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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


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Pub chinoise :

"Pourtant, malgré ses contributions indéniables, la présence accrue de la Chine sur le continent africain s'accompagne inévitablement de voix dissonantes. Récemment, certains médias ont remis en cause les investissements chinois en Afrique, les qualifiant de "mercantilisme" et de "néocolonialisme".

Nombre de personnalités politiques, entrepreneurs et observateurs africains s'accordent à reconnaître que l'influence socio-économique de l'entreprenariat Chine-Afrique est irréfutable.

La Chine est un grand pays "qui n'hésite pas un seul instant" à assumer ses responsabilités, commente Emmanuel Lohouès, un officiel du ministère ivoirien de l'Economie et des Finances.

"La Chine possède de nombreux pôles scientifiques et technologiques capables d'inspirer les pays africains en général, et le Gabon en particulier, à trouver les solutions à leurs problèmes de développement. Comme vous le constatez, en 37 ans de coopération, les secteurs de la santé, de la formation, du commerce, de l'équipement et des infrastructures ont connu un essor prodigieux et changent la physionomie de notre pays", indique le ministre gabonais de l'Equipement, Léon Nzouba.

"Le Gabon serait mieux construit s'il n'était pas colonisé par la France", fait savoir à Xinhua, Léon Mbou Yembit, député à l'Assemblée nationale gabonaise, regrettant qu'une route construite par des sociétés françaises soit devenue défoncée trois ans seulement après sa mise en service. "Les travaux réalisés par les Chinois sont fiables", affirme-t-il.

Selon des observateurs maliens, les Chinois sont respectés pour leur esprit entrepreneurial et pour la qualité et le prix de leurs produits accessibles pour toutes les bourses africaines. Les effets de cette coopération se ressentent positivement sur la qualité et le niveau de vie des Africains.

"La présence chinoise sur le marché du BTP (bâtiment et travaux publics) au Mali a fait du bien à ce secteur parce qu'elle a hissé haut le niveau de la concurrence. Celle-ci a contraint les entreprises traditionnelles à se remettre en cause, à mieux former leurs cadres, afin de mieux se positionner sur le marché", indique Badra Aliou Diakité, un jeune entrepreneur malien.

"C'est vrai que nous nous plaignons souvent du niveau des rémunérations. Mais sur les chantiers, nous apprenons beaucoup avec les ingénieurs et techniciens chinois, notamment la rigueur et la ponctualité qui sont fondamentales dans notre tâche", reconnaît Amadou Konaté, ouvrier sur le chantier du Palais des Sports de Bamako, dont la construction est confiée à l'entreprise chinoise COVEC.

Alphaly, chroniqueur du quotidien malien Les Echos, écrit : les critiques formulées ici et là par rapport à la coopération sino-africaine ou sino-malienne n'ont qu'un seul objectif : discréditer les entreprises chinoises qui ne cessent de conquérir les marchés africains au détriment des multinationales des puissances colonisatrices !"

http://french.cri.cn/621/2011/08/18/302s251390.htm

Et celle d'un collabo :

http://www.chine-informations.com/actualite/interview-les-critiques-occidentales-des-operations-chinoises-en-afr_33489.html

Le tourisme chinois au Cameroun : http://www.slateafrique.com/30561/cameroun-future-destination-touristique-chinoise-economie

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BEIJING (Xinhua) - La Chine est devenue le plus grand marché d'exportation de l'Afrique du Sud à la fin de 2010 grâce au renforcement des relations commerciales bilatérales, a indiqué l'ambassadeur d'Afrique du Sud en Chine, Bheki Langa.

Les investissements entre les deux pays ont bondi à près de sept milliards de dollars à la fin de l'année dernière, a précisé l'ambassadeur à l'agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) dans une récente interview.

Selon les statistiques des douanes chinoises, le volume du commerce entre la Chine et l'Afrique du Sud a totalisé 25,6 milliards de dollars l'année dernière. Les importations en provenance d'Afrique du Sud ont atteint 14,8 milliards de dollars au cours de cette période.

Les exportations de l'Afrique du Sud vers la Chine sont principalement des produits primaires et le pays africain espère exporter davantage de produits à valeur ajoutée dans l'avenir, a indiqué l'ambassadeur.

Les abondantes ressources minérales de l'Afrique du Sud offriront de bonnes opportunités aux potentiels investisseurs chinois, a-t-il ajouté. L'Afrique du Sud est devenue un centre régional à partir duquel les investisseurs chinois peuvent accéder au continent africain.

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Réservé aux noirs.

Zimbabwe: 13 sociétés étrangères sommées de céder la majorité à des locaux

(AFP) 

JOHANNESBURG — Le gouvernement zimbabwéen a lancé un ultimatum à treize sociétés étrangères, leur demandant de céder la majorité de leurs parts à des intérêts locaux, sous peine de saisie, rapporte vendredi le quotidien d'Etat The Herald.

"Un ultimatum expirant dans deux semaines a été lancé à la Barclays Bank, la Standard Chartered, à six compagnies minières et à cinq autres firmes, pour soumettre un plan acceptable d'indigénisation, sous peine de perdre leur licence et de se voir saisies par le gouvernement", indique le Herald.

