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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


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l'impression que ça me donne, c'est que grosso modo on change pas grand chose, mais que contrairment a avant on envisage désormais notre présence en afrique, non pas comme un héritage passé lié a des rapport bilatéraux plus ou moin sain, mais sous le prisme de la sécurité globale, non seulement présente, mais aussi future (essayé d'ètr en avance d'une guerre c'est pas mal, ça change).

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Oui, on "morcelle" nos positions militaires en afrique pour en faire des points d'appuis pour des opérations ponctuelles ouanti-terroristes, plus que pour soutenir un état.

 

Le risque est de se retrouver dans une situation comme en Centrafrique où on intervient trop tard (Bangui tombé aux mains de la Séléka) et au final on n'arrive pas à réunir assez de moyens pour faire la différence et reprendre la main, même en mobilisant tout ce qu'on trouve dans les pays voisins.

 

http://www.opex360.com/2014/01/24/une-base-operationnelle-avancee-francaise-sera-etablie-a-abidjan/

 

 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/01/24/afrique-sahelienne-deux-boa-et-deux-poles-de-cooperation-sel-11088.html

Modifié par alexandreVBCI
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La France réorganise son dispositif militaire au Sahel autour de quatre bases.

Gao, Niamey, N'Djaména et Ouagadougou : face aux terroristes, l'armée française adopte une approche régionale.

 

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/france-reorganise-dispositif-militaire-sahel-autour-quatre-bases-8565

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Marqués par leur impuissance récente à enrayer les conflits au Mali et en Centrafrique, les Etats membres de l'Union africaine (UA) ont décidé d'accélérer la mise en place, sur le continent, d'une force de réaction rapide aux crises.

 

« Une dizaine d'États sont volontaires pour mettre à disposition des forces permettant de mener des interventions ponctuelles après décision du Conseil de paix et de sécurité de l'UA », a annoncé, vendredi 31 janvier, à Addis-Abeba, le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, lors de la clôture du sommet des chefs d'Etat de l'UA dont il assume la présidence tournante à la suite de l'Ethiopie.

 

En mai 2012, les pays de l'UA décident de créer une capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC), fonctionnant sur la base du volontariat. La déclaration faite ce vendredi au sommet d'Addis-Abeba est la première annonce concrète faite depuis.

Parmi la dizaine de pays qui se sont engagés, la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a cité l'Ouganda, la Tanzanie, l'Ethiopie, la Mauritanie, l'Algérie, l'Angola, l'Afrique du Sud, la Guinée et le Tchad. Le dispositif doit permettre de « parer au plus pressé » en cas de crise, mais « c'est toujours dans le cadre de l'UA », a souligné le président mauritanien.

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/02/01/union-africaine-une-dizaine-d-etats-volontaires-pour-une-force-de-reaction-rapide_4358419_3212.html#xtor=AL-32280515

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Investissement massifs chinois à Djibouti.

 

(Agence Ecofin) - Le gouvernement de la République de Djibouti a annoncé, le 28 janvier, la signature d’un accord avec le groupe chinois Shanghai Touchroad International pour la construction d’un nouvel aéroport et d’hôtels de luxe sur les îles de Ras Syan et des Sept Frères, dans le nord du pays. Les hôtels, dont le nombre n’a pas été divulgué, sont destinés  à accueillir des touristes  fortunés, selon l’agence de presse Chine Nouvelle.  

L’accord paraphé par le Premier ministre djiboutien, Abdoulkader Kamil Mohamed, et le PDG du groupe chinois, He Liehui, prévoit également  construction d'un chantier naval à Obock (Nord) et l’installation du siège régional de Shanghai Touchroad International à Djibouti.

 

Par ailleurs, dans le dernier RAIDS, un article parle de l'ouverture par l'Italie d'une base à Djibouti avec une centaine de militaires, sur 5 hectares. A terme la base comptera 300 militaires italiens et deviendra une base logistique permanente des forces armées italiennes à l'étranger ainsi qu'une base pour les équipes de protection embarquées de l'opération Atalante et des éléments des FS. Djibouti est la seule base italienne à l'étranger. 

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http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140201trib000813094/presence-francaise-en-afrique-ce-qu-il-reste-de-la-cooperation.html (3 février 2014)

Article sur la présence française en Afrique.

