monnaie unique a empeché la dévaluation naturelle de ces pays peripheriques France y compris. C'est un fonctionnement normal des taux de changes qui est rendu impossible par l'euro.

Sans cet ajustement salutaire que s'est il passé ? L'ajustement s'est fait soit par le chômage soit par l'endettement. La monnaie est vraiment une variable d'ajustement essentielle quand on la supprime on le paiera d'une autre façon. A l’intérieur d'une même nation une monnaie unique est moins genante puisque la population peut déménager facilement dans une autre region. Comme ce qu'il s'est passé lors de la reunification allemande avec le mark imposé beaucoup trop tôt a l'Est.

Quand a leur industrialisation c'est du a l'Histoire ca peut reculer sur plusieurs siecles (les Prussiens hyper disciplinés, le charbon de la Ruhr etc...) on peut pas changer cela il faut faire avec.  Mais une monnaie unique ne crée aucune convergence au contraire. En fait la monnaie unique, si vraiment on y tient tant que ça, aurait du intervenir en dernier, une fois que la convergence est réalisée.

En plus je pense sincerement qu'on a tout ce qu'ils faut en France. On a même le personnel pour fabriquer quasiment tout ce qui existe et peu de pays peuvent en faire autant alors pourquoi se degrader ? On a aucun besoin de l'industrie allemande, ils n'ont pas autant de competences que nous dans l’aéronautique et les fusées depuis la fin de la guerre.

Des petits pays qui n'ont même pas le dixieme de nos capacités n'ont pas pas besoin d'avoir un gros pays auquel se soumettre. C'est de la connerie cette façon de penser desolé.

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Je suis tout a fait d'accord avec toi, mais il regne l'idée que ce n'est pas le cas car on persuade que le jurisme dicte au politique et à l'executif.

Je te copie ici un dialogue prêté a Charles De Gaulle avec Alain Peyrefitte. Je trouve ça excellent et ca redonne du courage !

Alain Peyrefitte- - Le traité de Rome n’a rien prévu pour qu’un de ses membres le quitte.

Général de Gaulle. - C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : "Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! " Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça.

AP. - Nous pouvons dire que ce n’est pas nous qui abandonnons le Marché commun, c’est lui qui nous abandonne.

GdG. - Mais non ! Ce n’est pas la peine de raconter des histoires ! D’ailleurs, tout ce qui a été fait pour l’Europe, par ceux qu’on appelle les "européens ", a très bien marché tant que c’était la France qui payait tout. On a commencé par la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Ça a consisté en quoi ? En ce qu’on a rendu à l’Allemagne son charbon et son acier, qu’elle n’avait plus car on les lui avait retirés. On les lui a rendus pour rien. Et ça a consisté à donner aux Italiens ce qu’ils n’avaient pas : du charbon et du fer. Alors, ils ont pu faire une industrie métallurgique. Mais nous, nous n’avons pas retiré un rotin de la CECA, pas un rotin !

Nous avions un problème qui était la modernisation de nos mines, mais nous les avons modernisées sans que la CECA nous donne un sou. Voilà ce qu’a été la CECA ! C’était une escroquerie, au profit des Allemands et des Italiens !

« Après quoi, on a fait l’EURATOM. Et c’est la même chose. Dans l’EURATOM, nous apportons 95% . Il n’y a que nous qui ayons une réelle capacité atomique. Les autres n’en ont absolument aucune, ni installations, ni spécialistes pour les faire tourner. Alors, nous mettons en commun nos 95% de capacité atomique et les autres mettent leurs 5% et on partage les résultats, chacun au même titre ! C’est une escroquerie !

« La Communauté européenne de défense, c’était la même chose. Pourquoi l’a-t-on inventée ? Parce que les Allemands n’avaient pas d’armée. Alors, comme on avait peur des Russes, il fallait qu’ils en fassent une, mais comme on ne voulait pas qu’elle soit sous commandement allemand, on la plaçait sous le commandement du général Norstadt. Mais du coup, on voulait en faire autant pour l’armée française ! C’est l’Europe à leur façon. Mais si l’on veut faire une Europe qui ne soit pas à notre détriment, alors, il n’y a plus personne !

