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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


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Au moins 157 personnes ont été tuées lundi à Conakry lors de la répression par l'armée d'une manifestation de l'opposition dans un stade de la capitale guinéenne, selon un bilan annoncé mardi par l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme, qui fait état par ailleurs de plus de 1.200 blessés.

Le gouvernement a annoncé l'ouverture d'une enquête pour déterminer qui avait donner l'ordre aux soldats d'ouvrir le feu à balles réelles sur les manifestants. Le gouvernement maintient que seules 57 personnes sont mortes, pour la plupart piétinées.

Dans un communiqué diffusé mardi soir le ministère de l'Intérieur qualifie d'"illégale" la manifestation de l'opposition et précise que le président présente ses condoléances aux familles endeuillées.

La France, qui "réitère sa condamnation de cette répression sauvage et sanglante", a annoncé mardi la "suspension immédiate de sa coopération militaire avec la Guinée" et le réexamen de "l'ensemble de son aide bilatérale", selon une déclaration du ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Les rues de Conakry, où l'on dénombrait de nombreuses voitures calcinées, étaient calmes mardi matin, des soldats patrouillant dans les rues, alors que les habitants restaient terrés chez eux. Un médecin de l'hôpital de Donka, à Conakry, a affirmé qu'il avait vu plus de cent corps à la morgue. L'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme a fait état d'au moins 157 morts. Un reporter de l'Associated Press a vu à l'hôpital Donka plusieurs patients blessés, certains par balles, d'autres portant des traces de coups.

Plus de 50.000 personnes ont participé lundi à la manifestation contre le putsch du capitaine Moussa "Dadis" Camara, arrivé au pouvoir en décembre dernier, quelques heures après la mort du dictateur Lansana Conté. Bien qu'il ait assuré qu'il ne se présenterait pas à l'élection présidentielle, il a récemment souligné qu'il avait le droit de se porter candidat si tel était son choix.

Le capitaine Camara a tenté de prendre ses distances avec cette violente répression en affirmant lundi soir sur les ondes de RFI que les soldats ayant tiré sur la foule avaient "commis ces atrocités" et constituaient "des éléments incontrôlables de l'armée".

L'ancien Premier ministre Sidya Touré, aujourd'hui chef de l'Union des forces républicaines (UFR, opposition), avait été arrêté pendant la manifestation de lundi. Il a été libéré mardi mais a retrouvé son domicile vandalisé.

L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a reçu des témoignages selon lesquels des éléments des forces de sécurité avaient déshabillé et violé des manifestantes dans les rues. D'autres ont vu des militaires poignarder des civils avec des couteaux ou des baïonnettes.

La communauté internationale a unanimement protesté contre ces agissements. L'Union européenne a condamné la répression contre les manifestants, appelant les autorités "à exercer un maximum de retenue et à assurer une transition pacifique et démocratique" dans le pays, selon le chef de la diplomatie européenne Javier Solana, qui a appelé à la libération immédiate de tous les opposants.

L'Union africaine, qui a suspendu la Guinée de son organisation depuis l'arrivée au pouvoir de Camara, a pour sa part condamné "les tirs sans discernement sur des civils sans armes" et a exhorté les responsables guinéens à respecter la liberté d'expression et de rassemblement.

La France avait condamné lundi "avec la plus grande fermeté la répression violente exercée par l'armée contre les Forces vives de Guinée au cours d'une manifestation pacifique organisée à Conakry". Paris, qui a réitéré mardi sa condamnation, a souligné que "le bilan des massacres et des graves violations des droits de l'homme commis hier (lundi) à Conakry par l'armée guinéenne s'alourdit d'heure en heure".

A la demande de la France, selon le communiqué de M. Kouchner, l'Union européenne se réunira dès mercredi à Bruxelles pour "examiner les mesures complémentaires, notamment individuelles, qui pourraient être prises rapidement". L'UE a "déjà suspendu toute aide non humanitaire à la Guinée".