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20131218trib000801709/afrique-de-belles-opportunites-d-investissement-dans-l-energie-.html (18 décembre 2013)

Afrique : « De belles opportunités d’investissement dans l’énergie »

Modifié par Wallaby
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http://www.irinnews.org/fr/report/99635/la-cpi-dans-l-impasse (12 février 2014)

 

Les fortes pressions exercées par le Kenya et ses alliés - dont le Rwanda - pour que la CPI abandonne les procès ont contribué à la dégradation des relations entre la CPI et l'UA. En octobre 2013, l'UA a demandé à ce que les chefs d'État en exercice se voient accorder l'immunité de poursuite et a menacé d'un retrait massif des États africains de la CPI.

 

L'organisation a également demandé à ce que le procès contre M. Ruto et une autre affaire opposant la CPI au président soudanais Omar el-Béchir soient différés.

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http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/antoine-glaser-africafrance-2569624.php

 

Parution le 12 Février 2014 du livre "Africafrance" d'Antoine Glaser.

 

Et si l'Afrique avait marabouté la France ? Depuis les indépendances des années 1960, l'ancienne métropole se croit toute-puissante dans son pré carré africain. Un leurre qui plaît aux pays des masques : le chef doit être invisible ! À l'issue de la guerre froide, les dirigeants africains ont totalement inversé les rapports de dépendance. Ce sont désormais eux les vrais patrons.

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http://www.lepoint.fr/afrique/actualites/jean-yves-ollivier-les-confidences-de-monsieur-jacques-18-02-2014-1792732_2031.php (18 février 2014)

Jean-Yves Ollivier, les confidences de "Monsieur Jacques". L'ancien conseiller de Jacques Chirac a été pendant des années l'homme de l'ombre de la Françafrique. Nous l'avons rencontré.

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Visite en grande pompe de Mohammed VI au Mali

 
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par RFI 
 
Mohamed VI est arrivé ce mardi 18 février à Bamako pour une visite d’Etat qui va durer cinq jours. A son arrivée, le souverain a été accueilli par le président Ibrahim Boubacar Keïta, qui a personnellement invité le roi du Maroc. Depuis l’élection d’IBK, l’été dernier, les deux pays ont amorcé un rapide et important rapprochement.
 
Ambiance de fête à l’aéroport de Bamako lors de l’arrivée du roi du Maroc. Salve de 21 coups de canons ! Véritable bain de foule, spectacle offert par des danseurs Dogons, grande bousculade, il n’empêche l’hôte du jour et le président malien avaient le sourire aux lèvres. Ensuite, le cortège s’est dirigé vers le centre-ville de Bamako. Des milliers de personnes amassées le long de la route, scandaient « vive le roi », « vive notre roi ». Drapé dans une tenue traditionnelle, le roi du Maroc a tour à tour répondu de la main ou sourit.
 
Ce mercredi sera consacré aux opérateurs économiques marocains et maliens. Il s'agira de renforcer les coopérations entre les deux pays dans ce domaine. Jeudi, un entretien officiel aura lieu entre les président Ibrahim Boubacar Keïta et le roi Mohammed VI.
 
Les enjeux de cette visite sont nombreux et très différents. Ils sont d’abord économiques : services aériens, élevage, hôpitaux, électrification, aménagements hydrauliques… Au moins neuf conventions et protocoles d’accord seront signés pendant ce séjour. Ils permettront de renforcer les échanges et la coopération entre le Maroc et le Mali.
 
Mohamed VI n’arrive donc pas à Bamako les mains vides. Il arrive d’ailleurs très entouré, avec une délégation d’une centaine de personnes, ministres et chefs d’entreprises. Le Maroc compte se positionner sur le marché de la reconstruction du Mali, pour laquelle les bailleurs ont promis plus de trois milliards d’euros.
 
Les enjeux sont également diplomatiques, avec un objectif très clair : supplanter l’Algérie en devenant le nouveau partenaire privilégié du Mali au Maghreb. Pour cela, Mohamed VI entend jouer sur la fibre religieuse, en mettant en avant l’islam malékite, partagé par les deux alliés et qui se veut particulièrement tolérant. En novembre dernier, un accord avait d’ailleurs déjà été signé pour la formation de 500 imams maliens au Maroc.
 
