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Une confrontation Indo-Pakistanaise ?


Invité barbaros pacha

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Pourquoi on peut rien faire passer par le Turkménistan ou le Kazakhstan+Ouzbékistan ?

On construit un port coté mer Caspienne, une voie ferrée vers l'est, et un terminal a 100km de la frontière afghane pour décharger les trains et tout mettre dans des camions.

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Pourquoi on peut rien faire passer par le Turkménistan ou le Kazakhstan+Ouzbékistan ?

On construit un port coté mer Caspienne, une voie ferrée vers l'est, et un terminal a 100km de la frontière afghane pour décharger les trains et tout mettre dans des camions.

C'est peut-etre un bon moyen pour relancer l'islamisme jihadiste dans ces régions; à terme, ça pourrait donner un Afghanistan multiplié par trois.

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Si c'est juste un port, une voie ferrée et deux gares, avec éventuellement une centrale électrique, ou une autoroute. Ça serait transparent pour la population.

Au pire on rajoute quelques gares intermédiaires, et on y fait circuler des trains civils et ça sera même un moyen de désenclaver certaines régions, bref je vois pas pourquoi ça plairait pas aux locaux.

Par contre y a moyen que ça coute plus cher que de tout livrer par C17 en fin de compte...

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Pourquoi on peut rien faire passer par le Turkménistan ou le Kazakhstan+Ouzbékistan ?

On construit un port coté mer Caspienne, une voie ferrée vers l'est, et un terminal a 100km de la frontière afghane pour décharger les trains et tout mettre dans des camions.

Comment tu fais pour apparaitre dans la mer Caspienne? =)

Il faudrait construire plus de 500 kilomètres de voies ferrées sur le sol géorgiens, charger le tout dans un cargo (Il n'y a pas de cargo lourd Ro-Ro dans la mer Caspienne donc il faudrait en construire sur place) puis refaire plus 1000 kilomètres de voie ferrées avant d'arriver à la frontières afghane.... c'est peu probable mais même si on venait à opter pour cette solution couteuse et longue, le temps joue contre nous et en attendant il faudrait continuer à passer par le Pakistan (mais pour combien de temps encore?)

En y voyant de plus prés, je me dis de plus en plus que l'Iran est la meilleur solution pour acheminer du matériel en Afghanistan. Le matériel peut arriver à l'entrré de la mer d'Oman dans un le port de Chabahar ou Jask être acheminer par voie terrestre jusqu'en Afghanistan sans encombre puisque pour ça, l'est de l'Iran n'est qu'un désert plat comme Justine Henin  :lol: les risques d'embuscade sont moindre. De plus le gouvernement iranien (oui,c'est comme ça qu'il faut les appeler désormais d'après Condoli ) est l'ennemi juré des Talibans. Attendons voir ce que Obama peut en faire

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Un des problèmes de lâcher le Pakistan c'est qu'on perd toute influence sur une puissance nucléaire pas super stable. Certes les Chinois peuvent contribuer à y mettre de l'ordre mais la situation est assez précaire. Et d'éventuels soldats indiens en Astan n'auront probablement pas le professionnalisme des occidentaux, on risque de perdre le peu de crédibilité qu'il restait auprès de la population. Ceci dit l'effectif supplémentaire serait appréciable.

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Pourquoi on peut rien faire passer par le Turkménistan ou le Kazakhstan+Ouzbékistan ?

On construit un port coté mer Caspienne, une voie ferrée vers l'est, et un terminal a 100km de la frontière afghane pour décharger les trains et tout mettre dans des camions.

Car l'asie centrale est dans la sphère d'influence d'autre puissances, et passer par eux équivaut a leurs donner un moyen de pression supplémentaire, et en plus ils ne veulent pas trop de forces américaines.

D'ailleurs il y'a même une base américaine vouée a la fermeture.

Kirghizstan: Bichkek veut fermer une base américaine

il y a 3 heures 35 min

AFP

    * Imprimer

Le Kirghizstan va ordonner la fermeture d'une base aérienne américaine utilisée pour soutenir les opérations militaires en Afghanistan d'ici "quelques jours" sous pression de la Russie, a déclaré à l'AFP samedi un haut responsable kirghiz.

"Le décret présidentiel sur l'annulation de l'accord avec les Etats-Unis est déjà prêt. Dans quelques jours, il sera publié dans les médias kirghizes", a déclaré ce haut responsable sous couvert de l'anonymat.

Les Etats-Unis disposent au Kirghizstan de la base de Manas, située à l'aéroport de Bichkek et servant de soutien aux troupes engagées en Afghanistan.

