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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


Messages recommandés

Nouvelle attaque islamiste au Nigéria :

Sept personnes ont été tuées et huit autres blessées lors de l'attaque d'un véhicule de police par des islamistes radicaux de la secte Boko Haram dans une ville du nord-est du Nigeria, a annoncé jeudi un porte-parole militaire.

Le véhicule a été "réduit en cendres", a-t-il ajouté, en précisant que l'attaque avait eu lieu mercredi près d'un arrêt d'autobus de la ville de Maiduguri, dans l'Etat de Borno, où la secte radicale avait orchestré l'an dernier un soulèvement qui s'était soldé par quelque 800 morts.

Boko Haram - signifiant en langue haoussa que l'éducation occidentale est "péché" - a revendiqué les attentats à la bombe et attaques contre des chrétiens qui ont fait au moins 80 morts à la veille de Noël dans la ville de Jos, dans le centre du pays.

Ce jour-là, six autres chrétiens avaient aussi été tués à Maiduguri, au coeur d'une des régions les plus démunies du Nigeria, aux confins du Cameroun, du Tchad et du Niger.

Neuf autres personnes, dont un responsable de la police de Maiduguri, ont été tuées depuis par cette secte d'inspiration talibane qui veut imposer la charia dans l'ensemble du pays, dont le Nord est majoritairement musulman mais le Sud principalement chrétien.

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Sauf qu'il y a beaucoup de grands contrats gaziers, pétroliers, portuaires, électriques.... Qui ne s'obtiennent et ne se maintiennent pas sans implication directe, et que, ô mystère insondable éloigné des apparences, Gbagbo les a en TRES grande partie refilé aux Français (M. Bolloré en sait quelque chose, lui qui a dépensé beaucoup d'efforts pour obtenir l'exploitation portuaire dans sa très grande majorité). Ca "marche", là, ou pas :lol:?

Oui, mais est on sur qu'en faisant le bilan des couts et des gains, on est vraiment gagnant dans l'affaire? En termes d'intérêt général, mettons de coté Mr Bolloré bien sur.  :lol:

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Que des politiciens et autre personnes importantes française continue à soutenir Gbagbo alors que celui-ci a favorisé la chasse aux français est tout simplement ecoeurant.

Jouer la carte ethnique, raciste ou religieuse devrait etre la ligne rouge à ne pas franchir. Contre n'importe qui et a forciori contre les français.

C'est du cynisme à courte vue, meme les chefs mafieux ancienne mode avaient leurs propres règles, code d'honneur, règle de conduite. Quand il n'y a aucune ligne directrice, aucune règle a part pas faire de vagues dans les médias, ça mène à n'importe quoi.

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meme les chefs mafieux ancienne mode avaient leurs propres règles, code d'honneur, règle de conduite

A d'autres avec ces conneries de bandits pleins d'honneur: ils avaient certains comportements à l'occasion (et encore, c'était TRES loin d'être tous, voire même le plus grand nombre), mais si ça devait empiéter sur du business, fallait oublier "l'éthique" :P.

Que des politiciens et autre personnes importantes française continue à soutenir Gbagbo alors que celui-ci a favorisé la chasse aux français est tout simplement ecoeurant

C'est pas toi qui est "tout pour le business, la realpolitik et les intérêts purs et durs" ;), d'habitude?

Jouer la carte ethnique, raciste ou religieuse devrait etre la ligne rouge à ne pas franchir. Contre n'importe qui et a forciori contre les français

Dès lors que c'est une carte, elle sera jouée, point barre: les Etats sont des "monstres froids" comme dirait l'autre, et les politiciens dirigent les Etats.

Oui, mais est on sur qu'en faisant le bilan des couts et des gains, on est vraiment gagnant dans l'affaire? En termes d'intérêt général, mettons de coté Mr Bolloré bien sur.