Enfin, le Mali qui soutenait la RASD (République arabe sahraouie démocratique), s'est aujourd'hui rangé du côté du processus de l'ONU en faveur d'une solution consensuelle concernant l'avenir du Sahara occidental.
 
De plus, alors que le processus de paix dans le nord du Mali vient d’être relancé, Mohamed VI pourrait tenter de jouer un rôle nouveau, celui de médiateur entre l’Etat malien et les groupes rebelles.
 
On sait que Mohamed VI entretient d’excellents rapports avec le président malien IBK, et qu’il a par ailleurs déjà pris langue avec les rebelles touaregs du MNLA. Le rôle du Maroc dans les discussions sur le nord du Mali pourrait donc être amené à prendre de l’importance, même si cet objectif n’est évidemment pas mentionné dans le programme officiel.
 

 

Le roi du Maroc Mohamed VI attendu à Conakry

 
L'assemblée générale hebdomadaire du parti RPG Arc-en-ciel s'est tenue ce samedi 8 février à son siège à Hamdallaye dans la commune de Ratoma, a-t-on constaté sur place.
 
 
Présidée par Hadja Nantou, coordinatrice du parti, la cérémonie a connu la présence de quelques membres du gouvernement. Notamment, le ministre de l'enseignement professionnel, porte-parole du gouvernement, Albert Damatang Camara, la ministre des affaires sociales, Sanaba Kaba et Tidiane Traoré, ministre conseiller à la présidence.
 
Dans son allocution de circonstance, la coordinatrice du RPG Arc-en-ciel, Hadja Nantou Cherif, a annoncé l'arrivée du roi Mohamed VI du Maroc à Conakry.
 
« Je voudrais vous parler du voyage prochain du roi du Maroc Mohamed VI à Conakry. A cette heureuse occasion, nous demandons à tous les militants, sympathisants et partisans du parti RPG Arc-en-ciel de d'effectuer la plus grande mobilisation. Nous vous annoncerons la date très prochainement », a annoncé Nantou sous les ovations des militants et sympathisants du parti massés dans la salle.
 
Dans la même lancée, une militante a demandé aux femmes de garder une grandiose réception au roi du Maroc, Mohamed VI digne à son rang. 
 
Poursuivant, elle a invité ses copines à s'habiller en tissu blanc pour la circonstance.
 
Le Royaume Chérifien et la Guinée entretiennent des relations de coopération depuis plus décénnies. Plusieurs étudiants, militaires, médecins bénéficient chaque année des bourse d'études de la part du Maroc.
 

 

Aprés des visites officielles au Mali et en Guinée Conakry , il s'envolera pour la Cote d'ivoire et le Gabon pour des visites de travail . 

 

Un nouveau roi pour l'Afrique?

 
LE GRAND ANGLE DIPLO - François Clemenceau, rédacteur en chef du service "International" du JDD, décrypte chaque semaine les photos de l'actualité mondiale ou de ses coulisses. Cette semaine, il s'intéresse au roi du Maroc, Mohamed VI.
 
Modifié par FARSOLDIER
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Diplomatie : Le Maroc , de Laayoune a Tombouctou

 

La politique étrangère marocaine n'a jamais fait bon ménage avec les effets de manche, ni avec les déclarations tonitruantes. La réception très médiatisée du chef des Touaregs maliens du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) au palais royal de Marrakech, le 31 janvier, et la mission de bons offices menée par Mohammed VI entre ce mouvement autonomiste et les autorités de Bamako ont donc surpris les observateurs, qui ont aussitôt inscrit cette initiative dans le cadre de la rivalité algéro-marocaine. À tort ? Disons que cette approche n'est pas fausse, mais qu'elle est réductrice. Il existe en effet une vraie politique sahélienne du Maroc, dont la caractéristique est d'être multidimensionnelle, à la différence de celle menée par l'Algérie, avant tout sécuritaire.

Voulu et décliné par le roi lui-même, l'engagement marocain au sud de La Gouera s'articule autour de quatre axes.