Le Kirghizstan a, ces dernières années, menacé à plusieurs reprises de fermer cette base qui compte environ 1.200 hommes, principalement des Américains mais aussi des Français et des Espagnols.

http://fr.news.yahoo.com/2/20090117/twl-kirghizstan-bichkek-veut-fermer-une-3caf257.html

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Oui mais la dimension être d'une toute autre tournure puisqu'on aborde ici le volet militaire.

@Loki : Il faut voir aussi avec les pressions occidentales, puisqu'avec un tel engagement le Pakistan serait totalement isolé de l'Occident et contraint de se rapprocher beaucoup plus de la Chine. Pour l'Inde, c'est tout bénef puisqu'elle deviendrait l'allié régional des occidentaux. Casser le lien entre la 1er puissance mondial et le Pakistan ne pourrait que lui faire du bien.

Cela obligera le Pakistan de faire le choix stratégique que les USA souhaite. > Remettre des troupes pakistanaise dans les zones tribales pour gêner l'approvisionnement des taliban.

Concomitamment, le Pakistan va accentuer ses relations avec la chine pour avoir un appui au qu'à où. Mais la chine a une arrière-cour à surveiller et elle n'a envie que les ouïghour musulman développent leurs relations avec les talibans (double pression chinoise et occidentales)

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Car l'asie centrale est dans la sphère d'influence d'autre puissances, et passer par eux équivaut a leurs donner un moyen de pression supplémentaire, et en plus ils ne veulent pas trop de forces américaines.

D'ailleurs il y'a même une base américaine vouée a la fermeture.

http://fr.news.yahoo.com/2/20090117/twl-kirghizstan-bichkek-veut-fermer-une-3caf257.html

Finalement, il semble qu'ils ne la ferment pas (ils ont gagné les enchères ?)

http://fr.rian.ru/defense/20090117/119651942.html

Base aérienne de Manas: les Américains restent au Kirghizstan

DOUCHANBE, 17 janvier - RIA Novosti. Les Etats-Unis n'envisagent pas de démanteler leur base militaire à Manas au Kirghizstan, a déclaré le chef du commandement central US le général David Petraeus à l'issue des entretiens samedi avec les dirigeants tadjiks.

Selon certains médias, le Kirghizstan a pris la décision de fermer d'ici quelques jours une base aérienne américaine utilisée pour soutenir les opérations militaires en Afghanistan.

"A notre avis, la base de Manas sert les intérêts régionaux voire même internationaux. Nous déployons les efforts en vue de contrecarrer le narcotrafic afghan et d'empêcher les extrémistes d'utiliser l'Afghanistan dans leurs buts", a estimé le général américain.

C'est notamment dans l'intérêt des pays tels que la Chine, la Russie, l'Iran, ainsi que des membres de l'OTAN, selon le responsable militaire.

La base américaine, qui bénéficie d'un mandat de l'ONU, a ouvert fin 2001 dans le cadre de l'opération Liberté immuable, destinée à mettre fin au régime taliban en Afghanistan. Un millier de soldats américains ainsi que des avions militaires de transport y sont actuellement stationnés.

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Le Pakistan est un allié de revers pour les chinois, mais également un important partenaire, surtout dans le domaine militaire, la Chine soutiendra le Pakistan mais ne changera pas sa politique actuelle concernant les islamistes qu'elle aussi n'apprécie guère.

Beijing a compris depuis longtemps que la religion pourrai poser un problème si elle n'est pas surveillée , ils ont donc financés et institutionnalisé les écoles coranique se qui le permet d'avoir un œil constamment sur le programme enseigné, a priori cela fonctionne plus ou moins bien(les tension avec les ouïghour sont tout autan sociales et ethnique a mon sens).

ils ont gagné les enchères ?

Il est probable qu'ils ménagent le chèvre et le choux, pour obtenir quoi en contre partie ...je ne le sais pas.

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En fait les américains sont en une position très amabarassante. L'Inde est pour eux un allié naturel dans leur guerre contre le monde musulman, tandis que le Pakistan est un allié de circonstance très précieux qu'il faut ménager car il pourrait très rapidement tomber dans le giron islamiste radical. Et là, on pourra plus rien faire. Les US ont donc tout interêt à calmer le jeu entre l'Inde et le Pakistan afin que ce dernier les aides dans leur lutte contre le terrorisme (celui du 11/09, pas celui de Bombay). Je comprends que les idiens soient furax.