« Évidemment, aujourd’hui, les Allemands commencent à se dire : « Si nous ne faisons pas le Marché commun avec les Français, les Français vont s’arranger avec les Russes. Et ensuite, qu’est-ce qui va nous arriver ? Nous serons en danger. » Et c’est parfaitement exact. Si la politique du traité franco-allemand, c’est-à-dire le noyau de l’Europe, ne réussit pas, eh bien, nous irons vers d’autres.

AP. - D’autres, c’est-à-dire les Russes ?

GdG. - Naturellement ! Ils voient que le moment est venu. Ils nous font des mamours, en se disant : "On va pouvoir s’arranger avec les Français, comme autrefois." Et dans ce cas, nous cesserons d’être couillonnés, ce sont les Allemands qui le seront. »

http://www.decapactu.com/spip/article.php3?id_article=453

C'était un vrai dirigeant français ça !

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au nom de quoi ? C'est sympa de lâcher ça comme ça mais ça fait très fortement argument d’autorité.

C'est vrai que je parle en européen convaincu, après on peut rediscuter pourquoi il y a un besoin d’Europe ou la raison d'être de l’Europe, ou ce que doit être l'europe, europe des nations, europe fédérale..mais c'est un autre débat.

Mais pour faire bref, comme je suis partisan de l'intégration, je suis plutôt fédéraliste.

Et l'euro n'est pas un changement de l'orientation de la construction europeene, elle en est une manifestation.

Euh oui! sophiste sors de ce corps...

Comprendre que les états fort défendent leurs intérêts parce qu’il en ont les moyens ce n’est pas être jaloux, c’est être réaliste. Comprendre qu’une  gouvernance économique ne peut être neutre et ce malgré les textes et les statut, c’est de la logique.

Ok, ai-je dit le contraire? Ce que je dis c'est qu'en défendant l'EURO, assurément ils défendent leurs intérêts, mais aussi les nôtres. Et que tout ce petit monde sait bien les intérêts qu'ils ont en commun et c'est pour çà que l’Europe existe. Mais là on déborde déjà sur la raison d'être de l’Europe.

Envisager d’autres solutions qui ne sont pas plus fantaisistes que le fédéralisme c’est du bon sens.

Et quelles sont-elles? A débattre sur un autre fil  ;)

Savoir regarder son passé avec objectivité et comprendre les raisons de son échec, les accepter et les prendre en compte c’est ce que l’on arrive pas a faire depuis 30 ans (pour l'europe) et c’est pourtant ce qui nous sauvera.

Quel échec? c'est pas encore fini.  ;)

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Des petits pays qui n'ont même pas le dixieme de nos capacités n'ont pas pas besoin d'avoir un gros pays auquel se soumettre. C'est de la connerie cette façon de penser desolé.

Écoute ça n'aurait tenu qu'à moi, j'aurai limiter la construction de la Zone EURO aux seuls "fat boys" de la place. Apres c'est eux qui ont gratté à la porte pour nous rejoindre et il y a eu un déficit de gouvernance à ouvrir grand les portes comme cela a été fait c'est aussi par là que la crise de la dette est arrivée et les pays leaders n'ont pas eu les burnes de donner l'exemple assez tôt, à part l’Allemagne, c'est pour ca qu'ils ont cette position privilégiée aujourd'hui.

Apres il est vrai que c'est cocasse de reprocher aux petits ce que les gros n'ont pas été capables de faire. Faut savoir que le ratio dette/PIB de l’Espagne est plus faible que celui de la France.

Comme je le disais plus haut, faut voir à quelle vitesse l'idée apparemment inconcevable d'une Zone EURO sans la grèce a fait son chemin en 24 heures. Alors une Zone EURO sans la portugal? sans l'espagne? sans l'Irlande?..

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L'europe des nations est un bon exemple d'une solution alternative, même si il est difficile de decrire ce qu'il y a dedans car il y a beaucoup de moyen de la faire. Malheuresement, il y a amalgamme entre l'idee de l'europe et l'acceptetion de ses institutions et fonctionnement  actuel. Je le regrette assez fortement.

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un petit scenario tout a fait possible ...la zone Euro eclate,  l'€ disparait ?? et bien non je pense qu'il renaitra dans la foulée ...mais avec des acteurs different style: Allemagne, Pays-bas, Autriche....en fait cela créera 2 europes ...une europe forte et une a la ramasse France, Italie, Espagne, Portugal !!

au choix !!

et au fait dans un article precedent quelqu'un parle de De gaulle et la Russie ....et bien les Allemand y sont deja eux !!!