Nestlé et British American Tobacco figurent sur cette liste.

"L'indigénisation" désigne la prise de contrôle des entreprises du pays par des Zimbabwéens noirs. "Si les sociétés (visées par l'ultimatum) ne se mettent pas en conformité avec leurs obligations, le ministère est autorisé par la loi sur l'indigénisation à ouvrir une procédure pour faire annuler leurs licences", précise le Herald.

Une récente loi exige que toutes les entreprises étrangères opérant au Zimbabwe présentent un plan de transfert de 51% de leurs parts à des Zimbabwéens noirs.

Cette nouvelle loi est fermement défendue par le président Robert Mugabe, mais son Premier ministre Morgan Tsvangirai, qui est aussi son principal opposant, redoute qu'elle ne décourage les investisseurs. Pour Mugabe, l'objectif proclamé est de "corriger les déséquilibres économiques" hérités de la période coloniale, qui s'est achevée en 1980.

Le pays s'efforce actuellement de reconstruire son économie, mise à mal par une crise de presque dix ans, doublée d'une grave crise politique qui a débouché sur la formation de l'actuel gouvernement de coalition, où se côtoient sans s'apprécier les partisans du président et ceux du Premier ministre.

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Risque de scission de l'ANC en Afrique du Sud :

JOHANNESBURG (Reuters) - De violents incidents ont éclaté mardi matin entre la police sud-africaine et des partisans de Julius Malema, chef de file du mouvement de jeunesse de l'ANC convoqué pour une audience disciplinaire.

Les affrontements se sont produits devant le siège du Congrès national africain, au pouvoir, dans le centre de Johannesburg, où des dizaines de sympathisants de Malema s'étaient donnés rendez-vous pour lui apporter leur soutien.

La police a fait usage de canons à eau et de grenades assourdissantes pour tenter de disperser la foule, qui a répliqué par des jets de pierres et de bouteilles, rapporte un journaliste de Reuters TV présent sur les lieux.

Agé de 30 ans, le chef de file controversé de la Ligue des jeunes de l'ANC est convoqué devant la commission de discipline du parti pour répondre de certaines de ses prises de position qui lui ont valu d'être accusé de chercher à semer la division dans les rangs de l'ANC et de jeter le discrédit sur le parti.

Julius Malema a notamment appelé à renverser le gouvernement démocratiquement élu du Botswana voisin.

Il s'est également distingué par ses appels répétés à nationaliser le secteur minier et à confisquer les terres détenues par les Blancs.

Edit : je rajoute un article sur les futurs mégapoles africaines :

http://www.slateafrique.com/33405/africapolis-urbanisation-grimpante-demographique

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Les dons d'argent n'aident pas l'Afrique.

De France, un jeune exilé politique guinéen lance un concept de boutique en ligne qui pourrait révolutionner les échanges entre la diaspora et leurs familles au pays. Objectif: assurer la sécurité alimentaire et contribuer au développement local. Une manière aussi de rassurer la diaspora, inquiète de la façon dont sont parfois dépensés ses dons.

«Lorsque j’envoie de l’argent à ma mère, il sert à financer les mariages, les baptêmes ou encore les funérailles des cousins; après ça, elle se retrouve sans rien pour s’acheter de quoi manger convenablement!», s’exclame Mohammed Sylla, qui vit à Paris et travaille dans l’action humanitaire. «En Guinée, on fait des fêtes à l’infini, et ma mère est tout le temps sollicitée pour y contribuer. Elle n’a ensuite plus un sou pour s’acheter du riz…»

De nombreux Guinéens de la diaspora partagent la frustration de Mohammed, son «ras-le-bol». Ils travaillent dur pour économiser, et lorsqu’ils regardent la façon dont leur argent est utilisé au pays, ils voient qu’au final celui-ci ne sert ni à nourrir leur famille ni au développement local.

Sans parler des sommes perdues en route à cause des transferts coûteux entre la France et la Guinée: jusqu’à 30% des sommes envoyées peuvent être prélevés en commissions et intermédiaires, surtout si le destinataire vit éloigné des agences bancaires des grandes villes.

Face à ce constat décourageant, Aboubacar Kourouma, 42 ans, a échafaudé un système ingénieux. Exilé politique arrivé de Conakry en 2008, ce Guinéen a monté Wontanara, une boutique en ligne pour que les migrants de la diaspora y choisissent les produits alimentaires qu’ils destinent à leur famille restée au pays.

Le principe est simple: après s’être connecté au site puis s’être identifié, le donateur choisit le marché où ses parents iront récupérer les denrées alimentaires qu’il a sélectionnées pour eux. Il indique le numéro de téléphone portable de ses proches, afin que ces derniers soient crédités. Ensuite, il leur communique un mot de passe pour qu’ils puissent valider la transaction.

En Guinée, les bénéficiaires sont instantanément informés du montant du don par SMS, ainsi que des coordonnées du commerçant local en charge de leur délivrer les produits alimentaires. Le paiement se fait lors de la connexion du mobile du bénéficiaire avec le terminal du commerçant partenaire, par signature sonore. Les commerçants locaux signent une convention de partenariat avec Wontanara, qui leur fournit gratuitement le terminal de paiement. En échange, ils s’engagent à délivrer exclusivement des produits alimentaires et acceptent d’être payés par Wontanara après que les bénéficiaires sont venus chercher leurs denrées.