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Pakistan : L'Inde maintient la pression

Près de deux mois après les attentats de Bombay, l'Inde a maintenu lundi sa pression sur le Pakistan en affirmant que les pays incapables de lutter contre le terrorisme seraient lourdement sanctionnés par la communauté internationale. "Les pays qui s'avéreront déficients dans leur engagement pour une tolérance zéro contre le terrorisme le paieront au prix fort vis-à-vis de la communauté internationale", a ainsi déclaré le ministre indien des Affaires étrangères. "Nos efforts diplomatiques pour affronter les Etats terroristes ne faibliront pas", a ajouté Pranab Mukherjee lors d'une conférence de presse. Vendredi, le chef de la diplomatie indienne avait souligné que l'Inde n'avait pas renoncé à son ambition de faire extrader depuis le Pakistan les responsables présumés des attentats de Bombay, qui ont fait 179 morts fin novembre. L'Inde a accusé le Pakistan de soutenir indirectement les auteurs présumés des attentats, mais ses alliés britanniques et américains ont souligné le manque de preuves de New Delhi.

Comme les élections législatives approchent (début avril 2009), autant attirer les yeux de l'opinion publique en jouant la carte de la fermeté è l'égard du Pakistan et de la lutte contre le  terrorisme que de parler des véritables problèmes socio-économiques.

Tout cela pour "couper l'herbe sous le pied" des nationalistes.

En réalité, les partis au pouvoir sont déjà en campagne électorale ...

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Inde-Pakistan, la guerre ou la bombe

Par le colonel Jean-Louis Dufour

Notre consultant militaire est officier de carrière dans l’Armée française, ex-attaché militaire au Liban, chef de corps du 1er Régiment d’infanterie de marine. Il a aussi poursuivi des activités de recherche: études de crises internationales, rédacteur en chef de la revue Défense… et auteur de livres de référence sur le sujet, dont « La guerre au XXe siècle » (Hachette 2003), « Les crises internationales, de Pékin à Bagdad » (Editions Complexe, 2004)

Depuis les attentats de Bombay, le 28 novembre dernier, l’Inde et le Pakistan alternent, dans leurs relations, menaces, bruits de bottes, gestes d’apaisement. Difficile d’y voir clair! Pourtant, il y a les faits. Le Pakistan a poussé des renforts à la frontière avec l’Inde, mouvement confirmé officiellement le 14 janvier par le général Deepak Kapour, chef d’état-major de l’armée indienne. Deux divisions pakistanaises, la 10e et la 11e, appartenant au 4e corps d’armée basé à Lahore, se sont déployées à 10 km de l’Inde. De son côté, l’Inde a dépêché le 2e et le 10e corps d’armée à la frontière pakistanaise. S’agit-il d’un exercice comme New Delhi l’affirme ou de préparatifs en vue d’une riposte aux attentats ? On ne sait pas.

Dès le 5 janvier, l’Inde avait haussé le ton en transmettant au gouvernement d’Islamabad un rapport dans lequel est décrit le déroulé minuté des opérations de Bombay et où est fourni le détail du montage d’une action ayant provoqué la mort de 170 personnes. Le document(1) indien apporte, dit-on, les preuves irréfutables d’une implication pakistanaise. A charge pour Islamabad, qui n’a certainement pas l’intention d’y procéder, de bien vouloir livrer à l’Inde les principaux coupables, nommément désignés dans le rapport.

Alors, la guerre ? Pour l’heure, la crise connaît plutôt une phase d’accalmie. Il n’est pas impossible que cette période de détente soit le produit d’un avertissement d’Islamabad à New Delhi. Très récemment, en effet, le major général pakistanais Javed Iqbal aurait rappelé à son homologue indien quelle était la doctrine de son pays en matière nucléaire: c’est l’emploi en premier ou « first use ». Ce rappel explicite a peut-être incité New Delhi à réévaluer les conséquences imaginables d’une intervention militaire au Pakistan s’il devait la décider.

