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Récession aux Etats-Unis


Invité barbaros pacha

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Invité barbaros pacha

 

Crise : les Etats-Unis officiellement en récession

01.12.2008, 19h26 | Mise à jour : 23h56

De nouveaux indicateurs désastreux, en Europe et aux Etats-Unis, ont rappelé ce lundi, si besoin était, que la crise financière ravageait toute l'économie. Particulièrement touché, le secteur automobile est contraint de réclamer des aides publiques pour survivre. Autant de mauvaises nouvelles qui ont plombé les places financières.

EN SAVOIR PLUS

L'appel au secours du patron de Renault

Les Bourses plongent

Paris a perdu 5,59% en clôture, Londres 5,19% et Francfort 5,88%. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 a cédé 5,84%. A New York, après cinq séances de hausse consécutive, le Dow Jones a perdu 7,70% et le Nasdaq 8,95%.

Le pétrole baissait franchement en fin d'échanges européens, à 48,60 dollars le baril à Londres et 49,90 dollars à New York.

Les Etats-Unis en récession depuis... décembre 2007

Aux Etats-Unis, Les dépenses de construction ont baissé de 1,2% en octobre et l'indice ISM de l'activité industrielle a chuté à 36,2 points en novembre, un plus bas depuis mai 1982. Pour compléter ce sombre tableau, un organisme officiel, le Bureau national de la recherche économique (NBER), a annoncé que la récession économique avait commencé aux Etats-Unis en décembre 2007 et se poursuivait toujours.

En Allemagne, entrée en récession en novembre dernier, les ventes de détail ont baissé de 1,6% en un mois en octobre, un recul plus fort que prévu. En France, l'indice des directeurs d'achat (PMI) pour le secteur manufacturier a touché un plus bas historique en novembre. Dans la zone euro, ce même indice est aussi tombé au plus bas en novembre.

Les voitures en panne

Les constructeurs automobiles particulièrement touchés. Le Japon a affiché une chute historique des ventes de véhicules neufs de 27,3% sur un an en novembre, soit le plus mauvais mois depuis 1969. Chez son voisin sud-coréen, les trois plus grands contructeurs, Hyundai, Kia Motors et Daewoo, ont commencé à diminuer leur production.

En Europe, les immatriculations de voitures neuves se sont effondrées en Espagne (-49,6% en novembre sur un an), en Italie (-29,46%) et en France (-14%). Le PDG des groupes français Renault et japonais Nissan, Carlos Ghosn, a redemandé un soutien des pouvoirs publics, sinon «les destructions d'emplois seront massives», selon lui. Le mouvement a d'ailleurs déjà commencé: le fabricant britannique d'automobiles de luxe Aston Martin a annoncé qu'il supprimait 600 postes.

Mardi, les «Big Three» américains, General Motors, Ford et Chrysler, vont plaider devant le Congrès la nécessité d'un nouveau plan de sauvetage de 25 milliards de dollars, alors qu'une nouvelle baisse des ventes automobiles devrait être annoncée aux Etats-Unis. Ford étudie divers scénarios pour sa filiale suédoise Volvo Car, y compris une cession, mais ne prendra pas de décision avant plusieurs mois.

La BCE pourrait encore baisser ses taux

Dans ce contexte, les investisseurs, frileux, attendent les décisions jeudi de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre (BoE). La BCE, qui a déjà abaissé début novembre son principal taux à 3,25%, pourrait le réduire à nouveau de 0,50 ou 0,75 point, selon les analystes, afin de relancer l'activité dans la zone euro en récession, où le chômage, au plus haut depuis près de deux ans, a atteint 7,7% en octobre.

Le plan français refusé

Les ministres des Finances européens examinaient ce lundi le plan de relance de 200 milliards d'euros de la Commission européenne, afin d'élaborer «une première appréciation collective de ce qu'il convient de faire», selon un diplomate européen. Quant au plan français d'aide aux banques, Bruxelles continuait de refuser d'avaliser en l'état cette initiative, exigeant la garantie que les bénéficiaires n'en tireront pas un avantage concurrentiel.