Tout le monde y gagne. Par le système des courses prépayées, Wontanara réduit les coûts opérationnels: 10% de commission seulement. La sécurité du paiement et de la transaction est assurée. Le bénéficiaire peut aller chercher les denrées chez un commerçant proche de chez lui. Le donateur sait que son argent sera bien affecté à la sécurité alimentaire de sa famille et que ce don aura des retombées en terme de développement local, puisque plusieurs commerçants de la ville participent au système mis en place.

Il a rappelé le rôle, essentiel à ses yeux, de la diaspora à l’égard de l’Afrique. Elle destine chaque année 14,7 milliards d'euros à l’Afrique subsaharienne —dont 49,1 millions à la Guinée.

"Il n’y a pas de croissance africaine sans la diaspora; celle-ci envoie vers l’Afrique bien plus d’argent que ne le font les pays riches", souligne Lionel Zinsou.

http://www.slateafrique.com/33545/diaspora-dons-alimentation-boutique-en-ligne-internet-wontanara-guinee

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L'Afrique, un nouvel eldorado pour la Corée du Sud ?

Le 1er septembre 2011, le site How We Made It In Africa rapportait que le groupe sud-coréen Samsung allait développer des produits conçus exclusivement pour l’Afrique. Le géant des télécommunications devrait lancer sur le marché kenyan le Netbook NC215S.

Ce mini-ordinateur fonctionnera à l’énergie solaire. Il permettra à des populations dépourvues d’électricité d’avoir accès à l’informatique.

En mai, Samsung  était déjà présent au Kenya. Nairobi, la capitale, a accueilli une conférence de presse internationale et le Samsung Africa Forum. Lors de cet évènement, des portables, des tablettes et des téléviseurs ont été présentés au public. Récemment, le groupe a ouvert 130 magasins dans 40 pays d’Afrique. Auparavant, on recensait 70 boutiques dans tout le continent.

A l’image de Samsung, c’est toute la Corée du Sud qui compte investir le marché africain. L’Etat souhaite devenir un collaborateur privilégié du continent. Le vice-ministre de l’Economie et du Savoir, Kyung Won Kim, lors du 1er Forum sur les investissements et le commerce en Afrique début 2011, avait établi la stratégie du «pays du matin frais» :

«Afin d’atteindre l’objectif de plus de mille milliards de dollars d’échanges commerciaux, la Corée du Sud doit ajuster sa perception de l’Afrique et commencer à la considérer comme un marché émergent de premier ordre», avait-il déclaré.

Entre 2005 et 2009, les investissements de la Corée du Sud sur le continent ont été multipliés par trois, passant de 129,7 millions à 388,4 millions de dollars. Le pays souhaite également  augmenter le budget de 17,3% de la Koica, l’agence coréenne de coopération internationale, pour les projets d’assistance en Afrique.

http://www.slateafrique.com/36109/coree-du-sud-economie-africaine-ordinateur-samsung

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  • 2 weeks later...

L'Union européenne va renforcer son aide à la Corne de l'Afrique ainsi qu'au Soudan et au Soudan du Sud, des régions menacées par la famine, en leur allouant 100 millions d'euros supplémentaires. Les gouvernements des 27 se sont mis d'accord lundi pour fournir 60 millions d'euros en aide humanitaire et alimentaire à la Corne de l'Afrique (Somalie, Kenya, Ethiopie, Erythrée, Djibouti et Ouganda), et 40 millions d'euros supplémentaires au Soudan et au Soudan du Sud, indique un communiqué publié à l'issue d'une rencontre des ministres des Affaires européennes à Bruxelles.

Ces aides viennent en plus des 64 millions d'euros provenant du budget de l'UE alloués à la Corne de l'Afrique et des 27,8 millions restant du Fonds européen de développement. Concernant le Soudan et le Soudan du Sud, 100 millions d'euros d'aides ont déjà été fournis, précise le communiqué.

Quelque 13,3 millions de personnes ont désormais besoin d'une aide alimentaire dans la Corne de l'Afrique, touchée par la sécheresse et la famine, contre 12,4 millions précédemment, a annoncé vendredi à Genève le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Ce chiffre inclut 841.130 réfugiés.

(AFP)

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Selon le général Carter Ham, qui est à la tête du commandement Afrique de l'armée américaine, trois organisations islamistes africaines menacent les intérêts américains et plus généralement occidentaux: Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), basé principalement en Algérie; Al Chabaab, actif avant tout en Somalie; et Boko Haram, au Nigeria.

"Chacun de ces trois groupes présente à mes yeux, indépendamment l'un de l'autre, une menace importante non seulement pour les pays dans lesquels ils opèrent en premier lieu mais sur un plan régional et aussi pour les Etats-Unis", a déclaré le général mercredi à des journalistes. "Ces trois organisations ont exprimé l'intention, de façon très claire et en public, de viser des Occidentaux et des Américains".

