Wallaby Posté(e) hier à 09:49 Share Posté(e) hier à 09:49 https://shs.cairn.info/revue-politique-africaine-2024-3-page-125?lang=fr Depuis plus de vingt ans, l’espace public urbain dans le cœur historique de laville de Kinshasa fait l’objet d’une occupation massive par des marchés de rue, qui obstruent complètement l’accès à tout véhicule au plus grand marché de la ville. Le contrôle par les pouvoirs publics locaux de la rente tirée de la taxation de ces marchés de rue, qui pourtant occupent illégalement la chaussée et en détournent l’usage, est à l’origine d’un interminable conflit. Il apparaît ainsi que la rivalité qui oppose les pouvoirs publics locaux – l’Hôtel de ville et l’administration du Grand marché d’une part et les bourgmestres des communes concernées d’autre part – trouve son origine dans un processus de décentralisation administrative et politique inachevé. En effet, malgré les nombreuses nuisances provoquées par l’engorgement du centre-ville par ces marchés de rue – principalement des problèmes d’assainissement et d’insécurité –, les pouvoirs publics locaux, privés de ressources budgétaires suffisantes, encouragent leur développement car leur taxation constitue une source conséquente de revenus. Dès lors, ils entrent en concurrence pour la captation de cette rente et s’affrontent régulièrement par l’intermédiaire de leurs collecteurs de taxes et de leurs placiers, qui tentent de contrôler le maximum possible d’espaces urbains et de vendeurs de rue. Ainsi, le contrôle et la régulation de l’accès à l’espace urbain dans ce secteur de la ville deviennent un enjeu majeur de sa gouvernance. L’objectif de cette contribution est d’examiner les ressorts de l’informalité politique à l’œuvre dans la gouvernance urbaine, qui permettent d’expliquer le développement continu des marchés de rue au centre de la ville de Kinshasa… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures Il y a 7 heures, Wallaby a dit : https://shs.cairn.info/revue-politique-africaine-2024-3-page-125?lang=fr Depuis plus de vingt ans, l’espace public urbain dans le cœur historique de laville de Kinshasa fait l’objet d’une occupation massive par des marchés de rue, qui obstruent complètement l’accès à tout véhicule au plus grand marché de la ville. Le contrôle par les pouvoirs publics locaux de la rente tirée de la taxation de ces marchés de rue, qui pourtant occupent illégalement la chaussée et en détournent l’usage, est à l’origine d’un interminable conflit. Il apparaît ainsi que la rivalité qui oppose les pouvoirs publics locaux – l’Hôtel de ville et l’administration du Grand marché d’une part et les bourgmestres des communes concernées d’autre part – trouve son origine dans un processus de décentralisation administrative et politique inachevé. En effet, malgré les nombreuses nuisances provoquées par l’engorgement du centre-ville par ces marchés de rue – principalement des problèmes d’assainissement et d’insécurité –, les pouvoirs publics locaux, privés de ressources budgétaires suffisantes, encouragent leur développement car leur taxation constitue une source conséquente de revenus. Dès lors, ils entrent en concurrence pour la captation de cette rente et s’affrontent régulièrement par l’intermédiaire de leurs collecteurs de taxes et de leurs placiers, qui tentent de contrôler le maximum possible d’espaces urbains et de vendeurs de rue. Ainsi, le contrôle et la régulation de l’accès à l’espace urbain dans ce secteur de la ville deviennent un enjeu majeur de sa gouvernance. L’objectif de cette contribution est d’examiner les ressorts de l’informalité politique à l’œuvre dans la gouvernance urbaine, qui permettent d’expliquer le développement continu des marchés de rue au centre de la ville de Kinshasa… Tu citais la CI avant, ben justement : grand ménage par le vide. Cela a amener pas mal de tensions sociales, mais j'ai l'impression que ça n'a été que sur le moment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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