C'est un exercice de "comptabilité impériale": très difficile à réaliser. L'une des erreurs est de penser que tu peux y faire un chapitre "Côte d'Ivoire" séparée du reste et faire une colonne de coûts et une de gains bien nettes. Mais M. Bolloré, aussi peu sympathique soit-il, est un contributeur de la richesse nationale, et un employeur important. Sa boîte serait-elle aussi importante et compétitive sur d'autres marchés s'il y avait pas ses marchés en Côte d'Ivoire (et dans d'autres pays africains), développés sur des décennies? Pas facile d'y répondre. Et au global, en ne regardant pas que Bolloré mais l'ensemble des groupes français impliqués dans la seule Côte d'Ivoire via des grands contrats, il faut comparer aux coûts de l'opération Licorne depuis qu'elle a commencé, au coût des accords militaires (essentiellement l'entretien du BIMA). D'autre part, nombre de facteurs de ce genre de comptabilité ne sont pas directement, voire pas du tout, transposables en coûts et gains en argent; positionnement en Afrique de l'ouest comme point d'ouverture aux marchés voisins, vies humaines des expats et franco-ivoiriens....

Dur d'évaluer ce que rapporte et coûte une politique extérieure. Jean Monnet a pu faire ce genre d'évaluation en 1923 avec l'Empire en spécifiant que tout n'était pas factorisable, mais le rapport coût-bénéfice était si lourd côté coûts que son analyse parlait quand même d'elle-même. D'autant que le déploiement en Côte d'Ivoire face aux troubles aurait quand même impliqué la France, qu'elle ait ou non de vastes intérêts sur place, eu égard à l'histoire et aux expats.

Seulement, le fait est que les places sont chères sur les marchés extérieurs et particulièrement sur les appros de matières premières, et c'est certainement pas la compétitivité d'une entreprise et de son offre qui vous ouvre les portes d'un marché: on n'a rien sans rien, et le "world business échange des productions de savonnettes contre de l'intermédiation commerciale, du transfert de technologie ou une coopération militaire engageant une garantie d'intervention. Si un jour un politique "jeune, moderne et dynamique, se foutant du passé" balance le discours du "ça coûte plus que ça rapporte", crois bien que ça n'aura rien d'une analyse rationnelle (trop dure et complexe pour être catégorique), et tout d'un choix purement politicien répondant à d'autres logiques.

Ceux qui sont en train d'opérer ce genre de choix, c'est les ricains, chez qui le "coût de la politique impériale" est devenu un thème parfois évoqué en ces termes (alors qu'ils se défendaient d'avoir un empire), simplement parce qu'il faut justifier des retraits massifs pour faire des économies, et des coupes drastiques. Eux ont plus de marges cependant :lol:.

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C'est pas toi qui est "tout pour le business, la realpolitik et les intérêts purs et durs" ;), d'habitude?

"tout pour le business", pas forcément. "réalpolitik et interet pur et dur" oui, mais je vois pas en quoi avoir quelques principes est contraire à réalpolitik et interet pur et dur, au contraire. Juste un exemple, les rèveurs de la Résistance, c'est eux qui étaient réalistes, les petits malins collabos, eux les perdants. Et l'interet au niveau de l'état, ça devrait etre l'interet général, c'est en meme temps un principe et un interet qui devrait etre pur et dur.

Il est aussi de notre interet d'avoir une politique lisible sur le long terme sur certains sujet et qui n'évolue pas au gré des fluctuations passagères. Chatier ceux qui s'en prennent aux français, que ce soit un an, 10 ans ou 30 ans plus tard, dès que l'occasion se présente, me semble pas stupide et ça finirait par se savoir et avoir un effet dissuasif. Là encore principe et interet se rejoignent.

Quand a Gbagbo l'occasion se présente et c'est maintenant. Après pour ce qui est des modalités pratique, ok faut pas etre balourd et essayer de faire faire ça par les Ivoiriens eux meme, le tout c'est de veiller à ce qu'il paye l'addition a la fin.

Dès lors que c'est une carte, elle sera jouée, point barre: les Etats sont des "monstres froids" comme dirait l'autre, et les politiciens dirigent les Etats.

Il semble qu'il y a que nous qui refusons de jouer toutes nos cartes comme la reciprocité si les français se font spolier et expulser. Quoi qu'il en soit t'as bien raison, mais la carte ne sera jouée que si elle a une chance d'etre payante. A nous d'essayer de faire en sorte qu'elle ne soit pas payante si on peux non ?

