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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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On n’en revient à mon plan quelque page plus loin d’invasion de l’Allemagne. Beaucoup ici craigne la guerre consécutive à une implosion de l’U.E, mais c’est nulle part ailleurs que dans les tripes des boches –et de tout temps ça a été le cas- que ce trouve la solution…

ivre à 17h40 ... bravo  :lol:

Je ne vois pas en quoi une mauvaise idée en 1870, en 1914 ou en 1939 peut être une bonne idée en 2011.  :P

Surtout que les économies/intérêts de ces pays étaient alors relativement dissociées.

Je vois encore moins en quoi cela résoudrais la crise financière ou nos problèmes tout court.

Et ce que je ne vois pas du tout, c'est qui en France voudrait la faire cette guerre ? et avec quoi ? 350 Leclerc, 80 Tigre et 50 Rafales dispos  :oops:  :oops:  :oops:

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Depuis que l'homme malade de l’Europe a guéri il se prend pour Dieu le père et met le reste de l’Europe dans la merde tout en nous faisant passer pour des branquignoles, car on arrive pas à se mettre d'accord (forcement y veut jamais rien faire), alors qu'il nous doit une partie de ça réussite car on a passé sur beaucoup de choses pour qu'il puisse guérir.

Y a vraiment des coup de pied au cul qui se perdent.

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Pourquoi envahir l'Allemagne?  :lol: C'est un pays ami, notre premier partenaire commercial, et si sa "vertu économique" nous énerve, rien ne sous empêche de l'imiter...  ;) Toujours cette funeste propension gauloise à faire reposer ses propres erreurs sur les épaules des autres.  :-[

Un exemple: je connais quelqu'un qui a une Bmw série 1. Il a fait faire un devis chez un concessionnaire français pour changer ses 4 plaquettes de frein: tarif 500 euros. Le même devis chez un concessionnaire allemand: 350 euros. En Alsace on a l'habitude de ce genre de choses, et c'est pareil pour les vêtements, les articles informatiques, etc. La raison que l'on m'a dite: il y a plus de concurrence outre-Rhin que chez nous. Alors vouloir envahir l'Allemagne pour y répandre nos mauvaises pratiques c'est ballot non?  :P

C'est pas Allemand BMW, ils font du dumping. :lol:

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Tout à fait, une faillite des Etats-Unis c'est exclu. Ils sont à la fois joueurs et arbitres sur le terrain de l'économie et de la finance.

Non une dérive budgétaire tend à réduire la notation de la dette émise, et donc augmenter le cout du financement, pouvant rendre celui-ci insupportable pour le budget de l'état en question, c'est ce qui s'est passé pour la Grèce, c'est précisément la menace qui pèse actuellement sur les USA.

Depuis que l'homme malade de l’Europe a guéri il se prend pour Dieu le père et met le reste de l’Europe dans la merde tout en nous faisant passer pour des branquignoles, car on arrive pas à se mettre d'accord (forcement y veut jamais rien faire), alors qu'il nous doit une partie de ça réussite car on a passé sur beaucoup de choses pour qu'il puisse guérir.

Y a vraiment des coup de pied au cul qui se perdent.

Les allemands entrevoient le mark au travers de l'euro, c'est cet héritage qu'ils défendent.

Et les contrats libellés en euro ancien il deviennent quoi?!

Ils deviennent des contrats en monnaie locale, la question n'est pas de savoir quel taux de conversion ils vont avoir, mais plutôt de savoir si les établissement qui les détiennent survivraient à ca, pour sur les petits porteurs vont liquider leurs avoirs avant échéance, les sociétés de placement vont faire faillite, un gros bocson en perspective. Tout ca me fait dire que la france ne peut pas sortir de l'euro, elle doit coller au train allemand quitte à une grosse austérité budgétaire.

 

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Il faut rappeler que depuis le debut de l'Euro la France a une croissance moyenne supérieure à l'Allemagne. Si la croissance en Allemagne a été negative en 2009 il est facile de faire un beau chiffre l'année suivante puisque c'est relatif à l'année précédente. Si ces derniers ont eu une croissance recente c'est des politique de compression des salaires ou de gel (ca revient au même à long terme) qui a finit par payer. D'autant plus que leur natalité est beaucoup plus basse et donc moins de jeunes s'ajoutent au marché du travail chaque année.