Il a dit avoir quelques doutes quant à leur capacité à mettre leurs menaces à exécution, mais, en revanche, n'en a aucun quant à leur intention de le faire, jugeant cela "très inquiétant". Le plus troublant, ajoute-t-il, est leur volonté de collaborer plus étroitement et de synchroniser leurs efforts.

"Nous constatons que cette intention est exprimée le plus clairement du monde par Aqmi et Boko Haram", dit le général. "Ils ont manifesté leur intérêt pour des entraînements communs, des opérations communes. Et cela me paraît très, très inquiétant".

Les responsables militaires américains qui surveillent l'activité des groupes islamistes en Afrique disent avoir constaté un certain degré de coopération entre eux mais minimisent la probabilité d'une véritable alliance qui les unifierait.

"Nous remarquons effectivement une 'pollinisation' croisée, au niveau des techniques, des stratégies et des procédures", dit l'un d'eux. "L'un des exemples les plus éclatants, c'est Boko Haram, et tout ce qu'il a 'emprunté' à Aqmi", ajoute-t-il.

Selon Carter Ham, le meilleur moyen de faire face à l'émergence d'une "internationale" panafricaine de l'islamisme consiste à aider les partenaires régionaux de Washington à se doter de la capacité à affronter ces problèmes par eux-mêmes.

"Les Africains sont mieux à même que nous d'y faire face. Dans certains cas ils ont besoin d'une assistance, et quand nous serons en mesure d'y répondre, nous le ferons", souligne-t-il en citant l'exemple du Mali, où les Etats-Unis ont fourni entraînement et matériel aux forces de sécurité pour contrer Aqmi.

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:lol:  :lol: :lol:

Gbagbo: plainte contre l'armée française

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/15/97001-20110915FILWWW00645-plainte-de-gbagbo-contre-l-armee-francaise.php

L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a porté plainte à Paris contre l'armée française pour "tentative d'assassinat" lors de l'offensive menée en avril contre sa résidence par les forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par la France et l'ONU, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

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putain ,tentative d'assassinat ?

il est encore en vie ,alors qu'il la ferme et ne nous fasse pas chié ...

après le coup de pute de Bouaké ,il a de la chance d'être encore là ...

j'te l'aurais balancé aux crocos après l'avoir traîner attaché derrière un VAB ,avec des petits coup de baïonnette dans les fesses ...

j'aurais jamais fait de mal à un civil ,mais lui ,merde .... :-\ :-\ :-\ :-\

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putain ,tentative d'assassinat ?

j'te l'aurais balancé aux crocos après l'avoir traîner attaché derrière un VAB ,avec des petits coup de baïonnette dans les fesses ...

Pour le croco, y en a un qui a présenté sa candidature, il veut bien se dévouer, mais ca l'enchante pas, c'est pas très digeste, à choisir il préfère de loin la volaille  :lol:

Il est plus fin gourmet qu'on ne le croit, on ne peut pas lui donner n'importe quoi. Il espère être dédommager pour le job si il y'arrive, c'est pas sur ! beurk !.

je le comprends. on va éviter de rendre malade ce pauvre croco, il mérite pas ca, après on pourrait avoir des plaintes de la S.P.A.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=ePfyjHPdD0Q

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C'est un spécialiste de l'approche furtive et de l'attaque éclair.

Effectivement ils peuvent en 1 instant courir et se projeter en avant en une vitesse vertigineuse par rapport a la taille de la bête : le mec qui lui tourne le dos a vraiment pas peur !

Bien que faire face ne change pas grand chose non plus s'il est décidé a manger celui qui l'entretient  :lol:

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A la faveur des événements en Libye, le chef du Mouvement de la Justice et de l’Egalité (JEM), Khalil Ibrahim, a réussi à rentrer au Darfour.

Ibrahim était en résidence forcée à Tripoli depuis plus d’un an, les autorités du Tchad lui ayant demandé de quitter ce pays après l’accord de réconciliation conclu avec le Soudan, au terme duquel chacun de ces deux pays s’engageait à arrêter de soutenir les mouvements de rébellion de l’autre.

(...) le retour du chef du JEM au Soudan est une mauvaise nouvelle pour Khartoum, en butte à une recrudescence des activités de divers mouvements rebelles, avec de récents affrontements dans le Nil bleu, le Kordofan méridional et le Darfour, et ce quelques mois après la sécession du Sud.

Ces mouvements sont entrés en pourparlers pour la formation d’un commandement politico-militaire unifié, dirigé contre Khartoum. Une adhésion du JEM à ce commandement serait une mauvaise nouvelle de plus pour le gouvernement soudanais.

http://www.ttu.fr/francais/Articles/strategie%20%26%20politique/nouvelledonnemil.html

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1er revers politique pour la Chine en Afrique :

Zambie : Le chef de l'opposition Michael Sata, surnommé le «roi Cobra», a été proclamé vainqueur de l'élection présidentielle du 20 septembre en Zambie par 43% des voix contre 36% devant le président sortant Rupiah Banda.

BBC News Africa affirme que la Chine aurait soutenu financièrement la candidature du président sortant Rupiah Banda. L’Etat chinois aurait financé la campagne du parti Movement for Multiparty Democracy (MMD). Pour aider Banda à être réélu, la Chine aurait même fabriqué des sucettes à l’effigie du candidat du MMD.

