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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


Messages recommandés

Nieme exemple de ce qu'il se passe lorsqu'une categorie de population defavorisee se met a toucher du doigt la liberte et l'argent.

Voire les miliardaires russes et chinois, les rappeurs etc.

Cet ete a Monaco je suis passe devant l'hotel Hermitage fin Juin (des des plus beaux palaces du monde) et devant l'entree il y avait 3 voiture diplomatique du Liberia (Ferrari et Maserati).

Je suis repasse fin Aout, ces trois voitures etaient toujours la...

Toujours la meme recette, corruption, clientelisme, decompression.

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Le Prix Nobel de la paix sud-africain Mgr Desmond Tutu n'aime pas du tout le gvt de l'ANC qui à refusé un visa pour le Dalai Lama : "Nous allons prier pour la chute d'un gouvernement qui nous représente mal."

  >:(

http://www.courrierinternational.com/breve/2011/10/05/le-dalai-lama-annule-son-voyage-en-afrique-du-sud

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Punaise, ça balance sévère !  C'est la Chine qui a dictée sa conduite à Zuma !

RFI : "Ce devait être son cadeau d’anniversaire, le clou des festivités organisées pour ses 80 ans vendredi, au Cap. Alors, c’est peu de dire que Desmond Tutu est en colère. Contre son propre gouvernement, l’ANC (Congrès national africain), pire que le régime d’apartheid, selon lui. Le ministère sud-africain des Affaires étrangères a eu beau dire que le visa n’avait pas encore été refusé, pour Desmond Tutu, le président Zuma a cédé aux pressions de la Chine. L’ancien archevêque du Cap est connu pour son franc-parler et ses déclarations parfois fracassantes. Là, il lance un avertissement à l’ANC, au pouvoir depuis la fin de l’apartheid. « Vous ne me représentez pas, vous représentez vos propres intérêts. Je vous préviens un jour nous allons commencer à prier pour la défaite de l’ANC. Vous n’avez plus rien à voir avec les valeurs que nous avons défendues », a-t-il annoncé.

Beaucoup d’autres voix en Afrique du Sud se sont élevées contre l’attitude du gouvernement à l’égard du Dalaï Lama, en contradiction avec la politique étrangère affichée de Pretoria, une politique basée sur la défense des droits de l’homme et de la démocratie."

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Des inquiétudes pèsent sur l’avenir des libertés publiques en Afrique du Sud avec la nomination d’un juge critiqué pour son homophobie et son conservatisme, à la tête de la Cour constitutionnelle.

Le tapage médiatique et la levée de boucliers qui ont précédé la nomination du juge Mogoeng Mogoeng à la tête de la Cour constitutionnelle sud-africaine, n’auront pas eu raison de l’obstination du président Jacob Zuma. Le chef de l’Etat sud-africain, malgré les critiques, a fini par imposer son «poulain» comme premier magistrat du pays, début septembre 2011. Avant son audition par ses pairs, l’ensemble de la presse et l’opinion publique nationale ont tous dénoncé le fait que, selon eux, le juge Mogoeng Mogoeng représentait une menace sérieuse sur la démocratie et les libertés acquises avec la Constitution post-apartheid de 1996. Ceci, a-t-on entendu ci et là, en raison des positions conservatrices et homophobes de cet homme de 50 ans, par ailleurs, pasteur évangélique au sein de l’église des Winners Chapel International, qui réprouve avec véhémence l’homosexualité.

«Il aurait fait preuve d’une indulgence coupable dans des affaires de viols et de violences conjugales. Farouchement homophobe, il aurait en outre fait l’apologie de la peine de mort lorsqu’il était gouverneur de l’Etat du Bophuthatswana (nord-ouest) à la fin des années 80.»

Un portrait à charge, appuyé par les protestations que l’on entend encore dans le pays, de l’opposition, du Congress of South African Trade Unions (Cosatu, centrale syndicale proche du pouvoir), des associations de lutte contre le sida, celles de défense des homosexuels et de défense des droits des femmes. Un concert de protestations auquel se sont d’ailleurs jointes pas moins de trois femmes prix Nobel de la paix. L’Iranienne Shirin Ebadi, l’Irlandaise Mairead Maguire et l’Américaine Jody Williams ont signé un communiqué conjoint pour livrer leurs inquiétudes: «Nous croyons que la nomination du juge Mogoeng aura un effet négatif sur la confiance des femmes dans le système judicaire et flétrira la réputation de l’Afrique du Sud de champion de l’égalité et des droits des femmes.»