Les préconisations de l'ONU

Dans un rapport publié lundi à Doha, les experts de l'ONU ont souligné la nécessité d'un ensemble massif et coordonné de stimulants économiques pour contrer une dépression planétaire. Le document prévoit une croissance mondiale de 1% en 2009, les pays développés étant les plus touchés avec une contraction de -0,5%.

Leparisien.fr avec AFP

>>> http://www.leparisien.fr/economie/crise-les-etats-unis-officiellement-en-recession-01-12-2008-328532.php

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Invité barbaros pacha

Les Etats-Unis ont détruit 533.000 emplois en novembre


C'est beaucoup plus que ce qu'attendaient les spécialistes et les marchés et le pire chiffre mensuel depuis 1974. Le taux de chômage s'établit à 6,7 %, du jamais vu depuis 1993. Les Bourses accusent le coup.

Les Etats-Unis ont détruit 533.000 emplois non-agricoles en novembre, soit beaucoup plus que ce qu'attendaient les économistes et la pire performance mensuelle depuis 1974. Le taux de chômage s'établit à 6,7 %, contre 6,5 % en octobre. C'est le taux le plus élevé depuis 1993.
Cette annonce a aussitôt accéléré la chute des Bourses européennes. Un peu plus tard, Wall Street perdait du terrain dès l'ouverture de la séance.

C'est le 11e mois consécutif de destructions d'emplois. Le département du travail ayant révisé ses chiffres pour septembre et octobre et ajouté 199.000 destructions d'emplois, le nombre total d'emplois détruits atteint 1,9 million depuis le début de l'année.

"Le marché du travail a chaviré en novembre, expliquait avant la parution de ce chiffre un économiste de Moody's interrogé par Bloomberg. La panique financière a massacré l'économie et nous assistons à une décrue à grande échelle de l'emploi."
AFP/R. Beck

Les économistes étaient particulièrement pessimistes avant la parution de ce baromètre crucial de l'économie. Certains prédisaient 430.000 destructions d'emplois non-agricoles, le pire chiffre jamais enregistré depuis mai 1980. Le consensus des anticipations tablait sur 340.000 emplois envolés. Un consensus de Bloomberg attendait un taux de chômage à 6,8 %.

Aux Etats-Unis, le taux de chômage est calculé à partir d'un sondage auprès de particuliers tandis que les créations d'emplois sont calculées à partir de données envoyées par 400.000 entreprises. En général, c'est ce deuxième critère qui est largement le plus suivi même s'il n'est pas toujours le plus pertinent dans les périodes de retournement.

Les signes de ralentissement se multiplient en ce moment, de coupes dans la production aux chutes de chiffre d'affaires et de résultats en passant par les plans sociaux... Résultat, quelque 85.000 emplois ont été détruits dans l'industrie en novembre, dont 13.000 chez les constructeurs et les sous-traitants automobiles et 82.000 dans la construction. Dans la seule branche "services industriels", qui regroupe les banques, les assurances, la restauration et la distribution, on dénombre 370.000 pertes d'emploi.

Les économistes espèrent que les plans de soutien au secteur financier et les diverses mesures de relance de l'immobilier et de la consommation vont commencer à avoir un impact favorable.
Dans l'immédiat, cette forte dégradation du marché de l'emploi ne fait que confirmer l'entrée en récession des Etats-Unis. Selon le National Bureau of Economic Research (NBER), le groupe d'économistes qui fait autorité en termes d'analyse des cycles de croissance, le démarrage de la récession est à dater de décembre 2007, au moment où les chiffres de l'emploi ont commencé à se détériorer. Ce vendredi, la Maison Blanche s'est dite "très inquiète" de ces mauvais chiffres et s'est engagée à poursuivre avec ardeur ses efforts pour y remédier. Le président élu Barack Obama a pour sa part appelé à des mesures "urgentes" pour aider les Américains à retrouver un emploi et stimuler l'économie.

>>> http://www.lesechos.fr/info/inter/300314659.htm
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Même en crise, le taux de chômage la bas est plus bas qu'en France chez quand cela allez bien...  :P

Les mesure anti chomage allemande c'est le STO ... apres 10 mois d'indemnité obligation d'accepter n'importe quel emploi a n'importe quel salaire n'importe ou.

