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Amérique latine : l'armée en guerre contre les cartels de drogue


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La DEA agit dans l'Amérique Latine mais a part le "désherbage" avec les employés "civils" de la CIA et la formation des forces de sécurité par des militaires US, je n'ai pas vent d'opération antidrogue comme en voit dans les films d'action avec des Seals faisant sauter des labos.

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Narco Business - L'irrésistible ascension des mafias mexicaines

 

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L'entreprise la plus prospère du Mexique ne figure pas au top 10 des sociétés aztèques et n'est pas non plus inscrite au registre légal du commerce. C'est un consortium de cartels de la drogue qui inonde le marché mondial de produits illicites, de la cocaïne aux drogues de synthèse en passant par l'héroïne, dont l'argent a infiltré 81% du tissu économique et social du pays.   

 

En quatre générations, les petits contrebandiers mexicains des années 1920 se sont transformés en puissances mafieuses et financières les plus influentes de la planète. Ces capi ne sontplus des artisans mais des patrons de multinationale, en costume cravate, qui utilisent Internet et l'artillerie lourde, habitent les quartiers huppés et sont protégés par des hommes à « oreillettes ».

 

Cette enquête nous plonge au cœur du narco-business mexicain. L'auteur dresse le portrait de ces hommes, fils de bonne famille ou de paysans, devenus des hommes d’affaires millionnaires qui éliminent de sang froid ceux qui les gênent : juges, policiers,  procureurs, journalistes, hommes politiques… etconcurrents. A travers ce récit, c'est aussi un pays qui se dessine : la violence quotidienne, l'immigration, la pauvreté, la corruption, la politique et la question de son avenir : narco-dictature ou Etat de droit ?

 

Stern Babette

Editions MaxMilo

ISBN: 978-2-31500-282-5

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  • 1 month later...

Au-delà de ton ironie traditionnelle ces forces médianes ont pu, lorsqu'elles furent bien employées, représenter d’excellentes forces de répression contre le crime organisé sans pour autant générer une escalade peu enviable. Ce fut le cas en Italie et en France.

 

 

Je me demande quelle aurait été l'issue du bloody sunday avec des gendarmes/carabinieri en lieu et place de parachutistes face à une foule excitée.

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Pour le coup je n'étais pas ironique. Je crois vraiment que l'avenir des forces armées est à l'action au sein des populations répression de la grande criminalité comprise, et ce sans violence exagérée, et pas dans d'hypothétiques conflits interétatiques qui draine pourtant beaucoup de ressources.

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  • 2 months later...

Mexique: des suspects avouent le meurtre des 43 étudiants disparus

 

Au total 74 personnes ont été arrêtées depuis la disparition de 43 élèves-étudiants qui auraient été tués après avoir été livrés par des policiers à un groupe criminel.

 

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Des membres présumés d'un groupe criminel ont avoué avoir tué plus de 40 des étudiants disparus fin septembre au Mexique et avoir brûlé leurs cadavres, a annoncé vendredi 7 novembre le ministre mexicain de la Justice, Jesus Murillo Karam.

 

Face à cette affaire qui a provoqué la plus grave crise depuis son arrivée à la présidence du Mexique, Enrique Peña Nieto a promis l'arrestation de tous les responsables de cet "horrible crime".

 

Les autorités sont à la recherche des 43 élèves-enseignants de l'école normale d'Ayotzinapa, disparus depuis le 26 septembre, quand des bus les transportant ont été attaqués par des policiers municipaux et des criminels à Iguala, dans l'Etat de Guerrero (sud).

 

Les instigateurs présumés de cette attaque qui avait fait 6 morts et 25 blessés, l'ex-maire d'Iguala et son épouse, ont été arrêtés mardi. Au total 74 personnes - policiers, fonctionnaires, présumés criminels - ont été arrêtées depuis les faits, a indiqué le ministre.

 

Cette affaire a bouleversé le Mexique, mobilisé des dizaines de milliers de personnes dans des manifestations de rue, et provoqué des réactions d'horreur dans le monde entier.