«Je récuse les allégations selon lesquelles je serais insensible au sort des femmes maltraitées et homophobe (...) Il n'y a pas d'élément pour dire que j'étais un agent de l'apartheid», n’a de cesse de répondre le juge Mogoeng Moegoeng au déluge de critiques portées contre lui. Des critiques auxquelles il faut d’ailleurs ajouter sa présumée inexpérience, son passé d’avocat de l’Etat sous l’apartheid entre 1986 et 1990, ses liens avec le président sud-africain, Jacob Zuma, et ses positions assez ambiguës sur la peine de mort.

Le juge Mogoeng ne démord d’ailleurs pas face aux critiques et soutient depuis sa nomination qu’il s’agit là, d’une volonté de Dieu: «J’ai prié et j’ai reçu un signal. Dieu m’aidera à accomplir cette tâche importante», affirme-t-il, l’air de rien.

Le seul fait que les critiques portées sur le juge Mogoeng Mogoeng existent, et l’obstination de Jacob Zuma à le nommer à la Cour constitutionnelle, en disent long sur les valeurs défendues par le président sud-africain. Jacob Zuma lui-même n’a pas été épargné par des accusations de viol en 2006. Même s’il a fini par être acquitté par la Haute Cour de justice de Johannesburg, ses positions troubles sur la question du sida et sa polygamie légendaire (il a trois épouses) ne font pas forcément de lui, un homme «moderniste».

http://www.slateafrique.com/47611/menaces-sur-la-democratie-et-les-libertes-en-afrique-du-sud

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Soutien militaire américain à l'Ouganda :

Le président des Etats-Unis veut aider les forces locales à lutter contre l'Armée de résistance du seigneur (LRA), un groupe rebelle accusé d'atrocités. Barack Obama a annoncé ce vendredi l'envoi d'une centaine de soldats américains en Ouganda. Il souhaite appuyer les soldats de ce pays de la région engagés contre l'Armée de résistance du seigneur (LRA), un groupe rebelle accusé d'atrocités.

Dans une lettre au Congrès et communiquée aux médias, le président des Etats-Unis a indiqué avoir "autorisé un petit nombre de forces américaines équipées pour le combat à se déployer en Afrique centrale pour aider les forces de la région oeuvrant à faire quitter le champ de bataille à Joseph Kony", le chef de la LRA. Les soldats seront ensuite également déployés dans d'autres pays voisins où la LRA est présente. "Ces forces conseilleront des armées partenaires" ciblant Kony et "d'autres membres de la direction de la LRA", explique le courrier.

La LRA est réputée pour être une des guérillas les plus brutales au monde. Elle est active depuis 1988 dans le nord de l'Ouganda, mais depuis 2005, ses combattants se sont installés dans l'extrême Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC), ainsi qu'en Centrafrique et au Sud-Soudan.

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Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, mais il a quelque chose d'éloquent: Cheryl Cwele, la femme du ministre sud-africain de la Sécurité, Siyabonga Cwele, a été condamnée en mai dernier à 12 ans de prison pour... trafic de drogue. Son crime ? Avoir recruté des mules chargées de transporter de la drogue dans un réseau international. L'intéressée, qui a continué de bénéficier après son arrestation en 2009 de gardes du corps payés par l'Etat, a fait appel du jugement et été libérée contre une caution de 10.000 euros. Elle a tout de même été limogée en août de son poste de directrice des services de santé de Hibiscus Coast, une commune de la province du Kwazulu Natal.

Aussi curieux que cela puisse paraître, son mari, lui, a conservé son poste. Cet ancien ministre des Renseignements, en charge de la Sécurité depuis mai 2009, est un allié précieux du président Jacob Zuma. Les deux hommes se sont côtoyés dans les services secrets du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) au temps de l’apartheid. Siyabonga Cwele a été accusé par des collègues – à qui il a élégamment demandé de partir – d’avoir pris des dispositions pour surveiller des ministres en poste,  en raison de la  guerre de succession à Jacob Zuma qui se joue déjà.

