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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Seul bémol, ce sont des enseignants, pas des hommes d'affaires, donc de purs théoriciens,

Une citation dont je ne trouve plus la source mais qui répond bien à ton interrogation :

"Si l'homme d'affaire a des actionnaires, sa responsabilité est le l'augmentation des valeurs des parts de ses actionnaires, pas de donner des avis désintéressés..."

Il n'est pas facile de trouver un homme d'affaire qui ne soit pas concernés par les résultats de ce genre d'étude. Même s'il est honnête lui, il faut en trouver qui ne puisse souffrir de soupçon de prise d’intérêt pour que ses résultats soit acceptés. Ni lui, ni  ses successeurs/prédécesseurs/famille/.... ne doivent être impliqués dans ses résultats.

Et là, cela devient très difficile.  

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Marcus, je précise ma pensée. Je faisais bien sûr allusion à des hommes d'affaires qui ont pratiqué, mais ne sont plus le nez dans le guidon, et ont pris du recul pour réfléchir au monde de l'économie, ça existe. L'intérêt c'est qu'ils prossèdent les outils intellectuels, mais en même temps qu'ils se sont frottés aux "frictions" de la réalité, ont dirigé une entreprise, managé des gens, pris des risques financiers... Pas forcément besoin que ce soit à un très haut niveau, une PME suffit.

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Justement ce sont des enseignants dont le rôle est d'étudier et d'enseigner l'économie et non des hommes d'affaires dont le rôle est de gagner de l'argent. A chacun son expertise et son domaine

Mieux formulé que moi! Autrement dit, l'homme d'affaire a une expertise sur ses affaires, l'économiste sur l'économie :lol:. Par ailleurs, ce qu'il préconise est dans son intérêt propre, certainement pas dans celui de la collectivité (même s'il y a des points de convergence entre les 2; plus ou moins selon les cas, les marchés et les époques).

C'est aux USA que ce syndrôme "business experience" est le plus grave, au point que "business experience" est NECESSAIREMENT la première des qualifications pour être un politique et savoir gérer l'économie d'un pays. Hors l'éventuel conflit d'intérêt, faudrait faire comprendre l'immense différence entre expertise sectorielle, micro-économie et macro-économie. Pas du tout les mêmes turfs. On demande pas à un sergent expert sniper de savoir diriger une armée. Si par hasard il finit par devenir général, ça peut éventuellement devenir possible et le passé de sniper issu du rang ne nuit pas, mais il a entre-temps compris qu'il a pas changé d'échelle, mais de métier.

mais en même temps qu'ils se sont frottés aux "frictions" de la réalité, ont dirigé une entreprise, managé des gens, pris des risques financiers

Ca peut aider, mais ça ne fournit pas les qualifications pour gérer l'économie d'un pays: pas du tout le même business et les mêmes outils et approches. Et il faut qu'ils soient détachés de leurs intérêts d'avant.... Berlusconi, expert de certains types "d'affaires", est le contre exemple du moment.

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Et bien il était temps qu'ils se rendent compte que l'Euroland n'est pas une zone monétaire optimale !

Jacques Sapir ou feu Maurice Allais n'ont pas attendu la crise grecque pour le dénoncer (un économiste de gauche et un économiste de droite comme ça tout le monde est content  :lol:).

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Mieux formulé que moi! Autrement dit, l'homme d'affaire a une expertise sur ses affaires, l'économiste sur l'économie :lol:. Par ailleurs, ce qu'il préconise est dans son intérêt propre, certainement pas dans celui de la collectivité (même s'il y a des points de convergence entre les 2; plus ou moins selon les cas, les marchés et les époques).

C'est aux USA que ce syndrôme "business experience" est le plus grave, au point que "business experience" est NECESSAIREMENT la première des qualifications pour être un politique et savoir gérer l'économie d'un pays. Hors l'éventuel conflit d'intérêt, faudrait faire comprendre l'immense différence entre expertise sectorielle, micro-économie et macro-économie. Pas du tout les mêmes turfs. On demande pas à un sergent expert sniper de savoir diriger une armée. Si par hasard il finit par devenir général, ça peut éventuellement devenir possible et le passé de sniper issu du rang ne nuit pas, mais il a entre-temps compris qu'il a pas changé d'échelle, mais de métier.