 

Militaire. C'est l'un des non-dits de l'opération Serval au Mali, mais l'appui apporté par Rabat aux troupes franco-tchadiennes en guerre contre les jihadistes en 2013 n'a pas été que diplomatique. Il a été, aussi, opérationnel. Dans la plus grande discrétion, des forces spéciales marocaines ont été engagées sur le terrain. Et le Maroc a intensifié ses programmes de formation, dans les écoles militaires, des cadres issus des armées de plusieurs pays de la région.  =D 

 

Spirituel. L'Afrique de l'Ouest est une plateforme religieuse de 190 millions de musulmans, auprès desquels l'islamisme radical fait volontiers son marché. Dans ce contexte volatile, l'islam malékite et le référentiel soufi prônés par le Maroc constituent un vrai contrepoids et un vrai levier d'influence. Le programme de formation de 500 imams maliens au Maroc et celui visant à construire et à rénover plusieurs dizaines de mosquées au Mali, en Guinée, au Sénégal et au Bénin sont deux des applications de cette politique.

 

Social. La grande pauvreté étant l'un des principaux pourvoyeurs de munitions dans l'arsenal dont disposent les jihadistes, la coopération marocaine a beaucoup investi depuis quinze ans dans des projets de sécurité alimentaire et sanitaire, où son expertise est reconnue : gestion de l'eau, élevage, création de centres de soins. Pays cibles, le Niger et le Burkina. En préparation, par ailleurs : un vaste programme opérationnel de remise à niveau, au Maroc, de plusieurs centaines de hauts fonctionnaires et responsables administratifs sahéliens.

 

C'est à la demande du MNLA et avec l'accord d'Ibrahim Boubacar Keïta que Mohammed VI a reçu le secrétaire général du mouvement touareg.

 

Politique. C'est à la demande du MNLA, qui a en quelque sorte rompu avec l'Algérie, et avec l'accord d'Ibrahim Boubacar Keïta que Mohammed VI a reçu le secrétaire général du mouvement touareg. L'objectif est également de rapprocher IBK de Blaise Compaoré, dont la médiation est rejetée par Bamako depuis quelques mois.

L'inclusion du Maroc dans la crise sahélienne, en particulier malienne, s'appuie donc sur une politique à long terme. Souhaitée par tous les acteurs (à l'exception de l'Algérie), y compris par la France et les États-Unis, elle met un terme à une anomalie. Longtemps, Alger a tenu Rabat à l'écart de tout processus de règlement des conflits dans la zone sahélo-saharienne, allant jusqu'à chercher à lui disputer le leadership religieux dans cette région (on se souvient du congrès de la confrérie Tidjaniya organisé fin 2005 en Algérie). C'était oublier un peu vite que la sécurité du royaume, dans toute sa partie méridionale, est directement concernée par cette situation. En intervenant à Tombouctou, Mohammed VI défend aussi Laayoune.

 

François Soudan - Jeune Afrique 

 

 

Arrivée de M6 a Bamako

 

 

 

 

Bain de foule

 

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Une délégation de « la Rasd » refoulée du Mali

 

L’histoire est abracadabrantesque. Ils étaient au nombre de six. Ils sont arrivés dans notre pays, voilà maintenant une semaine. Dans un premier temps, ils se sont faits enregistrés dans un hôtel trois étoiles de la place, avec comme nationalité algérienne. Ils ont déclaré être membres d’une ONG « Entraide », qui s’occupe  d’aide aux personnes démunies. Ils ont loué deux véhicules privés. Lors de leur rencontre avec un responsable malien de l’association des droits de l’homme, le chef de la « délégation » s’est informée sur les couches les plus défavorisées au Mali, et le respect des droits de l’homme. Mais très rapidement, ces droits de homministes assez particuliers ont été surveillés par les forces de sécurité du Mali.

 

Trois jours après leur arrivée au Mali, ils ont été finalement soupçonnés de vouloir faire capoter la visite du roi du Maroc. Surveillés comme de lait sur le feu, les responsables de l’ONG « Entraide », ne se doutaient de rien. Ils ont entre-temps changé de costume, pour se présenter comme une ONG chargée de « renforcer les relations entre le Mali et la fantomatique République arabe sahraouie démocratique, « RASD ».

 

 

Ils ont donc poussé le toupet à demander RDV à un conseiller du ministre malien des Affaires étrangères . Le sang de ce dernier fait un quart de tour. Il comprend que c’est la visite du roi qui est en train d’être sabotée. Il prévient tout de suite qui de droit. Ordre est donné sur le champ d’expulser cette délégation encombrante.