Guère étonnant, dans un tel contexte, que le révérend Frank Chikane, vétéran de la lutte contre l’apartheid, ait mis en garde contre le “désastre” qui se profile. Cet homme, qui a failli mourir empoisonné sous l’apartheid, estime que le « détricotage » de la nation arc-en-ciel a déjà commencé. L’ancien bras droit de Thabo Mbeki, ex-président et rival de Jacob Zuma, a reçu une standing ovation (applaudissements du public debout) lorsqu’il a dénoncé dimanche, dans une conférence au Cap, la corruption des dirigeants actuels et le fossé qui se creuse entre Noirs et Blancs… Il a appelé à un programme massif de redressement de l’économie dans lequel Blancs et Noirs puissent participer, pour “sauver” ce peut encore l’être de l’idéal d’une démocratie multiraciale.

:O

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L’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud se sont retrouvés, mardi 18 octobre 2011, à Pretoria pour le cinquième sommet IBSA. L’occasion pour les trois pays, par ailleurs membres des BRICS, d’évoquer leur inquiétude face à la crise économique mondiale. L’occasion aussi de pousser pour une réforme de l’ONU.

Une réforme du conseil de sécurité de l’ONU, une transformation du système international, voilà pour quoi plaident les leaders indien, brésilien et sud africain. « Nous avons notamment réfléchi au déséquilibre du monde dans lequel nous vivons, alors que les institutions internationales restent aujourd’hui encore biaisées en faveur des pays développés, explique le président sud africain Jacob Zuma. Nous continuerons à travailler pour obtenir une transformation du système de gouvernance globale ».

(RFI)

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PRETORIA (Reuters) - Le président sud-africain Jacob Zuma a limogé lundi deux membres de son gouvernement pour corruption présumée et suspendu le chef de la police nationale pour montrer sa détermination en matière de lutte contre la corruption.

Le chef de l'Etat a précisé à des journalistes que les deux ministres révoqués étaient Sicelo Shiceka (Gouvernance des coopératives) et Gwen Mahlangu Nkabinde (Travaux publics).

Le premier est soupçonné d'avoir dépensé 600.000 rands (74.220 dollars) d'argent public en déplacements luxueux non autorisés. Il lui est notamment reproché de s'être rendu à plusieurs reprises à l'étranger pour rendre visite à une maîtresse emprisonnée en Suisse pour trafic de drogue.

Son collègue des Travaux publics, ainsi que le patron de la police nationale figurent dans un rapport ayant l'aval des autorités pour des agissements illicites lors de transactions immobilières.

Le patron de la police est suspendu avec effet immédiat jusqu'aux conclusions de l'enquête ouverte sur les allégations le concernant. Il conserve toutefois son traitement.

L'enquête porte sur de possibles malversations de sa part concernant des transactions immobilières de la police d'un montant de 265 millions de dollars

Le gouvernement actuel est accusé par certains, y compris par la grande centrale syndicale Cosatu, qui est un allié de longue date de l'ANC au pouvoir, de tolérer une corruption endémique au sein de l'administration.

=(

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PRETORIA (Reuters) - Le président sud-africain Jacob Zuma a limogé lundi deux membres de son gouvernement pour corruption présumée et suspendu le chef de la police nationale pour montrer sa détermination en matière de lutte contre la corruption.

Le chef de l'Etat a précisé à des journalistes que les deux ministres révoqués étaient Sicelo Shiceka (Gouvernance des coopératives) et Gwen Mahlangu Nkabinde (Travaux publics).

Le premier est soupçonné d'avoir dépensé 600.000 rands (74.220 dollars) d'argent public en déplacements luxueux non autorisés. Il lui est notamment reproché de s'être rendu à plusieurs reprises à l'étranger pour rendre visite à une maîtresse emprisonnée en Suisse pour trafic de drogue.