Pas sur que ce "modèle" soit transposable chez les voisins. Si tout le monde fait du mercantilisme personne ne gagne. Il n'y aurait plus assez de demande pour écouler la production.

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Je remarque que beaucoup de personnes ici proposent des solutions extremistes. Ces personnes tranchent dans le gras et appliquent un raisonnement quasi-militaire à des problématiques civiles. C'est la fameuse théorie de "Comment sortir de la crise en 5 jours" ou "comment sortir de la crise par le mec lambda du bistrot du coin"

Bien qu'un forum soit un lieu d'échange et de réflexion, je pense qu'il est souhaitable de rappeler que la raison et l'humilité sont des qualités importantes pour qu'une reflexion positive émerge. Si une solution est si difficile à trouver par les personnes compétentes qui travaillent tous les jours dessus, c'est peut être que la solution n'est pas si évidente que la sortie de l'Euro, la guerre à l'Allemagne parce qu'il font mieux que la France, la nationalisation des banques ou le retour vers le modèle financier  de 1950.

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Je remarque que beaucoup de personnes ici proposent des solutions extremistes. Ces personnes tranchent dans le gras et appliquent un raisonnement quasi-militaire à des problématiques civiles. C'est la fameuse théorie de "Comment sortir de la crise en 5 jours" ou "comment sortir de la crise par le mec lambda du bistrot du coin"

Bien qu'un forum soit un lieu d'échange et de réflexion, je pense qu'il est souhaitable de rappeler que la raison et l'humilité sont des qualités importantes pour qu'une reflexion positive émerge. Si une solution est si difficile à trouver par les personnes compétentes qui travaillent tous les jours dessus, c'est peut être que la solution n'est pas si évidente que la sortie de l'Euro, la guerre à l'Allemagne parce qu'il font mieux que la France, la nationalisation des banques ou le retour vers le modèle financier  de 1950.

+5. Et j'ajouterai que garder un bon fond d'optimisme et de confiance en soi est une condition du succès.
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Et tu penses que c'est un hasard?

La crise économique depuis 2008 n'aide pas certes, mais cela ne date pas d'hier. Cela a commencé je crois dans les années 90. Une des causes est dans l'incapacité de nos gouvernements successifs à réduire fortement et durablement le chômage malgré les promesses, et l'aveu présidentiel "on a tout essayé", n'a pas arrangé les choses, en donnant l'impression d'une fatalité et d'une impuissance de la politique. Mais il y a des causes plus profondes j'imagine: défaite de 40, perte de puissance de la France, disparition du général de Gaulle qui a masqué un temps nos faiblesses par son charisme personnel puissamment aidé par les Trente glorieuses, tendance bien française à trop attendre de l'Etat, etc.
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J'aimerais que les économistes du forum me disent ce qu'ils pensent de ce texte, car moi je suis trop nul en ce domaine pour l'apprécier:

Source: http://blog.turgot.org/index.php?post/Hanke-slump

Le texte est de Steve H. Hanke, professeur d'économie appliquée et co-directeur de l'Institute for Applied Economics and the Study of Business Enterprise à l'Université Johns Hopkins à Baltimore.

Economie US : après la récession, la stagnation - pourquoi.

Officiellement, la récession américaine a pris fin en juin 2009.

Et pourtant, le redémarrage, normal après une récession, ne s'est pas produit. A la place, ce à quoi on assiste est une stagnation plutôt mal venue.

Depuis que la récession s’est estompée, le taux de croissance annuelle moyenne du PIB a été d'un maigre 1,6% -- bien inférieur à la tendance à long terme du taux de croissance américain, qui est de 3,1%.

Les prescriptions de politique économique du gouvernement Obama – contrairement aux affirmations maintes fois répétées du Président -- n'ont pas réussi à réparer les dommages causés par la panique de 2008-2009

Bien au contraire, ce sont elles qui maintiennent le patient en salle de réanimation.

La première erreur commise le fut par les tenants de la politique budgétaire (les keynésiens), qui dominent la scène de Washington. A les en croire, il fallait accroître les dépenses publiques, avec déficits budgétaires à la clé, pour relancer l'économie.

Or, c’est un dogme qui ne résiste pas à la vérification des faits.

Rien ne contredit la dogmatique keynésienne de manière plus concluante que les coupes massives qui ont affecté les dépenses publiques sous les deux mandats de l'ancien Président Clinton.