La France, poursuit le ministre dans son communiqué, "se concerte avec les responsables de l'Union africaines, et ses partenaires au Conseil de sécurité, afin d'envisager les conséquences à tirer des ces événements dramatiques. Nous examinons tous les moyens pour apporter rapidement une assistance médicale aux blessés", conclut-il. AP

Que peut faire l'Union Africaine ou l'Union Européenne ?

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Mais.... pourquoi déjà la France coopérait avec un putschiste?

Oh tu sais… avec Habyarimana c'était pareil. Ça s'appelle les liens d'alliance, la préservation de l'influence, avoir des alliés en Afrique à une époque où la Chine est partout… conserver une sorte de leadership de la diplomatie (partagé certes…).

Enfin voilà quoi !

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  • 2 weeks later...

Union Africaine : A Ouagadougou, dimanche, lors du Forum mondial pour le développement durable consacré aux changements climatiques, les pays africains particulièrement vulnérables face au réchauffement climatique ont exigé des "réparations et dédommagements" de la part des pays développés.

A deux mois du Sommet de Copenhague qui doit aboutir à un nouvel accord international concernant la lutte contre le réchauffement climatique, les pays africains sont décidés à parler d'une seule voix.

Ils ont déjà commencé en exigeant que les pays les plus pollueurs soient également les plus gros payeurs, alors que l'Afrique qui est le continent le plus pauvre et le moins pollueur du monde sera l'un des plus touchés par le changement climatique. Le montant de ces réparations et dédommagements réclamés par les pays africains est estimé à 65 milliards de dollars afin de  "pouvoir faire face, d'un point de vue continental, à ces phénomènes de changement climatique" a indiqué à l'AFP le président du comité d'organisation du 7e Forum mondial sur le développement durable, Salifou Sawadogo.

Lors du sommet international sur le climat, "pour la première fois, l'Afrique aura une position commune" a déclaré le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping. Les pays africains demandent la création de nouveaux fonds internationaux pour soutenir les pays pauvres, de même que l'allègement des procédures et l'assouplissement des conditions d'accès des pays africains aux ressources du Mécanisme pour un développement propre.

"Nous sommes tous sur la même planète, il y a donc un devoir de solidarité pour permettre aux pays les plus vulnérables, nous autres, de pouvoir conduire des politiques d'adaptation face aux changements climatiques" estime Salifou Sawadogo.

ben voyons... c'est à nous de payer bien sur !

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hum c'est pas (ou plus) trop comme ca que ca marche (enfin moins qu'avant)

l'aide au developpement passe par des transfers de compétence et de materiel

l'argent sert donc à financer directement des infrastructures (hopital:dispensaire, pharmacie), les personnels formateurs du Nord qui forment ceux du Sud(médecins, ingénieurs agronomes) et le matériel (appareils de bloc, frigo pour médicaments) etc

c'est plutot de plus en plus controlé

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hum c'est pas (ou plus) trop comme ca que ca marche (enfin moins qu'avant)

l'aide au developpement passe par des transfers de compétence et de materiel

l'argent sert donc à financer directement des infrastructures (hopital:dispensaire, pharmacie), les personnels formateurs du Nord qui forment ceux du Sud(médecins, ingénieurs agronomes) et le matériel (appareils de bloc, frigo pour médicaments) etc

c'est plutot de plus en plus controlé

Et ce n'est pas un bien .

C'est comme des enfants, si tu leurs fait tout , ils n'apprendront rien .

Ca va continuer comme ça combien de temps avant qu'on finance (s'il le faut) de vraies élections avec de vrais dirigeants qui défendent leur pays . Quitte à ce qu'on le chapeaute . On enterre l'Afrique en lui faisant tout mais sans vouloir le montrer aux médias . Si un pays pouvait porter ses burnes mettre les moins dans le camboui et placer à la tête de quelques états Africain des dirigeants intègre (oui , je sais, s'ils sont chapeautés .. mais j'aime rêver) ça serait bien mieux que d'envoyer des ouvriers construire , ou balancer des sacs de riz .

