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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Bah faut bien qu'il prenne le contrepied le pauvre guillaume. =)

Bon en attendant, le CAC s'est pris quasiment 4% dans les dents, because la grèce...et les créanciers pas très volontaires finalement pour prendre leurs pertes, ce qui signifierait défaut de paiement, donc activation des CDS...pas une folie en soi, mais comme le souligne delamarche, risque de cas d'école sur l'espagne ou le portugal, et là les sommes en jeu sont considérables.

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Bah faut bien qu'il prenne le contrepied le pauvre guillaume. =)

Quand, au début, j'ai découvert cette chronique, il me semblait qu'il faisait exprès. Et puis, non, il est convaincu par la réussite du l'Union, de l'Euro...
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Quand, au début, j'ai découvert cette chronique, il me semblait qu'il faisait exprès. Et puis, non, il est convaincu par la réussite du l'Union, de l'Euro...

Oui tout à fait, on sent bien qu'il y croit, de part ses réactions émotionnelles...  ;)
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Je ne connaissais pas ce type, j'aimerais juste savoir dans le scénario de monsieur Oliver, quelle serait le meilleur plan de sortie de crise? Si je comprend bien, tout le système va partir en l'air, même en Chine, et il faudrait sortir du système consumériste. Je ne suis pas en total désaccord si c'est bien cela qu'il défend, il pourrait même être taxé d'alter mondialiste à ce rythme  :lol: Mais est ce bien le cas? Ou c'est juste une personne qui crie au feu sans apporter de seau d'eau, et sans proposer d'autres modes de construction pour éviter que le feu ne reprenne ?

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Je ne sais pas, la seul chose que je sais, c'est que le modèle économique chinois s'est appuyer sur une modèle très fortement déséquilibrer, où c'est elle qui produit sans consommer, et ses clients s'endettent sans produire. Elle a compris depuis peu qu'elle devait sortir de ce système avant que ses clients ne s'écroulent et que son économie se retrouve à tourner à vide. Hélas pour elle, ses clients s’effondrent avant qu'elle ait gagné en autonomie.

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Je ne connaissais pas ce type, j'aimerais juste savoir dans le scénario de monsieur Oliver, quelle serait le meilleur plan de sortie de crise? Si je comprend bien, tout le système va partir en l'air, même en Chine, et il faudrait sortir du système consumériste. Je ne suis pas en total désaccord si c'est bien cela qu'il défend, il pourrait même être taxé d'alter mondialiste à ce rythme  :lol: Mais est ce bien le cas? Ou c'est juste une personne qui crie au feu sans apporter de seau d'eau, et sans proposer d'autres modes de construction pour éviter que le feu ne reprenne ?

Ce type annonce des choses depuis un an qui se révèlent vraies, finalement. Certes il a un très gros côté provoc, qui pourrait le faire passer pour incompétent, mais en fait si on oublie ça, sur le fond il connaît très très bien les dossiers, car il se documente lui, à contrario de certains autres "experts" qui cultivent le flou sur l'avenir et sont très prolixes sur le passé...  ;) et il n'a pas peur de livrer des prédictions sur ce qu'il va se produire. Pour lui le Japon part dans le mur (250% de dette rapportée au PIB), la Grèce (150% du PIB de dette) et d'autres itou. Les USA sont comme nous en pire même etc. Bref en ce moment on emprunte à tout va pour aider les Grecs à rembourser leurs emprunts et cela va mal finir pour eux et peut-être aussi pour nous. Pour les investissements individuels, Delamarche conseille les obligations corporates et surtout pas les obligations d'Etat, même pour l'Allemagne qui est bien plus endettée que ce qu'il paraît d'après lui (les banques notamment).

Ps: c'est pas du tout un coco ou un gauchiste hein, faut pas confondre... :lol: Pour lui il fallait laisser la Grèce faire faillite, car de toutes façons c'est inéluctable, et pour les autres il faut serrer les dents pendant la purge qui nous attend qui va durer des années, inévitable elle aussi car nos dettes sont devenues incontournables. Il n'est absolument pas question de sortir du système consumériste bien entendu, mais juste de le purger de ses excès passés pour lui permettre de repartir sur de nouvelles bases.

