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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/20/20002-20120720ARTFIG00442-quand-les-shadoks-eclairent-les-paradoxes-de-la-zone-euro.php

Pour comprendre ce qui se passe dans l'Euroland, il est recommandé de revoir ou de relire les aventures des Shadoks. Tout devient limpide.

La culture française a de beaux restes et son influence demeure intacte. «S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème», a ainsi lancé l'autre week-end, aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, Wolfgang Ischinger, ambassadeur d'Allemagne. Bravo. Cela fait chaud au cœur qu'un Allemand cite les Shadoks, ces inoubliables héros aux contours filiformes de la télévision française des années 1970 et 1980, toujours rediffusés sur nos écrans. C'est en effet l'un de leurs adages favoris.

La formule mérite d'être méditée: elle nous aide à mieux saisir les drames actuels de la zone euro. Après tout, si l'on s'acharne à ne pas trouver de solution à la crise, c'est qu'elle ne constitue pas un réel problème! Dire à des Grecs et à des Espagnols que leurs difficultés financières ne sont qu'un détail vous fera à coup sûr passer pour un négationniste illuminé. Et pourtant, comme l'a fait remarquer Valéry Giscard d'Estaing, lui aussi à Aix-en-Provence, «l'euro, la deuxième monnaie du monde, reste un grand succès». II cote aujourd'hui toujours plus de 1,22 dollar, bien trop jugeront même certains exportateurs français.

Mieux, les États de l'Euroland continuent d'inspirer confiance aux investisseurs internationaux. On tend à en occulter la réalité, mais les taux d'intérêt auxquels empruntent aujourd'hui leurs Trésors publics n'ont jamais été aussi bas. Il en coûte à peine 3,2% en moyenne pour les dix-sept pays de la zone (sur les échéances à dix ans), contre 5% en 2001, et 4% à 4,5% au printemps 2007. Voilà une sacrée preuve de confiance.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres

Vue de Sirius, la zone euro dans son ensemble ne souffre d'aucun problème de financement. Ses comptes commerciaux sont d'ailleurs excédentaires vis-à-vis du reste du monde. Il en va certes autrement dès qu'on pénètre au sein du club. Les taux d'intérêt font alors le grand écart. L'Allemagne paie 1,2% pour obtenir de l'argent de ses créanciers quand l'Italie doit verser 6% et l'Espagne tangente les 7%. Et ceci explique cela. Pour dire les choses crûment, le malheur des uns fait le bonheur des autres: les investisseurs plébiscitent d'autant la vertu germanique que le dévergondage passé des Latins les effraie.

Cette énorme contradiction entre le tout et ses parties explique pourquoi les chefs d'État et de gouvernement de l'Euroland ne parviennent pas à s'entendre sur une solution: les uns sont aux abois et les autres au pinacle. Il ne peut y avoir d'issue commune quand on ne vit pas la même problématique, loin s'en faut.

La devise des Shadoks allait à l'encontre du bon sens populaire gnangnan («à chaque problème sa solution», dit-on). Elle doit être prise au sérieux et à la lettre. Leur sagesse si particulière a passionné plusieurs générations d'Européens et d'Américains qui en ont été les spectateurs. Elle nous est d'un grand secours pour décrypter les mésaventures contemporaines de la zone euro et ses absurdités.

Sans prétendre résumer les feuilletons télévisés (il y a eu plusieurs séries), tout se ramène à un affrontement avec une autre peuplade, les Gibis, censés être plus intelligents et sophistiqués. Les Shadoks incarnent en fait les Français confrontés aux Britanniques. Ils sont les adeptes du système D. Ils ont l'obsession de l'échec et du manque, de carburants entre autres. «Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas», tel est leur principe directeur constant.

On tourne en rond, et c'est très shadokien

La Banque centrale européenne n'agit pas autrement, qui inonde le marché de liquidités par trillions. Même si les effets sur l'économie n'en sont pas mirobolants, du moins la catastrophe est-elle évitée, pense-t-on. Selon son bilan hebdomadaire du 6 juillet, la BCE distribue en ce moment même quelque 1243 milliards d'euros aux banques commerciales du continent, lesquelles se sont empressées d'en redéposer 795 milliards aux propres guichets de la BCE… On tourne en rond, et c'est très shadokien.