Tin ça me met dans une amertume bien profonde l'état de ce continent :-( . En esperant que la coupe du Monde leur fasse oublier leurs soucis .

Il se passe quoi en Guinée au fait, j'ai raté les infos?

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En Guinée un capitaine de l'armée a été placé à la tête du pouvoir par des putschistes, il surfe sur le ras le bol populaires des trafiquants d'opium d'Amérique du Sud, fait des jugements médiatisés à l'extrême de ses opposants, bien évidemment corrompus par les narcos et mène lui-même l'interrogatoire à ce que j'ai compris.

Sinon pour les dirigeants intègres avant qu'un arrive en Afrique ça serait de les laisser dans leur mouise mais c'est pas pour tout de suite.

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C'est comme des enfants, si tu leurs fait tout , ils n'apprendront rien .

euh relis moi mais je parle de transfert de compétences

on fait pas les trucs à leur place (de moins en moins) mais on essaye de leur apprendre à le faire par la formation

quant aux infrastructures ben disons que ca reste logique : ca sert à rien de former des médecins si ils ont pas le matériel adéquat pour jouer leur role de médecin

d'autant plus que les formations ne sont pas toujours très adaptées au contexte local (comment ca y'a pas d'eau courante et d'electricité 24h/24h ? ou aussi connu sous le nom du métro qui se retrouve en brousse....)

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euh relis moi mais je parle de transfert de compétences

on fait pas les trucs à leur place (de moins en moins) mais on essaye de leur apprendre à le faire par la formation

quant aux infrastructures ben disons que ca reste logique : ca sert à rien de former des médecins si ils ont pas le matériel adéquat pour jouer leur role de médecin

d'autant plus que les formations ne sont pas toujours très adaptées au contexte local (comment ca y'a pas d'eau courante et d'electricité 24h/24h ? ou aussi connu sous le nom du métro qui se retrouve en brousse....)

Tu ne m'as pas compris , et ce n'est pas la peine de me prendre pour un abruti . Je sais pas pour quoi tu te prends sérieusement mais avec moi je te prie d'oublier ce ton .

Je prendrais juste quelques secondes pour que tu changes ta focalisation . Ce n'est pas parce qu'on fait construire à 150 ouvriers un hôpital qu'on le construit . Je parle de l'étape où les Ingénieurs , les Archis, les tout ce que tu veux, formés où tu veux fassent les projets de A à Z, avec les fonds qu'on leur donne .. Et sans aucun contrôle ..

En gros que la seule chose qui les empêche de profiter de ces deniers pour eux soit leur bonne conscience . Parce que ça va , livrer les plans , dire à 150 gars qui ont montés un mur , toi tu fais ça , toi tu fais ça , toi tu fais ça , tout en regardant avec nos jolis yeux si tout le monde est bien payé etc , ça ne fera pas avancer l'Afrique .Parce que quand tu repartiras on en reviendra aux bonnes vieilles méthodes, vu les locaux . Sauf si tu restes 60 ans à tout faire, le temps de former 2 générations et de faire oublier la précédente . Et encore, il faudrait penser à éradiquer les élites verreuses . Super . Bref , on est bien loin de l'assistanat c'est vrai . Mais on l'est encore plus de l'autonomie .

Alors oui , à court terme ils en bénéficieront , mais j'ai passé mes vacances dans une assoc humanitaire pas loin de Ouagadougou .. Et crois moi que l'aide, bah j'en ai pas vu beaucoup d'effets .

Berzeker je te rejoins .. Mais s'il faut qu'ils se massacrent pendant une quinzaine d'année, et qu'on y assiste , le fusil au pied , en s'assurant qu'aucun (Chinois, Européen ou autre) n'essaie de mettre son grain de sel pour récupérer les ressources qui se disputent sous cette terre , pour que des dirigeants apparaissent (ce dont je ne doute pas) ça fait tout de même très cher , humainement parlant . Ils n'en sont pas sortis .