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N'ayons pas peur.

Disait le serpent du livre de la jungle  :lol:

Certes, certains jouent sur la peur. Mais il faut juste être conscient de ce que serait la France hors de l'Europe avec le Franc.

Je rappelle qu'un mark était égal à 3.5 francs au moment de la création de l'euro (de l'ecu ?  :rolleyes: ) et que vu la situation actuelle on est relativement à l'Allemagne sur la pente descendante.

Donc sortie de l'Euro = appréciation du néo-mark et FORTE dépréciation du néo-franc.

Comme je ne vois pas les salaires augmenter significativement et que les importations (= à peu près tout ce que l'on consomme, à commencer par l'essence) vont augmenter mécaniquement, ça serait la merde.

Ce n'est pas jouer sur les peurs, c'est être conscient de ce qui se passerait (d'autant que là, c'est juste le début, après c'est baisse du PIB, augmentation du chômage, radicalisation de la société, budget toujours en déficit, re-dévaluation, etc ...) 

Aussi, si les grecs veulent sortir de l'euro, personne ne les empêchera de le faire. Si l’Allemagne quitte l'EURO, qui voudra y rester?

Je pense que la sortie de l'Allemagne et cette idée qui prospérait outre-Rhin est derrière nous.

Le récent volontarisme de A. Merkel montre que le diesel s'est mis en route et dénote d'une vrai volonté européenne pour les allemands.

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Mais on peut s'attendre a tout de ceux qui ont inscrit le principe de liberté de circulation des capitaux comme un "droit fondamental". Nos europeistes ont une fâcheuse tendance à figer dans le marbre une politique économique précise au lieu de nous laisser gérer tout ça selon la conjoncture. Un peu comme dans l'URSS.

Quand on s'associe, il est normal de supprimer les droits de douane. C'est le fondement N°1 de toute intégration, avant même la monnaie commune. Il est donc ENTIÈREMENT NORMAL que ceci figure dans la constitution, et ça ne veut pas dire non plus libéralisme.

Quand on a établie la nation France, on a cesser d'avoir des seigneurs locaux avec leurs petits territoires qui imposaient chacun des droits de passage sur les biens et les personnes.

C'est la base et le fondement de la CEE de l'époque. Au sein de l'union, on ne taxe pas les échanges.

Après, ça ne suffit largement pas. On a fait la monnaie unique, entamé des institutions imparfaite (ex : vote censitaire, pas de gouvernance politique, etc ...) et on s'est arrêté là.

Pas d'intégration économique ou de convergence, pas de plan industriel européen, pas d'Europe de la défense en support d'une politique étrangère commune, pas d'intégration des peuples et échanges culturels (à part erasmus qui est resté marginal, de mon point de vue), pas de synergies régionales, ...

Tout reste à faire ... ou à démolir.  :oops:

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Les Français ne veulent pas payer plus pour la Grèce

lefigaro.fr

5 novembre 2011 | Mise à jour : 17:33

Ils sont 89% à considérer que l'argent prêté au pays en difficulté est «de l'argent perdu» car il ne pourra pas le rembourser, souligne un sondage publié ce samedi sur le site de Ouest France.

L'aide à la Grèce reste très impopulaire dans l'opinion publique française. Au lendemain d'un sommet du G20 largement consacré à la crise de la dette et au cas particulier de la Grèce, un sondage* Ifop pour Ouest France souligne qu'une majorité de Français demeure hostile à une aide supplémentaire au pays en difficulté.

Selon ce sondage, ils sont 63% à désapprouver la nouvelle aide de l'ordre de 15 milliards d'euros acceptée par la France cet été. Une proportion en baisse par rapport à septembre (68%), mais en forte hausse par rapport au mois de juin, où 59% des personnes interrogées se déclaraient alors prêtes à voler au secours de la Grèce. Signe d'une défiance plus générale à l'égard de la monnaie unique, c'est même près d'un tiers des Français qui se déclarent en faveur d'un retour au franc, souligne un autre sondage Ifop publié ce samedi, cette fois sur le site internet Atlantico.