Et mieux ... apres 12 mois c'est le travail a 1€ de l'heure ... hors droit du travail. En gros on privatise un service ... on licencie le personnel en trop ... puis on le rembauche a 1€ de l'heure au travail forcé s'il veut toucher ses indemnité pour lesquel il a payé sont assurance chomage !!! Du grand n'importe quoi pour avoir l'air de ... mais le fond est aussi pourri qu'ailleurs.

Au pays bas ils avaient fait mieux ... tous les chomeur de plus de 12 mois sortais des liste est passé sur celle des handicapés pour faire bien dans les stat :lol: parce que bon un chomeur pendant plus de 12 mois c'est un handicapé en quelques sorte :)

A noter qu'en Allemagne la scolarité commence qu'a 5 ans ... est que le travail des femmes est toujours assez mal vu a l'ouest ... femme qui ne sont bien sur pas chomeuse ... puisqu'elle ne cherche jamais d'emploi a plein temps ...

Faut se méfier des statistique ... on peut y mettre des réalité tres différente. Et le taux de chomage catégorie 1 BIT ... et tres tres facilement manipulable, par des procédé on ne peu plus légaux ... il suffit parfois de donner a remplir un imprimer de 12 page incompréhensible pour transformer un chomeur cat 1 en cat 2 ... ou considéré un chomeur indémnisé comme travailleur sous pretexte qu'il est soumis a un travail forcé.

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Invité barbaros pacha

Même en crise, le taux de chômage la bas est plus bas qu'en France chez quand cela allez bien...  :P

Oui, faut examiné la situation de près...

Peut être que le taux de chômage est bas par rapport a la France, mais on parle d'un pays ou la sécurité sociale universelle existe pas, d'un pays ou les entreprises payent moins d'impôt a l'état par rapport a la France...

Les entreprises Américaines ont moins de contraintes par rapport aux entreprises Françaises, ce qui pourrait avantager ces derniers a recruter plus d'employer (les charges des salariés étant moins importante)...

Si la France aurait eu la même la même politique économique que les Usa, peut être que le taux de chômage serait aux alentour de 6% mais l'état aurait moins de recettes, donc moins d'argent pour l'éducation nationale, moins d'argent pour l'armée, et faudrait dire aurevoir a la sécurité sociale universelle et aux aides publiques, ainsi qu'a l'ANPE et l'Assedic...

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  • 6 months later...

Petite information ludique :)

Voici un diagramme représentant ce que dépensent un foyer américain typique par an soit 49 638 $ en 2008 :

http://www.visualeconomics.com/how-the-average-us-consumer-spends-their-paycheck/

34,1 % pour la maison

17,6 % pour les transports

12,4 % pour la nourriture

10,8 % pour les assurances, sécurité sociale inclus

5,7 % pour la santé

1,9 % pour l’éducation ??? Bizarre, les frais universitaires ne sont pourtant pas donné outre- Atlantique.

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Petite information ludique :)

Voici un diagramme représentant ce que dépensent un foyer américain typique par an soit 49 638 $ en 2008 :

http://www.visualeconomics.com/how-the-average-us-consumer-spends-their-paycheck/

34,1 % pour la maison

17,6 % pour les transports

12,4 % pour la nourriture

10,8 % pour les assurances, sécurité sociale inclus

5,7 % pour la santé

1,9 % pour l’éducation ??? Bizarre, les frais universitaires ne sont pourtant pas donné outre- Atlantique.

La majorité de la population fait le "Jackson's Highschoo" et s'arrête là. Les universitaires sont très rares et la majorité de l'élite scientifique est d'origine étrangère. C'est plus facile de subventionner quelqu'un qui a été formé à prix d'or par un autre que de former sa propre population.

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1,9 % pour l’éducation Huh? Bizarre, les frais universitaires ne sont pourtant pas donné outre- Atlantique.

La majorité de la population fait le "Jackson's Highschoo" et s'arrête là. Les universitaires sont très rares et la majorité de l'élite scientifique est d'origine étrangère. C'est plus facile de subventionner quelqu'un qui a été formé à prix d'or par un autre que de former sa propre population.

C'est très loin de la réalité ton hypothèse... les Usa ont un des plus haut taux de bacheliers universitaires dans le monde et les coûts de l'éducation ne sont pas très élevé...