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Tu ne m'as pas compris , et ce n'est pas la peine de me prendre pour un abruti . Je sais pas pour quoi tu te prends sérieusement mais avec moi je te prie d'oublier ce ton .

<Bon on va la refaire pour que les choses soient bien claires entre nous

1-je ne te prends pas pour un abruti

2-visiblement on est pas d'accord sur le fond des choses mais

3- si on est pas d'accord ca n'empeche pas que tu calme un chouille ta joie et joue pas les gros bras avec une bouche comme la porte d'Aix parceque ce jeu ne prend pas avec moi

donc : tu arretes de démarrer au quart de tour (comme tu en as l'habitude de temps en temps voir assez souvent sur ce forum ... ) et tu arretes de te sentir martyrisé ou agressé à chaque fois qu'on te contre dis

sinon tu peux rester à discuter tout seul face à ton miroir, t'arriveras peut etre à t'entendre avec toi même

ah et ca fait fonction d'avertissement : soit tu met de l'eau dans ton vin, tu reflechis 5 s avant de poster et ca va bien se passer, soit tu vas aller voir ailleurs si j'y suis dans pas très longtemps>

Je parle de l'étape où les Ingénieurs , les Archis, les tout ce que tu veux, formés où tu veux fassent les projets de A à Z, avec les fonds qu'on leur donne .. Et sans aucun contrôle ..

quand je parle de formation je parle de ca

la gestion des projets de A à Z

mais sans controle avec l'argent des aides ??

un chèque en blanc pour les pays les plus corrompus de la planète, tu ne trouveras personne pour le donner

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Berzeker je te rejoins .. Mais s'il faut qu'ils se massacrent pendant une quinzaine d'année, et qu'on y assiste , le fusil au pied , en s'assurant qu'aucun (Chinois, Européen ou autre) n'essaie de mettre son grain de sel pour récupérer les ressources qui se disputent sous cette terre , pour que des dirigeants apparaissent (ce dont je ne doute pas) ça fait tout de même très cher , humainement parlant . Ils n'en sont pas sortis .

Justement c'est impossible. Ya pas moyen de faire ça de façon globale, juste éventuellement une aide ciblée par un ensemble niveau UE sur un seul et unique pays voir deux (de préférence stratégiques) et on arrivera a quelque chose en 60 ans. Le reste on peut continuer a faire comme on fait car c'est pas possible de tenir l'intégralité d'un continent a bout de bras et d'en faire des Etats de droit avec les impératifs que nous nous sommes posés (ce magnifique uti possidetis qui veut que les frontières des Etats africains restent telles quelles ce qui rend la chose ingérable au niveau des cultures et sous groupes différents, enfin sinon on exporte le système belge dans toute l'Afrique, comme ça on rendra tout le monde fou).

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Un article dans LeMonde.fr sur les puissances émergentes :

http://www.lemonde.fr/international/article/2009/10/20/bertrand-badie-l-afrique-champ-de-man-uvre-de-la-chine-l-inde-et-le-bresil_1256147_3210.html

concernant l'afrique :

"Mouss : Que pensez-vous de l'Afrique dans tout ça ? Peut-elle faire entendre sa voix ?

Bertrand Badie : C'est bien tout le problème, et c'est ici que se cristallisent toutes les ambiguïtés de notre sujet. L'Afrique est devenue, à une vitesse effrayante, un champ de manœuvre pour les puissances émergentes. L'Afrique du Sud d'abord, dont on a vu cependant les handicaps. La Chine ensuite, dont on se plaît à rappeler la présence forte sur le continent noir. Mais également le Brésil, très présent jusque dans les plus petits Etats africains, au nom d'ailleurs d'une histoire partiellement commune. Et l'Inde, depuis longtemps présente sur la côte orientale africaine, et qui pénètre de plus en plus à l'intérieur même du continent. On peut imaginer que les puissances émergentes sont en train de remplacer les anciennes puissances coloniales.