Toujours sur la brèche, les Shadoks: «Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller… et le plus vite possible», disent-ils. C'est la doctrine de nos ministres, notamment français, se rendant sans relâche aux «Eurogroupes». Du côté allemand, on a retenu un autre proverbe shadokien, digne de Sacher Masoch: «Si ça fait mal, c'est que ça fait du bien.» Voilà l'alpha et oméga des plans d'austérité. Quant aux Trissotin de Bruxelles, les inventeurs de l'inénarrable «six-pack» - en français «le paquet de six», mesures prétendant définir la gouvernance économique de la zone euro -, ils ont repris cette maxime: «Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué», martelait de sa voix docte Claude Piéplu, l'irrésistible narrateur du dessin animé.

L'Euroland applique avec persévérance les sophismes shadokiens. Comme dans l'univers en deux dimensions des Shadoks - le refus de la profondeur était leur caractéristique graphique essentielle -, les protagonistes du drame européen récitent ad nauseam des formules convenues - croissance, responsabilité, «eurobonds», etc. Eux aussi se répètent sans cesse, et leur histoire est condamnée à faire du surplace, la drôlerie en moins. Les sommets européens pourraient reprendre à leur compte le «c'est tout pour aujourd'hui» qui concluait invariablement chaque épisode des Shadoks.

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C'est désolant de voir tout ces pays du sud de l'europe qui ont vecu durant 15 ans au dessus de leur moyens et qui voulaient absolument rattraper leur "retard"  en infrastructure des pays du nord par tout les procédés ( voir le scandale des aeroports espagnols flambant neuf et qui ne servent à RIEN) en brulant toute les étapes de consolidations nécéssaires.

L'espagne est comme le programme F35, c'est un "Too Big To Fail", les allemand sont obligés de mettre la main au porte monnaie pour tenir l'espagne hors de l'eau , car si l'espagne coule, c'est toute la zone euro qui explose.

Danke Angela.

Sinon question naive !

Est ce que tout cet argent sera remboursé ? :lol:

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C'est désolant de voir tout ces pays du sud de l'europe qui ont vecu durant 15 ans au dessus de leur moyens et qui voulaient absolument rattraper leur "retard"  en infrastructure des pays du nord par tout les procédés ( voir le scandale des aeroports espagnols flambant neuf et qui ne servent à RIEN) en brulant toute les étapes de consolidations nécéssaires.

L'espagne est comme le programme F35, c'est un "Too Big To Fail", les allemand sont obligés de mettre la main au porte monnaie pour tenir l'espagne hors de l'eau , car si l'espagne coule, c'est toute la zone euro qui explose.

Danke Angela.

Sinon question naive !

Est ce que tout cet argent sera remboursé ? :lol:

bonne synthese de la situation.....

Oui, des pays qui se sont vu déjà au top ten des puissances financieres et economiques...

Et tout ça risque de nous faire culbuter.....

en tout cas, j'ai une grosse frayeur pour la rentrée

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oh oui ...

Je vous rappelle ici les cris d'espoirs de certains à la perspective de voir les grecs prendre des FREMM des Léopards 2 des Typhoon ou des Rafale il y a encore 2 ans ...

Tirer sur le pianiste ou l'ambulance sur ces fainéants de sudistes ne doit pas faire oublier que nous nous sommes précipités sur ces marchés pourris

Je n'ai pas souvenirs que les gouvernements allemands (celui qui donne des conseils) ou français aient en leur temps refusé aux négociateurs de leurs industries de l'armement d'aller démarcher les grecs et autres au motifs que leur dette était déjà abyssale et qu'il était déraisonnable de contribuer à l'accroître

Danke Angela comme dirait l'autre 

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Ca rigole pas chez les Indiens...  :O

Inde : les ouvriers Maruti-Suzuki tuent un directeur et brûlent leur usine.

Si chez nous, on ferme les usines en mal de compétitivité, les pays que l'on dit plus intéressant pour les comptes de nos chères entreprises ne sont pas des havres de paix. En Inde, une révolte dans l'usine Maruti-Suzuki a dégénéré en émeute meurtrière puisque le directeur du personnel a été tué et le site partiellement détruit par les flammes.