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Il faut surtout attendre que la CEDEA se décide, qu'il y est un soutien de l'ONU et là on pourra donner un coup de main pour faire en sorte que Gbagbo quitte le pouvoir.

Mais une action unilatérale de nos forces sans véritables raison serait contre productif à souhait.

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Le ministre des Affaires étrangères William Hague a annoncé vendredi matin que Londres était prêt à soutenir une intervention militaire sous mandat des Nations unies en Côte d'Ivoire.

La Grande-Bretagne espère voir aboutir les négociations menées par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour convaincre Laurent Gbagbo de se retirer, a expliqué William Hague sur les ondes de la BBC.

Mais, a-t-il ajouté, la Grande-Bretagne "soutiendra" une éventuelle intervention militaire décidée par la CEDEAO, avec l'accord de l'ONU.

Les Nations unies ont mis en garde les partisans de Laurent Gbagbo contre une attaque de l'hôtel du Golf, à Abidjan. Martin Nesirky, porte-parole de l'ONU, a souligné que la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire avait déployé de larges effectifs pour assurer la protection du gouvernement Ouattara à l'hôtel du Golf. Ces troupes sont autorisées "à employer tous les moyens nécessaires" pour protéger le personnel onusien, ainsi que toutes les personnes vivant dans l'hôtel, a-t-il prévenu.

En France, le Quai d'Orsay a recommandé vendredi 31 décembre aux familles françaises résidant en Côte d'Ivoire de quitter le pays et a annoncé le report de la rentrée scolaire dans les écoles françaises.

Alors que des Libanais commencent à arriver au pays fuyant la Côte d’Ivoire, l’ambassadeur libanais dans la capitale ivoirienne, Ali Ajami, a estimé que « la diaspora libanaise ne constitue pas une cible ». M. Ajami a indiqué que « la situation est calme en Côte d’Ivoire, mais parfois des Libanais sont victimes des émeutiers parce qu’ils passent à proximité d’une rixe ou d’une manifestation ». Beaucoup de Libanais se sont vus contraints de fermer leurs commerces et leurs usines. Il a souligné en conclusion que « la Middle East Airlines a réduit de 25 % le prix du billet d’avion Abidjan-Beyrouth, et ce afin d’aider les Libanais à fuir la situation précaire de la Côte d’Ivoire ».

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le régime de Gbagbo doit être renversé d'une manière ou d'une autre mais s'il doit y avoir une intervention militaire le mieux serait qu'elle viennent de pays africain , si ça vient de l'occident Gbagbo pourrait sortir la bonne vieille carte de l'impérialisme occidental et renforcé son propre camp, quand aux forces européenne méme si elle gagnerait la guerre facilement , ils risquent de se retrouvé embourbé pour plusieurs années dans une guerre de type guérilla a l'afghane .

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mais la carte ne sera jouée que si elle a une chance d'etre payante. A nous d'essayer de faire en sorte qu'elle ne soit pas payante si on peux non ?

Tout dépend de combien de cartes Gbagbo dispose dans sa manche: en l'occurrence, il en a pas des masses, et le temps n'augmente pas la taille de son jeu pour l'instant. Il peut encore payer l'appareil d'Etat, armée en tête, pendant quelques mois, mais même de ce point de vue, les chefs militaires ne feront pas n'importe quoi vu qu'ils n'ont pas des masses envie de se retrouver au TPI, ce qui arrivera immanquablement, tôt ou tard, si le camp de Gbagbo perd.