La France, mais aussi, dans une moindre mesure, la Grande-Bretagne, comme bien entendu la Belgique et le Portugal, ne cessent de subir des revers au sein de leur ancien pré carré. L'arrivée en force d'Etats eux-mêmes autrefois victimes de la colonisation est accueillie comme une sorte d'étape nouvelle. Celle-ci risque de conduire à des désillusions. La tentation coloniale, ou plus exactement néocoloniale, est au bout des aides et des offres de coopération délivrées par ces émergents.

Ils ont des atouts qui rendent leur offensive d'autant plus sérieuse : dispensés de gérer le passé colonial, ils se plaisent aussi à s'afficher moins sourcilleux en matière de droits de l'homme ou quant à la nature même des régimes et des dictatures. Il est vrai que les anciennes puissances coloniales savaient fermer les yeux quand cela les arrangeait.

Mais la force des émergents est de se plaire à contourner les vœux de la communauté internationale et à offrir des portes de sortie dans lesquelles les vieux dictateurs, de Khartoum à Harare, aiment à se précipiter.

Risquons l'hypothèse que l'Afrique sera la grande victime de tout ce remue-ménage, preuve supplémentaire que les nouvelles relations internationales doivent par priorité faire une place aux faibles et aux pauvres, et que le multilatéralisme global est plus que jamais nécessaire."

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Un autre problème qu'est confrontée l'Afrique : c'est l'acquisition de terres en Afrique de façon souvent décomplexée des pays émergents comme l’Inde, le Brésil ou encore la Chine + des pays arabes (Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis, ...). Voici des extraits d'un article ci-dessous :

Voilà que des pays comme la Chine et l'Inde achètent ou louent des terres agricoles sur le continent noir pour nourrir leur population. Les Africains y trouvent-ils leur compte ?

La Chine envisage de louer deux millions d'hectares à la Zambie afin d'y cultiver du jatropha, pour en faire

du biocarburant. La Zambie, qui vit de l'industrie du cuivre, souffre de la chute du prix des minerais sur

le marché mondial. Pour diversifier son économie, elle compte louer de plus en plus de terres à des agriculteurs commerciaux étrangers.

L'Inde, le pays le plus populeux après la Chine, a investi quatre milliards de dollars américains en Éthiopie pour y produire, entre autres, du sucre et du thé. Depuis 2004, l'État éthiopien aurait approuvé plus de 150 ententes du genre. On peut y louer des terres à bon marché : de 3 à 10 dollars américains par hectare par année, comparativement à 237 dollars américains en moyenne aux États-Unis.

Avec un déficit de 25% dans sa consommation de riz, le royaume d’Arabie saoudite recherche de nouveaux «débouchés » pour s’approvisionner en Afrique notamment dans les pays d’Afrique de l’Ouest où il s’arroge d’énormes superficies acquises à cet effet.

Le Soudan, a indiqué M. Ali, compte 84 millions d'hectares de terres arables, dont seulement 20 pour cent sont cultivées, et a conclu 75 accords pour une somme totale de 3,5 milliards de dollars en huit ans. Sur cette somme, près de 930 millions ont déjà été investis. Huit pays, dont l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweït, l'Egypte, la Jordanie, la Chine et l'Inde, sont concernés.

Des élites ou intellectuels africains craignent un néo-colonialisme des pays asiatiques et surtout ils redoutent la Chine et l'Inde. J'ai remarqué qu'ils préfèrent les Européens et pays arabes parce qu'ils pensent les connaître mieux dû fait de la colonisation et de leurs expatriés nombreux en Europe. En outre, ils ont des points communs religieux : christianisme et islam. Avantage des Européens et des Arabes.

Ce n'est pas le cas en Asie où les quelques, qui vont au nom de la coopération et du développement, sont parfois victimes de racisme et d'agression.