 

Ils sont tous repris l’avion mardi soir pour quitter le Mali. C’est finalement une ambassade qui a réglé leurs notes   :rolleyes: . On a pu alors découvrir, le véritable visage des commanditaires de l’opération.

 

Rappelons que le Mali, depuis l’arrivée de IBK a mis en veilleuse, la reconnaissance du Polisario, et s’inscrit désormais dans le règlement de l’affaire dans le cadre de l’ONU.

 

Oumar Coulibaly / Maliweb

Maliweb : https://www.maliweb.net/societe/immigration-emigration/delegation-de-la-rasd-refoulee-du-mali-197273.html

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Signature d'accords bilatéraux entre le Maroc et le Mali , qui concernent l’énergie , les mines , le transport aérien , les infrastructures , l'éducation, les banques, l'agriculture, les télécommunications , la chose religieuse et j'en passe . Le Maroc revient en force dans le pays . 

 

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L'OCP ( entreprise d'Etat marocaine de phosphates) va réserver exclusivement au marché africain une usine d'engrais qui a coûté 600 millions de dollars . L'Afrique est et sera un gros importateur d'engrais dans les années a venir , donc le Maroc anticipe et quadrille le marché avec ce genre d'initiative qui sont également populaires car elles servent directement les populations a travers la sécurité alimentaire .  

 

 

Morocco to set up 'Africa-only' phosphate mine

 
(AFP) – 9 minutes ago 
 
Bamako — Morocco is to build a production unit for phosphate destined exclusively for the African market, an official told AFP on the sidelines of a state visit of King Mohammed VI to Mali.
 
"Africa has more than 80 percent of the world's reserves of phosphate and exports the raw material to other regions, notably for the production of fertilisers," Mostafa Terrab, chief executive of Morocco's state-owned phosphate company OCP, said late on Wednesday.
 
"But this continent also needs it ... Hence the decision of His Majesty the King to dedicate a production unit of fertiliser to Africa alone," Terrab told AFP at a meeting of business leaders and government ministers in the capital Bamako.
 
Morocco is the world's third-biggest producer of phosphates after the United States and China but sits on 75 percent of the world's reserves, according to the US Geological Survey.
 
Mohammed VI arrived in Mali on Tuesday with a large entourage of ministers and industry captains for a five-day official visit which concludes when he heads to neighbouring Guinea on Sunday.
 
Morocco invests heavily in Mali's banking and telecommunications sectors and is looking to strengthen its presence in agriculture, infrastructure, mining and energy.
 
"Mali and (Morocco) need to establish a cohesive economic collaboration and increase our trade for the wellbeing of both countries," said Amina Benkhadra, head of Morocco's National Hydrocarbons and Mining Office.

 

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Coopération militaire accrue entre le Maroc et le Mali

par RFI
 
La visite du roi du Maroc s'achève ce dimanche 23 février à Bamako. Il y a une véritable lune de miel entre les deux pays. Ils ont décidé samedi, de renforcer leurs relations, également sur le plan militaire. Et une convention a même été signée.
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Le roi marocain Mohamed VI à Bamako, le 21 février 2014.
 
Le Mali va continuer à bénéficier de l’expertise du Maroc dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et cela se traduira non seulement par des échanges d’informations mais également par la formation.
De nombreux Maliens sont en effet en cours de formation au Maroc et il a été décidé que d’autres seront prochainement accueillis - à bras ouverts - dans des académies militaires du royaume. Parmi eux, une partie de la future garde présidentielle malienne.

Mais Rabat et Bamako ont profité du séjour du roi pour signer une convention, un protocole d’accord susceptible d’améliorer les conditions de vie des militaires maliens.

Des galons et des toits

« Nous essayons de faire en sorte que les militaires aient des galons mais aussi qu’ils aient des toits », explique ainsi Soumeylou Boubèye Maïga, ministre malien de la Défense.

Le signataire, côté marocain, de la convention donne plus de détails : « Il y a notamment des logements sociaux pour les militaires mais aussi la réalisation d’infrastructures, des casernements… », évoque ainsi Alami Lazrak, président du groupe marocain Alliance spécialisé dans le domaine de l’immobilier.

http://www.rfi.fr/afrique/20140223-cooperation-militaire-accrue-entre-le-maroc-le-mali/

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Une nouvelle organisation sous-régionale, dénommée «G5 du Sahel», vient d’être créée à Nouakchott, en Mauritanie. Cette nouvelle structure de coordination politique réunissant la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Niger, visera, en tenant compte de la nécessaire coopération transfrontalière, à lutter de manière solidaire contre l’insécurité dans le Sahel.