Pour la Chine, le choix de Rupiah Banda est purement stratégique. Ces dix dernières années, Pékin a considérablement renforcé son partenariat avec la Zambie. Dans l’intérêt des compagnies chinoises, le MMD devait être maintenu au pouvoir afin de conserver un climat d’investissements favorable instauré depuis plusieurs années.

Malgré les accusations concernant les mauvaises conditions de travail et les bas salaires fixés par les Chinois dans les mines et les usines, le gouvernement zambien est satisfait de sa relation avec la Chine.

En effet, les investissements ont hissé la croissance économique à des niveaux jamais atteints auparavant. Le principal objectif de Pékin était d’empêcher l’élection de Michael Sata, candidat du Front Patriotique, qui a tenu des discours anti-chinois dans le passé. Finalement, le soutien de la Chine à Banda aura été vain.

http://www.slateafrique.com/44321/zambie-election-president-michael-sata-rupiah-banda-chine

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Afrique du sud : Julius Malema, le président de la Ligue de jeunesse du Congrès national africain (ANC), fait l'objet de deux procédures judiciaires en cours, une pour avoir outrepassé l’interdiction d’incitation à la haine, inscrite dans la Constitution sud-africaine, en chantant a plusieurs reprises une ancienne chanson protestataire glorifiant le fait de tirer sur des blancs; et l’autre pour avoir violé les règles du parti en «semant la division» dans ses propres rangs.

Julius Malema incarne une rupture brutale dans l’évolution de l’Afrique du Sud durant ces 15 dernières années. Il dégage une ferveur activiste frisant la violence. Il se targue de pouvoir tuer pour des anciens du parti qu’il admire; il est apparu lors de ses dernières audience entouré de gardes du corps privés chargés d’armes semi-automatiques.

Malema laisse rarement passer une occasion d’associer le mot «blanc» aux différents problèmes qu’il vilipende lors de ses réunions et dans ses discours. Il souhaite reprendre les terres agricoles volées par les blancs, il veut nationaliser les mines d’or et de platine qui leur appartiennent.

Les leaders sud-africains traçaient la voie d’une évolution économique lente, voire timide, pour ne pas contrarier les investisseurs étrangers et préserver l’économie industrielle du pays, alors que Malema réclame avec impétuosité une refonte radicale des structures économiques de l’Afrique du Sud.

Sa mission dans la vie, a-t-il déclaré le 10 septembre à un groupe de jeunes sympathisants, est de mener «une guerre économique» contre la «minorité blanche», toujours dorlotée. Les élites sud-africaines ont longtemps redouté l’exemple postcolonial du Zimbabwe, leur proche voisin. Mais Malema fait l’éloge de Robert Mugabe et il s’est rendu l’an dernier à Harare pour voir comment se débrouillait le «camarade Bob».

Étant donné le style novateur et plus menaçant de sa politique, il est assez ironique de voir que ce qui a fait connaître Malema, c’est sa dévotion à une vieille chanson protestataire datant de l’époque de l’apartheid. Dubula Ibhunu signifie, en langue zouloue, «Tirez sur le Boer» («Boer» étant un vieux surnom pour les Afrikaners, les descendants des premiers colons hollandais en Afrique du Sud).

«Les lâches ont peur/Ces chiens commettent des viols/Tirez sur le Boer», disent les paroles.

Il s’agit d’une de ces chansons ardentes et furieuses composées durant le pic de l’oppression de l’apartheid. Ces dernières années, Malema a redonné vie à cette chanson en la transformant en hymne, entonné lors de ses rassemblements.

Son flamboyant refus de cesser de la chanter —associé avec son voyage au Zimbabwe, au fait de qualifier son adversaire politique de «cafard» (un terme évoquant le génocide rwandais), et une récente tentative de déstabiliser le régime en place au Botswana voisin— l’a rendu encore plus célèbre en Afrique du Sud, et apparemment populaire au sein d’une fraction importante, bien que mal définie, de la jeunesse sud-africaine.

Malema a été réélu à l’unanimité cet été lors de la conférence annuelle de la Ligue de jeunesse. Son attitude conduit aussi l’élite dirigeante du pays à se demander si le jeune leader, qu’ils ont admiré pour son énergie, n’est pas en train de dérailler.

Au sein de l’ANC, des anciens lui ont signifié qu’ils l’accusaient d’avoir violé la Constitution de parti, le convoquant à une audition de la commission de discipline et envisageant même de l’exclure du parti.

Le jugement concernant la chanson Tirez sur le Boer vient quant à lui d’être rendu lundi 12 septembre. Colin Lamont, un juge de Johannesburg, a jugé Julius Malema coupable d’incitation à la haine, rejetant son argument selon lequel le fait de chanter sa chanson préférée signifiait simplement qu’il rendait hommage à un élément essentiel de l’histoire de la lutte anti-apartheid.

Malema ne s’est pas rendu au tribunal entouré de sa clique de gardes armés, mais après que le verdict a été rendu, certains de ses sympathisants se sont rassemblés devant le tribunal et ils ont entonné Tirez sur le Boer, cette chanson qu’on venait de leur interdire de chanter. Personne ne les a arrêtés.