Faut dire que militairement et démographiquement, les états africains sont très faibles et facilement manipulables par l'argent ou division ethnique.

Avantage des Indiens, ils disposent de petites minorités influentes au niveau commerce et poids économique comme au Kenya, Tanzanie, Afrique du Sud, Madagascar, Nigéria, ...

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Pas aussi simple, l'Inde et la Chine exporte aussi leurs agriculteurs pour cultiver les terres et si les pays occidentaux se contenteraient de vaines protestations en cas de nationalisations et/ou d'expulsions de nationaux, il est probable que la Chine ou l'Inde y verraient une déclaration de guerre. Pour le moins, les responsables africains devront s'attendre à des représailles sévères !

L'Afrique est est un gros gateau dont tout le monde veut la plus grosse part, on a déjà une guerre économique entre l'Inde et la Chine sur le continent :  http://www.afrik.com/article14045.html

Le problème c'est qu'il faut nourrir les milliards d'habitants de l'asie et pas seulement trouver des débouchés pour leurs industries.

L'inde a des projets énormes pour l'afrique : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2520p107-109.xml0/-investissement-Inde-visite-officielle-Manmohan-Singh-L-Inde-veut-doubler-ses-echanges-avec-l-Afrique.html#

A coté des magouilles et trafics indiens et chinois (qui se foutent des droits de l'homme), les pays occidentaux sont des amateurs !

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J'ai une suspicion à l'égard des pays ex-colonisateurs ou occidentaux, est-ce qu'ils ne soulèvent pas ou mettent en garde l'élite dirigeante et intellectuelle africaine contre les pays émergents, asiatiques et pays du Golfe face à une nouvelle menace néocolonialiste de ceux-ci.

Cela signifie que les moyens médiatiques et presses qu'utilisent les pays occidentaux ne sont pas du tout fair-play !!!

D'où risque de conflits par interposition et tensions diplomatiques avec ces coups-bas ?!

Touche pas à mes terres : Le Sud face à la razzia des pays riches

Image IPB

- A l’horizon 2050, comment nourrir 9 ou 10 milliards d’habitants ? Face au défi alimentaire mondial, certains pays qui manquent de terres cultivables prennent les devants : les pays du Golfe, la Chine et l’Inde font main basse sur des milliers, voire des millions d’hectares en Afrique et en Asie du Sud-Est, en Amérique latine ou au Kazakhstan.

- Ce mouvement, qui prend de l’ampleur, provoque une levée de boucliers et certains pays légifèrent pour limiter le phénomène.

- Même si on en attend un transfert de technologie, on peut craindre que cet accaparement provoque une catastrophe sociale et écologique.

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L'Inde accorde plus de 260 millions de dollars à la RDC

L'Inde et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé, jeudi au ministère indien des Affaires étrangères, un accord de financement portant sur 263 millions de dollars destinés principalement à des travaux d'infrastructures, a rapporté l'agence de presse associée (APA), citant le ministre congolais du Plan, Olivier Kamitatu Etsu.

"Le gouvernement congolais vient d'obtenir de l'Inde 168 millions de dollars pour le barrage de Katende, au Kasai occidental (centre de la RDC), 45 millions pour celui de Kakobola, dans le Bandundu (ouest) ainsi que 50 millions additionnels pour le chemin de fer urbain de la capitale congolaise", Kinshasa, a précisé M. Kamitatu à l'APA par téléphone depuis New Delhi. Le gouvernement indien va également financer la formation en informatique et en énergie solaire ainsi que les travaux d'adduction d'eau potable dans les milieux ruraux en RDC pour 25 millions de dollars tandis qu'un million sera prévu pour l'achat de médicaments. D'autres rencontres ont également eu lieu entre la délégation congolaise et des hommes d'affaires indiens, intéressés par le secteur minier et l'agro-alimentaire dans l'ex-Zaïre, a précisé l'APA, reçue à Bruxelles. (GFR)

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