 

Trois des détenus ont avoué que les étudiants ont été tués après leur avoir été livrés par des policiers liés au groupe criminel des Guerreros Unidos, entre les villes d'Iguala et de Cocula, dans l'Etat de Guerrero, a ajouté le ministre.

Puis ils ont été transportés cette nuit-là dans des véhicules vers une décharge proche de Cocula où une quinzaine d'entre eux sont arrivés déjà morts par asphyxie.

 

"Les détenus ont indiqué que dans ce lieu ils ont tué les survivants et ensuite les ont jetés dans la partie basse de la décharge et ont brûlé leurs corps".

 

14 heures 

 

Selon leurs aveux, les corps ont été brûlés avec de l'essence, sur des bûchers de bois et de plastique, lors d'une opération qui a duré 14 heures, a précisé Jesus Murillo Karam.

 

"Le feu a duré de minuit à 14h le lendemain. Les criminels n'ont pas pu manipuler les corps pendant trois heures en raison de la chaleur", a-t-il ajouté.

 

Les suspects ont ensuite concassé les restes avant d'en remplir des sacs en plastique et de les jeter dans une rivière.

 

"Le niveau élevé de dégradation par le feu rend très difficile l'extraction de l'ADN qui permettrait l'identification. Cependant nous ne ménagerons pas nos efforts pour épuiser toutes les possibilités scientifiques", a dit le ministre.

 

C'est la première fois que les autorités judiciaires mexicaines relatent l'affaire d'une manière qui mène à la conclusion que, très probablement, tous les disparus ont perdu la vie.

 

Les proches refusent de croire à la mort des étudiants

 

Immédiatement après la conférence de presse du ministre de la Justice, le président mexicain Enrique Peña Nieto a promis aux parents que justice serait rendue.

 

"Aux parents des jeunes disparus et à la société dans son ensemble, j'assure que nous ne renoncerons pas jusqu'à ce que justice soit faite", a dit le président.

 

"La capture des instigateurs ne suffit pas, nous arrêterons tous ceux qui sont impliqués", a assuré Peña Nieto, qui affronte avec cette affaire la pire crise depuis son arrivée à la présidence en décembre 2012.

 

Les parents, qui avaient eu la primeur des déclarations du ministre Murillo Karam, ont à leur tour tenu une conférence de presse à l'école normale rurale d'Ayotzinapa, fréquentée par tous les disparus.

Modifié par Kiriyama
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C'est inimaginable. Même en lisant l'article t'es pas sur de comprendre. La police, main dans la main avec un édile, main dans la main avec des mafieux a gratuitement massacré une quarantaine de jeunes hommes. Comment un pays peut il en arriver à ce degrès de déliquescence? Même sans parler du défaut deformation des policiers, en Irlande on a jamais vu ça pendant les années sombres. Comment peuvent ils s'en sortir? Que peuvent faire les voisins?

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Ce qui est paradoxal au Mexique c'est cet "effondrement" de l’État qui n'empêche pas le pays d'être une puissance économique considérable. Je veux dire que ce n'est pas l'Irak ou l'Afghanistan. On a un pays développé, avec beaucoup de richesses et d'industries ou existe un système de fonctionnement criminel, clanique, presque moyenâgeux.

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De nombreux universitaires ont pour thèse que le développement économique ne peut se produire que dans un État de droit et un ordre publique assuré. Et bien ici la pratique est un démenti cinglant à la théorie avec l'exemple Mexicain, ou des pays comme la Chine ou l'Inde ; même si je pense que ce développement plafonnera si ces systèmes ne penche pas plus du coté de la démocratie libérale à l'occidentale. Je pense aussi que c'est inverser cause et conséquence que de croire que l’État de droit précède le développement, alors qu'il faut la constitution au préalable d'un classe moyenne suffisamment nombreuse qui soutient et pousse pour faire émerger ce genre de système fondé sur la loi.