Quand il a pris ses fonctions en 1993, les dépenses publiques représentaient 22,1% du PIB ; quand il est parti, en 2000, la part de l’état fédéral dans l'économie était descendue à 18,2%.

Ce n'est pas tout. Durant les trois dernières années du second mandat de l’ex-président, l’Etat fédéral a enregistré une suite d'excédents budgétaires. Clinton était même assez sûr de lui pour aller jusqu'à prendre le risque d’affirmer, en janvier 1996, lors de son discours sur l'Etat de l'Union, que « l’époque du tout-Etat est révolue ».

Ce tour de vis Clintonnien n’a pas précipité l'économie dans la récession, comme le keynésianisme l’aurait impliqué. Tout le contraire : sa vertu budgétaire toute  victorienne a redonné un sérieux coup de fouet à la confiance, et l'économie est repartie à toute allure.

Quant à sa proclamation comme quoi l’ère du tout-Etat était révolue, il n'avait manifestement pas prévu que les dépenses publiques échapperaient à nouveau à tout contrôle au cours des huit ans de mandat de l’ex-président George W. Bush, puis sous Obama, avec deux années de progression des dépenses vraiment choquante.

En tout, George Bush junior et Obama ont ajouté 5,6 énormes points au pourcentage des dépenses étatiques en proportion du PIB américain.

Les dépenses actuelles de l’Etat fédéral sont à 23,8%. Ce qui est nettement au-dessus de la moyenne historique, qui est de seulement 20,1%.

Cette montée en flèche des dépenses publiques, couplée avec les diatribes d'Obama contre le marché, contre l’entreprise, et contre les banques, n’est pas de nature à inspirer confiance.

C’est pour cela que la politique budgétaire actuelle des Etats-Unis entretient la stagnation.

Cela dit, il est important de souligner à nouveau ce que les keynésiens refusent de reconnaître : à savoir que c’est la monnaie qui commande. Lorsque les politiques budgétaire et monétaire vont en sens opposés, c’est l’orientation prise par la politique monétaire qui dicte en fait le cours de l'économie.

A l'époque de Clinton, la politique budgétaire était restrictive (la confiance était « élevée ») et la politique monétaire était accommodante. L'économie était en pleine croissance.

Depuis la panique de 2008-09, la politique budgétaire a été ultra-expansionniste, tandis que la croissance de la masse monétaire est tombée d'un taux annuel record de plus de 15% à un taux annuel de contraction de plus de 5% (voir le tableau ci-dessous).

Dans ces circonstances, il n’est pas surprenant que l'économie ait connu une grave récession, avant de s'embourber dans un nouveau marasme.

Avec une croissance anémique de l'offre de monnaie, il semble - hélas - que la stagnation de l'économie – que j'ai annoncé dès mon éditorial d’août 2010 « C’est  la monnaie qui prime » – soit appelée à se prolonger. Ce qui rend  ce sombre pronostic d'autant plus vraisemblable est la perspective d'une faible croissance persistance de M3.

Pour le comprendre, il nous faut prendre conscience de ce qu’impliquent les nouvelles normes bancaires de Bâle III en matière de capitalisation.

Bâle III, entre autres, exigera des banques qu’elles détiennent davantage de fonds propres vis-à-vis de leurs actifs que sous le régime en vigueur de Bâle II.

Cependant, si cette mesure est censée renforcer les banques (et les économies), elle aura aussi pour conséquence de faire disparaître de la monnaie. il s’ensuit que son effet sera d’affaiblir l’économie, au lieu de la renforcer.

Pour le démontrer, il suffit de revenir à cette bonne vieille identité comptable selon laquelle les actifs sont nécessairement égaux aux passifs. Pour une banque, ses actifs (liquidités, les prêts et les titres) doivent être égaux à son passif (son capital, les obligations et les engagements que la banque a pris envers ses actionnaires et ses clients).

Dans la plupart des pays, l'essentiel des passifs d'une banque (environ 90%) est constitué de dépôts. Comme les dépôts peuvent servir pour faire des paiements, ils sont de la « monnaie ». En conséquence, la plus grande partie du passif des banques est faite de monnaie.

Dans le régime de Bâle III, les banques devront augmenter leur taux de capital par rapport à leurs actifs. Elles pourront le faire, soit en accroissant leur capital, soit en diminuant leurs actifs.