Ca peut aider, mais ça ne fournit pas les qualifications pour gérer l'économie d'un pays: pas du tout le même business et les mêmes outils et approches. Et il faut qu'ils soient détachés de leurs intérêts d'avant.... Berlusconi, expert de certains types "d'affaires", est le contre exemple du moment.

Exactement et cela a pour cause, à mon avis, la vision que beaucoup (citoyens lambda comme politiciens moyens ont de l'économie. Elle serait une sorte de comptabilité avancée dont le but est de dégager plus de recettes que de dépenses. Ces recettes applicables aux entreprises, le seraient aussi aux états puisque le bon sens nous dicte, mon bon monsieur, qu'un état c'est une entreprise en plus gros. De la découle toutes sortes d'âneries du style : "la dette et le déficit c'est mal, la balance commerciale c'est l'alpha et l'omega des indicateurs économiques, plus un pays exporte mieux il se porte, travailler plus pour gagner plus et diminuer le temps de travail pour en donner à ce qui n'en ont pas. (non ça c'est encore autre chose)  :oops:..."

Le champ de l'économie est beaucoup plus vaste que celui de l'entreprise et les règles de bonne gestion d'un état ne sont pas les mêmes que lorsqu'il s'agit d'une entreprise lambda, il serait temps que les gens percutent.

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Mieux formulé que moi! Autrement dit, l'homme d'affaire a une expertise sur ses affaires, l'économiste sur l'économie :lol:. Par ailleurs, ce qu'il préconise est dans son intérêt propre, certainement pas dans celui de la collectivité (même s'il y a des points de convergence entre les 2; plus ou moins selon les cas, les marchés et les époques).

C'est aux USA que ce syndrôme "business experience" est le plus grave, au point que "business experience" est NECESSAIREMENT la première des qualifications pour être un politique et savoir gérer l'économie d'un pays. Hors l'éventuel conflit d'intérêt, faudrait faire comprendre l'immense différence entre expertise sectorielle, micro-économie et macro-économie. Pas du tout les mêmes turfs. On demande pas à un sergent expert sniper de savoir diriger une armée. Si par hasard il finit par devenir général, ça peut éventuellement devenir possible et le passé de sniper issu du rang ne nuit pas, mais il a entre-temps compris qu'il a pas changé d'échelle, mais de métier.

Ca peut aider, mais ça ne fournit pas les qualifications pour gérer l'économie d'un pays: pas du tout le même business et les mêmes outils et approches. Et il faut qu'ils soient détachés de leurs intérêts d'avant.... Berlusconi, expert de certains types "d'affaires", est le contre exemple du moment.

Je ne suis pas du tout convaincu par ce type de raisonnement, mais alors pas du tout. D'abord pour moi un chef d'entreprise n'est pas équivalent à un sergent "expert", mais plutôt à un lieutenant-colonel, car comme ce dernier il commande une entité qui a une certaine autonomie, à savoir une entreprise ou un régiment. Un sergent...  :P Et puis les enseignants ont un métier qui a tendance à les couper du monde réel. Ils peuvent lutter contre, aller à des colloques, participer à des commissions, que sais-je mais ils ne pratiquent pas. Je me méfie des théoriciens comme la peste! Ils ont fait trop de mal à l'esprit français, en lui faisant oublier le monde concret. Les Anglo-Saxons et les Germains sont beaucoup plus pragmatiques que nous de ce côté là, et beaucoup moins séduits que nous par les belles théories. De Gaulle a tenu des propos forts sur ce point là (Fil de l'épée) et les exemples abondent d'erreurs françaises appuyées sur l'amour des belles théories fumeuses, notamment dans le domaine militaire mais pas seulement.