Faut pas exagérer en pensant que tout acteur procède nécessairement selon une analyse coût-bénéfice quand à sa ligne de conduite, et en tous cas surtout pas qu'il en réalise une selon NOS critères, ou des critères qu'on peut comprendre facilement. Quand à l'estimation des probabilités de succès de telle ou telle ligne d'action:

1°/ Ca relève d'une grande prétention de prétendre pouvoir factoriser la majorité des facteurs en ligne de compte, en tout cas sans être un expert du théâtre d'opération en question, et d'une incroyable bouffissure d'esprit de croire pouvoir maîtriser ces facteurs

2°/ Les personnages comme Gbagbo n'arriveraient pas où ils en sont s'ils avaient toujours opéré selon des analyses rationnelles de probas

mais je vois pas en quoi avoir quelques principes est contraire à réalpolitik et interet pur et dur

Le fait est que la plupart des grands contrats en Côte d'Ivoire, sur les grands business, ont été attribués à des entreprises françaises: le "big money" en CI est côté français, avec juste quelques autres places pour des entreprises étrangères, principalement Cargill pour le cacao. Et ce sont plutôt des contrats de long terme. Pourtant, les expats français et les franco-ivoiriens résidants en CI sont devenus de facto des otages au vu de l'évolution de la situation (malgré le fait que la majorité d'entre eux soit ouvertement pro-gbagbo). Un changement radical de pouvoir passant par une intervention internationale, c'est une sorte de remise à plat de nombre de grands contrats et de risque de réarrangement des grands intérêts tels qu'ils sont répartis actuellement, où USA et Chinois y verraient une autre chance de prendre des places rapidement. Un gouvernant n'étant pas fan d'incertitudes (y'en a de toutes façon bien trop en permanence), que crois-tu qu'il choisira, même si ça implique des atrocités commises au passage? Et ce d'autant que toute intervention française, même pour les meilleures raisons du monde, court le risque de se faire mouliner sur le champ de bataille médiatique (avec potentiellement des coups de pouces des puissances susmentionnées) malgré son utilité, et de passer sous les fourches caudines des accusations en néocolonialisme, voire d'attributions de crimes (réels ou supposés, voire inventés), parce que cette sphère n'est pas facilement maîtrisable, en tout cas pas par une puissance de la taille de la France, et surtout s'il y a trop d'intérêt à faire du spin contre elle, tout en la laissant faire le sale boulot d'intervention sur le terrain.

Parce que le risque est là d'avoir à intervenir et de le faire à grands frais, tout en se faisant gicler du paysage d'après-guerre/après-Gbagbo si celui-ci doit advenir.  

En plus, y'avait un truc unique avec Gbagbo, côté grands contrats: il est francophile (pas sa femme) même s'il a des problèmes avec les élites politiques françaises, et c'est un des rares dirigeants africains qui ne voit pas forcément d'un bon oeil les procédés chinois d'implantation économique et politique en Afrique. Sur un plan realpolitik pure, la vraie question est de savoir pourquoi il y a eu mésentente avec lui depuis le début: le problème de "l'ivoirité" d'un côté, et l'attitude de Chirac de l'autre, sont sans doute les causes les plus profondes du risque actuel que court la France de se faire proprement gicler du pays si la situation actuelle subit une grande remise à plat.

ils risquent de se retrouvé embourbé pour plusieurs années dans une guerre de type guérilla a l'afghane .

Malgré toutes les prétentions de Blé Goudé:

- la culture guerrière, les effectifs capables et voulant combattre, la motivation en générale, la division de la population, la nature du pays..... Rendent cette comparaison abusive. Pour caricaturer, les "Jeunes patriotes", c'est un peu comme si Sud-Rail devenait plus violent, mais garderait la même taille tout en prétendant avoir l'entité métaphysique du "peuple" derrière lui :P. Pas vraiment un mouvement idéologique niveau Jihadiste, ni une masse de clans afghans isolé dans sa vallée avec une tradition guerrière millénaire, une culture de bandits/guerriers/pillards profondément ancrée, des financements importants (de mouvements étrangers et de la came) et 30 ans de guerre constante contre des armées modernes ou d'autres clans

- le leadership n'a pas vraiment la même capacité comme mobilisateur et chef de guerre

- les Etats limitrophes sont nettement plus prêts à aller faire le coup de poing, et pas tendrement

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le régime de Gbagbo doit être renversé d'une manière ou d'une autre mais s'il doit y avoir une intervention militaire le mieux serait qu'elle viennent de pays africain , si ça vient de l'occident Gbagbo pourrait sortir la bonne vieille carte de l'impérialisme occidental et renforcé son propre camp, quand aux forces européenne méme si elle gagnerait la guerre facilement , ils risquent de se retrouvé embourbé pour plusieurs années dans une guerre de type guérilla a l'afghane .