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Il faut voir comment cette richesse est produite. Les grosses entreprises mexicaines gèrent des plateformes pétrolières offshore dans le Golfe et voient donc leurs actifs peu touchés par la violence à terre. Certains secteurs de croissance financière comme les télécom doivent être peu touchés par la violence.

 

Une bonne partie de l'activité se fait également au travers de Maquiladoras frontalières aux USA.

 

Les grosses régions à touristes semblent relativement peu touchées par les violences qui frappent surtout le Nord du pays.

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Le développement mexicain est en partie un trompe l'oeil qu'il faut éviter de regarder en embrassant le pays comme un tout: il est extrêmement contrasté régionalement (et même à un niveau plus réduit que les grandes régions) et socialement, avec une concentration extrême des richesses et une instrumentalisation de la main d'oeuvre du pays qui reste essentiellement exploitée avec un très faible niveau d'accumulation capitalistique (et de très faibles possibilités d'en voir une) en dehors d'une proportion réduite de la population, et peu de possibilités d'ascension sociale (le progrès dans la formation de la main d'oeuvre reste aussi très concentré sur une partie réduite). 

C'est au final ce qui arrive quand on a une économie essentiellement tournée vers l'exportation, sans grandes perspectives de voir la consommation intérieure prendre une part du relai au-delà d'un niveau assez bas, chose probable pour l'avenir visible étant donné le niveau de corruption, de contrôle du gouvernement par une oligarchie très concentrée et très puissante, et l'état de bordel intérieur qui entretient un certain niveau de féodalité. Les parrains mafieux, malgré leurs "oeuvres sociales" et leur politique de propagande qui inclue un peu de "redistribution", ciblent les zones pour ces actions (au final, c'est peu de monde dans leur zone de contrôle) et se cantonnent à certains types de dons (du petit cash pour survivre, de l'audiovisuel, un peu d'eau courante ici et là, quelques écoles primaires....), avec au global un effet très limité en termes réels (mais fort en termes d'impact psychologique). 

 

Comme le dit Chronos, les activités qui rapportent et impactent le PIB et le taux de croissance se font en fait sans effet lourd sur la population et le territoire: des enclaves de tourisme, des zones de gisement.... Un schéma que l'on devrait bien connaître en Europe de l'ouest, étant donné que c'est celui qu'on voyait dans les colonies: quelques zones privilégiées, des axes de communication allant des zones d'extractions aux ports d'exportation, et une très faible logique de développement et de connexion du territoire. Au final, le Mexique est "colonisé de l'intérieur" par son oligarchie, avec en prime quelques zones "réappropriées" par les potentats locaux que sont les barons des grands cartels (qui eux, souvent, vivent physiquement au Texas -en tout cas leurs familles). 

 

Pour la mesure d'Etat de droit, ou en tout cas d'Etat imposant l'ordre, il faut de même regarder plus au niveau local, zone par zone: pour qu'une activité économique tienne la distance, ça reste une nécessité, mais à chaque type d'économie et à chaque région correspond le "niveau" d'autorité voulu, avec en conséquence:

- un fort plafonnement sur le potentiel maximum en l'état de "l'ordre établi" à un endroit

- une partie de la population comme "variable d'ajustement": une proportion importante est remplaçable à volonté dans un certain nombre de secteurs à faible qualification (essentiellement, ils peuvent crever: y'a du remplacement.... La loi de l'offre et de la demande dans toute sa splendeur: les fanas du tout marché apprécieront). 

 

Avec l'un des plus forts taux d'inégalités de la planète, toujours plus d'actions vers le "libre échangisme total", et peu d'efforts faits pour inverser la courbe (le Mexique est très en dessous de la moyenne dans ce registre), le modèle actuel a de l'avenir. 

Modifié par Tancrède
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Je reconnais volontiers que le développement du Mexique comme tout les émergents c'est beaucoup de vent et posé sur des fondations fragiles. Mon propos était qu'on pensait à l'envers en s’étonnant d'un certain niveau de développement malgré le niveau d'anarchie/violence qui peut exister dans ces pays.