Des anciens ayant travaillé avec de jeunes Sud-Africains ont noté une tendance à la frustration qu’ils ne s’attendaient pas à trouver parmi des jeunes qui ont la chance de grandir sans le carcan de l’apartheid. Ces enfants soi-disant «nés libres» ne semblent pas penser que leur situation est une bénédiction.

Des millions de Sud-Africains noirs vivent toujours dans des ghettos de fortune surpeuplés, ceux-là même où ils étaient forcés de vivre sous l’apartheid. Dans la campagne, beaucoup n’ont pas accès de façon constante à l’eau et l’électricité.

En fait, les inégalités de revenus se sont creusées depuis que l’apartheid a pris fin il y a 17 ans, et cette inégalité correspond à la couleur de peau: un Sud-Africain blanc moyen gagne toujours quatre fois plus qu’un Sud-Africain noir moyen. Aux États-Unis, les Américains sont désespérés quand le taux de chômage atteint 9%; parmi les jeunes sud-africains, il dépasse 50%.

La rhétorique de Malema contient une réponse simple à cette question: la gentillesse des leaders noirs et l’accent mis sur la réconciliation et le multiculturalisme (l’ubuntu) étaient une erreur, ou tout du moins ces valeurs sont devenues hors de propos. Julius Malema ne traite pas les causes profondes de la colère qu’il nourrit. Selon Malema, une notion nouvelle et abstraite de la morale publique et le fait de se traiter les uns les autres avec gentillesse n’auraient pas dû être le but ultime de la lutte pour la liberté. Cela aurait dû être plus spectaculaire, plus visible, et constituer un véritable changement social. (slate.fr)

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Afrique du sud : Julius Malema, le président de la Ligue de jeunesse du Congrès national africain (ANC), fait l'objet de deux procédures judiciaires en cours, une pour avoir outrepassé l’interdiction d’incitation à la haine, inscrite dans la Constitution sud-africaine, en chantant a plusieurs reprises une ancienne chanson protestataire glorifiant le fait de tirer sur des blancs; et l’autre pour avoir violé les règles du parti en «semant la division» dans ses propres rangs.

Julius Malema incarne une rupture brutale dans l’évolution de l’Afrique du Sud durant ces 15 dernières années. Il dégage une ferveur activiste frisant la violence. Il se targue de pouvoir tuer pour des anciens du parti qu’il admire; il est apparu lors de ses dernières audience entouré de gardes du corps privés chargés d’armes semi-automatiques.

Malema laisse rarement passer une occasion d’associer le mot «blanc» aux différents problèmes qu’il vilipende lors de ses réunions et dans ses discours. Il souhaite reprendre les terres agricoles volées par les blancs, il veut nationaliser les mines d’or et de platine qui leur appartiennent.

Les leaders sud-africains traçaient la voie d’une évolution économique lente, voire timide, pour ne pas contrarier les investisseurs étrangers et préserver l’économie industrielle du pays, alors que Malema réclame avec impétuosité une refonte radicale des structures économiques de l’Afrique du Sud.

Sa mission dans la vie, a-t-il déclaré le 10 septembre à un groupe de jeunes sympathisants, est de mener «une guerre économique» contre la «minorité blanche», toujours dorlotée. Les élites sud-africaines ont longtemps redouté l’exemple postcolonial du Zimbabwe, leur proche voisin. Mais Malema fait l’éloge de Robert Mugabe et il s’est rendu l’an dernier à Harare pour voir comment se débrouillait le «camarade Bob».

Étant donné le style novateur et plus menaçant de sa politique, il est assez ironique de voir que ce qui a fait connaître Malema, c’est sa dévotion à une vieille chanson protestataire datant de l’époque de l’apartheid. Dubula Ibhunu signifie, en langue zouloue, «Tirez sur le Boer» («Boer» étant un vieux surnom pour les Afrikaners, les descendants des premiers colons hollandais en Afrique du Sud).

«Les lâches ont peur/Ces chiens commettent des viols/Tirez sur le Boer», disent les paroles.

Il s’agit d’une de ces chansons ardentes et furieuses composées durant le pic de l’oppression de l’apartheid. Ces dernières années, Malema a redonné vie à cette chanson en la transformant en hymne, entonné lors de ses rassemblements.

Son flamboyant refus de cesser de la chanter —associé avec son voyage au Zimbabwe, au fait de qualifier son adversaire politique de «cafard» (un terme évoquant le génocide rwandais), et une récente tentative de déstabiliser le régime en place au Botswana voisin— l’a rendu encore plus célèbre en Afrique du Sud, et apparemment populaire au sein d’une fraction importante, bien que mal définie, de la jeunesse sud-africaine.

Malema a été réélu à l’unanimité cet été lors de la conférence annuelle de la Ligue de jeunesse. Son attitude conduit aussi l’élite dirigeante du pays à se demander si le jeune leader, qu’ils ont admiré pour son énergie, n’est pas en train de dérailler.

Au sein de l’ANC, des anciens lui ont signifié qu’ils l’accusaient d’avoir violé la Constitution de parti, le convoquant à une audition de la commission de discipline et envisageant même de l’exclure du parti.