Les Français ne feraient pas confiance à la Grèce pour honorer ses dettes. Pour une écrasante majorité (89%), «l'argent prêté à la Grèce est de l'argent perdu, parce que la Grèce ne pourra pas rembourser». Un précédent sondage réalisé en septembre dernier par Ifop toujours pour Ouest France donnait cette proportion à un niveau plus bas de deux points.

Depuis cette première consultation, les dirigeants européens et les institutions financières sont pourtant tombés d'accord, le 27 octobre dernier, sur le principe d'une décote de 50% sur la dette grecque détenue par les créanciers privés, afin d'en rendre la charge plus soutenable. Ce plan vise à ramener la dette totale de 160% du PIB actuellement à 120% du PIB d'ici à 2020... Soit le niveau actuel de la dette italienne. Mais la cacophonie politique en Grèce, après l'annonce, puis le retrait, d'un référendum sur le dernier sommet européen, n'a pas été de nature à rassurer l'opinion publique.

Bild appelle à «sortir les Grecs de la zone euro» Paradoxalement, les Français sont dans le même temps de plus en plus convaincus que l'avenir de la zone euro dépend du sort de son voisin grec. Ils sont en effet 89% (soit cinq points de plus qu'en septembre), à estimer que «les difficultés de la zone s'accroîtront dangereusement si le problème de la dette grecque n'est pas réglé». Un message que n'ont cessé de répéter ces derniers mois les dirigeants européens, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy en tête, soulignant qu'un défaut de la Grèce serait susceptible de générer un effet de contagion aux autres pays de la zone.

L'hostilité de l'opinion publique française au plan d'aide à la Grèce ne semble par ailleurs pas pouvoir égaler celle de certains de ses voisins. Selon un autre sondage publié samedi dans un journal autrichien, Oesterreich, un autrichien sur deux souhaite le départ de la Grèce de la zone euro, seuls 36% des personnnes interrogées plaidant pour son maintien.

En Allemagne, la Grèce n'a guère meilleure presse, comme en atteste la une du tabloïd Bild, jeudi dernier : « Enlevez l'euro aux Grecs ». Furieux du projet de référendum annoncé un peu plus tôt par Georges Papandreou, le quotidien le plus vendu Outre-Rhin appelait à l'organisation d'un référendum en Allemagne pour «sortir les Grecs en faillite de la zone euro».

* Sondage réalisé par internet du 2 au 4 novembre 2011 auprès d'un échantillon de 1.040 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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Et si c'était l'Allemagne qui sortait de l'Euro ?

Alors que l'avenir de la Grèce au sein de la zone euro paraît incertain, une rumeur toute différente a circulé cette semaine parmi les opérateurs de marché : à en croire un employé de la société britannique De La Rue, l'Allemagne aurait récemment commandé une série d'impressions de Deutschemarks. Simple prudence ou scénario possible ?

Une rumeur non démentie court depuis l’été : l’Allemagne a commandé au britannique De La Rue une impression de Deutschemarks. De La Rue est une société leader mondial de l’impression de billets de banque. La fuite provient d’un employé. Elle a été relayée par la presse britannique.

Lorsque vous déclarez que l’Allemagne pourrait sortir de l’euro, la réponse de votre interlocuteur est invariable : « c’est impossible, l’Allemagne profite de l’euro, l’Europe est son plus gros partenaire commercial, elle n’exporterait plus, blablabla… ».

Avez-vous remarqué que bien des choses réputées impossibles sont récemment arrivées ? Des faillites de banques que l’on vous disait confrontées à une simple crise de liquidité (Lehman Brothers, RBS, Hypo Real Estate, Dexia…) ; des faillites d’États développés : l’Irlande, ce merveilleux Tigre Celtique, le Portugal, la Grèce ; la dégradation des Etats-Unis qui ont perdu leur triple A. Autant d’évènements jugés impossibles seulement un an avant qu’ils ne se produisent.

Les plans de relance, les stress tests, les plans de renflouement et de sauvetage; se succèdent tandis que les autorités politiques se discréditent. Le problème est trop de dette, les autorités pensent que la solution est plus de dette. Le problème s’aggrave. C’est logique.

L’Allemagne aime l’Europe mais pas l’Euro

L’Allemagne est rentrée dans l’Euro par devoir. Après la chute du mur de Berlin et au moment de la réunification du pays, il fallait donner un gage de paix à l’Europe inquiète de la résurrection de la Grande Allemagne.