S'est une solution mais quand on voit le peu de moyen disponible pour les forces africaine qui pourraient intervenir le soutien de force occidental serait quand même pas du luxe .

De toute façon on est déjà accuse par les pro bagbo d'imperialisme et il n'y a pas que la France qui est accuse ,l'ONU et les européens et d'autre le sont aussi .donc quoi que l'on face ses accusations continueront a être le système de propagande des pro bagbo ...

Les brits ont déboule en sierra Leone dans une situation encore plus pourri ,et se n'est pas pour sa que sa a disons dégénère .

Si ils interviennent en RCI ,avec les Francais ,marrant on a eu pas mal d'exercice en commun entre français et brits ,je me dit qu'il n'y a pas de hasard sur se point ,et qu'on a entendu peu de pays se propose pour une intervention militaire ,hormis en mode disons internationale ,on parle en commun mais pas de pays annonçant un possible Déploiement de force au nom de chaque pays .

Et puis le spectre a l'afghane ,même si on a été déjà surprit avec bagbo ,j'ai du mal a y croire ...

Se n'est pas dans la mentalité du pays .

Faut pas se leurrer ,contrairement a l'afgha , hormis les coupeurs de route ,les gens ne se lanceront pas dans une guerrilla dans les campagnes ,et une fois l'armée ivoirienne "pulvérise" ,une force déployé dans les villes ,même les plus agites se feront oublier ...voir la suite juste après les evenements de 2004 ...et a cette époque la situation sur le moment été aussi tendu qu'un string porte par une brésilienne au carnaval de Rio ...

La Grande -Bretagne avec les Francais au nom de l'ONU en soutien d' une force africaine sa le fait bien cette affaire .

Je sais qu'il y a eu une espèce de différent ,enfin lutte d'influence avec le rwanda entre US soutenant des pays africain de langue anglo saxonne et la France avec l'Afrique francophone ,mais on a jamais eu les brits se mêle a cette lutte d' influence (enfin pour se que j'en sais ...),votre avis ?  

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AFP : "Les chefs militaires de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont finalisé leurs plans visant à renverser par la force le président sortant ivoirien Laurent Gbagbo si les discussions en cours pour qu'il cède le pouvoir échouent, a annoncé aujourd'hui l'armée nigériane. "Les chefs d'état-major se sont rencontrés mardi et mercredi pour mettre la machine en marche. Si tous les moyens de persuasion politiques échouent (...) la Cédéao prendra par la force le pouvoir à Laurent Gbagbo et le donnera à Alassane Ouattara", a indiqué à Abuja le porte-parole de l'armée nigériane, le colonel Mohamed Yerimah."

La crise politique ivoirienne commence à avoir de graves conséquences sur l'économie du Burkina Faso. Il n'y a plus de liaison ferroviaire depuis deux semaines entre les deux pays. Les prix des produits ont aussi subi une hausse à cause de leur rareté. Certains s'approvisionnent à partir du Ghana par des camions. "C'est Laurent Gbagbo le responsable de cette situation. On doit le faire partir", décrète pour sa part Flore Compaoré.

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Le fait est que la plupart des grands contrats en Côte d'Ivoire, sur les grands business, ont été attribués à des entreprises françaises: le "big money" en CI est côté français, avec juste quelques autres places pour des entreprises étrangères, principalement Cargill pour le cacao. Et ce sont plutôt des contrats de long terme. Pourtant, les expats français et les franco-ivoiriens résidants en CI sont devenus de facto des otages au vu de l'évolution de la situation (malgré le fait que la majorité d'entre eux soit ouvertement pro-gbagbo). Un changement radical de pouvoir passant par une intervention internationale, c'est une sorte de remise à plat de nombre de grands contrats et de risque de réarrangement des grands intérêts tels qu'ils sont répartis actuellement, où USA et Chinois y verraient une autre chance de prendre des places rapidement.

