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La recette d'une bonne dictature


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Pour en revenir aux constitutions en règle générale, il me semble qu'il n'y a la Française qui à racourçi le mandat présidentiel cette dernière décennie.

Depuis l'année dernière, on parle tout le mois de pays dont le chef d'état la modifie pour se réélire une Xe fois, Algérie en autre  :P

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10 maxi de Sarko au lieu de 14 ans de Mitterand  8)

Si un pays à besoin de stabilité politique en période de crise/guerre (Voir Roosevelt, 1933-1945, et il prévoyait une autre mandat), certains potentats en profite pour se faire président à vie et même de père en fils/frère (Syrie, Corée du Nord, Cuba...), c'est pourquoi j'approuve le fait que les têtes changent (même si la politique elle ne varie plus guère...) et méprise ces chefs d'état qui se croie indispensable pendant des décennies tel Castro.

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Pareil en France, les médias passent leurs journées a rapporter n'importe quoi pour l'interet d'on ne sait qui ... c'est vrai c'est super qu'un mec riche qui peut s'acheter plein de média annonce publiquement que sont objectif est de manipuler le lecteur/spectateur en lui fournissant des informations qui vont bien. Le monsieur en question vend des avions de combat aussi :lol: Au x états unis quand les gens s'insurgent que les conservateurs se soient payer divers médias dédié a leur propagagnde dont Fox ... leur réponse c'est " sales pauvres vous avez qu'a vous en payer aussi ..." C'est sur que c'est sain comme régime :)

La grosse blague...

Pour la France faut voir le "service publique de l'information"  :lol:. France Info c'est radio syndicat. On est au courant de toute les grèves qui se passent dans n'importe quel troudukudumonde avec l'interview en direct du syndicaliste CGT local et le reportage sur le méchant patron qui veut s'en mettre plein les fouilles sur le dos des travailleur bla, bla, bla.

Pendant les blocages d'université fallait voir le MOUVE (la radio des djeunes du "service public"). C'était commentaires en direct du front avec des reportages sur actions des révolutionnaires d'opérette héroïque et compte rendu des assemblés général et tout et tout. La totale.

(Bon, je l'écoute quand même parfois parfois car il n'y a pas de pub' et il arrive que la musique soit moins nulle qu'ailleurs  =))

Les syndicats non représentatifs se financent - et financent leur propagande donc - sur le dos de la sécu, système public s'il en est.

Des milliers de prof sont dépêché auprès d'assoss', toutes de gauche comme par hazard. Un vrais scandale. Sans compter tout les permanents du PS qui financent leur temps sur leurs heures de délégation syndical dans je ne sait quel "service publique", l'EN en 1er.

A côté de ça un type de droite et qui l'assume est propriétaire d'un journal?

Mais mon pôvre: un sondage du nouvel obs' avait montré que 80% des journalistes sont de gôche.

Va parler de pluralité...

On a parlé du service publique,

Canal+ a été créé par Rousselet - un pote de Mitterand - et entretiens toute une faune de gus d'extrème gauche, ni plus ni moins.

Sans même parler de l'éducation nationale de gôche à 90% (pluralité qq'un?) qui se croient autorisé à bourrer le crane des gosses avec leurs anneries; et qui poussent le tact jusqu'à insérer leur propagande syndicale (avec généralement de la bonne grosse désinformation) dans le cahier de correspondance des parents...

Très sain comme régime...

A côté de ça on est dans une dictature de droite O0

Pour les US je n'en sait rien et je m'en tape, mais pour la France faudrait arrêter 5 minute la grosse désinformation bien grasse un de ces jours.

... d'autant que ça n'a pas trop réussit électoralement...

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Oui oui, la France est menacé par les gauchistes et les communistes, la morale, l'église et la nation sont en danger...

Des idées "malsaines" comme dirait Serge Dassault (accusé par des juges crypto-communistes d'avoir filé des bifetons aux gens pour se faire réélir)

On a encore le droit d'être de gauche en France je crois, la plupart des patrons, actionnaires et banquiers sont à droite je crois ? C'est scandaleux une si mauvaise représentativité....

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J'ai répondu aux énormités de G4, j'ai rien de plus à ajouter, balle au centre.

Malheureusement mes propos que tu cites sont effectivement une énormité, énormité considéré comme normal et juste dans nos délicieuses démocraties occidentales ou tout s'achète.

Quant a la menace rouge et autres t'es juste ridicule ... on a moins de 5% de syndiqué en France. Une partie sont des syndicats téléguidé par le patronat, d'autre des ysndicat corpo etc. La capacité de nuisance de la gauche "subversive" n'a jamais été aussi faible.