Ce gage fut l’Euro. Faire la guerre aux gens qui partagent la même monnaie que vous, c’est une guerre civile. La monnaie est un ciment qui dépasse même la langue (voir la Suisse ou le Canada).

Le prix politique de la réunification allemande fut l’euro. Le prix comptable de cette réunification fut de 1 300 Mds d'euros selon l’institut de recherche IWH de Halle qui a fait l'addition en 2009, soit plus de 50 % du PIB de 2008.

La sécession de l’Allemagne ne lui coûterait pas plus cher que sa réunification

La banque UBS a récemment estimé le coût d’une sortie de l’euro de l’Allemagne : l’année de la sécession la facture serait de 6 000 à 8 000 € par Allemand soit 20 à 25 % de perte de PIB, puis de 3 500 à 4 000 € ensuite. Le PIB allemand est d’environ 2 400 Mds d'euros, 25 % de PIB c’est donc 600 Mds d'euros.

La sécession n’est pas si désastreuse. Par comparaison, les engagements de l’Allemagne dans le FESF européen s’élèvent à 348 Mds€ (en direct et en garanties) auxquels s’ajoute une recapitalisation de ses banques. Vous arrivez facilement à 400 Mds d'euros… si tout va bien. Car avec le ralentissement économique, la situation se dégradera très vite.

Sa décision sera politique et pas comptable

Le reste de l’Europe – ses autorités, ses élus et ses citoyens –- doit comprendre que la décision de l’Allemagne ne se fera pas sur cet aspect comptable. L’Allemagne sortira de l’euro si la BCE pratique le péché mortel de la création monétaire. Autrement dit, si elle a recours à la "planche à billets".

Les prises en pension (ou rachats sur le marché secondaire) d’obligations souveraines irlandaises, grecques, italiennes, portugaises… ne sont pas autre chose. Des euros surgissent du néant sans contrepartie de valeur créée. Les prétendus « gels » ou « neutralisations » de la BCE n’existent que sur le papier.

Quelqu’un devra payer un jour cette création monétaire. Personne ne sait pour le moment qui exactement. Mais l’Allemagne dit « pas moi, car je connais le prix ». Souvenez-vous, en 1922, déjà, Rudolf Havenstein, directeur de la Banque centrale allemande, la Reichsbank, justifiait son impression monétaire par « la lutte contre le chômage ».

Le prix politique, l’enchaînement des événements , c’est l’inflation, puis l’hyperinflation, le désordre et le discrédit absolu des autorités, la dictature vue comme seule « force de l’ordre » et la guerre.

Quiconque a des enfants sait que l’expérience n’est pas transmissible. Chacun apprend et murit par ses bêtises. Chaque Allemand a retenu sa leçon, elle est encore fraîche dans les mémoires. Nos faillites, à nous Français, sont trop vieilles (huit faillites dont la dernière remonte à 1812) : nous avons perdu la mémoire.

La Banque centrale européenne adopte la rigueur allemande

Mario Draghi, nouveau gouverneur de la Banque centrale européenne, vient d’adopter une ligne allemande : plus de rachat par la BCE d’obligations des pays en difficulté.

La riposte du milieu bancaire ne s’est pas faite attendre : puisque les obligations souveraines deviennent du crédit subprime, nous n’en prendrons plus. C’est en substance le message de Baudouin Prot, le président de BNP Paribas sur BFM vendredi 4 novembre.

Faute de refinancement possible sur les marchés ou auprès d’une banque centrale complaisante, l’Italie, l’Espagne et même la France sont en route vers la faillite. Les faillis demanderont leur sécession. L’Allemagne n’aura pas besoin de quitter l’euro.

Il restera alors un euro du haut, du nord et un euro du bas, du sud. L’Euro du haut sera peut-être une union monétaire de l’Autriche, de la Finlande et du Danemark autour du nouveau deutschemark imprimé par De La Rue …

http://www.atlantico.fr/decryptage/allemagne-europe-bce-sortie-euro-rumeur-impression-billets-deutschemarks-simone-wapler-217130.html

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étonnant quand meme que l'Allemagne fasse imprimer sa monnaie en Angleterre alors qu'elle a tout ce qu'il faut chez elle !!!!

m'enfin c'est vrai que vu la situation actuelle de l'Angleterre !!!

foutage de gueule ??

de plus la France etant un de ses plus gros marché ....je ne vois pas l'interet de se detacher de la France !!