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En plus, y'avait un truc unique avec Gbagbo, côté grands contrats: il est francophile (pas sa femme) même s'il a des problèmes avec les élites politiques françaises, et c'est un des rares dirigeants africains qui ne voit pas forcément d'un bon oeil les procédés chinois d'implantation économique et politique en Afrique. Sur un plan realpolitik pure, la vraie question est de savoir pourquoi il y a eu mésentente avec lui depuis le début: le problème de "l'ivoirité" d'un côté, et l'attitude de Chirac de l'autre, sont sans doute les causes les plus profondes du risque actuel que court la France de se faire proprement gicler du pays si la situation actuelle subit une grande remise à plat.

c'est sur qu'au départ il y avait aucune raison de se brouiller avec Gbagbo.

Mais qu'est ce qu'il est allé s'en prendre aux immigrés français ça me dépasse. A mon avis il s'est laissé débordé par sa femme. Si il tient son armée bien en main il aurait fallu qu'il désavoue sa femme (ça s'est déjà fait: Mandela, Mao) et remette au pas les "jeunes patriotes" après 2004, les contrats ça suffit pas. Maintenant ça parait bien trop tard.

Et ce d'autant que toute intervention française, même pour les meilleures raisons du monde, court le risque de se faire mouliner sur le champ de bataille médiatique (avec potentiellement des coups de pouces des puissances susmentionnées) malgré son utilité, et de passer sous les fourches caudines des accusations en néocolonialisme, voire d'attributions de crimes (réels ou supposés, voire inventés), parce que cette sphère n'est pas facilement maîtrisable, en tout cas pas par une puissance de la taille de la France, et surtout s'il y a trop d'intérêt à faire du spin contre elle, tout en la laissant faire le sale boulot d'intervention sur le terrain.

on exagère bien trop l'importance de ce facteur, de toute façon depuis le Rwanda et 2003, le mal est fait, il y a plus rien qu'on peut faire à part devenir un "poodle", alors tant qu'on y est autant faire ce qu'on a a faire jusqu'au bout au lieu de chercher à faire risette à des gens qui nous pourrirons de toute façon amha.

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on exagère bien trop l'importance de ce facteur

Au contraire, en France on continue à ne pas le prendre assez au sérieux: si les Américains l'utilisent autant et surtout INVESTISSENT autant dedans, c'est pas parce que ça donne meilleure mine publiquement et que ça frotte un ego national dans le bon sens. Faut arrêter de croire que c'est juste du bruit sur des ondes. C'est du bruit qui a des conséquences bien concrètes à tous les niveaux et à court comme moyen terme. Et avant toute chose parce que ça a un impact politique pur et dur.

alors tant qu'on y est autant faire ce qu'on a a faire jusqu'au bout

Même ordre d'idées: "on", c'est des politiciens avec des objectifs de carrière et des ambitions personnelles, une image à avoir.... Ce sont eux qui prennent les décisions, pas un "on" mystérieux, inhumain et intemporel présidant aux décisions d'un pays. Et ils ne sont pas non plus insensibles à l'intérêt national, mais celui-ci est immensément complexe à saisir: c'est pas un jeu sectorisable où ce qui est fait en CI est sans répercussions ailleurs, où il n'y a pas de négo permanente entre toutes les parties prenantes et "non prenantes" à ce qui se passe en CI (voir le rôle de la Russie après l'élection)....

et remette au pas les "jeunes patriotes" après 2004, les contrats ça suffit pas. Maintenant ça parait bien trop tard.