Il y a beaucoup plus d'université d'état(virginia state, florida state, et cie...) et junior college(college technique comptant comme crédit universitaire), qu'il n'y a d'université privé coûtant les yeux de la tête(cornell, princeton, MIT, harvard, stanford et cie)... Les grandes universités compte pour un très faible pourcentage des 4,236 universités américaines.

Le faible taux octroyé à l'éducation viens du fait que les universités  d'état offre une bourse partiel automatique aux moins nantis, en plus de prêts sans intérêts... Très peu d'étudiant font des études universitaires sans financement extérieur, les institutions bancaire prêtant à des taux très faibles pour accrocher la future clientèle qui exercera une profession libérale et qui au final leur rapportera plus de blé que l'ouvrier moyen...

J'en ai fait l'expérience personnelle lors de ma recherche pour un combiné licence de pilote/bac universitaire... Les trois universités ou j'ai fait des demandes de renseignement m'ont renvoyé des pré-autorisation de prêt d'institutions financières qui était leurs partenaires, chacune de plus de 100 000$ sans même m'avoir vu le visage...

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87 % de la population US à fait des études secondaire.

On à compté une forte augmentation du nombres d'étudiants US allants étudier à l'étranger : 241 791 en 2006/2007 :

http://opendoors.iienetwork.org/?p=131555

Mais bien plus d'étrangers vont étudier la bas : 623 805 en 2006/2007 chiffres la aussi en forte augmentation :

http://opendoors.iienetwork.org/?p=131590

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Bonjour, je n'ai pas encore trouvé le prorata de jeunes suivant des études universitaires aux USA mais je suis tombé sur un article indiquant qu'ils manquerait 280 000 nouveaux enseignants dans les sciences en 2015 car ses matières sont délaissé par les étudiants américains. Ce qui pose problème si cette nation veut se maintenir à la pointe de la technologie :

http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/2009/smm09_038.htm

Les autorités ont quelques atout dans leur manche pour éviter d'être rattrapé par la concurrence :

http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/2009/smm09_032.htm

Mais les pays ''émergents'' comme la Chine et l'Inde avec leur énorme réservoir humain appuie aussi à fond la caisse l'éducation, fondement de la R&D.

Sur son blog, J.P. Chevallier à indiqué ceci :

http://www.jpchevallier.com/article-33661463-6.html#anchorComment

Pour Alan Greenspan, l'un des plus gros problèmes des USA est celui de l'enseignement, secondaire surtout, car les matières scientifiques sont peu et mal enseignées à cause du manque de profs compétents, en fait parce que les profs de ces matières ne sont pas mieux payés que les autres et ils sont donc sous payés par rapport à leurs compétences

Les meilleurs scientifiques trouvent facilement du travail ailleurs, avec des salaires très élevés, les cancres, le restant, deviennent profs !

Dans les grandes universités et dans les entreprises, des étrangers (asiatiques, européens) peuvent être facilement recrutés

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  • 4 weeks later...

pas vraiment

ca avait deja été constaté pendant la grande depression

selon certains sociologues c'est que les gens dans la panade ont tendance à plus s'entraider parcequ'ils sont dans le même bateau, les ecarts sociaux se lissants

selon les comportementalistes c'est parceque une deprime générale inhibe l'agressivité générale (une histoire d'endorphines, dopamines et testostérone, toussa). Ainsi on aussi constaté que dans un pays battu militairement, les crimes baissaient de façon drastique alors que dans un pays vainqueur militairement (au lendemain de la IIe GM) les crimes de droit commun avaient tendance à exploser

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tiens une petite étude sur la période 1929-actuelle