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Ce type annonce des choses depuis un an qui se révèlent vraies, finalement. Certes il a un très gros côté provoc, qui pourrait le faire passer pour incompétent, mais en fait si on oublie ça, sur le fond il connaît très très bien les dossiers, car il se documente lui, à contrario de certains autres "experts" qui cultivent le flou sur l'avenir et sont très prolixes sur le passé...  ;) et il n'a pas peur de livrer des prédictions sur ce qu'il va se produire. Pour lui le Japon part dans le mur (250% de dette rapportée au PIB), la Grèce (150% du PIB de dette) et d'autres itou. Les USA sont comme nous en pire même etc. Bref en ce moment on emprunte à tout va pour aider les Grecs à rembourser leurs emprunts et cela va mal finir pour eux et peut-être aussi pour nous. Pour les investissements individuels, Delamarche conseille les obligations corporates et surtout pas les obligations d'Etat, même pour l'Allemagne qui est bien plus endettée que ce qu'il paraît d'après lui (les banques notamment).

Ps: c'est pas du tout un coco ou un gauchiste hein, faut pas confondre... :lol: Pour lui il fallait laisser la Grèce faire faillite, car de toutes façons c'est inéluctable, et pour les autres il faut serrer les dents pendant la purge qui nous attend qui va durer des années, inévitable elle aussi car nos dettes sont devenues incontournables. Il n'est absolument pas question de sortir du système consumériste bien entendu, mais juste de le purger de ses excès passés pour lui permettre de repartir sur de nouvelles bases.

On peut considérer que le modèle consumériste actuel arrive dans ses limites sans être un coco =)

Ce modèle à créer deux crises, la première est la crise financière, la seconde est la crise écologique (mais celle là semble moins intéresser  O0)

Pour ce qui est de la première qui nous intéresse ici, elle vient du faite qu'on a voulu faire croire que croissance rimait obligatoirement avec consommation, et que pour soutenir la croissance, il fallait entre autre baisser forcément les prix. Cela à aboutie au système actuel que l'on connait, avec le petit chinois qui fabrique l'Ipad sans pouvoir se l'acheter, et l'occidental dont l'emploie et le pouvoir d'achat est fortement subventionner par des fonds publiques qui lui l'achète.

Un article à sur le sujet du couple croissance/consommation d'énergie : http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/01/18/a-t-on-atteint-un-pic-des-objets/

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Défaut de la Grèce chiffré officieusement à 1000 Milliards d’Euros !

Source : Institut International de la Finance.

Dont :

700 milliards pour les états

177 milliards pour la BCE

160 milliards de recapitalisation pour les Banques…

Chômage record de tous les temps dans l’Eurozone 10,2 officiel mais 17,7 % selon le Financial Times.

Le bon du Trésor Grec à un an vient d’atteindre 1006 %

Chômage des jeunes à 22% en France.

Chômage des jeunes à 50% en Espagne.

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Ce qui est peut être entrain de se passer c'est qu'on attends que les pertes soient entierement mutualisées pour mettre les creanciers à l'abri, et une fois cela fait, la Grece sortira de l'Euro et devra se démerder.

En lisant une critique du programme du FN sur un blog je suis tombé sur ça et je fais partager parce que je trouve que ca pourrait être interessant pour la reconstruction européenne que j'attends de mes voeux.

Une monnaie stable n'est pas une mauvaise  chose en soi, au contraire même. Cependant si vous habitez la seule zone monétaire qui est stable alors que le reste des pays de la planète ne cessent de jouer sur leurs monnaies, vous êtes le dindon de la farce monétaire. En ce sens l'Europe avec la monnaie unique a perdu l'occasion de reconstruire un système monétaire stable tel qu'il a existé pendant l'application des accords de Bretton-Woods de 1945 à 1971. Car la fameuse période des trente glorieuse c'était aussi une époque où le dollars était convertible en Or, et où les monnaies avaient des valeurs stables et fixées, non pas par les marchés, mais par les états, suivant les conditions des équilibres commerciaux. A cela s'ajoutaient des politiques protectionnistes comme en Europe avec la préférence communautaire. On ne dévaluait que rarement et suivant des conditions particulières comme celles de 1958 en France. Les monnaies ne variaient pas tout les jours suivant des envies erratiques du marché. La folie d'une construction européenne inspiré par des fédéralistes américano-centriques nous aura donc fait perdre de vue le seul intérêt de l'Europe, celui d'être un outil au service de l'indépendance des pays membres et non de leur coercition. Nous aurions dû faire une monnaie commune et introduire en Europe les règles d'équilibre que les américains ont brisé en 1971. Il aurait fallu faire de l'Europe un système de Bretton-Woods en plus petit.

http://lebondosage.over-blog.fr/article-comment-sortir-de-l-euro-71921901.html

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Mario Draghi : un escroc, ancien de Goldman Sachs et cheval de Troie des Américains à la tête de l'Europe ?