 

Les cinq chefs d’Etat ont rendu public un communiqué dans lequel ils se «félicitent de la mobilisation des partenaires qui ont pris des engagements dans le cadre de la stratégie des Nations unies (Onu, Union européenne, Banque mondiale, Banque africaine de développement)» et ont lancé un appel à d’autres partenaires (le Groupe de Coordination des institutions de financement arabes et islamiques de l’OCI et l’Opep).

 

L’UE a, par ailleurs, déjà initié une réflexion visant à créer des outils sécuritaires régionaux, à l’instar d’un Collège sahélien de sécurité, qui se serait appuyé sur le modèle de l’Ecole de formation au maintien de la paix située à Kolikoro, au Mali. Il en va de même avec le projet du West African Police Information System (WAPIS), sorte d’Interpol ouest-africain, partie intégrante du plan d’action de l’UE contre le narco-trafic…

 

Suite : http://www.ttu.fr/un-g5-pour-la-securite-du-sahel/

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Le Nigéria évoque une coopération avec la France pour lutter contre la secte jihadiste Boko Haram

 

(...) Selon le ministre nigérian, l’insurrection menée depuis 2009 par Boko Haram est de nature à affecter lourdement les intérêts français dans la région. Ces derniers “seront anéantis si nous permettons à ce terrorisme de prospérer”, a-t-il assuré.

Le fait est, rien que sur le plan économique, la Direction du Trésor précise que le Nigéria est  “la première destination” des investissement français “en Afrique subsaharienne”, notamment dans le domaine pétrolier ainsi que le premier partenaire commercial de la France dans cette région.

“Les exportations françaises sont très proches du niveau atteint avec l’Afrique du sud. Elles sont en croissance rapide : + 90 % en dix ans (2000-2009) comparés à +3 % vers l’ensemble du monde et + 15 % vers l’Afrique subsaharienne”, indique-t-elle aussi.

Selon son entourage , la lutte contre le terrorisme sera au menu de la visite du président Hollande au Nigéria. Il devrait, selon les confidences rapportées par l’AFP,  “assurer son homologue que la France se sent concernée par son combat contre le terrorisme” et que l’opération Serval et l’action d’Abuja contre Boko Haram sont “complémentaires”. Enfin, la France souhaite “et approfondir le dialogue en matière de renseignement” avec les autorités nigérianes.

 

http://www.opex360.com/2014/02/26/le-nigeria-evoque-cooperation-avec-la-france-pour-lutter-la-secte-jihadiste-boko-haram/

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La Mauritanie va adopter un plan pour éradiquer l'esclavage.

 

L'esclavage dit moderne est courant dans ce pays africain, selon des ONG, bien qu'il soit officiellement interdit depuis 1981.

La Mauritanie va adopter en mars d’une «feuille de route» pour faire disparaître l’esclavage, a annoncé jeudi à Nouakchott la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les formes contemporaines de l’esclavage, Gulnara Shahinian, au terme d’une visite dans le pays.
 
L’esclavage est officiellement interdit depuis 1981 en Mauritanie, et depuis une réforme de la Constitution en 2012, sa pratique y est considérée comme un crime. Depuis 2007, les personnes reconnues coupables d’esclavagisme encourent des peines pouvant aller jusqu’à dix ans de prison. Mais le phénomène perdure néanmoins dans le pays.

 

http://www.liberation.fr/monde/2014/02/27/la-mauritanie-va-adopter-un-plan-pour-eradiquer-l-esclavage_983447

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http://afrique.kongotimes.info/rdc/justice/7322-rdc-joseph-kabila-rebelle-contre-diplomatie-justice-internationale-cpi-cooperation-rude-epreuve.html (3 mars 2014)

 

[Joseph Kabila] vient d’opposer une fin de non-recevoir à une demande d’arrestation formulée par la Gambienne Fatou Bensouda, la procureure près cette juridiction internationale [la Cour Pénale Internationale]. La personne à appréhender n’est autre que le président soudanais Omar El Béchir invité à Kinshasa dans le cadre du sommet de la Comesa (Marché commun de l’Afrique centrale et orientale).