Une preuve ... malgré une crise économique grave et les conséquence social qui vont avec, la gauche "subversive" - et meme la gauche de gouvernement - est incapable de capitaliser quoi que ce soit dessus.

Pour France télé et Radio France ... la purge se poursuit Audrey Pulvar l'impertinente qui fait bafouiller Sarkozy ... exit le JT, obligé de s'exiler sur iTélé, Carolis tient a être renouvelé a son poste :) - En plus de faire bafouiller le président elle fut une opposante virulente au financement ORTF de France télé -

Pour faire simple seuls les "comiques" ont le droit de l'ouvrir un peu ... les autres savent ce qu'il en coute de ne pas rester dans le rang. Dans le privé avec de l'audience même combat... résultat le seul moyen d'avoir de l'info en France c'est de lire les média étranger ...

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pour paraphraser ce cher Michel Poniatowski (ahh Ponia c'était le bon temps Hortefeux est un puceau à côté de lui...)

donc pour paraphraser Ponia qui disait

"un bon bolcho est un bolcho mort..."

je dirais

"un bon facho est un facho occit ...)  merde quoi

aller hop balles neuves sur ce topic qui lui aussi va rester dans les mémoires

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Bon désolé: j'aime bien discuter de ces sujets.

Une preuve ... malgré une crise économique grave et les conséquence social qui vont avec, la gauche "subversive" - et meme la gauche de gouvernement - est incapable de capitaliser quoi que ce soit dessus.

Ca prouve surtout une chose: qu'ils sont complètement sur une autre planète.

Ils ont tous les atouts: l'éducation nationale, les journalistes, les leviers publics (sécu, "service public"), les intellectuels officiels parisiens - le pauvre Dassault avec son Figaro à côté il peut aller se rabiller... - et pourtant ils sont comme tu le dit "incapable de capitaliser quoi que ce soit".

Mais c'est normal: ils racontent des anneries.

Mais en attendant ils ont fait pas mal de dégats, surtout sur nos esprits cartésiens qui ne pouvaient être que séduits. Cette époque arrive à sa fin: ouf!

Prend après 1971 et après la commune de Paris: 30000 morts (Là ça a été vite réglé  :P).

Mais après ça on a eu une croissance extraordinaire avec Jules Verne, la tour Eiffel, les frère Lumière, un foisonnement entreprenarial extraordinaire (Peugeot, Renault, Schneder et bien d'autres datent de cette époque), plus d'automobile en France que dans tous le reste du monde réunis, plus d'avions en France que dans tous le reste du monde réunis (c'était la high tech' de l'époque),

ce tout en éduquant très bien 50% de la population d'origine paysane,

en intégrant des vagues très importantes d'immigrés d'origine italienne, espagnole, polonaise, russe...

... en préparant la 1ère guerre mondial que la France a gagné en écrasant l'allemagne sur le front industriel,

... et tout ça sous un régime républicain radical socialiste!

Bon là on l'a pas fait la Commune, c'est tant mieux, mais il a fallu attendre qu'ils s'effondrent d'eux même sous le poids de leur propre connerie. Comme l'URSS quoi.

Mais maintenant on y est presque et c'est pourquoi je suis pour ma part particulièrement optimiste pour l'avenir de mon pays contrairement à beaucoup de ronchons.

Quant a la menace rouge et autres t'es juste ridicule ...

Qui parle de menace rouge? Pas moi. Ca a été le cas mais ça ne l'est plus. Et la radicalisation des derniers carrés et leur tentation violente est juste la preuve de leur état de désespération.

Pour France télé et Radio France ... la purge se poursuit

Si t'appel "purge" le fait d'introduire du pluralisme au sein des ondes publiques qui appartiennent à tous: alors je suis d'accord (en plus de l'introduction d'un peut de productivité tant qu'à faire...)

On a encore le droit d'être de gauche en France je crois, la plupart des patrons, actionnaires et banquiers sont à droite je crois ? C'est scandaleux une si mauvaise représentativité....

Sur. Rien contre la gauche sociale démocrate soit dit en passant.

Pour le reste les patrons n'ont rien à voir avec la communication et l'influence sur les gens (c'était le sujet). Pire: ceux qui se lèvent tôt le matin et bossent   ;) n'ont pas le temps de faire de la politique et ont autre chose à foutre.

A côté de ça les profs ont du temps pour aller faire les manif' alter-mondialistes (à part faire du bourrage de crâne à nos gosses s'entend).

pour paraphraser ce cher Michel Poniatowski

Pas eu l'occasion de connaitre ce gentleman.

"un bon bolcho est un bolcho mort..."

je dirais

"un bon facho est un facho occit ...)  merde quoi

D'accord sur les deux termes de l'équation.

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Méfie toi, si tu vois un type avec un bleu de travail, il a probablement un couteau entre les dents...