L'homme d'affaire a une expertise sur ses affaires, l'économiste sur l'économie.

C'est une formule. L'économiste qui l'est devenu après avoir touché aux affaires, ok. L'enseignant économiste voilà ce qui m'inspire de la méfiance. Il peut être bon, mais je demande à voir.
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Et puis les enseignants ont un métier qui a tendance à les couper du monde réel. Ils peuvent lutter contre, aller à des colloques, participer à des commissions, que sais-je mais ils ne pratiquent pas. Je me méfie des théoriciens comme la peste! Ils ont fait trop de mal à l'esprit français, en lui faisant oublier le monde concret. Les Anglo-Saxons et les Germains sont beaucoup plus pragmatiques que nous de ce côté là, et beaucoup moins séduits que nous par les belles théories.

Les enseignants il en arrive à beaucoup d'avoir pratiqués, ne serait-ce que lorsqu'ils étaient assistants, ou alors sont revenus vers le doctorat après un brin de travail.

Faut pas oublier que le praticien il voit tout par le bout de sa lorgnette et de ses intérêts (et le profs spécialisé aussi faut pas croire). Le prof a cependant un avantage sur le praticien. Il est théoriquement désintéressé et évolue dans une sphère qui lui garantit une certaine liberté académique. Ce qu'il dit va peut-être lui faire perdre un job de consultant (ou lui en faire gagner un autre  ;)) mais on pourra difficilement lui flinguer sa chaire, ce qui lui permet de penser librement. Ton praticien il a peut-être un patron (et si tu le compares à un colonel il en a un, l'indépendant c'est un un lieutenant ou un sergent major  =)) ou il aimerait être promu ou alors son intérêt économique est bien senti et donc il va argumenter dans un sens qui lui convient.

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ils ne pratiquent pas

Les "hommes d'affaires" non plus: ils ne "pratiquent" pas l'économie! Faut arrêter de dire ou même d'envisager que l'économie en général, c'est la même chose qu'une activité en particulier, parce que CA, c'est juste une formule et rien d'autre. Pour ce débat là, utiliser la distinction théorie/pratique est juste un leurre qui vient de la rhétorique reaganienne, parce que ça n'a juste rien à voir. Créer une boîte ne rendra pas un mec compétent sur la gestion d'un Etat, c'est vraiment un délire qui fait confondre torchon et serviettes, pas "théorie" et "pratique".

Un sergent...

Si précisément, c'est exactement ce qu'il est: la question n'est pas de tant de la hiérarchie dans la métaphore, juste de l'expertise et du centre d'intérêt. Sergent sniper parce qu'il a poussé dans un domaine spécialisé pointu, irremplaçable sur le terrain et qui s'acquiert surtout par l'expérience pratique. Par opposition à un général qui a peut-être fait une carrière en EM, mais qui lui a toujours été forcé, par son métier, à regarder l'ENSEMBLE du spectre et ses implications. C'est juste PAS COMPARABLE (et c'est pour ça que Clausewitz comme Berthier -mais vainement celui-là- ont insisté sur l'importance d'avoir un corps d'officiers d'EM spécifiquement formés à cet effet). Après, pour rester dans la métaphore armée, que le général EM ait besoin d'aller sniffer la poudre de temps en temps, c'est une chose, de même que si le sergent voulait prendre du galon, il serait forcé d'aller voir en EM et essayer de piger pourquoi nomadiser 2 mois en brousse ne le rend pas compétent pour gérer un théâtre d'opération, la logistique, l'ensemble des armes et armées, les alliés, l'arrière.... Ah non, merde, 99% des sergents n'en ont rien à battre et tout spécialiste te dira qu'on doit lui laisser faire son truc -forcément le plus primordial- sans l'emmerder.