Dans tes points, tu surestimes de beaucoup la capacité de Gbagbo à maîtriser les cartes qu'il a en main; il en joue, s'appuie dessus, mais ça veut pas dire qu'il les contrôle totalement (leur laisser la bride sur le cou pendant une période, ça veut pas dire les contrôler au doigt et à l'oeil à un instant T). Les "patriotes" comme les militaires, comme les autres factions qui roulent pour lui, ce sont pas des fourmis alignées en rang et lui obéissant au doigt et à l'oeil. Ce sont aussi des factions et des individus suivant leurs propres logiques, et Gbagbo seulement jusqu'à un certain point, et les mouvements de rue comme celui de Blé Goudé, ben.... C'est un mouvement de rue: une partie est sûrement faite d'agitateurs professionnels disciplinés (plus ou moins), l'autre de "cadres" bénévoles déjà moins fiables, une autre encore d'éléments choisis sans doute combattants (plus ou moins formés) chargés du sale boulot et de foutre la merde, et enfin il y a "le volume", ensemble de gens aux motivations diverses et sans doute aussi beaucoup de suiveurs (voire des fouteurs de merde "indépendants") difficilement contrôlables. Et ces groupes se joignent à d'autres moins naturellement agressifs, qui peuvent être d'authentiques mouvements citoyens pro-Gbagbo mais qui se retrouvent, comme dans le cas de l'Hôtel Ivoire, groupés en une masse indifférenciée et de ce fait asservie aux comportements de foule où des groupuscules et des individus avec une volonté et une méthode peuvent facilement créer les réactions voulues. A ceci près que ça ne marche vraiment que pour créer des réactions et comportements extrêmes, pas à faire dans la mesure ou à "tenir" une foule de façon disciplinée (ça c'est un fantasme de syndicaliste). Les individus raisonnent, les foules non.

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+1 pour les manifestants et on peu rajouter la petite délinquance qui va profiter pour piller et jouer avec les plus bas instinct genre viol  ,reglement de compte entre voisin ,etc... Et tout sa sous couvert de raison politique ...

Faut pas croire mais cette masse s'est celle qui d' habitude se prend une branlée par la police ivoirienne (un contrôle de police ou la manière de faire une enquête en RCI pour la petite delinquence ,s'est pas fin du tout  Surtout si on verse un petit bakchich ...)

alors quand l'occas de pouvoir se défouler en sachant que la police ne réagira pas , Ben cette populace va en profiter ,vu que s'est pour le "sauver le pays "(mode cynique ).

d' ailleur on s'aperçoit bien que le branleur qui "commande " les jeunes patriote après le bordel de 2004 qui disait a chacun son français puis après le desastre de 2004 (ben oui se n'est pas passer inaperçu au niveau international ...)  change le Ton en disant que se n'est pas le peuple français mais le gouvernement français

qui été l'ennemi ...

donc en cas d'intervention ,il y a une bonne parti de ses casseurs qui joueront pas aux héros ... 

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Situation toujours bloquée en Côte d'Ivoire :

Laurent Gbagbo accuse la communauté internationale de vouloir lancer un coup d'Etat pour le renverser. il a aussi accusé samedi l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) d'avoir "tiré sur des civils", et a de nouveau exigé son départ du pays. Ses partisans ne se sont pas montrés aux abords du Golf Hôtel, dont des casques bleus bangladais gardaient l'entrée. Charles Blé Goudé, chef des "Jeunes Patriotes", la milice pro-Gbagbo, avait menacé d'attaquer le Golf, donnant jusqu'au 1er janvier au camp Ouattara pour "faire ses bagages" et quitter l'hôtel.

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est dit prête à recourir à la "force légitime" s'il le faut pour faire partir Gbagbo, mais a choisi pour l'heure de laisser du temps à la diplomatie. Vendredi soir, l'Union européenne a approuvée des sanctions individuelles à l'encontre de 59 personnes supplémentaires, en plus des 19 déjà sanctionnées la semaine précédente.

Laurent Gbagbo vient de perdre son lobbyiste américain, pourtant grassement rétribué. Lanny Davis, lobbyiste officiel payé 100 000 dollars (environ 75 000 euros) par mois, a démissionné mercredi parce que Gbagbo a refusé de prendre Barack Obama au téléphone.

Jacques Vergès, retrouvant ses accents anticolonialistes, a prévenu la France que si elle tentait d'attaquer la Côte d'Ivoire pour en déloger Laurent Gbagbo, elle y subirait le sort de ses troupes à Den Bien Phu, en Indochine, ou en Algérie. Cette agitation médiatique menée par les deux avocats français renforce sans doute Laurent Gbagbo dans son intransigeance, estimant que le temps qui passe conforte le fait accompli de sa reconduction. 