Son collègue des Travaux publics, ainsi que le patron de la police nationale figurent dans un rapport ayant l'aval des autorités pour des agissements illicites lors de transactions immobilières.

Le patron de la police est suspendu avec effet immédiat jusqu'aux conclusions de l'enquête ouverte sur les allégations le concernant. Il conserve toutefois son traitement.

L'enquête porte sur de possibles malversations de sa part concernant des transactions immobilières de la police d'un montant de 265 millions de dollars

Le gouvernement actuel est accusé par certains, y compris par la grande centrale syndicale Cosatu, qui est un allié de longue date de l'ANC au pouvoir, de tolérer une corruption endémique au sein de l'administration.

=(

une maîtresse emprisonné en Suisse pour trafic de drogue ...

putain sa vol pas haut ...

enfin rien de bien surprenant ...

il est loin le rêve de Nelson MANDELA ,le pauvre ...

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WASHINGTON — Le président Barack Obama a rendu à la Côte d'Ivoire, à la Guinée et au Niger leur statut de partenaire commercial privilégié des Etats-Unis, récompensant les progrès démocratiques récemment effectués dans ces pays africains, a annoncé mardi la Maison Blanche.

M. Obama a pris cette décision à l'occasion de la révision annuelle de la liste du programme Agoa (Africa Growth and Opportunity Act), imposée par la loi et qui prend en considération les avancées ou les reculs démocratiques des pays africains concernés.

"Aujourd'hui, le président a signé un décret restaurant les privilèges commerciaux et d'autres bénéfices de la Côte d'Ivoire, de la Guinée et du Niger au titre de l'Agoa", a indiqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Tommy Vietor.

La version actuelle de l'Agoa a été instaurée par le Congrès américain en 2000. Ce programme établit jusqu'en 2015 une coopération économique et commerciale avec le continent africain. Il facilite les exportations africaines vers les Etats-Unis pour soutenir le développement économique, mais aussi les réformes en Afrique subsaharienne.

(AFP)

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Vu que l'on ne parle que de ça dans la press écrite et tellevisuelle, un petit point sur ce qui nous conserne au premier chef:

Mayotte plonge dans une violence qui se radicalise

FRANCE INFO - HIER, 19:27

Depuis un mois, Mayotte n’en finit pas de sombrer dans la violence. Barrages paralysant l’île, affrontements sporadiques mais de plus en plus violents, l’île peine à sortir de cette situation. Les négociations sur une baisse de produits de première nécessité n’ont toujours pas abouti.

De nouveaux affrontements entre jeunes et forces de l’ordre ont encore eu lieu la nuit dernière, à Mayotte. Un mois après le début des manifestations contre la vie chère, l’île est totalement paralysée par des dizaines de barrages érigés sur les principaux axes routiers du département. Hier (mercredi), la tension est encore montée d’un cran.

La situation s’envenime dans le 101e département français, situé dans l’océan Indien. Les affrontements se multiplient à coups de barres de fer et de cocktails Molotov. Nombreux sont ceux qui quittent l’île comme des profs, des médecins.

Ces heurts violents dépassent largement le mouvement social contre la vie chère. Jérôme vit à Mayotte depuis 14 ans. Il est chef d’entreprise à Mamoudzou, capitale de Mayotte. Il vit dans la peur.

Ce qui est sûr , c’est ce que ce que vient de décrire cet entrepreneur, ce sont bien les racines profondes de ce conflit.

Sur les 190.000 habitants de l’île de l’Océan Indien, il y aurait 50.000 comoriens en situation irrégulière. Ils viennent pour la plupart d’Anjouan, situé à seulement 70 kilomètres de Mayotte, en « kwassa », des embarcations de fortune.

Mayotte, Eldorado pour les Comoriens qui sont parmi les plus pauvres du monde et viennent ici travailler dans l’agriculture, le bâtiment ou comme personnel de maison.

Pour les reportages:

http://www.france-info.com/chroniques-dossier-du-jour-2011-10-27-mayotte-plonge-dans-une-violence-qui-se-radicalise-571585-81-185.html

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Mayotte: "La faim pousse les gens à vouloir quitter l'île"

28/10/2011 à 11:11

Par Caroline Politi

Depuis un mois, la grève générale sur le coût de la vie à Mayotte paralyse complètement le fonctionnement de l'île. LEXPRESS.fr fait le point, avec le témoignage d'une habitante de Mayotte.