Ou si les grades employés te dérangent trop (alors que la question n'est pas du grade, mais du niveau et du type d'expertise), prend la distinction romaine du centurion et de l'officier supérieur; aussi haut que monte le centurion par son mérite dans une tâche militaire technique (et les grades de centurions vont de l'équivalent d'un chef de section à un "maréchal de camp", général sans commandement opérationnel mais dans une fonction anoblissante), cette expertise et son mérite ne lui donneront pas, sauf individu exceptionnel, les qualifications qu'un jeune légat patricien pourra avoir par sa formation politique et sa compréhension du niveau de la guerre dont il voit l'approche sous un autre angle dès le début. Un maître tacticien ne vaudra pas souvent un jeune stratège, pas qu'il ait forcément moins de neurones, mais il a commencé et fait carrière dans un taf différent. Cicéron était un mauvais stratège qui a pourtant réalisé une magnifique campagne en Anatolie parce qu'il comprenait avant tout le niveau stratégique/politique, qu'il savait décider, et qu'il savait parler à ses centurions et opérationnels.

C'est justement là le point: c'est pas un truc entre théorie et pratique, mais entre 2 spécialités qui sont pas focalisées sur le même angle. Le fait que la macro-économie et la gestion d'Etat soient des trucs "grand angle" n'en fait pas un truc de théoriciens, juste une SPECIALITE différente, qui réclame son expertise. Torchons et serviettes.

Ce genre de point de vue, c'est complètement nier la spécificité du politique et de la macro économie, soit précisément une commodité qui sonne bien à l'oreille et aux simplifications abusives, mais qui passe à côté du truc.

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Les "hommes d'affaires" non plus: ils ne "pratiquent" pas l'économie! Faut arrêter de dire ou même d'envisager que l'économie en général, c'est la même chose qu'une activité en particulier, parce que CA, c'est juste une formule et rien d'autre.

Les politiques on trop écouté les avis des milieux d'affaires. Alors qu'ils n'ont pas de vision de l'avenir. Ce qui les interesse c'est le bilan de l'année prochaine ca s'arrete là.

Si la France avait été gérée comme ça après la guerre on n'aurait pas d'autoroutes ou alors dans un piteux état, une électricité chère, une population moins bien formée etc.... Tout notre armement serait étranger pas d'independance nationale parce que ca implique des programmes qui engagent des milliards sur plusieurs années etc...Le contraire du buisness. L'avis de Mme Parisot sur l'immigration par exemple ca ne vaut rien pour moi, ou alors ca vaut un simple lobbie nombriliste, ils n'ont aucun sens de l’intérêt général.

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Tancrède, je ne sais pas pourquoi tu me parles de Reagan, ma position ne procède pas de cette culture us mais de ma propre expérience. Et puis arretez de dire que le chef d'entreprise voit que son intérêt par le bout de la lorgnette et que le prof lui voit en fonction de l'intérêt général. Le prof trop souvent est victime de ses passions ou des idéologies ayant court dans son milieu. Je préfère avoir Christine Lagarde à l'économie qu'un prof d'économie sortant de sa Fac. Un homme d'affaires qui prend l'Economie (le minsitère) va forcément raisonner différemment qu'à la tête de son entreprise, il va s'adapter. Mais bon, j'arrête là le sujet car je ne suis pas convaincu par vos arguments, même pas à 5% et que la discussion va bientôt tourner en rond. Tout ça est parti d'un "bémol" finalement,  puisque je trouvais le site de ces deux enseignants en économie bien fait et instructif.  ;) Mais certains se sont jetés sur ce bémol comme des enragés...  :lol:

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Et puis arretez de dire que le chef d'entreprise voit que son intérêt par le bout de la lorgnette et que le prof lui voit en fonction de l'intérêt général.

J'introduis un rectificatif. Je ne pense pas que le prof pense forcément à l'intérêt général mais il est plus susceptible de le faire qu'un acteur de l'économie/un entrepreneur car il a moins à perdre, il a déjà sa chaire et sauf bourde énorme, il est invirable  ;)

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Je vais essayer de réconcilier Tancrède et Jojo (mission impossible.. :lol: :lol:)...

Vous avez une excellente émission radio sur BFM Business "Les experts", vous trouverez facilement les podcasts. Et là des chefs d'entreprises (plus PME PMI que grands groupes mais ça arrive aussi), des professeurs, etc...