Ce sont plus de 1200 policiers qui sont venus sécuriser l'usine de production Maruti Suzuki située au sud de New Dehli dans laquelle des émeutes ont eu lieu dans la journée de mercredi. 90 personnes ont été arrêtées après que la foule en colère a commencé à saccager le site en y mettant le feu. La police étudie les images des caméras de surveillance pour tenter d'identifier les auteurs des violences qui ont coûté la vie au directeur du personnel et blessé des dizaines d'employés.

Inde : les ouvriers Maruti-Suzuki tuent un directeur et brûlent leur usine

Les troubles ont débuté après la tenue d'un conseil disciplinaire concernant un employé alors que le site connaît des grèves depuis l'année dernière pour protester contre les conditions de travail et l'attitude anti-syndicale de la direction. Les discussions ont dégénéré jusqu'à en venir aux mains mais dirigeants et syndicats se renvoient la responsabilité du début des bagarres. L'altercation a ensuite gagné l'usine où les ouvriers armés de barres de fer et de poutres se sont mis à chasser les cadres et tous les dirigeants dans plusieurs zones du site avant de mettre le feu aux bureaux.

L'usine capable de sortir jusqu'à 550,000 voitures par an reste fermée pour le moment.

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Ben quand on voit comment PSA essaie de faire financer sa delocalisation par l'etat, meme s'ils ne sont pas tous blanc-bleu, je trouve les syndicats francais plutot patients dans l'ensemble.

Par contre ce serait peut-etre mieux en France, si les syndicats se federaient pour parler d'une seule voix, parce que pour les patrons, c'est parfois difficile de traiter avec tous ces interlocuteurs, surtout quand chacun tente de tirer la couverture de son cote ou de mettre son grain de sel, ca finit souvent par conchier les negociations.

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Et encore une fois notre Olivier Delamarche national avait raison, l'effet du dernier sommet européen aura duré ce que dure les roses...  :lol: Cela fait depuis le début de la crise qu'il dit des choses qui se confirment ensuite. Pour une simple raison: au lieu de regarder la paille (les évènements au jour le jour ou d'une semaine à l'autre), il se concentre sur la poutre, à savoir la macro économie, les fondamentaux, et la dette.

Il est tous les mardis sur BFM Tv et ça décoiffe... :happy:

Delamarche a fait des erreurs de timing dans ses prévisions, c'est ce que lui reproche ses détracteurs en général.

Mais je me souviens bien d'une de ses prédictions en 2008/2009 après la chute de lheman et le premier plan de relance de Sarkozy (celui-là qui a mené la dette française là ou elle est, pour rafraîchir la mémoire de ce qui croient aux plans de relance et de croissance..etc), delamarche avait dit que le bordel arriverait par l’Espagne, Fiorantino aussi d'ailleurs lui parlait de bataille d’Espagne.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120722trib000710273/l-espagne-au-bord-du-gouffre-financier.html

Après la région de Valence celle de Murcia demande l'aide de l'état espagnol.

L'Espagne dans "une spirale de la mort"

Une autre info captée ailleurs, la situation des régions espagnoles serait notamment due au fait que ces dernières se seraient laissées aller à recruter plusieurs centaines milliers de fonctionnaires territoriaux en quelques années.

Ça vous rappelle rien?

Que Mierda!

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202184660947-dette-le-taux-a-10-ans-de-l-espagne-depasse-7-3-346360.php

Le taux à 10 ans de l'Espagne au plus haut depuis la création de l'euro

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Quand on voit le fonctionnement de nos syndicats, je me demande par moments si un retour aux corporations médiévales ne serait pas préférable. Il y avait au moins l'idée d'un corps qui traverserait le temps et qui survivrait aux membres appartenant à ce corps à un moment donné. En caricaturant un peu, il y avait l'idée d'une défense des intérêts propres à ce corps et non pas forcément l'idée d'une défense commune des intérêts individuels, ce que semble être le plus souvent le syndicat. Au final, on assiste le plus souvent à la défense des intérêts des syndiqués actuels au détriment des intérêts des futurs syndiqués. Cela ne m'étonnerait pas que l'on ait dans quelques années des syndicats générationnels, à moins que cela ne parte avant en révolution si la situation économique se tend encore un peu plus.