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non dans la mesure ou le mark serait au meme prix que l'euro actuel ...la seule difference serait que les pays quittant l'euro (France, Italie, Espagne) represente environ 50% du marché allemand et que ceux ci aurait une monnaie dévaluée beaucoup moins chere que le mark ...il faudrait donc que l'allemagne trouve de nouveaux marchés pour compensé le manque a gagné !!!

et ça !! ça ne se fait pas du jour au lendemain

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non dans la mesure ou le mark serait au meme prix que l'euro actuel ...la seule difference serait que les pays quittant l'euro (France, Italie, Espagne) represente environ 50% du marché allemand et que ceux ci aurait une monnaie dévaluée beaucoup moins chere que le mark ...il faudrait donc que l'allemagne trouve de nouveaux marchés pour compensé le manque a gagné !!!

et ça !! ça ne se fait pas du jour au lendemain

Le mark se réévaluerait mécaniquement ... c'est d'ailleurs pour cela que tout le monde pari que l'allemagne de sortira pas de l'euro, les PIGS tirant l'euro vers le bas ca l'arrnage bien. On est en pleine guerre des monnaies, c'est a celles qui se dévaluera le plus vite, pour le moment on peine a suivre celle du dollar, et les chinois on de l'avance.

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Le mark se réévaluerait mécaniquement ... c'est d'ailleurs pour cela que tout le monde pari que l'allemagne de sortira pas de l'euro, les PIGS tirant l'euro vers le bas ca l'arrnage bien. On est en pleine guerre des monnaies, c'est a celles qui se dévaluera le plus vite, pour le moment on peine a suivre celle du dollar, et les chinois on de l'avance.

pour que l'Euro baisse il faudrait que la BCE mette la planche a billets en route !!! et pour l'Allemagne c'est NEIN  !! verbotten !!  =)
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pour que l'Euro baisse il faudrait que la BCE mette la planche a billets en route !!! et pour l'Allemagne c'est NEIN  !! verbotten !!  =)

Le rachat d'obligation pourrie contre de la monnaie sonnante et trébuchante t’appelle cela comment ;) Ca plus la crise de gouvernance de l'euro ca suffit a faire baisser l'euro.

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oui sauf que jusqu'a vendredi soir le cours de l'euro est stable ...a 1.38 dollars ..on verra demain si il baisse

Tu compare des valeur relative ... Le dollar chute comme une pierre, si l'euro reste stable relativement au dollar, c'est qu'en fait il chute aussi ;) Pour avoir une diée plus précise de la "valeur" des monnaie il faut regarder un tableau de taux de change croisé avec toute les autre monnaie représentation, ainsi qu'avec les commodities. Le rencherrissement du pétrole par exemple alors que la conso baisse du fait de la crise économique est essentiellement lié a la baisse de valeur du dollar.

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Est-ce que l'Allemagne deviendrait vraiment plus compétitive avec le retour du Mark ?

Non pas du tout.

L'euro est une sorte de moyenne suivant la puissance économique des membres de la zone euro.

Si l'Allemagne, économie la plus forte, sort, le Mark s'appréciera par rapport à ce qui resterait d'euro.

On table sur minimum +30%.

Il faut aussi voir que si l'Allemagne sort, les Pays-bas, le Danemark ou la Finlande se demanderont se qu'ils font avec les PIGS et la France, donc sortiraient aussi ce qui baisserait encore plus la moyenne, donc l'euro.

Une appréciation du mark rendrait cette monnaie plus chère et pénaliserait les exportations de l'Allemagne.

Pour info, l'euro est déjà jugée par beaucoup en Allemagne dans sa limite haute.

Si en plus, les premiers clients, européens, ont leur monnaie dévaluée et qu'il y a un risque protectionniste de voir ré-apparaitre des barrières douanières, alors l'Allemagne a énormément à perdre.

Encore une fois, autant il y a deux mois, les aspirations séparatistes étaient évoquées en Allemagne autant dans la séquence récente, les choses ont bien changé. L’Allemagne est plus que jamais leader de l'euro-zone, si ce n'est de l'Europe.

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Non pas du tout.