Ils ne sont pas si souvent en désaccord que cela (surtout lorsqu'ils abordent la bougeotte fiscale française  :lol:) et les débats sont vraiment très instructifs.

Comme quoi théorie et pratique peuvent s'accorder

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Faut toujours prendre du recul avec les medias. Chez BFM l'Euro c'est formidable on crèverait tous de faim sans l'Euro.

Et les banquiers ils ont fait quelques erreurs c'est pas grave on les a grondé un peu apres la crise et après laissons les leurs super bonus parce qu'ils sont indispensables et qu'il est normal qu'ils touchent 1000 fois la paie du guichetier !

Et les Grecs par contre c'est juste des profiteurs qui ont bien mérité de devoir vendre leurs organes pour payer les dettes aux spéculateurs qui ont fait exploser les taux. Grace a ça nos vieux rentiers pourront avoir un nouveau rein pour une poignée de figues. Le neo liberalisme c'est super !  :oops:

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MontGros, c'est toujours facile de chercher des causes extérieures à ses propres problèmes. Pourquoi ne pas les chercher en nous-mêmes? Les Grecs je pense, en tout cas les gouvernants, sont conscient que leur responsabilité collective est engagée dans ce qui leur arrive.

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Jojo, Trancrède parle de Reagan parce que cette "mode" nous vient peu ou prou des US. En France on peut citer comme avatars de l'équivalence Grand Patron - Économiste : Francis Mer ou encore Thierry Breton. Par charité, je ne commenterai pas le bilan du second. Christine Lagarde est dans la même veine, mais bon pour ce qu'elle contrôle réellement... Elle est plutôt dans un rôle de RP ou de commerciale servant à vendre les politiques élaborées par les conseillers du château et les inspecteurs des finances du Trésor (il y aurait d'ailleurs beaucoup à dire sur ces derniers).

Quand on dit que le boulot d'un économiste est différent de celui d'un chef d'entreprise, ce n'est pas pour dévaloriser ces derniers ou pour dire qu'ils sont égoïstes ou plus susceptibles de mauvaise fois que les autres, c'est juste que c'est comme ça, à chacun son domaine. Un coureur du 100 mètres n'est pas un expert du 400 ou du 800, même si il ferait un meilleur temps que la plupart d'entre nous dans ces distances. Et bien là c'est pareil, ce n'est juste pas le même job.

Même en économie, un expert de théorie des jeux n'aura rien d'intéressant à dire en économie monétaire ou du travail. Tout comme un biochimiste renommé peut tout ignorer de la chimie inorganique. Et les scientifiques qui se respectent évitent justement de s'exprimer sur un domaine qu'ils ne maîtrisent pas, même si le PAF et les journaux français sont remplis d'analyses bidons de pseudo-économistes à longueur de journée.

L'avis d'un chef d'entreprise reste intéressant mais en général uniquement pour ce qu'il est : l'avis d'un mec qui a les mains dans le cambouis. Certains patrons arrivent à ajouter à cela une vision stratégique et une compréhension de la science économique poussée mais c'est très clairement l'exception, et c'est normal !

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Faut toujours prendre du recul avec les medias. Chez BFM l'Euro c'est formidable on crèverait tous de faim sans l'Euro.

Et les banquiers ils ont fait quelques erreurs c'est pas grave on les a grondé un peu apres la crise et après laissons les leurs super bonus parce qu'ils sont indispensables et qu'il est normal qu'ils touchent 1000 fois la paie du guichetier !

Et les Grecs par contre c'est juste des profiteurs qui ont bien mérité de devoir vendre leurs organes pour payer les dettes aux spéculateurs qui ont fait exploser les taux. Grace a ça nos vieux rentiers pourront avoir un nouveau rein pour une poignée de figues. Le neo liberalisme c'est super !  :oops:

C'est sur qu'on est bien avancé avec ce genre de raisonnement.  :rolleyes:

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Faut toujours prendre du recul avec les medias. Chez BFM l'Euro c'est formidable on crèverait tous de faim sans l'Euro.