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.monthlyreview.org/images/090601-hmfj-chart-5.jpg&imgrefurl=http://www.monthlyreview.org/090601holleman-mcchesney-foster-jonna.php&usg=__lZ0xtSCd82Rvtp_trUTV2M3pBLU=&h=299&w=409&sz=17&hl=fr&start=5&um=1&tbnid=HtLm2YMKGV5jXM:&tbnh=91&tbnw=125&prev=/images%3Fq%3Dcrime%2Brate%2B1929%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26um%3D1

si tu regarde le tableau 6 tu verras que y'a pas de corrélation entre le taux de chomage et le taux de crimes par exemple

idem pour le suivant

http://www.coyoteblog.com/photos/uncategorized/2008/02/28/bernardharcourtvolokh_graph1.jpg

tu verras que y'a un pic vers le bas en période de crise (1973-1981)

celui la est encore plus interessant :

http://theautonomist.com/aaphp/revolution/murder..jpg

on voit une baisse légère des homicides en 1929

une montée après 1930 (liée au crime organisé) puis une baisse continue ou presque de 1933-35 à 1945 avec une montée subite juste derrière qui redescend en 1950

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http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/08/13/selon-la-fed-la-crise-s-acheve-mais-la-reprise-tarde_1228226_1101386.html

Selon la Fed, la crise s'achève, mais la reprise tarde

Si l'on s'en tenait à la seule sémantique, il faudrait utiliser une loupe très grossissante pour mesurer la différence entre l'analyse de la conjoncture économique à laquelle a procédé le comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed, banque centrale), mercredi 12 août, et le communiqué précédent, publié en juin.

Si la Fed jugeait il y a deux mois que "le rythme de la contraction économique se ralentit", elle estime maintenant que "l'activité économique se stabilise". Pourtant, à New York, Wall Street a bien mieux réagi à ce communiqué qu'à celui de juin : le 12 août, le Dow Jones a gagné 1,30 %.

Pour Mark Zandi, chef économiste de Moody's, la banque centrale américaine est "de plus en plus confiante dans la direction que prend l'économie" et cette confiance dope les marchés. L'organisme d'analyses indépendant Naroff Economic Advisors est encore plus catégorique : la légère inflexion dans les termes utilisés par la Fed "montre que ses membres pensent que la récession est finie".

La seule question, désormais, est de savoir "quelle sera la vigueur de l'expansion, car il est essentiel que la relance n'échoue pas". Mercredi soir, l'équipe économique de la banque américaine Goldman Sachs a rehaussé sa projection de croissance de l'économie des Etats-Unis au second semestre de 1 % à 3 %.

La Fed n'en est pas encore là et semble surtout soucieuse de ne pas susciter d'espoirs disproportionnés. Ses deux jours de réunions ont ainsi accouché de décisions qui, presque toutes, étaient attendues. Elle a maintenu ses taux directeurs au plus bas (dans une fourchette entre 0 % et 0,25 %). Fin juillet, Ben Bernanke, son président, avait expliqué que "lorsque l'économie recommencera de croître, il sera très important que la Fed démantèle (son dispositif pour juguler la crise) et augmente ses taux". Visiblement, si la récession est "finie", la croissance n'est pas encore suffisamment au rendez-vous. La Fed estime que le taux de l'argent au jour le jour "restera encore extrêmement bas durant une longue période".

"Signes de stabilisation"

Car même si les conditions sur les marchés financiers "continuent de s'améliorer" et que la consommation des ménages - élément clé de la relance - "montre des signes de stabilisation", la reprise économique, note la Fed, reste "entravée par la poursuite des pertes d'emplois, une croissance très lente du revenu, la baisse du patrimoine immobilier et un crédit restreint". Bref, si reprise il y a, c'est une "reprise de statisticiens", comme le dit par dérision l'économiste en chef de la banque Wells Fargo : une reprise qui apparaît certes dans les statistiques mais qui, "pour des millions d'Américains, ne se matérialisera pas en termes d'emplois ou de revenu pendant au moins encore un an".

Quant à la consommation, si les dépenses des particuliers et des sociétés restent au plus bas, ce n'est pas seulement parce qu'en période de forte incertitude ils continuent de privilégier l'épargne, c'est aussi parce que l'accès au crédit reste resserré, malgré les centaines de milliards de dollars injectés par la Fed dans les organismes de crédit. Le moment n'est pas encore venu pour celle-ci de relâcher le dispositif anticrise qu'elle a mis en place, dont l'amélioration de l'accès au crédit est un des objectifs prioritaires.