Un petit rappel des faits d'abord. En 1999, lorsque la création de l'euro est décidée, la Grèce ne peut adhérer à la monnaie unique. Athènes est à des années-lumière des critères très rigoureux énoncés par le traité de Maastricht. Pour rejoindre le dispositif, la nation hellène n'a d'autre choix que de dissimuler ses déficits.

Dans ce contexte, en 2000, Goldman Sachs International, la filiale britannique de la banque d'affaires américaine, vend au gouvernement socialiste de Costas Simitis un "swap" en devises qui permet à la Grèce de se protéger des effets de change en transformant en euros la dette initialement émise en dollars. L'astuce permet à la Grèce d'inscrire cette nouvelle dette en euros dans son hors-bilan et de la faire momentanément disparaître . Pour sa part, Goldman Sachs empoche des commissions juteuses et voit sa réputation de bon gestionnaire de dette souveraine portée au pinacle.

Et c'est à ce stade qu'intervient M. Draghi. L'intéressé affirme qu'étant entré en fonctions en 2002, il n'a rien eu à voir avec le maquillage orchestré deux ans plus tôt par la banque. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revende dans des conditions qu'on ignore encore, ni vu ni connu, une partie du "swap" à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien goldmanien.

Reste que entre ces deux dates, M. Draghi est associé de Goldman Sachs, "vice-président pour l'Europe-Goldman Sachs International, entreprises et dette souveraine", un intitulé du poste qui laisse supposer que M. Draghi a assuré le suivi du contrat grec.

Deux mois après son arrivée au 133 Fleet Street, le siège néogothique de Goldman Sachs International, M. Draghi signe d'ailleurs un article avec le Prix Nobel d'économie Robert C. Merton, justifiant le recours à ces pratiques légales de dissimulation des créances "pour stabiliser les revenus de l'impôt et éviter la soudaine accumulation de dette".

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/10/31/la-grece-dossier-noir-de-l-ancien-vrp-du-hors-bilan-chez-goldman-sachs_1596412_1581613.html

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-Je recommande les podcasts du 5, du 6 et du 7 mars. Tout y est dit. Les enjeux économiques, les défis à relever. Le silence assourdissant de tous les candidats à la présidentielle sur les vraies questions.

La nullité crasse des candidats - de droite comme de gauche en matière économique.

L'insupportable démagogie populiste des thèmes de campagne.

http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/emission/les-experts

Si vous n'avez pas le temps de tous les faire, faites en priorité le podcast du 6.

"En ce qui me concerne, je vais aller me tailler les veines et je reviens après..." :P

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C'est vrai que ça vole très très bas : promesse de réferendum sur les immigrés, les droits et obligations des chômeurs...

Carrément ça vole bas aussi bien Sarko (qui fait un pari en espérant de LE PEN n'est pas les signatures et qu'il récupère une grosse partie de l'electorat frontiste) que Hollande, je suis allé son site pour voir ses 60 propositions, j'ai pas de mot, je veux bien que ce soit compréhensible par tout le monde, mais c'est digne de l ’ élève de terminal eco que j’étais il y a 15 ans (putain ça rajeunit pas!), cette campagne est désastreuse, il y a rien, pas un cap, pas une vision, pas une vrai réforme rien désespérant, pour faire le buzz sur les 75% ou le hallal il y a du monde mais après c'est le désert de Gobi.
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Mario Draghi : un escroc, ancien de Goldman Sachs et cheval de Troie des Américains à la tête de l'Europe ?

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/10/31/la-grece-dossier-noir-de-l-ancien-vrp-du-hors-bilan-chez-goldman-sachs_1596412_1581613.html

Le hors bilan est une hérésie comptable et financière, une faille réglementaire (ou pas), auberge à escrocs en col blanc.

Toute la bande de GS devrait être mise au pilori.

L'insupportable démagogie populiste des thèmes de campagne.

+200.

cette campagne est désastreuse, il y a rien, pas un cap, pas une vision, pas une vrai réforme rien désespérant, pour faire le buzz sur les 75% ou le hallal il y a du monde mais après c'est le désert de Gobi.

+200

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Le pari de Sarko sur l'absence de Le Pen devrait être gagnant : la candidate du FN n'a toujours pas ses 500 signatures !

Tu veux dire le pari de Marine Le Pen ...

Je vois bien une stratégie du type :

- je sais que je vais perdre et d'ailleurs je baisse vers 15% dans les sondages donc ne pas avoir les 500 signatures peut être présenté comme une "sortie" honorable (ça sera la faute du système "UMPS"),

- ça va mobiliser les troupes pour le 3ème tour : les législatives.

Franchement, qui est le plus le perdant dans l'affaire ? => le PS. Donc si elle veut ses 500 signatures, le PS fera un effort mais je ne pense pas qu'elle veuille vraiment y aller pour faire 13-14%.