Depuis un mois, l'île de Mayotte est paralysée par de violentes protestations contre la vie chère. Les Mahorais réclament notamment le blocage des prix des produits de première nécessité et l'alignement des prix de l'île sur ceux pratiqués à La Réunion. Pour parvenir à leurs fins, les manifestants ont bloqué l'accès de nombreux magasins de l'île. Un médiateur est arrivé sur l'île lundi faire un diagnostic sur la formation des prix des produits de premières nécessités à Mayotte.

"Les gens ont faim car les magasins sont restés fermés deux semaines entières, témoigne une métropolitaine installée sur l'île de Mayotte depuis deux ans. Quand quelques commerces ont ouvert, on a assisté à une cohue incroyable, certains clients se faisant piller à la sortie, ou voyant leurs achats jetés à la mer. Les stocks ont été écoulés très vite... Il s'en suit un commerce illégal avec les Comores, à côté, qui n'auront plus assez de denrées pour la population comorienne et une augmentation inquiétante des prix pour ce pays où le salaire est très faible. La faim, le manque de certains produits indispensables, comme le lait pour bébé et les couches, commencent à pousser les gens à vouloir quitter l'île."

Les déplacements sur l'îleL'île est paralysée par cette protestation sans précédent. Outre les commerces, les banques et les administrations sont fermées. Des barrages sur les grands axes routiers de l'île empêchent les Mahorais de se déplacer. Même les véhicules des forces de l'ordre et des pompiers sont bloqués. En début de semaine, une ambulance avec à son bord une femme enceinte a été caillassée car elle tentait d'accéder à l'hôpital. Le directeur a pris la décision d'immobiliser ses véhicules, à moins d'avoir la certitude qu'ils puissent circuler ou de bénéficier d'une escorte policière.

"Depuis plusieurs jours, les accès aux médecins sont compliqués, voire impossibles, confirme le même témoin. Les ambulances et les pompiers se font caillasser et sont bloqués sur les routes. Les infirmiers libéraux sont dans la même situation: ils ne peuvent plus soigner les malades et perdent aussi de leurs revenus. Les pharmacies gèrent les stocks d'insuline jour après jour... Des médecins et des infirmiers ont déjà quitté l'île."

Les affrontementsLes heurts entre la population et les forces de l'ordre sont presque quotidiens. On compte d'ores et déjà de nombreux blessés, dont des enfants. La semaine dernière, le conflit a pris une nouvelle dimension avec la mort d'un manifestant. Selon Marie-Luce Penchard, la ministre de l'Outre-mer, le conflit s'est radicalisé et s'apparente désormais à "des violences urbaines" menées notamment par des adolescents. Des dérapages verbaux à l'encontre des blancs, appelés "m'zungu" dans l'île, ont également été constatés.

"Dans certaines régions de l'île, les forces de l'ordre n'interviennent même plus, explique notre internaute. Elles laissent les manifestants ou les voyous clandestins faire régner leur loi, en mettant en place des barrages payants. Les voitures des métropolitains se font caillasser, certains barrages sont filtrants... La situation des expatriés [ndlr: les métropolitains installés à Mayotte] est vraiment menacée, et personne n'intervient. Où est l'armée? Si on était en Côte-d'Ivoire dans la même situation, on aurait ordre d'évacuer et de rentrer en France! Mais là, comme c'est la France, l'Etat ne peut pas dire "les Français rentrez". Le politiquement correct ne peut pas faire dire non plus "les Blancs rentrez chez vous", alors que c'est exactement ce qu'il faudrait faire! La France laisse ses citoyens dans une situation critique et inacceptable.

Bilan: des gens se sont réfugiés, comme nous, à la Réunion. D'autres sont partis en métropole. Nous recevons des coups de téléphone de notre hiérarchie pour nous demander pourquoi nous n'avons pas donné de justificatifs d'absence!"