Si les banques réduisent leur actif, leurs dépôts diminueront. Ce qui veut dire que de la monnaie sera détruite. Ainsi, paradoxalement, pousser les banques à se désendetter et à réduire la taille de leurs bilans sous couleur de les rendre plus sûres, détruira des encaisses monétaires. Ce qui, à son tour, affectera la liquidité des sociétés et les prix des actifs. Cela réduira également la dépense par rapport à ce qu’elle aurait été sans la décision d'augmenter les taux de fonds propres.

L'autre manière d'accroître le taux de capitalisation d’une banque est de lever de nouveaux capitaux. Cela, aussi, détruit de la monnaie. Lorsqu’un investisseur achète à une banque des actions nouvellement émises, contre ces nouvelles actions il échange la monnaie d'un dépôt bancaire. Ce qui réduit les dépôts dans le système bancaire et fait disparaître de la monnaie.

A mesure que les banques s’affairent pour se préparer à la mise en oeuvre de Bâle III (en janvier 2013), on observe effectivement une stagnation dans la croissance des mesures de la monnaie au sens large. Et comme si cela ne suffisait pas, un gouverneur de la Réserve fédérale, Daniel Tarullo, vient de suggérer que le taux de capitalisation de certaines grandes banques américaines soit autoritairement fixé à des niveaux encore plus élevés que ceux imposés par Bâle III.

Les conceptions de Tarullo semblent être largement partagées par ses collègues de la Réserve fédérale. Cette proposition de soumettre certaines banques à des taux de capitalisation super-élevés provoque de sérieuses résistances. Jamie Dimon, président et PDG de J. P. Morgan Chase & Co., vient de prendre à partie Ben Bernanke sur ce sujet. Il fait valoir qu’une réglementation bancaire aussi excessive entravera la croissance de la masse monétaire, et donc de l'économie américaine.

On peut accuser Dimon de défendre les intérêts de J. P. Morgan. Il n'en est pas moins du bon côté des principes économiques, et le Président Bernanke du mauvais.

Les banques de la zone euro entrent dans le cadre de Bâle III. Comme les banques américaines elles réduisent leurs actifs risqués par rapport à leurs fonds propres, pour se conformer à Bâle III. La croissance monétaire au sens large pour la zone euro est à peine perceptible; en fait elle est plate (voir le tableau qui suit). Et la Grèce, qui se trouve à l'épicentre de la crise actuelle en 'Europe, fait face à une offre de monnaie qui diminue rapidement.

Ces données de la masse monétaire seront finalement la pointe enfoncée dans le cœur de l'économie grecque et dans les faux espoirs d'une solution pacifique aux malheurs budgétaires du pays. La Grèce sera un exemple de plus du fait que c’est la monnaie qui commande.

En Chine aussi, c’est la monnaie qui compte.

Au cours de la période 1995-2005, lorsque la Chine a fixé à 8,28 le taux de change yuan-dollar, l'inflation chinoise restait voisine de celle  des Etats-Unis, et demeurait relativement « basse ». Les problèmes sont apparus après que la Chine ait cédé aux pressions mal inspirées -- notamment de la part des Etats-Unis, de la France et d’institutions internationales comme le Fonds monétaire international -- pour libérer son taux de change vis à à vis du dollar. Dans le sillage de la panique de 2008-09, la croissance de la masse monétaire chinoise a fait un véritable bond vers le haut. Comme la nuit succède au jour, on a vu aussitôt réapparaître le vieux spectre de l'inflation. Avec pour conséquence que les autorités monétaires chinoises sont aujourd'hui particulièrement occupées à essayer de refroidir les pressions inflationnistes en ralentissant la croissance monétaire – de près de 30% par an à seulement 15%.

Au final, la combinaison de Bâle III (voire Bâle III+), plus les efforts de la Chine pour contenir la hausse des prix en serrant la vis monétaire, nous donne un tableau de l’offre de monnaie particulièrement peu encourageant. Au revoir la récession, bonjour le marasme !

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Mouais discours typique d'un monétariste, sans doute proche de Friedman (ok elle est facile celle la :oops:) qui fait du bashing contre les thèses Keynésiennes, rien de nouveau sous le soleil  8)

Sinon on voit bien devant quel dilemme sont placés les gouvernements, éviter de laisser le marché en roue libre, car si on laisse faire, soit de la croissance revient, avec une reprise de confiance, soit le systéme implose de lui même, car les états n'ont pas injecté de sous et qu'il y a perte de confiance, donc situation pire à la clés.

