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Mani

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Il n'empeche qu'en France on faisait souvent de la discipline pour le plaisir d'en faire et pour occuper les sous-off a la grande epoque de la conscription...

Il n'y avait pas de fille donc pas de photos de genereux décolletes, mais ca n'empechait pas de trouver dans les piaules (et pas sur les plages en Inde...) de la drogue ou de l'alcool... Alors la discipline... Si ca se limite a cirer ses rangers je ne suis pas sur que ca depanne en cas de marche-arriere sous fumi...

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On attend pas la même discipline d'un conscrit que d'un EVAT et d'autant plus d'un instructeur. Mais bon, ça a quand même l'air d'être un sacré cirque là bas. Ok ça donne des photos de midinettes pour agrémenter ce sujet mais je comprends au final pourquoi on ne laisse pas des israéliennes intégrer des unités de premier rang (sauf rares cas qui sont plus anecdotiques qu'autre chose.)

Y aurait un sacré coup de collier à donner m'est avis. Mais bon, mon avis justement, c'est celui d'un VCI, je dois être en décalage avec notre temps...  :P

Il y a une autre raison pour laquelle, l'armée rechigne à mettre des filles dans les premiers rangs, le fait que les soldats feront tout pour protéger les filles et seront moins efficaces.

De toute façon, elles sont quand même utiles à tsahal, l'instruction, le médical, le ciblage, mécanos, radars, PM, pilotes d'hélicos, voire d'avions etc

Après tout l'armée c'est pas que se battre en première ligne.

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  • 2 weeks later...

Y'a pas à dire le camouflage des pays nordiques ont la classe international.

Sinon je remercie celui qui a posté des photos des soldates soviétiques - ça change un peu des mannequins chinois et des Tsahal-girls (d'un autre côté c'est le plus gros vivier).

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  • 3 weeks later...

Des soldates paramilitaires indiennes de la force rapide (RAF)

Le bleu de leurs tenues paramilitaires est certe joli mais je doute qu'ils soient efficaces  :rolleyes: dans des zones de combats à découvert, semi-découvert, non découvert, de jour ou de nuit, ... Elles sont une cible de choix pour les djiadistes islamistes ou pour n'importe quel tireur ailleurs.  :P

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Je vais pourrir un peu le topic :lol:

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/04/17/je-n-ai-jamais-rencontre-une-soldate-heureuse_1181997_3224.html

Hypokâgne, khâgne, Sciences Po... et l'armée. Engagée à 22 ans, reçue à Saint-Cyr, Marine Baron a démissionné deux ans plus tard, révoltée par le machisme ordinaire des militaires. Elle relate son expérience dans "Lieutenante"

Vous vous êtes engagée dans l'armée à 22 ans, vous l'avez quittée à 24 et vous avez écrit un témoignage dans lequel vous dites, dès le début : "Je ne suis pas faite pour l'armée." Auriez-vous fait tout un livre pour ce simple constat ?

Certainement pas. J'ai le sentiment que ce que j'ai vécu et ce que je peux en dire dépasse mon cas personnel. Il m'a été naturel d'écrire. Mon rôle dans l'armée était déjà d'écrire, j'étais officier de communication, je devais donner une bonne image de l'institution. En parallèle, il y avait ce que je vivais, et ce qu'il m'a été donné de voir chez certaines femmes militaires - il y en avait peu dans mon unité. Je me suis dit que si je ne disais pas ce que j'avais vu et expérimenté, personne ne le dirait à ma place.

A quel moment de votre vie avez-vous eu ce désir de devenir militaire ?

Dès l'adolescence. Je n'ai jamais rêvé d'un autre métier. Mais je ne le formulais pas vraiment, je restais assez fidèle à mon milieu bourgeois, intellectuel. J'ai fait les études qu'on attendait de moi, hypokhâgne, khâgne et Sciences Po. Je me suis mariée à 18 ans et j'ai divorcé à 21 ans. J'avais quitté ma famille pour me marier, puis mon autre famille en divorçant. Je n'avais plus d'attaches ou de comptes à rendre, je pouvais donc consentir à mon désir.

Mais pourquoi ce désir d'armée et pourquoi la marine ?

Sur la marine, on a beaucoup plaisanté, comme si je voulais me conformer à mon prénom, Marine... Mais la marine m'a toujours fascinée... Des voyages au long cours, une certaine idée de la liberté. Le désir d'armée ? Peut-être parce que je n'ai pas eu de vrai modèle d'autorité. Ma mère, qui m'a élevée, était... je dirais, un peu bobo soixante-huitarde, même si c'est réducteur. Mes parents étaient divorcés, et mon père n'a pas été très présent dans mon éducation. Venant d'une famille éclatée, je voulais retrouver quelque chose d'uni. C'était certainement aussi un geste de révolte contre ma mère, antimilitariste. Et un désir d'idéal - servir une cause.

Vous citez une phrase, une sorte de maxime de l'armée : "Il n'y a pas de sexes dans l'armée, il n'y a que des militaires." Est-ce la réalité ?