L'écoleLe vice-recteur de l'île a refusé de fermer les écoles comme le réclamait l'intersyndicale. "Mayotte a aujourd'hui besoin plus que jamais de son école", a déclaré François-Marie Perrin dans sa réponse aux syndicats. Il a toutefois reconnu que "les conditions ne sont pas nécessairement réunies pour assurer un enseignement comme d'ordinaire".

"Le vice-recteur estime que le rôle des enseignants est d'accueillir les enfants et adolescents pour les soutenir, analyse notre témoin. En réalité, il espère surtout qu'ils seront à l'école au lieu d'être sur les barrages. Il précise quand même que les enseignants ne doivent pas prendre de risques: mais on ne peut jamais savoir! Tout peut être calme à 7 heures, et à midi, l'école peut se retrouver au milieu des bombes lacrimo. Les enseignants peuvent, également se retrouver bloqués par des barrages sans pouvoir rentrer chez eux.

Il faudrait absolument que la consigne vienne de plus haut, du ministère, pour arrêter d'envoyer les enseignants au casse-pipe! A côté de ça, les envois par la poste en direction de Mayotte sont interrompus, le conseil général est fermé, le trésor public renvoie les gens chez eux, et les écoles fonctionnent!"

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/mayotte-la-faim-pousse-les-gens-a-vouloir-quitter-l-ile_1045458.html

La faim ou la situation insurectionnelle? Le dilem de l'oeuf et de la poule.

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Vers une nouvelle rebellion Touareg au Mali ?

Depuis quelques semaines, les tensions entre les Touareg et l'armée malienne se sont accrues dans la province de Kidal, au Mali. Le retour des ex-combattants de l'armée libyenne sème le trouble dans le Nord au point que la formation d'une nouvelle rébellion est désormais évoquée.

Depuis octobre, le retour des anciens combattants a provoqué des frictions dans la région du Nord, au Mali. Plusieurs affrontements ont été répertoriés dans la province de Kidal où un groupe de Touareg a attaqué des installations et a incendié des véhicules. Une situation qui préoccupe le gouvernement malien.

Le 19 octobre dernier, une chargée de mission à la présidence malienne déclarait à l'AFP qu'«une cellule de crise, qui ne porte pas officiellement ce nom, était dirigée directement par le chef de l'État, Amadou Toumani Touré». Selon certains observateurs présents sur le terrain, 80 véhicules provenant de Libye, avec à leur bord des hommes en armes, auraient été aperçus dans la région du Nord du Mali. On parle de 1000 à 3000 anciens combattants Touareg.

Mais pour l'heure, ces chiffres restent impossibles à vérifier. Ces Touaregs proviendraient pour la plupart des tribus des Chamanamas des Iforas et des Idnanes. Ils auraient été accueillis par le régime de Kadhafi pendant les rébellions, intégrés dans ses forces de sécurité, et seraient prêts à présent à reprendre les armes.

«A chaque fois qu’ils ont des moyens militaires, les Touareg reparlent de rébellion. Quand ils sont revenus de Libye où ils vivaient relativement confortablement, ils se sont rendus compte qu'au Mali comme au Niger, l'injustice envers les Touaregs persistait. Et maintenant, ils se révoltent», observe Abdoulahi Attayoub, président élu de la diaspora touarègue en Europe et responsable du site Temoust.org.

Pour la plupart des Touareg, les accords de paix de 2006, appelés également accords d'Alger, n'ont pas été respectés, notamment le retour à la situation militaire d’avant l’attaque de Kidal. Pour preuve, aujourd'hui selon Charles Grémont, il y aurait deux fois plus de militaires dans cette région. Pour lui, ce constat serait à l'origine «d'une véritable crise de confiance entre les forces maliennes et les militaires touareg intégrés dans l'armée régulière».

D'autres informations incitent au pessimisme: d'après certaines sources, l'argent du Programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement des régions Nord Mali (PSPSDN) initié par le président malien en février dernier, servirait à la remilitarisation du Sahara. Quinze milliards de Francs CFA (environ 2 millions d'euros) sur un total 32 milliards prévus pour le plan auraient été alloués à la construction de casernes militaires. Une nouvelle décision qui exacerbe un peu plus les tensions.