Deux puissances atomiques, adeptes de la doctrine du « non-emploi en premier » ou « no first use » ont en principe peu de chances de se livrer à un échange nucléaire. A l’inverse, la théorie de l’emploi en premier présente un grand intérêt pour un pays adepte de la dissuasion et dont les armes nucléaires sont censées décourager une agression tout en suppléant éventuellement à une infériorité manifeste en matière de guerre conventionnelle. Ce fut le cas de l’Otan pendant la guerre froide; c’est aujourd’hui celui du Pakistan dont les armées sont moitié moins nombreuses que celles de l’Inde et plutôt moins bien armées. L’arme nucléaire est l’argument majeur capable de faire douter l’Inde d’une supériorité militaire qui lui a déjà fait gagner trois guerres en trois occasions, 1947, 1965, 1971. D’où la volonté du Pakistan de compter ostensiblement sur sa force de frappe atomique au cas où le salut du pays serait en jeu. Ainsi ont toujours réagi les Etats-Unis, l’Otan, la France, quand ils refusaient obstinément de souscrire à la proposition soviétique de signer un accord portant sur le «non-emploi en premier» de l’arme nucléaire.

Pour autant les deux situations, guerre froide et rivalité Inde-Pakistan, ne sont pas tout à fait comparables; savoir en quoi elles diffèrent permet de mieux appréhender les conséquences possibles d’une escalade en Asie. Trois points sont à considérer, la géographie, des théâtres d’affrontements possibles peu nombreux, l’avantage considérable pour le pays qui s’y risquerait d’être le premier à employer l’arme nucléaire.

Les Etats-Unis et l’URSS sont éloignés l’un de l’autre de plusieurs milliers de kilomètres, même si l’Alaska est proche des extrémités orientales de la Russie. La difficulté d’un engagement conventionnel à pareilles distances signifiait qu’une guerre ne pouvait être que nucléaire, sauf à lui substituer un affrontement conventionnel terrestre, massif et destructeur, en Europe. Entre l’Inde et le Pakistan, au contraire, nul obstacle naturel, océan, montagne, continent, ne vient gêner les opérations. De plus, à proximité immédiate de l’Inde, se trouve le cœur démographique, agricole et industriel du Pakistan. Ce pays, privé de toute profondeur stratégique(2), est susceptible d’être atteint dans ses forces vives lors d’une attaque conventionnelle indienne massive et inopinée. Les risques d’une escalade nucléaire s’en verraient brutalement accrus.

D’autres endroits pour faire la guerre

Présents l’un et l’autre, d’une manière ou d’une autre, dans le monde entier, Washington et Moscou ne manquaient pas de théâtres périphériques ni d’alliés complaisants pour mener des guerres par procuration. Corée, Vietnam, Afghanistan, Angola, Nicaragua... les champs de bataille de substitution étaient nombreux. Entre l’Inde et le Pakistan, les zones d’affrontement ne sont pas légion. La seule alternative à des affrontements majeurs le long de la frontière du Pendjab réside dans les hautes montagnes du Cachemire où les combats seraient forcément limités, un blocus des ports pakistanais, l’emploi de milices subrogées sur le territoire adverse. Quand on se bat si près de chez soi et que l’on met en œuvre avions et missiles, la tentation risque d’être grande de passer du conventionnel au nucléaire, sans attendre tranquillement que votre adversaire s’y risque.

Cela est d’autant plus vraisemblable que les arsenaux nucléaires respectifs demeurent modestes. S’il peut causer à l’Inde de très graves dommages, le Pakistan n’a ni les moyens, ni l’allonge suffisante pour anéantir l’Inde ou même pour détruire d’un coup la totalité de ses armements nucléaires. New Delhi au contraire peut se croire capable de neutraliser d’une seule bordée l’ensemble des moyens nucléaires d’un Pakistan dépourvu de capacités de seconde frappe(3). Cela signifie qu’à New Delhi comme à Islamabad, la tentation d’être le premier à frapper peut être forte au jour d’un conflit armé.

Les théoriciens de la dissuasion nucléaire ont toujours affirmé que la retenue observée des décennies durant par l’Est comme par l’Ouest n’était pas également applicable dans le cas de l’Inde et du Pakistan. Là, le risque de dérapage nucléaire paraît infiniment plus grand qu’il ne l’était lors de la guerre froide. Dès lors qu’un des deux belligérants potentiels peut espérer gagner en frappant le premier, le risque nucléaire inhérent à une quatrième confrontation militaire entre les frères ennemis pakistanais et indiens serait considérable. De ce danger, New Delhi et Islamabad sont évidemment conscients; Washington aussi pour lequel une guerre indo-pakistanaise serait très gênante puisqu’elle compromettrait la lutte engagée par le Pakistan contre les islamistes des zones tribales.

Sans doute est-ce pour cela que les envoyés américains se sont succédé dans la région pour faire baisser la tension. Du coup, le Premier ministre indien vient d’adresser au président du Pakistan et à son premier ministre des vœux pour la nouvelle année: il espère pour 2009, une année placée sous le signe de la «paix et de la prospérité».