Le jugement concernant la chanson Tirez sur le Boer vient quant à lui d’être rendu lundi 12 septembre. Colin Lamont, un juge de Johannesburg, a jugé Julius Malema coupable d’incitation à la haine, rejetant son argument selon lequel le fait de chanter sa chanson préférée signifiait simplement qu’il rendait hommage à un élément essentiel de l’histoire de la lutte anti-apartheid.

Malema ne s’est pas rendu au tribunal entouré de sa clique de gardes armés, mais après que le verdict a été rendu, certains de ses sympathisants se sont rassemblés devant le tribunal et ils ont entonné Tirez sur le Boer, cette chanson qu’on venait de leur interdire de chanter. Personne ne les a arrêtés.

Des anciens ayant travaillé avec de jeunes Sud-Africains ont noté une tendance à la frustration qu’ils ne s’attendaient pas à trouver parmi des jeunes qui ont la chance de grandir sans le carcan de l’apartheid. Ces enfants soi-disant «nés libres» ne semblent pas penser que leur situation est une bénédiction.

Des millions de Sud-Africains noirs vivent toujours dans des ghettos de fortune surpeuplés, ceux-là même où ils étaient forcés de vivre sous l’apartheid. Dans la campagne, beaucoup n’ont pas accès de façon constante à l’eau et l’électricité.

En fait, les inégalités de revenus se sont creusées depuis que l’apartheid a pris fin il y a 17 ans, et cette inégalité correspond à la couleur de peau: un Sud-Africain blanc moyen gagne toujours quatre fois plus qu’un Sud-Africain noir moyen. Aux États-Unis, les Américains sont désespérés quand le taux de chômage atteint 9%; parmi les jeunes sud-africains, il dépasse 50%.

La rhétorique de Malema contient une réponse simple à cette question: la gentillesse des leaders noirs et l’accent mis sur la réconciliation et le multiculturalisme (l’ubuntu) étaient une erreur, ou tout du moins ces valeurs sont devenues hors de propos. Julius Malema ne traite pas les causes profondes de la colère qu’il nourrit. Selon Malema, une notion nouvelle et abstraite de la morale publique et le fait de se traiter les uns les autres avec gentillesse n’auraient pas dû être le but ultime de la lutte pour la liberté. Cela aurait dû être plus spectaculaire, plus visible, et constituer un véritable changement social. (slate.fr)

et ben ,si il se base sur se que fait mugabe ,sa vol pas haut le niveau de se gus ...

qu'il y est des inégalités dans les salaires entre un blanc et un noir ,je peux comprendre qu'à travail égal on gomme cette disparité ,mais se baser sur le zimbabwe pour y parvenir ...

quoi que le dessein final de se gus ,s'est de ne plus voir de blanc en Afrique du sud ,alors il veut pas simplement gommer cette inégalité ,il veut simplement gommer tout présence de blancs en Afrique du sud .

entre lui et l'autre folle qui gère la santé et qui préconise de voir le sorcier du coin pour se soigner contre le sida ... putain s'est désespérant  :P

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Un article effarant sur les héritiers de l'ANC en afrique du sud et la corruption de la classe politique :

En Afrique du Sud, les héritiers des héros de la lutte anti-apartheid sont devenus des hommes d’affaires qui étalent leurs signes extérieurs de richesse sans complexe.

L’expression Gucci revolutionaries est née en Iran. Elle a été importée en Afrique du Sud par l’opposition blanche, qui surnomme ainsi les héritiers des «combattants de la liberté» du Congrès national africain (ANC). Des hommes d’affaires noirs, qui se sont enrichis grâce à leur carnet d’adresses politique. Ceux qu’on appelle aussi les fat cats irritent pour leurs goûts de luxe, qu’ils assument sans l’ombre d’un complexe.

Un mariage avec des cartons d’invitation en lettres d’or, qui coûtent le prix d’une villa au Cap… Des soirées dans des boîtes de nuits dénommées ZAR (l’acronyme pour la devise nationale, le rand) où l’on mange des sushis servis sur le corps de femmes allongées et presque nues… Une «fille de», étudiante dans une école de cinéma, qui dépense plus de 10.000 rands (1.000 euros) en un soir, au bar du grand hôtel Michel-Angelo, pour épater ses copains moins bien lotis…

Le bling-bling ne semble plus avoir de limites en Afrique du Sud. Helen Zille, leader de l’Alliance démocrate (DA), principal parti d’opposition qui rassemble surtout des blancs et des métis, estime que la Ligue des jeunes de l’ANC est «remplie de révolutionnaires Gucci qui ne sont là que pour s’en mettre plein les poches et renforcer leur pouvoir en dehors et à l’intérieur de leur parti.»

Ces révolutionnaires de pacotille, ce sont les Julius Malema, dirigeant de la Ligue des jeunes qui arbore des chemises de luxe et réside à Sandton, l’un des quartiers les plus chers de Johannesburg. Ce sont aussi les Dali Tambo, ancien présentateur de télévision reconverti dans les mines, fils d’Oliver Tambo. Ce sont encore certains proches de Nelson Mandela, comme la vedette du petit écran Basetsana Kumalo, ex-Miss Afrique du Sud, qui ne fait son shopping qu’à New York ou Tokyo et collectionne éhontément les paires de lunettes de soleil… Gucci. Ce sont aussi les traders de la Bourse de Johannesburg, qui s’achètent pour leur propre anniversaire des Jaguar ou des Maserati.