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debonneguerre, Delamarche peut se tromper sur le timing, (le timing c'est d'ailleurs ce qu'il y a de plus difficile à prévoir), mais lui au moins ne ne plante pas en nous annonçant sans arrêt que le dernier sommet européen a tout réglé...  :lol: Ses détracteurs mentent comme des arracheurs de dents, pas par incompétence je pense, mais par intérêt.

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oh oui ...

Je vous rappelle ici les cris d'espoirs de certains à la perspective de voir les grecs prendre des FREMM des Léopards 2 des Typhoon ou des Rafale il y a encore 2 ans ...

Tirer sur le pianiste ou l'ambulance sur ces fainéants de sudistes ne doit pas faire oublier que nous nous sommes précipités sur ces marchés pourris

Je n'ai pas souvenirs que les gouvernements allemands (celui qui donne des conseils) ou français aient en leur temps refusé aux négociateurs de leurs industries de l'armement d'aller démarcher les grecs et autres au motifs que leur dette était déjà abyssale et qu'il était déraisonnable de contribuer à l'accroître

Danke Angela comme dirait l'autre  

Oui mais à cette époque, tout le monde pensait que la dette grecque était une dette dit "normale" ou "gérable", un peu du même genre que la dette française.

A part quelques economistes chevronnés qui connaissait bien la VRAIE situation financière du pays, personnes ne savaient que les grecques avaient maquillés leur compte depuis une décennie pour rentrer dans la zone euros et que aucun politique grecque avaient le courage de sortir ces cadavres dans le placard de peur de la colère populaire.

Du coup, il n'était pas étonnant que Sarko allait tenter de négocier la vente de FREMM et que que Merkel souhaitait leur vendre du Typhie hors de prix. Car tout les deux pensaient que ce pays avait un système financiers "sérieux" et ils se sont lourdement planté.

D'ailleurs heureusement que l'on a pas signé  car la france et l'allemagne se serait retrouvé aujourd'hui avec des coques de Fremm et des cellules de Typhoon sur les bras. :lol:

Quand à l'espagne, ils ont néanmoins pu développer une économie industrielle performante mais les régions espagnols se sont endettés à mort pour construire des complexes immobiliers pharaoniques ou d'infratructures routière ou ferrovières histoire de faire mieux que la région voisine (Voir la gare de Sarragosse qui est IMMMENSE ! Voir les aeroports et certaines lignes grande vitesses qui doivent fermés car sous exploités , donc des millliars de dépenses inutiles !!!).

Du coup, les banques espagnols se retrouvent face à des clients insolvables (particulier, entreprise , région) et que la valeur de leur actifs immobiliers est en train de fondre comme neige au soleil.

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Bien sûr que tout le monde savait. Les FREMM étaient payées avec les subventions Européennes. On filait plein de blé aux Grecs et les Grecs achetaient pleins de trucs Européens avec ce blé. Et tout le monde "il était content"...

D'ailleurs il y avait au début de la crise Grecque une interview de Giscard qui avouait franchement que pour des raisons de stabilité de la zone (porte des Balkans, frontière avec la Turquie, renversement des Colonels, etc...) on pouvait se le permettre. Ce n'était que 3% du PIB de la zone Euro. Donc oui ils étaient insolvables et 3% c'était peanuts.

Le problème c'est que quand les bailleurs se sont mis à resserrer les cordons de la bourse, on s'est rendu compte de la gabegie démente du pognon qui leur tombait dessus sous forme de rente et sans aucune contrepartie. 

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Oui mais à cette époque, tout le monde pensait que la dette grecque était une dette dit "normale" ou "gérable", un peu du même genre que la dette française.

A part quelques economistes chevronnés qui connaissait bien la VRAIE situation financière du pays, personnes ne savaient que les grecques avaient maquillés leur compte depuis une décennie pour rentrer dans la zone euros et que aucun politique grecque avaient le courage de sortir ces cadavres dans le placard de peur de la colère populaire.