Et les banquiers ils ont fait quelques erreurs c'est pas grave on les a grondé un peu apres la crise et après laissons les leurs super bonus parce qu'ils sont indispensables et qu'il est normal qu'ils touchent 1000 fois la paie du guichetier !

Et les Grecs par contre c'est juste des profiteurs qui ont bien mérité de devoir vendre leurs organes pour payer les dettes aux spéculateurs qui ont fait exploser les taux. Grace a ça nos vieux rentiers pourront avoir un nouveau rein pour une poignée de figues. Le neo liberalisme c'est super !  :oops:

Désolé mais je ne suis pas d'accord, pour être auditeur de cette radio, ce genres de propos n'est pas largement diffusés. Certes certains intervenants (voire journalistes) peuvent être tentés de le dire mais franchement ce n'est pas ce que j'ai entendu, du moins ces derniers mois....

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Jojo, Trancrède parle de Reagan parce que cette "mode" nous vient peu ou prou des US. En France on peut citer comme avatars de l'équivalence Grand Patron - Économiste : Francis Mer ou encore Thierry Breton. Par charité, je ne commenterai pas le bilan du second. Christine Lagarde est dans la même veine, mais bon pour ce qu'elle contrôle réellement... Elle est plutôt dans un rôle de RP ou de commerciale servant à vendre les politiques élaborées par les conseillers du château et les inspecteurs des finances du Trésor (ils y auraient d'ailleurs beaucoup à dire sur ces derniers).

Quand on dit que le boulot d'un économiste est différent de celui d'un chef d'entreprise, ce n'est pas pour dévaloriser ces derniers ou pour dire qu'ils sont égoïstes ou plu susceptibles de mauvaises fois que les autres. C'est juste que c'est comme ça, à chacun son domaine. Un coureur du 100 mètres n'est pas un expert du 400 ou du 800, même si il ferait un meilleur temps que la plupart d'entre nous dans ces distances, et bien là c'est pareil. Ce n'est juste pas le même job.

Même en économie, un expert de théorie des jeux n'aura rien d'intéressant à dire en économie monétaire ou du travail. Tout comme un biochimiste renommé peut tout ignorer de la chimie inorganique. Et les scientifiques qui se respectent évitent justement de s'exprimer sur un domaine qu'ils ne maîtrisent pas, même si le PAF et les journaux français sont remplis d'analyses bidons de pseudo-économistes à longueur de journée.

L'avis d'un chef d'entreprise reste intéressant mais en général uniquement pour ce qu'il est. L'avis d'un mec qui a les mains dans le cambouis. Certains patrons arrivent à ajouter à cela une vision stratégique et une compréhension de la science économique poussée mais c'est très clairement l'exception, et c'est normal !

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Désolé mais je ne suis pas d'accord, pour être auditeur de cette radio, ce genres de propos n'est pas largement diffusés. Certes certains intervenants (voire journalistes) peuvent être tentés de le dire mais franchement ce n'est pas ce que j'ai entendu, du moins ces derniers mois....

Ca dépend de l'émission. Les deux du matin c'est bien et assez équilibré, les tranches 6-9 et 9-10... même Madelin en devient intéressant :) a d'autre moment c'est juste insupportable. Puis quand tu écoutes BFMbusiness tu t'attends pas a entendre Radio Libertaire non plus!

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Faut toujours prendre du recul avec les medias. Chez BFM l'Euro c'est formidable on crèverait tous de faim sans l'Euro.

Et les banquiers ils ont fait quelques erreurs c'est pas grave on les a grondé un peu apres la crise et après laissons les leurs super bonus parce qu'ils sont indispensables et qu'il est normal qu'ils touchent 1000 fois la paie du guichetier !