Pour certains Touareg, la chose est sûre: si l'Etat n'accepte pas d'engager des discussions, le conflit armé sera inévitable.

«Il y a tous les ingrédients réunis pour qu’une nouvelle rébellion démarre. Il y a beaucoup d’armes qui circulent en ce moment. L'État malien n’est pas en mesure de gérer cette région, il doit accepter le débat avec les Touareg pour éviter que la situation n'empire», s'insurge Abdoulahi Attayoub.

Au Mali, les Touareg s'organisent. Selon Hama Ag Sid’Ahmed, une organisation politique nommée Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNA) a été mise en place.

«On est en train de fusionner les mouvements  du MNTNM, du MNA avec des cadres militaires pour créer un mouvement avec un état-major et un bureau politique».

L'objectif est clair: définir avec les anciens combattants touareg de l'armée libyenne et les membres de ces mouvements une stratégie politique et militaire.

«Les Touareg reviennent, c’est le moment de demander des comptes à l'État malien», tranche Hama Ag Sid’Ahmed, qui assure que si le gouvernement s'obstine à faire la sourde oreille, «la prochaine rébellion risque d'être beaucoup plus profonde que les précédentes». (slate.fr)

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Sénégal - L'armée française se prépare au pire.

Après les Américains du Sénégal, l'inquiétude s'installe du côté des Français. La France a d'ores et déjà pris les devants en vue de la prochaine présidentielle sénégalaise de février 2012 qui s'annonce chaude. Prenant très au sérieux les risques de troubles qui pourraient survenir à la suite de la validation ou non de la candidature du président Abdoulaye Wade, les Forces françaises de la base militaire de Dakar, sur la presqu'île du Cap Vert, redoutent sérieusement des troubles.

Ces Forces françaises à Dakar, devenues Eléments français depuis le 1er juin 2011 conformément à la révision des accords de défense entre Paris et Dakar, ont entamé depuis près d'une semaine des exercices de simulation d'évacuation de leurs ressortissants, affirme le titre sénégalais le Quotidien. Le journal sénégalais considère que la France n'a pas lésiné sur les moyens. Des «navires postés en mer» et des «points de regroupement», ont déjà été mis sur pied.

Cette crainte est une suite logique du côté de Paris, qui au lendemain des événements du 23 juin, avait recommandé à ses ressortissants de ne pas descendre dans les rues le jour des manifestations. Un mot d'ordre encore plus clair avait été donné par le Quai d'Orsay, le siège de la diplomatie française, après les casses lors des émeutes du 27 juin contre les coupures d'électricité. L'ambassade de France avait recommandé à ses ressortissants de «se tenir informés de l'évolution de la situation avant tout déplacement», mais aussi de s'éloigner des «rassemblements» et «mouvements de foule».

Bien plus que de simples recommandations, la France prépare cette fois-ci une éventuelle évacuation pour tirer d’affaire ses ressortissants. Il n'est donc pas question pour l'armée française d'intervenir pour mettre fin à des attaques contre des personnalités de la République du Sénégal, telle que Karim Wade, le fils du président, l’aurait demandé «en catastrophe» à Robert Bourgi dans la chaude soirée du 27 juin.

L’ambassade de France à Dakar n’est pas la seule à avoir pris peur. L’ambassade américaine avait également fait état de sa «préoccupation» à la suite du verdict de condamnation du jeune leader politique socialiste sénégalais, Malick Noël Seck.

Depuis les journées de révolte des 23 et 27 juin 2011 qui avaient vu la capitale sénégalaise basculée dans des scènes de violence, ce sont toutes les ambassades accréditées à Dakar qui craignent pour la suite du processus électoral. (slate.fr)

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Attentats à la bombe au Nigéria.

MAIDUGURI (AP) — La police a déclaré vendredi que trois bombes avaient explosé à Maiduguru, dans le nord-est du Nigeria, une ville gangrenée par la violence d'un groupe d'extrémistes islamiques.

Une des bombes était posée près d'une école islamique et d'une mosquée vendredi, a précisé à l'AP le commissaire de police de l'Etat de Borno Simeon Midenda. Midenda a précisé que les parents venaient chercher leurs enfants au moment de l'explosion.