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À titre personnel, il me semble observer deux formes de candidats:

- les poids lourds qui sont un choix de 3 éléments autonomes (leur personnalité, leur programme économique et leur choix de société). Chacune de ces parties est autonome strictement dans leur offre.

- les candidats à solution intégrée. Ici, chaque élément est présenté comme ayant un effet sur un autre. C'est le cas chez Le Pen, Joly, Poutou.

Pour ce qui est des solutions à la crise, il me semble que n'etant pas encore entrés dans l'effondrement économique, nous n'aurons aucune réponse à la crise. Aussi, la campagne est en fait un choix de valeur non de solution à un problème économique.

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ATHÈNES (Reuters) - La Grèce a enregistré une très forte participation des créanciers privés à son projet de restructuration de sa dette par échange de titres, le niveau de réponses dépassant même les prévisions les plus optimistes d'Athènes après l'expiration du délai de cette opération, vitale pour éviter au pays un défaut de paiement.

S'exprimant sous couvert d'anonymat, un responsable gouvernemental grec a dit que l'opération d'échange - il s'agit de la plus importante restructuration de dette souveraine jamais réalisée - avait recueilli un taux d'acceptation couvrant plus de 95% une heure avant la clôture de l'opération à 20h00 GMT.

Le ministre des Finances Evangélos Vénizélos a dit au gouvernement que l'opération se poursuivait sans surprise, a déclaré un ministre à la presse après une réunion du conseil des ministres.

La Grèce a déclaré qu'elle renoncerait à l'opération si elle n'obtenait pas au moins un taux de participation de 75%. Un taux de deux-tiers est nécessaire pour actionner un système juridique de clauses qui rendront l'accord opposable aux détenteurs récalcitrants.

Les résultats de l'échange devraient être annoncés sur le site web du ministère des Finances vendredi à 06h00 GMT.

La perte que doivent enregistrer les investisseurs en échangeant leurs anciens titres contre des nouveaux d'une valeur moindre est de 53,5% en termes nominaux. En termes de valeur nette actuelle, c'est-à- dire en prenant en compte les intérêts futurs, la décote sera en fait de 73 à 74%, ce qui devrait permettre à la Grèce d'effacer plus de 100 milliards d'euros de dette.

"Si tout va bien, nous pourrons annoncer demain que le peuple grec a été allégé d'un fardeau de 105 milliards d'euros de dette", a déclaré Evangélos Vénizélos devant le parlement. "Pour la première fois, nous réduisons notre dette au lieu de l'accroître."

DES HEDGE FUNDS PENSENT POUVOIR FORCER ATHÈNES À PAYER

Les Bourses européennes, Wall Street, l'euro, le pétrole ont nettement progressé à mesure que l'espoir de voir l'échange de dette se solder par un succès grandissait.

Un des principaux négociateurs pour les porteurs d'obligations, le directeur général de l'Institut de la finance internationale (Ifi) Charles Dallara, a dit jeudi anticiper une très forte participation des investisseurs à l'échange de dette grecque.

L'échange des titres de dette conditionne le déblocage par le Fonds monétaire international et l'Union européenne d'une aide de 130 milliards d'euros approuvée le mois dernier.

Si la Grèce ne reçoit pas les fonds avant le 20 mars, elle ne sera pas en mesure d'honorer 14,5 milliards d'euros de dettes arrivant à échéance et fera défaut.

Les ministres des Finances de la zone euro doivent en principe s'entretenir vendredi après-midi par téléconférence pour donner leur feu vert définitif au déblocage de l'aide de 130 milliards d'euros. Ils pourraient toutefois ajourner leur décision finale lors de la réunion en bonne et due forme de l'Eurogroupe lundi.

Le Fond monétaire international a dit pour sa part qu'il prévoyait de se réunir autour du plan de sauvetage grec le 15 mars (au lieu du 13).

Le taux très élevé d'acceptation, s'il est confirmé, pourrait finalement inciter Athènes à ne pas activer les clauses d'actions collectives, les Cac, qui permettront de rendre l'accord imposable à la totalité des détenteurs des 177 milliards d'euros de dette de droit grec en circulation.

Le problème sera plus complexe avec les 18 milliards d'euros de dette de droit non grec. On s'attend à ce que certains fonds spéculatifs saisissent les tribunaux à ce sujet.

Selon trois sources proches du dossier, une partie de ces fonds ont déniche une faille juridique qui pourrait, à leurs yeux, contraindre la Grèce à rembourser une partie de sa dette.

Jean Décotte, Marc Joanny et Danielle Rouquié pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten

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