Et les Grecs par contre c'est juste des profiteurs qui ont bien mérité de devoir vendre leurs organes pour payer les dettes aux spéculateurs qui ont fait exploser les taux. Grace a ça nos vieux rentiers pourront avoir un nouveau rein pour une poignée de figues. Le neo liberalisme c'est super !  :oops:

T'as qu'à écouter les interventions de marc fiorantino, en podcast aussi. Toujours un peu dans la caricature, il ne ménage pas pour autant les banquiers et le monde de la finance.

Moi aussi j'écoute assez régulièrement la tranche 8-10H, parce en même temps si il fallait écouter france inter tous les matins, ca serait juste pas possible je deviendrai fou... :oops:

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Ca dépend de l'émission. Les deux du matin c'est bien et assez équilibré, les tranches 6-9 et 9-10... même Madelin en devient intéressant :) a d'autre moment c'est juste insupportable. Puis quand tu écoutes BFMbusiness tu t'attends pas a entendre Radio Libertaire non plus!

Moi aussi j'apprécie beaucoup les émissions de BFM du matin (que j'écoute en bagnole) car on a plusieurs sons de cloche et les intervenants me paraissent être de qualité le plus souvent.

Ps: Et Madelin n'est pas forcément conforme à la caricature que l'on fait de lui le plus souvent...  ;) C'est un type qui suit une ligne libérale, et ça peut en déranger certains (pas moi...), :lol: mais qui visiblement en sait beaucoup plus sur l'économie que beaucoup d'hommes politiques, qui la plupart du temps ne sont pas capables d'aller plus loin que les notes de leurs conseillers, qu'ils ont mémorisées.

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L'avis d'un chef d'entreprise reste intéressant mais en général uniquement pour ce qu'il est. L'avis d'un mec qui a les mains dans le cambouis. Certains patrons arrivent à ajouter à cela une vision stratégique et une compréhension de la science économique poussée mais c'est très clairement l'exception, et c'est normal !

Et ces grands patrons qui y parviennent sont généralement passés par les mêmes écoles que les dirigeants politiques.... Et pour la note, les écoles de "praticiens" de l'économie, écoles de commerce en tête, je connais un tantinet: on ne vous y apprend RIEN sur l'économie, juste sur des domaines de spécialités, tout comme les formations d'ingénierie financière ne vous apprendront rien sur l'économie, juste sur telle ou telle activité financière; et les boulots qui suivent iront dans ce fil.

Mais comment trouver le pont entre le pôle Jojo et le pôle Tancrède-Looping-CanalDirecto? Facile: KEYNES! John Maynard Keynes et ses succédanés: économiste universitaire pur et dur qui a fait une fortune à la fois comme consultant de gouvernements et premier vrai macro-économiste (et pertinent avec ça) et comme investisseur qui a appliqué ses théories à sa stratégie :lol:.

Et puis arretez de dire que le chef d'entreprise voit que son intérêt par le bout de la lorgnette et que le prof lui voit en fonction de l'intérêt général. Le prof trop souvent est victime de ses passions ou des idéologies ayant court dans son milieu.

C'est le défaut de tout scientifique que d'avoir une école de pensée, l'économie n'étant pas une science totalement maîtrisée (mais on peut pas faire sans).... A noter cependant qu'on a rarement laissé les économistes marxistes qui s'expriment tant dans les médias français (et gâchent un peu le sérieux de la profession en faisant croire qu'ils la représentent) avoir la moindre part aux décisions réelles. Pour la note aussi, DSK (qui a des problèmes de gestion de braguette, mais pour le reste ça va) est un de ces "théoriciens".

Mais le chef d'entrperise que tu présentes comme une baguette magique, il n'a jamais eu à envisager autre chose que son marché propre et son activité: qu'il ait commencé "à la base" ou soit passé par une grande école, ça ne lui donne pas la moindre connaissance, pratique ou expertise de l'Economie avec un grand "E", juste du management d'une boîte dans un secteur donné. Et c'est une expertise en soi, énorme à acquérir (ayant créé 3 boîtes -toutes petites- je peux déjà mesurer la chose).