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Avec sa tournée, Mohammed VI se taille un costume de leader en Afrique

 
Le roi du Maroc est arrivé mercredi soir au Gabon, ultime étape d’une tournée de près d'un mois en Afrique subsaharienne durant laquelle il a joué les VRP de luxe. Tout en essayant d'assoir sa popularité auprès des Subsahariens.
 
Des drapeaux marocains, des portraits géants du roi Mohammed VI, une foule enthousiaste… À chaque étape de sa tournée en Afrique subsaharienne entamée à la mi-février, les mêmes scènes se sont répétées. Comme au Mali, en Côte d’Ivoire et, deux jours plus tôt, en Guinée, c’est sous les vivats de la population que le souverain marocain a été accueilli, mercredi 5 mars, à Libreville, au Gabon. Une ferveur qui témoigne de l’influence croissante du royaume chérifien dans la région.
 
Lors de sa venue à Conakry, un auditeur guinéen de Radio France internationale (RFI) affirmait dans l’émission Appels sur l’actualité que la visite de Mohammed VI suscite "une certaine fierté dans la mesure où beaucoup de responsables occidentaux ont contourné la Guinée ces derniers mois au profit du Mali et du Sénégal. Nous restons fréquentables."
 
Mais au-delà du symbole, cette tournée triomphale revêt une dimension économique que Mohammed VI lui-même revendique. "Auparavant, la diplomatie était au service de la consolidation des relations politiques. Aujourd’hui, c’est la dimension économique qui prime et constitue l’un des fondamentaux des relations diplomatiques", a-t-il déclaré devant 500 hommes d’affaires ivoiriens et marocains réunis, le 24 février, à Abidjan.
 
Les affaires d’un côté, la religion de l’autre
 
Il faut dire que dans ce domaine, les performances accomplies ces deux dernières semaines par le roi feraient pâlir d’envie les meilleurs VRP du secteur privé : dans chaque pays visité, il a signé une vingtaine d’accords commerciaux sur des projets allant des logements sociaux à la fibre optique, en passant par des ports de pêche ou des cimenteries.
 
"En cette époque de ruée économique vers l’Afrique et alors que l’Europe et les États-Unis sont en crise, le Maroc se positionne avec ses banques et ses accords de libre-échange qui vont lui permettre de commercer librement avec des pays constituant un marché de 250 millions d’habitants", affirme Bakary Sambe, enseignant-chercheur à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis au Sénégal, et auteur d’"Islam et diplomatie : la politique africaine du Maroc". Et d’ajouter : "Aujourd’hui des entreprises marocaines battent des entreprises françaises sur des appels d’offres parce qu’elles bénéficient de ce lobbying."
 
Pour beaucoup, "l’islam modéré et tolérant" qu’incarne Mohammed VI favorise également ce rôle régional grandissant, d’autant plus qu’il est ancré dans une solide tradition historique. "Au Moyen-Âge, l’empire marocain s’étendait jusqu’à Tombouctou et au Sénégal, la confrérie tidjane [l'une des plus importantes confréries musulmanes dans le pays] reconnaît toujours le roi du Maroc comme commandeur des croyants", souligne Ismaïl Régragui, chercheur au Centre d’études et de recherches internationales de Sciences Po, et auteur de "La diplomatie publique marocaine : une stratégie de marque religieuse ?"
 
Depuis le début de sa tournée, Mohammed VI a fait don de centaines de corans et s’est engagé à prendre en charge la formation de nombreux imams subsahariens. Son malikisme, l’une de quatre doctrines du sunnisme, est particulièrement prisée par les gouvernements luttant contre le fondamentalisme islamique. "Face à l’avancée du wahhabisme et du salafisme d’une part, et du chiisme iranien d’autre part, le roi essaye de créer un sorte de sainte alliance autour de l’islam malikite modéré dont le Maroc serait le centre", analyse Bakary Sambe.
 
Aux dépens de l’Algérie
 
Un statut qui autorise le roi du Maroc à jouer les médiateurs entre le gouvernement de Bamako, les Touareg et les mouvements islamistes qui se disputent le Nord-Mali. Quitte à court-circuiter l’Algérie rivale dont c’était jusqu’alors le rôle.
 