Du coup, il n'était pas étonnant que Sarko allait tenter de négocier la ventre de FREMM et que que Merkel souhaitait leur vendre du Typhie hors de prix. Car tout les deux pensaient que ce pays avait un système financiers "sérieux" et ils se sont lourdement planté

Parce que les dirigeants européens ne le savaient pas d'après toi ? Quand un pays ne produit rien d'autre que du tourisme, mis à mal par l'entrée dans une zone monétaire forte et que son gouvernement assume plus de la moitié de ses emplois par l'emprunt je crois qu'il faut pas être grand expert pour se rendre compte que ça va pas. Certains diront que la dette grecque était gérable tant qu'on ne spéculait pas dessus mais je n'ai jamais lu d'explication plus étendue sur le sujet.

La vraie situation financière de la Grèce n'a jamais été un critère d'intégration ou de non intégration des grecs dans la zone euro. J'ai eu l'occasion de circuler dans une partie du pays en 2009. C'était rempli de panneaux à l'entrée d'ouvrages d'art, d'infrastructures, de sites touristiques, spécifiant que cela avait été financé/rénové à 75% par subventions européennes et 25% par le budget grec (et dont la dette). Le pays entier est rempli de baraques avec des fers de béton armé sur les toits, classant les maisons dans la catégorie "en travaux", ce qui permet les déductions fiscales associées. Les exemples sont connus, les iles d'aveugles aussi, je ne m'étends pas dessus. Circuler dans le pays permettait déjà de voir qu'il y avait un problème...

Un truc que Joseph Stigltz prêche souvent et reproche au FMI, d'ailleurs. Que les économistes sortent de leurs hôtels et aillent voir ce qui se passe dehors...

Quand à l'espagne, ils ont néanmoins pu développer une économie industrielle performante mais les régions espagnols se sont endettés à mort pour construire des complexes immobiliers pharaoniques ou d'infratructures routière ou ferrovières histoire de faire mieux que la région voisine (Voir la gare de Sarragosse qui est IMMMENSE ! Voir les aeroports et certaines lignes grande vitesses qui doivent fermés car sous exploités , donc des millliars de dépenses inutiles !!!).

Du coup, les banques espagnols se retrouvent face à des clients insolvables (particulier, entreprise , région) et que la valeur de leur actifs immobiliers est en train de fondre comme neige au soleil.

SKW avait posté un article relativement ancien sur des réformes foncières au début des années 90. La manière dont le gouvernement a ouvert à la spéculation en la matière est saisissante. Ils ont littéralement créés un boulevard. Et ça avait déjà commencé sous Franco, le fric européen a amplifié le comportement.

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Cynique certainement, c'est un moyen de récupérer la subvention et même de récupérer proportionnellement plus qu'on a donné et de subventionner l'emploi et l'industrie ;). Peu visionnaire très probablement. Incompétent je sais pas.

Sinon ce sont les grecs qui définissent leurs besoins et en matière d'armement ils sont allés au-delà de toute forme de raisonnable. Un peu aussi à eux de savoir ce qui est utile ou non et s'ils ont les moyen de se payer une armée turque avec une population largement inférieure et pas d'économie.

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Comment la Chine rachète la Grèce...

Depuis la crise, la Chine investit massivement en Grèce. Alors que le gouvernement Samaras va lancer dans les prochains mois une vague de privatisations, les Chinois veulent jouer les premiers rôles.

Deux petits drapeaux grec et chinois trônent sur le bureau de Constantine Yannidis, à Athènes. Le jour est important : le président de la Chambre de commerce sino-hellénique reçoit la visite d’une dizaine d’entrepreneurs venus de la province chinoise de Shangyu. Ces dernières années, les Chinois montrent un intérêt croissant pour la Grèce, et les délégations investissent le bureau de M. Yannidis.

Une hausse de 250% des exportations :

« En 1972, nous échangions pour 1 million de dollars. En 2012, le commerce gréco-chinois représente plus de 4 milliards de dollars »,détaille Constantine Yannidis. En un an, les exportations de la Grèce vers la Chine ont flambé. Au premier trimestre 2012, on enregistre une hausse de 250% par rapport à la même période sur l’année précédente. Le coton, le marbre et le vin grecs sont les produits les plus prisés des Chinois. Preuve de l’appétit de l’Empire du milieu, entre 2006 et 2010, la Chine a multiplié ses investissements dans l’industrie en Grèce par 1.000!