Dans le doute et après l'épisode lehman brother, le Monde à préféré le "marasme", à la roulette russe (une chance sur deux que tout aille bien ou que tout ce casse la gueule).

Aprés c'est un long exposé sur le pourquoi du comment le monétarisme pourrait sauver le monde de la crise actuelle et faire revenir la croissance, contrairement au keynésianisme.

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Mouais discours typique d'un monétariste, sans doute proche de Friedman (ok elle est facile celle la :oops:) qui fait du bashing contre les thèses Keynésiennes, rien de nouveau sous le soleil   8)

Sinon on voit bien devant quel dilemme sont placés les gouvernements, éviter de laisser le marché en roue libre, car si on laisse faire, soit de la croissance revient, avec une reprise de confiance, soit le systéme implose de lui même, car les états n'ont pas injecté de sous et qu'il y a perte de confiance, donc situation pire à la clés.

Dans le doute et après l'épisode lehman brother, le Monde à préféré le "marasme", à la roulette russe (une chance sur deux que tout aille bien ou que tout ce casse la gueule).

Aprés c'est un long exposé sur le pourquoi du comment le monétarisme pourrait sauver le monde de la crise actuelle et faire revenir la croissance, contrairement au keynésianisme.

Et sur le fond du problème et les exemples qu'il donne (période Clinton contre période Obama) tu dis quoi? Parce que dire c'est un monétariste donc c'est un méchant c'est un peu court non? Je voudrais une réponse sur le fond...  ;)
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Pas spécialement méchant, juste qu'il passe la moitié de son texte à charger les keynésiens, il l'a mauvaise que le monde entier rejette sa doctrine économique  :-X

Sinon pour Clinton il était dans une période béni des dieux, avec une croissance très raisonnable et pas beaucoup de dépense.

L'une des crises majeurs qu'il a eu sur les bras c'est l'explosion de la bulle internet début 2000, rien de bien méchant quoi.

Puis il a pas mal géré son affaire plutôt que de dépenser plus alors qu'il avait du fric, il a pensé à combler les déficits.

Niveau économique rien de très spécial au final il n'était pas spécialement pro quelque chose, mais vu que tout allait bien il a laissé les financiers vivre tranquillement donc ils l'aime plutôt bien.

Pour Obama il a hérité des conneries de Bush, 2 guerres impossibles a gagner, une crise financière d'une ampleur colossale qui aujourd'hui encore nous menace, d'une dette abyssale etc.

Donc les exemples cités ne sont pas vraiment pertinents si on les utilisent pour faire une comparaison.

Après je ne sais pas exactement ce que tu veux savoir à propos de ce texte, il ne fait que réciter les théories monétaristes et explique pourquoi selon lui ça aurait mieux marché que ce qui a été fait en s’inspirant du keynésianisme.

Il n'y a pas grand chose à dire, c'est une querelle de clocher avec un gars qui défend ça paroisse.

Le texte est plutôt basique, on dirait un cours d'éco fait par un prof avec parti pris  =|

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Un peu long pour tout traiter ;) :lol:....

Les prescriptions de politique économique du gouvernement Obama – contrairement aux affirmations maintes fois répétées du Président -- n'ont pas réussi à réparer les dommages causés par la panique de 2008-2009

Bien au contraire, ce sont elles qui maintiennent le patient en salle de réanimation.

La première erreur commise le fut par les tenants de la politique budgétaire (les keynésiens), qui dominent la scène de Washington. A les en croire, il fallait accroître les dépenses publiques, avec déficits budgétaires à la clé, pour relancer l'économie.

Or, c’est un dogme qui ne résiste pas à la vérification des faits.

Rien ne contredit la dogmatique keynésienne de manière plus concluante que les coupes massives qui ont affecté les dépenses publiques sous les deux mandats de l'ancien Président Clinton.

Quand il a pris ses fonctions en 1993, les dépenses publiques représentaient 22,1% du PIB ; quand il est parti, en 2000, la part de l’état fédéral dans l'économie était descendue à 18,2%.

En attaquant sur le dernier point, il est au-delà de la facilité malhonnête en établissant une corrélation de fait entre une baisse de 3% du budget fédéral et l'impact sur la croissance. Primo parce que la croissance des années Clinton:

- s'est faite en partie à crédit et sur la consommation de ménages rendus optimistes, en plein dans l'illusion que l'endettement peut être infini, en plein dans la bulle immobilière déjà conséquente, et surtout au début de la croissance des TIC, soit une bulle schumpetierienne en 1ère phase, AVEC CONSTITUTION IMMEDIATE D'UNE BULLE!