Les efforts répétés de Mohammed VI pour accroître son influence en Afrique de l’Ouest sont indissociables de la rivalité qui oppose Marocains et Algériens sur la scène internationale. Les deux pays sont brouillés depuis le 6 mars 1976, date de la reconnaissance par l'Algérie de l’indépendance du Sahara occidental, un territoire que revendique le Maroc. Plus largement, le soutien de l’Union africaine (UA) à l’indépendance sahraouie a plongé Rabat dans l’isolement – une situation que Mohammed VI semble décider à retourner.
 
"Depuis l’indépendance, le Maroc a développé un sentiment d’encerclement : au Nord, par les Espagnols avec qui les relations sont difficiles sur les enclaves de Ceuta et Melilla, et à l’Est, par l’Algérie qui soutient le Front Polisario [mouvement indépendantiste sahraoui], rappelle Bakary Sambe. Aussi voit-il sa politique extérieure comme un désenclavement stratégique vers le Sud, au moment d’une recomposition diplomatique dans la région."
 
Une place a été laissée vacante par Kadhafi
 
L’offensive diplomatique du roi semble avoir porté quelques fruits : le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a rompu avec la ligne traditionnelle qui veut que Bamako soutienne indéfectiblement le Front Polisario, puisqu’il a affirmé que les efforts entrepris par Rabat sur le dossier sahraoui étaient "crédibles et sérieux".
 
Ultime étape de cette tournée africaine, son séjour au Gabon, allié historique du Maroc, ne pourra que renforcer l’influence du royaume dans la région. "L’Afrique a besoin d’un leader, très apprécié, démocratique et dont le pays a des atouts économiques, appelait de ses vœux un habitant de Dakar dans l’émission Appels sur l’actualité. Cette place a été laissée vacante par le colonel Mouammar Kadhafi et le Maroc a tout les atouts économiques pour jouer ce rôle-là."
 
Mais, pour Bakary Sambe, Mohammed VI a encore une chose à faire avant d’assoir définitivement sa popularité auprès des Subsahariens : gommer cette image de "gendarme de la politique anti-immigration de l’Europe" qui colle à son pays. Et ce, malgré les réformes adoptées en septembre 2013 par le royaume afin d'offrir davantage de droits aux migrants clandestins.
 

France 24

Modifié par FARSOLDIER
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Maroc: le roi Mohammed VI marque des points en Afrique de l'Ouest

Vingt jours de voyage officiel, des dizaines d'accords commerciaux, des relations renfoncées avec les chefs d'Etat du Mali, de Côte d'Ivoire, de Guinée, du Gabon, et partout la même ferveur populaire : la tournée de Mohammed VI est indéniablement un succès. Au terme de sa visite officielle, le roi s'est même offert quelques jours supplémentaires au Gabon, pour un séjour privé. Au Maroc, le voyage du souverain a été accueilli avec enthousiasme...

 
« Il n'y a plus de chasses gardées en Afrique ». Ces mots prononcés par le souverain à Abidjan sont clairs : les chefs d'entreprises marocains bénéficient désormais d'un marché de 250 millions de personnes, dans les domaines du transport, des télécommunications, des mines, de la banque, du bâtiment, de la santé entre autres. En ces temps de crise économique, ce n'est pas rien.
 
Et tout cela dans ce qui est considéré comme « l'arrière-cour française ». La récente brouille entre Rabat et Paris n'est sans doute pas étrangère à ce positionnement, alors que le sous-continent est en pleine recomposition diplomatique. Au Maroc, c'est la fierté d'avoir manifesté son indépendance qui a dominé.
 
Et puis, côté politique, en chef véritable de la diplomatie du royaume, Mohammed VI a marqué des points contre une Algérie affaiblie. Partout, son plan d'autonomie du Sahara Occidental a été bien accueilli, par des pays qui, jusqu'à récemment, accordaient plutôt leurs faveurs aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger.
 
A Rabat, la presse n'a donc pas tari d'éloges sur le volontarisme d'un roi très à l'aise sur le continent. Le Maroc bénéficie depuis 2008 d'un statut avancé au sein de l'Union européenne, il est clair que désormais l'Afrique est son nouvel horizon.
 

 

 

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