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Hé, mais j'ai pas dit le contraire! Juste qu'il faut éviter, et c'est sans doute ce qui est à l'origine de cette vision à laquelle tu réponds, de regarder trop généralement (on est toujours tous facilement abusés par les chiffres genre PIB/tête, qui ne veulent rien dire). 

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http://nationalinterest.org/feature/enrique-pe%C3%B1a-nieto-the-most-interesting-man-the-world-10281?page=2 (18 avril 2014)

D'après cet article, les « réussites » (je mets des guillemets parce qu'après tout chacun est libre de juger si cela va dans le bon ou le mauvais sens) du président Peña Nieto sont les suivantes :

- libéralisation de l'exploration de pétrole, sans que le principal syndicat de l'entreprise nationalisée de pétrole n'y mette de bâtons dans les roues ;

- réforme de l'éducation nationale avec un effet de centralisation qui diminue l'emprise du principal syndicat d'enseignants responsable de bien des malheurs si l'on en croit l'article ;

- capture du principal bandit Joaquin “El Chapo” Guzman et baisse de la criminalité de 14%.

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http://nationalinterest.org/feature/enrique-pe%C3%B1a-nieto-the-most-interesting-man-the-world-10281?page=2 (18 avril 2014)

D'après cet article, les « réussites » (je mets des guillemets parce qu'après tout chacun est libre de juger si cela va dans le bon ou le mauvais sens) du président Peña Nieto sont les suivantes :

- libéralisation de l'exploration de pétrole, sans que le principal syndicat de l'entreprise nationalisée de pétrole n'y mette de bâtons dans les roues ;

- réforme de l'éducation nationale avec un effet de centralisation qui diminue l'emprise du principal syndicat d'enseignants responsable de bien des malheurs si l'on en croit l'article ;

- capture du principal bandit Joaquin “El Chapo” Guzman et baisse de la criminalité de 14%.

Une vision courante, et qui correspondrait à l'image qui transparaît dans les médias (notamment par ses gaffes, le creux de ses positions....), est que Penia serait juste une figure de proue pour le PRI dont les caciques tiendraient réellement les rênes du pays, avec notamment comme méthode contre la criminalité le fait de simplement payer des cartels pour calmer leur jeu, soit du gain immédiat et visible, mais de courte durée, à moins d'entrer dans un cycle permanent de "tributs" payés en inflation constante, une méthode récurrente dans l'histoire du parti. Vraie ou fausse (ou entre les deux), cette position semble avoir beaucoup de poids au Mexique, et sur le point sécuritaire, j'ai beaucoup de doutes sur le fait que l'arrestation d'un boss de cartel fasse en soi chuter la violence (surtout durablement) de 10 ou 20%:

- d'abord et avant tout parce que dans l'état où est le Mexique, la quantification de la chose semble un exercice imaginaire

- ensuite parce qu'aucune condition fondamentale n'a été changée pour que la violence soit enrayée: le Mexique est toujours la plaque tournante de tous les trafics à destination des USA (il suffit de regarder les composants du scandale récent de l'arrivée massive d'enfants latino-américains sur le Rio Grande: les détails de la traversée du Mexique sont édifiants), sa structure et son fonctionnement économique et social le rendent toujours (voire plus) aussi enclin à produire l'écosystème qui fait proliférer les cartels, leurs activités et leur emprise.... Bref, un individu arrêté, et même quelques arrestations "massives" épurant quelques gangs ne sont que de petites ornières, à moins que quelque chose de plus radical soit mis en oeuvre à l'échelle du pays (ce que l'orientation actuelle des ressources publiques et le niveau de lutte contre la concentration de richesses n'indiquent pas vraiment). Sinon, c'est que de la cosmétique. 

 

Pour le pétrole (et le secteur aurifère), c'est juste un outil pour faire du cash pour l'Etat, pour maintenir ce qui fonctionne (bien ou pas), "redistribuer" aux copains et pouvoir gouverner (donc en achetant les loyautés), faire de la politique extérieure et éviter d'avoir à poser un minimum de question fiscale sur les grandes concentrations de fric du pays. Libéraliser la prospection, c'est juste une autre façon de dire que le gâteau (l'un des bijoux de famille de l'Etat) a été ouvert pour d'autres appétits, de force forcée vu que le Mexique, comme les autres producteurs anciens, est confronté à une hyperinflation des coûts d'exploration et d'exploitation, que la compagnie nationale ne pouvait plus suivre (coûts fixes élevés, et rapacité du proprio). 