L'euro est une sorte de moyenne suivant la puissance économique des membres de la zone euro.

Si l'Allemagne, économie la plus forte, sort, le Mark s'appréciera par rapport à ce qui resterait d'euro.

On table sur minimum +30%.

Il faut aussi voir que si l'Allemagne sort, les Pays-bas, le Danemark ou la Finlande se demanderont se qu'ils font avec les PIGS et la France, donc sortiraient aussi ce qui baisserait encore plus la moyenne, donc l'euro.

Une appréciation du mark rendrait cette monnaie plus chère et pénaliserait les exportations de l'Allemagne.

Pour info, l'euro est déjà jugée par beaucoup en Allemagne dans sa limite haute.

Si en plus, les premiers clients, européens, ont leur monnaie dévaluée et qu'il y a un risque protectionniste de voir ré-apparaitre des barrières douanières, alors l'Allemagne a énormément à perdre.

Encore une fois, autant il y a deux mois, les aspirations séparatistes étaient évoquées en Allemagne autant dans la séquence récente, les choses ont bien changé. LAllemagne est plus que jamais leader de l'euro-zone, si ce n'est de l'Europe.

Tout ça dépend de l'élasticité de la demande par rapport au prix, et quand tu es dominant/monopolistique sur des marchés, de niche ou pas, et qu'il n'y a donc pas de substitution, une augmentation du prix a moins d'effet et ceci est valable pour pas mal d'industries allemandes.

Et les allemands ne sont pas spécialement pro européen parce qu'il serait leader de la zone l'euro-zone, leur position c'est comment ne pas payer pour les autres et ne pas liquider les statuts de la banque centrale, quand l'un ou les deux sujets seront  vraiment  enfreint on verra ce qu’il feront de leur leadership et intérêt. Ils sont quasiment aussi atlantiste que les anglais. Ce sont quand même eux qui ont rajouté le GATT, la Grande Bretagne et les Etats Unis au préambule du traité de l’Elysée en 1963. Et on les a pas entendu se pleindre sur les evolutions depuis.

En attendant, on demande a la Grèce de tout liquider et la liste des sacrifices est assez longue, les fonds de pensions et autres vont pouvoir racheter a bas prix une part de lion de l‘économie grecque qui une fois séparée de tout ça aura bien plus de mal encore a s’en sortir. Les télécoms, la banque postale , les ports, les aéroports, les loteries nationales, les chemins de fers, les autoroutes, les sociétés d’eaux et autres participation de l'état.

Ce qui est intéressant c’est aussi de voir qu’un pays comme la Finlande demande a la Grèce des garanties matérielles pour accepter l’aide qui leur sera accorder, solidarité et confiance …

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Le FESF : très sympa la mutualisation des dettes. J'ai fait creuser une piscine et je demande à mon voisin de payer le crédit. Lui aurait bien voulu une piscine, mais il savait que c'était une folie.

Le FESF n'a que 3 milliards de fonds propres.

Sarkozy et Obama ont demandé à Merkel de mettre les réserves d'or de la Bundesbank en garantie du FESF.

Les Allemands ont répondu (dans le texte !) "Vous pouvez vous le foutre au c...".

http://www.reuters.com/article/2011/11/05/us-eurozone-bundesbank-idUSTRE7A428Y20111105

http://www.zerohedge.com/news/g-20-demands-german-gold-keep-eurozone-intact-german-central-bank-tells-g-20-where-stick-it

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Le FESF : très sympa la mutualisation des dettes. J'ai fait creuser une piscine et je demande à mon voisin de payer le crédit. Lui aurait bien voulu une piscine, mais il savait que c'était une folie.

Le FESF n'a que 3 milliards de fonds propres.

Sarkozy et Obama ont demandé à Merkel de mettre les réserves d'or de la Bundesbank en garantie du FESF.

Les Allemands ont répondu (dans le texte !) "Vous pouvez vous le foutre au c...".

http://www.reuters.com/article/2011/11/05/us-eurozone-bundesbank-idUSTRE7A428Y20111105

http://www.zerohedge.com/news/g-20-demands-german-gold-keep-eurozone-intact-german-central-bank-tells-g-20-where-stick-it

Certes, mais Angela a gagné dans cette affaire un surnom bien mérité: celle qui dit d'abord non puis finit par dire oui... On se tient tous par la barbichette.
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