«Si on empilait toutes les voitures de luxe qui circulent à Johannesburg, on pourrait construire tout ce dont le pays a encore besoin, comme des écoles et des dispensaires», fulmine Zanele, une assistante sociale qui travaille à l’hôpital de Baragwanath, dans le township noir de Soweto.

Chez les nouvelles élites noires, on trouve les tapis persans les plus chers et de l’artisanat du continent payé cash, sans discussion, sur le marché africain de Rosebank (une galerie marchande des banlieues nord de Johannesburg). Des masques dogons ou baoulés ensuite mis sous verre, dans de larges cadres dorés. Les hommes fument des Cohiba importés de La Havane et les femmes portent de l’Armani ou du Christian Dior.

Les fêtes du dimanche, au bord des piscines, dans les villas de Johannesburg, sont arrosées à grand renfort de caisses de Moët & Chandon. Une marque considérée comme le must en matière de champagne français, en grande partie à cause de son prix.

Patrice Motsepe, patron d’African Rainbow Minerals n’est pas seulement connu pour avoir fait son entrée en 2008 au classement Forbes des plus grandes fortunes mondiales. En Afrique du Sud, il est souvent cité pour sa fameuse répartie:

«Quand un blanc est riche, cela ne pose de problème à personne; mais quand un noir l’est, il faut toujours qu’il se justifie».

Ce qu’on reproche à ces «révolutionnaires Gucci», c’est d’avoir perdu la conscience politique des longues années de lutte contre l’apartheid. Moeletsi Mbeki, le frère cadet de l’ancien président Thabo Mbeki, est l’un des rares à oser critiquer ce crony capitalism («capitalisme des copains») qu’est à ses yeux le Black Economic Empowerment (BEE, l’émancipation économique des noirs).

Cette politique vise à promouvoir les prises de participation noires dans le capital de grandes sociétés et les passations de marchés publics favorisant des sociétés noires. Des chartes de BEE négociées au début des années 2000 dans les mines, la distribution de pétrole et les banques prévoient notamment de faire passer 26% de ces industries entre des mains noires d’ici 2012 à 2014.

Du coup, une certaine pratique de front-dressing (ravalement de façade) est à l’œuvre, avec des directeurs noirs qui ne sont là que par souci cosmétique, pour «noircir» les conseils d’administration. Ils touchent bonus et dividendes sur la base de leur profil, et non de leurs compétences.

Certaines grandes figures de l’ANC se sont reconverties avec succès dans les affaires, comme Cyril Ramaphosa et Tokyo Sexwale, deux grands capitaines d’industrie. Mais des proches du parti au pouvoir cumulent à qui mieux mieux les sièges dans les conseils d’administration. L’un des neveux du président Jacob Zuma, Khulubuse Clive Zuma, est l’un de ces happy few, comptant 25 titres de directeur dans différentes sociétés.

«Malema n’a pas réussi à aller jusqu’au lycée, et il veut contrôler des mines de plus de 5 km de profondeur?», ironise volontiers Moeletsi Mbeki, fils du leader communiste et vétéran de la lutte contre l’apartheid Govan Mbeki (incarcéré avec Mandela) et frère cadet de l’ancien président Thabo Mbeki.

Auteur de plusieurs essais, Moeletsi Mbeki dirige la branche sud-africaine d’Endemol, la société de production néerlandaise spécialisée dans les émissions de téléréalité. Il est aussi le vice-président du prestigieux Institut sud-africain des relations internationales (SAIIR), à l’université du Witwatersrand (Johannesburg). Cet ancien journaliste n’a de comptes à rendre à personne et ne dépend pas, pour sa survie, de ses relations avec l’ANC. Il ne se gêne donc pas pour critiquer le gouvernement actuel:

«Jacob Zuma favorise une culture de la consommation, et non de l’entreprenariat, avec la production sur place de produits finis. Pourquoi importons-nous 20% du poulet que nous consommons? Les responsables de l’ANC consomment des produits importés. L’Afrique du Sud est devenue en 2007, pour la première fois, un importateur net de produits alimentaires. Notre révolution ne va nulle part».

Les révolutionnaires Gucci se distinguent par leur égoïsme et leur solidarité de classe. Leur rêve est celui de l’Afrique du Sud blanche et prospère. Ils habitent dans des quartiers blancs, roulent dans des Mercedes et des Hummer comme les blancs, descendent dans les grands hôtels de l’île Maurice comme les blancs.

Aucun retour, de leur part, en faveur des groupes «historiquement désavantagés», comme on appelle dans la rhétorique officielle les groupes autrefois opprimés par l’apartheid (noirs, métis et indiens). Ils sont très peu, parmi les grands hommes d’affaires noirs, à se distinguer par une fondation pour l’enfance comme celle de Nelson Mandela, où à redistribuer une partie de leurs bénéfices dans des causes charitables —qui ne manquent pourtant pas.

http://www.slateafrique.com/43495/afrique-du-sud-les-revolutionnaires-gucci-apartheid

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