Preuve que cet objectif n'est pas atteint, la Fed, qui devait boucler son plan d'acquisition de 300 milliards de dollars (210 milliards d'euros) d'obligations à long terme du Trésor américain d'ici fin septembre (elle en a déjà acquis 253 milliards de dollars), a annoncé ralentir le rythme de ses acquisitions pour ne les boucler que fin octobre. Cette opération avait pour objectif de faire baisser durablement les taux d'intérêt à long terme, afin d'aider la relance du secteur immobilier et des marchés très dépendants du crédit (achat d'automobile, éducation...).

La crise étant partie de l'immobilier, la sortie de crise passerait donc par sa reprise. Mais l'efficacité de cette mesure est contestée par nombre d'experts, pour qui les résultats attendus ne se manifestent pas alors que cette mesure contribue massivement à faire tourner la planche à billets.

Un nombre croissant d'économistes jugent que les montants faramineux de liquidités qui ont été injectés sur un court laps de temps dans l'économie américaine risquent de générer une inflation massive dès que la reprise sera réellement au rendez-vous.

La Fed, elle, a reconduit au mot près l'analyse qu'elle faisait il y a deux mois, selon laquelle "l'inflation resta encore faible pour un certain temps". Manière de dire qu'elle continue de craindre prioritairement le risque déflationniste.

Sylvain Cypel

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  • 3 weeks later...
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Des banques de dépôts ferment mais la productivité explosent outre atlantique et l'industrie redémarre

Personne ne souhaite de redémarrage rapide ... qui aurait des effet assez néfaste, dont l'inflation. Pour le moment le pire semble évité, pas de grosse faillite, un systeme monétaire en état, et rien n'a profondément changé donc on pourrait recommencer le business comme avant. Reste que les causes de la crises, le crédit massif développé par les banque centrale qui inonde n'importe quoi, sont toujours d'actualité.

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  • 3 months later...

Je signale cette article paru sur le Global Security qui montre les points faibles de l'économie et des structures aux USA. Problème de qualification de la main d'œuvre, etc... Cela est connu, mais il y un tableau sur la force de travail par catégorie que je ne connaissait pas.

La page d'origine :

http://sitrep.globalsecurity.org/articles/091229528-fix-america-first.htm#

Traduction en français pour une fois compréhensible sauf pour 15 millions d'emplois ''Professional Svcs'' dont j'ignore la signification  :

http://translate.google.fr/translate?js=y&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&layout=1&eotf=1&u=http%3A%2F%2Fsitrep.globalsecurity.org%2Farticles%2F091229528-fix-america-first.htm%23comments&sl=en&tl=fr

L'auteur indique que l'industrie à perdu 4 millions d'emploi depuis 2000  :rolleyes:

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  • 5 weeks later...

Pas de réponse pour ma demande de traduction ?  :rolleyes:

La crise aura permit de diminuer le déficit commercial US qui reste tout de même important :

http://www.easybourse.com/bourse/information/etats-unis-le-deficit-commercial-se-creuse-en-novembre-14321

''Sur les onze premiers mois de l’année 2009, le déficit commercial des États-Unis s’est établi à 340,62 milliards de dollars, contre 654,08 milliards pour la même période en 2008''

Les exportations du Japon vers les États-Unis ont chuté de 38,5% sur un an à 8.744,64 milliards (66,2 milliards d'euros), selon des statistiques officielles tandis que les exportations américaines n'ont chuté ''que'' de plus de 15 % (chiffres officielle le 10 février).

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  • 3 weeks later...

Les bons du Trésor des États-Unis détenus par le Japon ont augmenté de 11,5 milliards de dollars en décembre, s’élevant ainsi à 768,8 milliards de dollars.

Dans le même temps, la Chine (hors Hong Kong) a réduit de 34,2 milliards de dollars ses avoirs en bons du Trésor US. Elle n’en détient donc plus que pour 755,4 milliards de dollars.

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/la-chine-laisse-le-japon-redevenir-le-1er-creancier-des-etats-unis_226923.html

Les principaux détenteurs de bons du Trésor US, au 1er janvier 2010, étaient :

Japon 768,8 milliards de dollars

Chine 755,4 milliards de dollars (sur 2 400 milliards de $ de change)

Royaume-Uni 302,5 milliards de dollars (+ 131% en an mais les acheteurs ne sont pas tous british et passent par la bourse de Londres)

Brésil  160 milliards de dollars

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