- Le tout dans un contexte international calmissime où la domination US était sans partage, avec un monde ex communiste hors du champ, permettant aux US de baisser MASSIVEMENT le budget de la défense par rapport aux années Reagan-Bush père sans rien craindre en retour

- avec des pays émergents encore dans la phase "on prend vos usines de chausettes et vous faites les trucs qui rapportent". le 1er coup de semonce n'est venu qu'au moment de l'éclatement de la bulle internet avec l'outsourcing massif des call centers qui avaient pourtant été l'un des piliers de Clinton genre "vous avez perdu vos jobs à l'usine, l'Etat va aider à vous reformer pour faire du télémarketing"

Là, cet économiste établit un rapport faux et carrément hors de proportion entre la vertu budgétaire des années Clinton et la croissance US, comme s'il y avait un lien de cause à effet: il s'agit d'un syllogisme à peine habillé pour l'occasion qui donne avant tut un parfum de militantisme politique, donc de texte sur commande. Surtout quandil use du même parallèle artificiel pour décréter que ce sont les dépenses d'Obama qui maintiennent les USA dans le marasme. A aucun moment en outre il n'évoque le phénomène de ce qu'on appelle les "économies matures", ni ne rappelle qu'hors les circonstances de la présidence Clinton (qu'apparemment il méprise pour tout ramener au monde de la théorie fondamentale et absolue, et complètement abstraite), il n'y a actuellement pas de révolution technologique comparable aux débuts d'internet et des TIC pour donner un boost momentané, phénomène aléatoire et sur lequel il est illusoire de compter comme une permanence inévitable. Mais en faire fi permet aussi de démontrer l'absence de comportement d'investisseurs réels de ceux qui détiennent les clés des masses de capitaux privés dispo, qui préfèrent de loin se partager entre du spéculatif de court terme à grande échelle et l'achat de bons du trésor, sit pas vraiment ce qui s'appelle des "investisseurs.

Le monétariste voit tout à l'aune de la monnaie et de la politique monétaire, plus fondamentalement, la voyant comme la seule cause avec le reste pour conséquence: comportement des acteurs, circonstances nationales et mondiales, données de marché, volonté politique, état de la société, état des technologies, tendances offre-demande, psychologie des populations (notamment sur le comportement d'épargne qui n'obéit que très partiellement à l'état des taux d'intérêts.... Une analyse comparée France USA sur 40 ans suffit à s'en convaincre).... Tout cela sont pour lui des conséquences et rien d'autre, problème de ceux qui ne vivent que dans les modèles mathématiques et voudraient pouvoir tout expliquer par des règles absolues à explication unique et quasiment magique. Ce qui fait nier beaucoup de réalités.

En plus, s'il doit justifier sur commande des baisses d'impôts et de dépenses pour un agenda de la droite républicaine....

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Clinton a un peu baissé les impôts et beaucoup baissé les dépenses. W a beaucoup baissé les impôts (du haut surtout) et beaucoup augmenté les dépenses :lol:.

Dobeuliou a énormément baissé les impôts du haut, et gigantesquement augmenté les dépenses ... militaires.

Je joue un peu sur les mots, mais quand même .......

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Oui bon je n'ai rien compris à la réponse de Tancrède, mais ce n'est pas grave, je suis une bille en économie et je le resterai...  :lol:

Dans la théorie keynésienne je comprends comment on relance l'économie: par les dépenses publiques. Mais dans la théorie monétariste on relance comment?

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Oui bon je n'ai rien compris à la réponse de Tancrède, mais ce n'est pas grave, je suis une bille en économie et je le resterai...  :lol:

Dans la théorie keynésienne je comprends comment on relance l'économie: par les dépenses publiques. Mais dans la théorie monétariste on relance comment?

Baisse des impôts/taxes/etc. portant sur la production. -> baisse des prix

-> potentielle augmentation de consommation

-> modération des prix implicant baisse du loyer de l'argent -> facilité d'investissement production et crédit consommation

Pour compenser la baisse des recettes de l'état ... on a tendance a augmenter la TVA qui touchent aussi les bien importés. Résultat la baisse des prix est pas évidente en interne, par contre s'est censé amélioré les prix export et les possibilité de financement privé des producteurs.

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