Il y a un seul sexe, le masculin. On le sait d'emblée quand on est une femme : on entre dans l'armée avec le fantasme de s'abstraire du féminin. On a le désir de se fondre dans cette collectivité unisexe. On essaie de faire oublier qu'on est une femme, mais on est toujours rappelée à l'ordre, ramenée et réduite à son sexe. Jamais je ne me suis autant sentie désignée comme femme. Si je faisais une bourde, c'était parce que j'étais une femme. Si on faisait un exercice difficile et que je serrais les dents pour ne rien dire alors que les hommes, eux, se plaignaient, c'est tout de même moi que l'instructeur réprimandait.

A suivre votre parcours, à lire les portraits de femmes que vous faites, on a le sentiment qu'aucune femme ne peut être heureuse dans l'armée. Pourtant les femmes continuent de s'engager et toutes ne partent pas au bout de deux ans...

Il y en a aussi qui partent bien avant. Mais je suis persuadée que dans certaines unités où il y a suffisamment de femmes, leur condition est meilleure. Dans la marine, il y a entre 12 % et 15 % de femmes mais dans mon unité, c'était 2 %, voire 1 %. Je pense que certaines femmes militaires ne se sont pas reconnues dans mon discours. Mais je n'ai eu aucune réaction de leur part. En revanche, j'ai reçu des témoignages de femmes qui, contrairement à moi, sont restées dans l'armée et qui m'ont remerciée d'avoir brisé le silence, d'avoir raconté mon expérience dans laquelle elles se sont retrouvées.

Un de vos supérieurs vous a dit : "Ici, les femmes ont la condition qu'elles méritent." Avez-vous quelque chose à lui répondre ?

Je connais ce discours. Si on morfle, c'est qu'on l'a cherché. En fait, on est venue dans l'armée seulement pour se trouver un homme. C'est stupide. Dans mon unité, certains étaient furieux de voir arriver une femme. D'autres étaient contents, mais pour de mauvaises raisons, parce qu'ils ne voient les femmes que comme des objets de désir.

Vous citez des propos qui semblent d'un autre âge, le moindre étant de désigner toujours une femme comme "la miss". Mais n'est-ce pas le fait d'une minorité ?

Chacun a plus ou moins un discours sexiste. Même si seule une grosse minorité est ouvertement misogyne, c'est en fait toléré par tous, ou presque tous. Et c'est cela qui est grave : la plupart laissent faire, comme ils le font avec les propos racistes.

Les misogynes et les racistes, ce sont les mêmes ?

Ce serait trop simple. J'ai vu des misogynes carabinés se révolter contre des propos racistes. Et inversement, des racistes ont parfois pris ma défense. On ne peut pas s'en tenir aux idées reçues.

Vous n'avez pas donné les véritables identités des officiers de votre unité. Mais ils ne pouvaient pas ne pas se reconnaître. Ont-ils réagi ?

Pas officiellement. Et une fois encore, je n'ai eu que les réactions positives. Ceux qui ont détesté mon propos ne se sont pas manifestés.

Curieusement, c'est quand vous entrez à Saint-Cyr Coëtquidan, qui apparaît comme la voie royale, que vous craquez.

Saint-Cyr, c'était la concrétisation de mon intégration dans l'armée. Dans la marine, j'étais "volontaire officier aspirant". C'était une situation précaire. J'ai passé le concours de Saint-Cyr dans l'enthousiasme, pour faire carrière. J'y tenais. Ma passion pour l'armée était réelle. Je voulais qu'on m'y accepte. Je ne voulais pas admettre que j'étais usée par les deux années que je venais de vivre. Je suis arrivée à Saint-Cyr, persuadée que j'allais signer pour quinze ans minimum. J'avais quelques semaines pour me dédire. J'ai soudain réalisé que je ne tiendrais pas, et je suis partie.

Vous n'avez pas tenu, mais y a-t-il vraiment un problème de fond, qui toucherait toutes les femmes ?

Je le crois. Certes, j'étais dans une unité très masculine. Et j'ai sûrement fait des erreurs. Mais pour les quatre femmes qui ont été dans cette unité, ça s'est mal passé. Il est impossible qu'elles aient toutes été anormalement faibles et fragiles.

Il y a des difficultés pour les femmes dans toutes les entreprises.

Certainement, mais, dans l'armée, il n'y a aucune acceptation de la mixité. Dès que les hommes ont peur, ils sont traités de gonzesses.

Cela existe dans le civil aussi.

Peut-être. Mais, dans l'armée, tant qu'il y aura, accolée au féminin, une image de faiblesse qui est l'antimodèle absolu de la ligne de conduite militaire, la situation des femmes ne sera pas bonne.

Il y a pourtant des soldates heureuses.

Je n'en ai pas rencontré. Maintenant que je parle avec d'anciennes militaires, je vois que certaines ont su trouver leur espace. Mais quand j'y étais, je n'ai pas rencontré une seule femme qui me dise "c'est super, l'armée".

Avez-vous des regrets ?

Passé le soulagement, oui, car j'ai toujours un attachement à cette idée de servir la France, et surtout de défendre la démocratie. Je suis attachée à mon pays. D'ailleurs, combien y a-t-il de pays où j'aurais pu écrire un livre critique sur l'armée sans être inquiétée ? Et puis, bien sûr, il y a des choses qui me manquent dans la vie civile. Des rapports humains très forts, où, même dans les affrontements, on se sent vivre.

A-t-on essayé de vous retenir ?

Une copine de chambrée m'a dit : "Ne pars pas, tu vas à nouveau dépendre d'un homme !" Comme si, dans l'armée, on dépendait d'autre chose que des hommes...

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