 

Bref, il y a plus l'impression d'une grande opération de com qu'autre chose. 

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Surtout si ces personnels reçoivent les mêmes conditions de vie et de travail, ainsi que les mêmes revenus, que ce qui s'est vu dans d'autres forces (civiles et militaires) de l'Etat mexicain tel qu'il est et fonctionne actuellement (qui sait, un nouveau cartel émergera peut-être bientôt des rangs de cette gendarmerie?): surtout que dès le début, cette gendarmerie peut avoir été voulue comme une nouvelle "baronnie" bureaucratique, politique et/ou territoriale à distribuer ou partager entre "gens du monde", comme une nouvelle façon de siphonner des fonds ou un biais pour contourner une administration existante (et "appartenant" plus à d'autres factions politiques) et imposer le contrôle du PRI sur ses domaines d'actions (territoire, secteur d'action). C'est toujours l'histoire d'un Etat essayant de garder ou de récupérer le contrôle de son domaine que de créer de nouvelles organisations remplaçant les anciennes (corrompues, contrôlées par d'autres, limitées ou inefficaces) ou se surimposant à elles (avec un temps de cohabitation qui peut être.... Intéressant), mais c'est aussi celle des factions internes à l'Etat que d'employer ce moyen pour accroître leur base de pouvoir.... Pas forcément (voire pas souvent du tout) pour l'intérêt général. 

L'appareil de sécurité mexicain semble quand même très compliqué et vaste, ce qui semble plus souligner une sur redondance des agences et organisations liée aux factions du pays qu'à une stratégie nationale de sécurité qui soit pertinente, et le fait que cela se traduise par l'inflation des organisations renvoie plus à une incapacité des dites factions de régler leurs comptes en amont de ce genre de recours (dans l'arène politique).... Quand les blocages politiques se traduisent par une répartition de l'appareil de sécurité entre factions (chacun grapille son turf et en fait un outil de pouvoir), et la création de nouveaux organismes, ça sent pas bon. 

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L'histoire des étudiants disparus s'envenime encore après que des membres d'un gang aient confessé avoir tué les 43 étudiants en question et brûlé leurs corps avant de balancer les os dans un cours d'eau.... Le tout, apparemment, plus ou moins à la demande d'un important leader local (et de sa femme) que leurs protestations dérangeaient. La population locale, étudiants et parents, s'est apparemment largement mobilisée et a cherché le fritage dans la cité d'Acapulco, fermant son aéroport dans un mouvement de foule que les polices municipale, d'Etat et fédérale envoyées sur place n'ont pas pu juguler. 

 

L'indignation a atteint un niveau impressionnant, débouchant sur ce qui pourrait devenir une crise politique grave: la collusion des élites politiques avec les gangs mafieux, le mépris des élites mexicaines pour la population, le peu de considération pour la règle de droit et les principes démocratiques de base semblent tous incarnés dans cette histoire. 

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L'indignation a atteint un niveau impressionnant, débouchant sur ce qui pourrait devenir une crise politique grave: la collusion des élites politiques avec les gangs mafieux, le mépris des élites mexicaines pour la population, le peu de considération pour la règle de droit et les principes démocratiques de base semblent tous incarnés dans cette histoire. 

 

C'est tout sauf nouveau. 

 

Et le gouvernement mexicain est toujours là (et bien là). Ce qu'il va se passer c'est que la presse va se déchaîner, les gens vont manifester et puis d'autres tueries surviendront, faisant oublier celle des étudiants, les politiciens vont acheter à gauche et à droite des leaders de la contestation ou des journalistes pour éteindre progressivement le mouvement. 

Modifié par Kiriyama
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