Plus significatif encore, les Indiens n’exigent plus que leur soient livrés les commanditaires des attentats de Bombay. Selon ses propres déclarations, l’Inde se contenterait d’un procès au Pakistan, pourvu qu’il soit « juste et transparent ». La quatrième guerre indo-pakistanaise ne devrait pas avoir lieu... tout de suite !

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(1) «Bombay, le rapport qui accuse le Pakistan», Le Monde, 14 janvier 2009.

(2) D’où l’intérêt passionné porté au Cachemire par les Pakistanais!

(3) Cette capacité de seconde frappe est normalement constituée aujourd’hui par des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins ou SNLE, invulnérables, en principe, dès lors qu’ils sont en plongée.

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Le sentiment de Pékin

L’agence de presse officielle chinoise Xinhua a publié le 17 janvier la dépêche suivante au ton modéré qui indique que la Chine ne souhaite pas voir la situation s’envenimer et qu’elle encourage au contraire l’allié pakistanais à se montrer accommodant.

«Le Pakistan a officiellement informé l’Inde vendredi des actions qu’il a entreprises en relation avec les attaques terroristes de Bombay, selon un communiqué du ministère pakistanais des Affaires étrangères».

«Le secrétaire pakistanais aux AE, Salman Bachir, a communiqué au Haut commissariat de l’Inde à Islamabad la séquence et la série d’actions initiées par le gouvernement du Pakistan dans l’exécution de ses obligations internationales ainsi que celles liées aux attaques terroristes de Bombay», indique le communiqué.

« Il est important pour le Pakistan et l’Inde de préparer le chemin pour une coopération contre le terrorisme ainsi que l’exigence impérative d’un engagement bilatéral général constructif », ajoute le texte.

«Le ministère des AE a affirmé qu’une enquête officielle a déjà été lancée en relation avec les investigations sur les attaques de Bombay. Le Pakistan a annoncé jeudi que 124 activistes de l’organisation caritative Jamaat-ud-Dawa, y compris son chef Hafiz Muhammad Saeed, ont été arrêtés. La fondation Jamaat-ud-Dawa est considérée comme une façade politique du Lashkar-e-Taiba, officiellement interdit au Pakistan et accusé d’être le cerveau des attaques de Bombay. Le gouvernement pakistanais a aussi créé une équipe d’enquête de haut niveau qui étudiera les informations fournies par l’Inde ».

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  • 2 weeks later...

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/01/29/la-france-allege-son-engagement-militaire-exterieur_1147979_823448.html

Et hop, l'épisode suivant.

L'arrestation de trois "espions" au Pakistan ravive les tentions avec l'Inde

Trois "espions" de nationalité pakistanaise, soupçonnés d'avoir commis un attentat pour le compte de l'Inde, ont été arrêtés, jeudi 29 janvier, par la police pakistanaise, à Lahore (Pakistan). "Ils espionnaient depuis 2005 pour les services de renseignements indiens, le RAW" affirme Pervaiz Rathor,  le chef de la police de Lahore. "Ils étaient payés par le RAW pour commettre des actes de violence au Pakistan (...) et sont impliqués dans un attentat à la bombe, qui a fait 16 blessés en 2006. L'enquête tente de déterminer quelles étaient leurs prochaines cibles", a-t-il ajouté.

Cette annonce envenime des relations déjà bien tendues entre les deux puissances nucélaires. New Delhi accuse des Pakistanais d'être responsables des attentats coordonnés de Bombay, du 26 au 29 novembre 2008, qui avaient fait 174 morts. Le seul survivant du commando islamiste impliqué dans les attaques de Bombay est en détention en Inde. Selon la police indienne, il aurait avoué appartenir à Lashkar-e-Taiba, un groupe islamiste clandestin pakistanais. Cette faction armée résiste contre ce qu'il considère comme "l'occupation" par l'Inde du Cachemire et la "répression" que subit la minorité musulmane. La semaine dernière, la police indienne a abattu deux hommes armés qu'elle présentait comme des militants islamistes pakistanais.

L'Inde menace le Pakistan de représailles si les autorités pakistanaises ne livrent pas d'autres de ses resortissants impliqué dans les attaques de Bombay. Depuis ces attentats, Islamabad a promis de "coopérer dans l'enquête" et a fait placer sous surveillance de nombreux membres d'une association caritative proche du groupe Lashkar-e-Taiba, tout en se réservant le droit de ne les juger que si l'Inde apporte la preuve de leur implication dans les attaques de novembre dernier.

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