Aucun bilan n'était disponible et personne n'a revendiqué les attentats. Cependant, un groupe d'extrémistes islamiques, Boko Haram, opère dans la région.

Ce groupe avait par le passé revendiqué une série d'assassinats et d'attentats dans le nord du Nigeria, au cours d'une campagne de pression pour faire appliquer la chariah.

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Attentats à la bombe au Nigéria.

MAIDUGURI (AP) — La police a déclaré vendredi que trois bombes avaient explosé à Maiduguru, dans le nord-est du Nigeria, une ville gangrenée par la violence d'un groupe d'extrémistes islamiques.

Une des bombes était posée près d'une école islamique et d'une mosquée vendredi, a précisé à l'AP le commissaire de police de l'Etat de Borno Simeon Midenda. Midenda a précisé que les parents venaient chercher leurs enfants au moment de l'explosion.

Aucun bilan n'était disponible et personne n'a revendiqué les attentats. Cependant, un groupe d'extrémistes islamiques, Boko Haram, opère dans la région.

Ce groupe avait par le passé revendiqué une série d'assassinats et d'attentats dans le nord du Nigeria, au cours d'une campagne de pression pour faire appliquer la chariah.

Des islamistes qui font sauter une école coranique et une mosquée?  :rolleyes:
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Ils éliminent les "modérés" qui ne les soutiennent pas et l'armée qui les chassent. Tout le nord du pays est musulman mais Boko Haram veut la création d'une république islamique au Nigéria. Les attentats "en série", c'est la marque d'Al Qaïda.

Une base militaire attaquée.

MAIDUGURI (AP) — Plusieurs kamikazes ont attaqué un base militaire et trois bombes ont explosé à Maiduguru, dans le nord-est du Nigeria, une ville gangrenée par la violence d'un groupe d'extrémistes islamiques.

Un peu plus tard, des kamikazes conduisant une voiture noire ont essayé de pénétrer sur une base militaire d'une unité chargée de protéger la ville des combattants du groupe Boko Haram (l'éducation occidentale est un sacrilège en français), a précisé le porte-parole de l'armée, le colonel Hassan Ifijeh Mohammed. Ils ont fait exploser leur charge à l'extérieur, endommageant plusieurs bâtiments du complexe militaire et blessant légèrement un soldat.

Aucun bilan n'était disponible et personne n'a revendiqué les attentats, mais il semblerait que ce soit des attentats coordonnés.

Boko Haram avait par le passé revendiqué une série d'assassinats et d'attentats dans le nord du Nigeria, au cours d'une campagne de pression pour faire appliquer la chariah.

EDIT :

Deux personnes ont été tuées au cours d'une attaque contre un rassemblement de chrétiens dans une région du nord du Nigéria particulièrement touchée par les violences post-électorales d'avril, a indiqué vendredi la police.

Tard jeudi, des hommes armés ont pris d'assaut Pabak, un village majoritairement chrétien de l'Etat de Kaduna. Ils ont ouvert le feu sur un groupe de chrétiens observant une veillée nocturne, a indiqué à l'AFP le chef de la police de Kaduna, Aminu Lawan. Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec plus de 167 millions d'habitants, compte à peu près autant de musulmans que de chrétiens. Le Nigeria est devenu cette semaine le sixième pays le plus peuplé du monde à la place du Pakistan d'après le dernier classement de l'agence des Nations unies pour la population.

C'est une série d'attaques et d'attentats tout azimuth dans le 6ième pays le plus peuplé du monde !

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Maiduguri, nouvelle capitale des islamistes nigérians.

 

Profitant de la pauvreté rampante et de la montée de l'intégrisme religieux au Nigeria, les islamistes de la secte Boko Haram ont transformé une ville paisible en capitale des violences entre chrétiens et musulmans.

Un article intéressant sur le développement très rapide de l'islamisme radical au Nigéria : A court terme, une guerre religieuse coupant le Nigéria en deux n'est pas à exclure.

http://www.slateafrique.com/39289/nigeria-boko-haram-maiduguri-nouvelle-capitale-des-islamistes

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