Un plan Marshall Chinois :

« La Grèce n’est pas seulement la porte d’entrée de l’Europe. C’est aussi une voie d’accès pour la mer Noire, le Moyen-Orient, les Balkans», analyse Spyros Kouvelis, ancien ministre délégué aux Affaires étrangères, chargé de la diplomatie économique,entre 2009 à 2011. De par cette position stratégique, la Chine veut investir davantage dans l’énergie et les transports.

Selon nos informations, une compagnie chinoise serait en pourparlers avec l’Eglise de Grèce, pour racheter le terrain du monastère de Pendeli, au nord d’Athènes. L’objectif est de créer un parc photovoltaïque pour un contrat d’un monant de 1 milliard d’euros.

Alors que le gouvernement grec, sous pression de la troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), qui débarque cette semaine à Athènes pour mener une nouvelle mission, s’apprête à lancer un plan massif de 28 privatisations dans les prochains mois, la Chine veut décrocher les premiers contrats. « Pour la compagnie publique ferroviaire, les Russes et les Chinois sont fortement intéressés. La Chine reste également très attachée aux entreprises touristiques, et à la construction où ils sont très bons », confie Areti Skafidaki, première secrétaire aux Affaires économiques du ministère des Affaires étrangères grec.

Mis en vente, l’embarcadère numéro 1 du port du Pirée est par ailleurs la priorité du géant maritime Cosco.

Cosco, symbole de l’ambition chinoise en Europe :

Car l'intérêt chinois pour la Grèce ne date pas de la crise. Dès 2005, le gouvernement de droite de Kostas Karamanlis tend la main à la Chine. En 2006, l’entreprise chinoise de télécommunications, Huawei, s’allie avec le grec OTE. En octobre 2010, Wen Jiabao, le Premier ministre chinois, et son homologue grec, Georges Papandreou, signent 13 contrats de coopération économique entre les deux pays.

Wen Jiabao qualifie alors la Grèce de « partenaire le plus crédible de l'Union européenne ». Le Premier ministre chinois est convaincu qu’«au cours des cinq prochaines années, le volume du commerce entre les deux pays doublera, à 8 milliards de dollars. » A côté des transports et de l’énergie, les investisseurs chinois sont issus des télécoms (Zhongxing Telecom Equipment) ou de la construction (BCEGI). Et d’après plusieurs sources, l’ambassade chinoise en Grèce encourage l’implantation de petits commerçants chinois, en coopération avec le gouvernement grec. « Nous avons facilité la législation entre les deux pays. Les visas sont accordés plus aisément », avoue Spyros Kouvelis.

Petits commerçants :

En 2008, la Grèce concède deux des trois embarcadères du Pirée, le port d'Athènes, à l’entreprise chinoise Cosco, pour 35 ans. Le géant chinois s’installe officiellement en juin 2010, sous la bannière de sa filiale, Pireus Container Terminal (PCT). « Notre chiffre d’affaires a progressé de 73% en 2011 », se félicite Tassos Vamvakidis, directeur commercial de Cosco. Si en 2009, des partis politiques, à l’image du Pasok, et des syndicats, se sont opposés à la privatisation d’une partie du port par les Chinois, les avis sont aujourd’hui partagés. « Beaucoup de gens travaillent pour Cosco », commente un restaurateur de Perama, le village voisin. « Ils engendrent des bénéfices et offrent la garantie d’un travail. »Le géant chinois du transport maritime emploie 750 salariés, dont seulement 8 chinois. « Nous sommes une compagnie grecque», assure fièrement Tassos Vamvakidis.

Main d’œuvre européenne, management chinois :

La Chine se tourne désormais vers le « made in Europe ». Une délocalisation d’une partie de sa production sur le Vieux continent, afin de réduire les coûts et s’ajuster aux normes européennes. « Les Chinois essayent de s’adapter. J’ai connu d’autres nationalités, comme les Russes ou les Arabes, qui imposent plus leurs idées que les Chinois », affirme Spyros Kouvelis. Ainsi de l’entreprise chinoise de produits chimiques CSCC, qui s’est alliée avec la compagnie de poids lourds allemande, MAN, afin d’utiliser la technologie germanique.