Le Liberia va accueillir un premier camp de réfugiés pour les Ivoiriens qui y sont déjà près de 20.000 et continuent d'affluer par centaines chaque jour dans la crainte d'une guerre civile, a annoncé vendredi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et ils continuent d'arriver chaque jour à un rythme d'"environ 400 à 500 par jour. Environ 200 Ivoriens sont également réfugiés en Guinée. La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge craint un "afflux de personnes" vers le Burkina Faso, le Mali et le Ghana".

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Gbagbo ayant le soutien de deux personnages connus en France discrédite la position Française sur cette affaire.

la France n'a pas a se mêler hors de la Mission ONU et des reconnaissances qu'elle a opérer auprès de l'Europe et des pays d'Afrique concernant les choix démocratiques des Ivoiriens.

nos deux "charlots" en représentation devraient être arrêter à leur retour et traduit en Justice car il d'illégitime la politique étrangère de France en Afrique.

Gbagbo n'est maintenant qu'un pion très chancelant et petit à petit il finira à terre.

la première responsabilité de l'Onu est de bien mettre en garde les Militaires qui doivent rallier le gouvernement légitime. toute autre choix serait celui de la dictature.

maitre vergès en connait un rayon en dictateurs.

l'Armée Française doit se tenir à l'écart de toute intervention, sauf à apporter le soutien à l'ONU et aux Français sur place.

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Ils aiment bien les comparaisons vaseuses nos deux joyeux drill ...

Dien Bien Phu et pourquoi pas juin 40 ....

S'est marrant ,ils prendront pas la nationalité ivoirienne comme gage de leur foi innebranlable s'est deux la ,tellement ils y croivent a se cher Laurent bagbo ....

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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/gbagbo-demande-le-depart-des-casques-bleus_949304.html

voilà, la partie va s'engager !

l'ONU joue encore une fois sa crédibilité dans cette affaire.

il est important d'être clair dans cette affaire et le voyage des deux "charlots" vient en parasitage du soutien par la France de l'opération de l'ONU.

900 militaires Français travaillent pour l'ONU pendant que deux guignols font la unes des journaux ! il va falloir mettre de l'ordre dans nos affaires étrangères rapido.

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NAIROBI (AP) — Le Premier ministre du Kenya Raila Odinga va se joindre à la délégation de chefs d'Etats d'Afrique de l'Ouest qui doit revenir lundi en Côte d'Ivoire pour tenter de dénouer la crise et convaincre le président sortant Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir : L'Union africaine (UA) a annoncé dimanche dans un communiqué que M. Odinga allait se rendre au Nigeria pour s'entretenir avec le président Goodluck Jonathan, à la tête de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Ils rencontreront lundi Laurent Gbagbo avec les présidents du Bénin Thomas Boni Yayi et de la République du Cap Vert Pedro Verona Rodrigues Pires.

Pour l'anecdote, les partisans pro-Gbagbo en france ont défilés sous le slogan : un seul peuple, une seule nation, un seul guide..... bonjour la référence !  :lol: 

Image IPB

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Pour l'anecdote, les partisans pro-Gbagbo en france ont défilés sous le slogan : un seul peuple, une seule nation, un seul guide..... bonjour la référence !  :lol: 

C'est toujours mieux quand c'est dit en allemand!  :lol:

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WASHINGTON — Washington est prêt à "envisager" l'accueil aux Etats-Unis de Laurent Gbagbo, s'il le demande, pour aider à mettre fin à la crise ivoirienne, a déclaré lundi un haut responsable américain.

"Rien n'empêche le président Gbagbo de partir (...) Nous voulons qu'il parte. S'il veut venir ici, nous envisagerions bien sûr cette possibilité comme un moyen de résoudre la crise actuelle", a déclaré ce responsable sous couvert de l'anonymat.

"Mais toutes les possibilités risquent de disparaître rapidement, en raison de ce qui se passe sur le terrain", a continué cette source, ajoutant: "Selon toutes les indications dont nous disposons pour l'heure, il s'obstine".

Washington évalue aussi les conditions de sécurité de son ambassade, et a réduit le nombre de ses diplomates présents sur place, a indiqué par ailleurs le porte-parole.

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