Peut-être que 1% ou moins d'entre eux auront la capacité à s'insérer dans le business macro économique et à s'y démerder, tout comme une proportion minime de grands économistes/décideurs macro économiques seront capables de créer un business viable.... Mais dans les 2 cas, il s'agit des gens très intelligents (genre hors normes), soit pas vraiment représentatifs de leur "pool" initial qui est juste l'endroit où ils ont commencé.

Je préfère avoir Christine Lagarde à l'économie qu'un prof d'économie sortant de sa Fac.

Déjà elle vient du moule "macro", elle: avocat dans un grand cabinet, ça veut dire traiter le business en transversal, et non en spécialiste, comme un financier. Elle connaît pas grand-chose au business en particulier mais justement en tant que généraliste. Et sa vraie expertise, en tant qu'avocate en cabinet anglo-saxon, c'est faire des deals entre parties négociantes.

Mais en tant que ministre, c'est se faire des illusions que de croire qu'un ministre pèse par son expertise ou que celle-ci change quoi que ce soit à l'affaire: un ministre ne pèse que par son poids politique qui lui donne la capacité à imposer/négocier des décisions, à accroître ses options et à appliquer ses choix. Les ministres actuels sont à 95% des figurants sur casting là pour représenter la voix présidentielle. Seul Juppé manie du poids politique personnel, réellement.

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Ben en tout cas c'est le seul qui ait prouvé à tout niveau la véracité de sa réflexion.... Mais il avait forcément un côté blaireau, vu qu'il était anglais :-[ :lol:. Mais c'est le premier qui a compris avant, et surtout tiré les conséquences du fait, que l'Etat n'était pas une entreprise "en plus grand", mythe démago qui est revenu en force avec la révolution reaganienne qui, tout en le clamant tout haut, faisait l'opposé en réalité, créant les bases hasardeuse de la croissance US à venir et les germes du problème actuel. Les économistes de ce changement, notamment Milton Friedman, étaient eux des théoriciens enfermés dans leur bulle d'universitaires donnant dans l'abstraction pure, une tendance en fait récurrente aussi bien chez les libéraux et monétaristes que chez les marxistes :lol:.

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Je me méfie des théoriciens comme la peste!

C'est étonnant cette tendance à ne jurer que par la pratique et à disqualifier d'emblée toute théorie (surtout quand elle vient de l'université, forcément "idéologique" et malsaine au contraire des praticiens vertueux et jamais idéologiques).

Si tu ne prends que le pratique, tu as juste une personne qui ne connait que son petit sous-sous-domaine, est incapable de généraliser un raisonnement faute des outils adéquats et par conséquent complètement fermé aux approches autre que la sienne. Aucune avancée scientifique un peu sérieuse n'aurait pu avoir lieu sans les théoriciens tant décriés (l'économie est une science), car une collection de praticiens travaillant isolément sur leur petit problème concret sont collectivement très inefficaces. Ou alors ces praticiens qui ne parlent pas la même langue, décident de communiquer et doivent mettre au point un langage commun pour unifier la représentation de leurs petits problèmes concrets, mais alors ils deviendraient... des théoriciens!!  :O :-X :lol:

Théorie et pratique sont deux jambes d'un même corps, c'est ridicule de rejeter totalement l'un au profit de l'autre. L'université en est parfaitement consciente puisque les financements se font en grande partie par des contrats avec des entreprises, sur des problèmes concrets (sauf en sciences humaines peut être).

Mais en tant que ministre, c'est se faire des illusions que de croire qu'un ministre pèse par son expertise ou que celle-ci change quoi que ce soit à l'affaire: un ministre ne pèse que par son poids politique qui lui donne la capacité à imposer/négocier des décisions, à accroître ses options et à appliquer ses choix. Les ministres actuels sont à 95% des figurants sur casting là pour représenter la voix présidentielle. Seul Juppé manie du poids politique personnel, réellement.

D'ailleurs elle remplit parfaitement son rôle: elle se prend les baffes à la place de Sarko (le vrai décideur) dans l'affaire Tapie.

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