Mais en Grèce, si les « bras » sont Hellènes, la « tête » demeure chinoise. La gouvernance des entreprises chinoises reste centralisée depuis Pékin, et les méthodes de travail, tournées vers la productivité, sont parfois loin des standards européens de protection sociale des travailleurs. «Il n’y a pas de planning de travail », confie Dimitrios, qui a travaillé 9 mois comme docker chez Cosco. « Tu reçois un SMS et trois heures après, tu dois être au travail. Tu n’as pas le droit d’être absent, sinon tu es sur la liste noire.» Au Pirée, côté Chinois, le statut est intérimaire, les salaires restent inférieurs au côté grec, et la couverture sociale, moindre.

Accords collectifs inexistants :

Alors que le chômage en Grèce atteint 22,5% au premier trimestre 2012, les entreprises chinoises profitent ainsi de la crainte de perdre son emploi face à la crise. Sur l’embarcadère numéro 2 du Pirée comme en Chine, les accords collectifs sont inexistants. « J’ai été licencié car j’ai essayé de créer un syndicat », déplore Dimitrios. « Les employés sont effrayés à l’idée de faire grève. » Nikos, docker à l’embarcadère numéro un, résume, amer : « La Grèce est la porte d’entrée en Europe pour les mauvaises conditions de travail des Chinois ».

Au-delà de la position stratégique de la Grèce, la Chine a compris sa chance d’investir dans un pays en proie à une administration instable et à la régulation plus souple. « Un pays en crise est un pays vulnérable », explique Spyros Kouvelis. Cosco a ainsi convaincu le puissant lobby des armateurs grecs de construire ses bateaux en Chine, à bas coût. « Les armateurs grecs sont internationaux. Ils construisent des bateaux avec un rapport qualité-prix », justifie Nikos Vernicos, président de la Chambre internationale grecque de commerce, et lui-même armateur. « C’est une concurrence déloyale pour les autres ports européens, qui ont d’autres normes », regrette Giorgios Gogos, Secrétaire général de l’Union des dockers du Pirée.

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Et ben, ils en font même un fil à la minute sur la tribune :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120723trib000710416/espagne-la-bce-n-a-toujours-pas-rachete-d-obligations-publiques.html

_Silence assourdissant de la BCE

_Gadin de l'EURO/USD, à 1.20.

_Suspension des ventes à découverts en Espagne.

_Taux espagnols à 7.55%

_Et le CAC se prend 3% dans les dents.

Décidément tout brûle en Espagne :oops:

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MANOS ARRIBA !  >:(

Le VIX (indice de la peur trouille) monte de 20% en une journée !

L’Espagne ne s’en sortira pas…

Toutes les bourses mondiales en baisse. L’inquiétude au sujet de l’Espagne est à son paroxysme ! (jusqu’au prochain paroxysme !).

Les bancaires dégringolent. Revenues quasiment au niveau de septembre 2011.

H-A-R-K-S

Ding !

- « Cinq lettres... »

- « Pas mieux. »

- «…et mot compte triple ! »

Faisons un sommet Européen et des annonces !   :P

Sisyphe, fils d’Eole, reçut un châtiment exemplaire. Les Juges des Enfers lui montrèrent un énorme rocher, de la même taille que celui en lequel Zeus s'était changé lorsqu'il fuyait Asopos, et lui donnèrent l'ordre de le rouler en lui faisant remonter la pente jusqu'au sommet d'une colline et de le rejeter de l'autre côté pour qu'il retombe. Il n'a encore jamais réussi. Aussitôt qu'il est près d'atteindre le haut de la colline, il est rejeté en arrière sous le poids de l'énorme rocher, qui retombe tout en bas, et là, Sisyphe le reprend péniblement et doit tout recommencer.

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L'agence de notation financière Moody's a abaissé lundi de "stable" à "négative" la perspective de la dette publique de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg en raison de "l'incertitude croissante" sur l'issue de la crise de la dette en zone euro.

Dans son communiqué, l'agence évoque notamment "la probabilité de plus en plus forte d'une sortie de la Grèce de l'euro" et l'"impact" d'un tel événement sur des Etats-membres de la zone euro, dont l'Espagne et l'Italie.

(AFP)

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