Vu le désastre de l'économie prôné par les reagano-thatcherien (dont Sarko avec 20 ans de retard), sa croissance bidon basés sur la titrisation des dettes de gens insolvables, la logique voudrait que ceux qui défendent une économie responsable basé sur des valeurs réelles aient à leur tour la main.

Mais Sarko le stalinien-liberal, nous joue du pipeau, il parle de "moraliser" le capitalisme :lol: de punir les patrons voyous, de limiter les bonus, de jouer les Zorro.

La presse (cette vermine grouillante qui vous fait péter des flash à la gueule -l'étoffe des Héros-) si elle faisait correctement son boulot devrait souligner que Sarko se fout de nous, lui le grand libéral qui voulait nous coller des subprimes juste avant la crise qui fait volte face comme ça, qui mange son chapeau ?

Il fait ce qu'il a toujours fait, du vent, du vide, du moulinage de bras, de la démago grotesque.

Et personne ici pour lui faire remarquer que toutes les mesures économiques qu'il a prise ou accompagnés depuis Balladur en 93 ont consisté à nous endetter encore plus et à nous mettre dans la merde.

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Méfie toi, si tu vois un type avec un bleu de travail, il a probablement un couteau entre les dents...

Heu... là t'as pas choisis la bonne personne Zamorana, LOL.

He toi t'en voit souvent des bleu de travail?

Moi j'en ai un au porte-manteau à ma droite (enfin... une blouse bleu...) et je la met de temps en temps. Pour mettre les mains dans le cambouis  ;).

Bah oui,

1/: les 'bleu' ça a plutôt tendance à disparaitre au profit de la blouse. Où on est, les modèle numérique des pièces on les envoie directement au sous-traitant qui les usinent sur des centre d'usinage CNC. Pour le montage on est plus dans une ambiance salle blanche qu'autre chose si tu vent.

et 2/: quand on vient me chercher (et que je met la blouse) c'est que ça ne marche pas. Je regarde, j'analyse, je discute, je bricole... Et quand j'ai fini: ça marche ou j'ai dit comment il fallait faire. C'est pour ça qu'on vient me chercher d'ailleurs, il y en a même qui disent que pour que ça marche toujours il faudrait mettre un poster de moi grandeur nature vers les bécanes...

Il y a des gens comme ça. J'ai beaucoup de valeur  =). C'est une spécialité très pointue ou il n'y a que quelques société au monde qui maitrisent.

Zamorana: je suis "petit patron" (tous des facho comme chacun sait). Ce: dans un métier high tech' ou il y a de l'électronique, du logiciel et de la mécanique. Alors vient pas raconter n'importe quoi  :lol:

Si tu veut me faire peur c'est pas un type en bleu de travail qu'il faut. Trouve moi plutôt un bureaucrate obtus  >:(

Qui vient t'expliquer qu'il a le pouvoir de te priver de ta liberté...

(ce que tu es sencé accepter en montrant tous les signes de soumission requis)

... puis qui vient t'expliquer qu'il a quand même la possibilité de te rétrocéder une partie de ta liberté. Mais pour ça il va falloir:

- faire plein de paperasse - dire au monsieur que c'est très logique alors que c'est absurde - dire au monsieur qu'il t'aide beaucoup merci alors qu'il nous casses les c... à la base - perdre ton temps - dépenser ton énergie - foutre en l'air ton timing. Et comprendre que quand t'as tord: t'as tord et quand c'est eux qui ont tord et bien tu as tord quand même.

Là oui: tu me terrorise.

(Bon ne généralisons pas. Il y a eu d'énormes progrès ces dernières années. Vrais de vrais)

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C'était pour rester dans le cliché, le bleu de travail...

Personne n'aime la bureaucratie, et je n'ai absolument pas l'intention de nationaliser les PME ou les marchands de légumes, d'ailleurs je ne crois même pas que ça soit au programme de Besancenot.

Le problème c'est justement que ces PME deviennent des sous traitants de grands groupes internationaux qui échappent à toute règlementation et détruisent notre tissu industriel par des calculs à court terme.

La bureaucratie est un problème partout, y compris dans les entreprises privées, l'alléger je suis pour, si on pouvait la réduire au strict minimum ça serait bien.

Mais au passage en profiter pour permettre à ceux qui détiennent la réelle puissance économique, fond d'investissement, banques et actionnaires de détruire la législation et la régulation mise en place pour éviter que ça deviennent n'importe quoi, et que l'intérêt national soit brader par des considérations mesquines de gains à court terme pour quelques spéculateurs planqué dans des paradis fiscaux, non !

Et le seul moyen pour se passer de la bureaucratie, c'est la démocratie, directe.

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Mais oui, bon sang mais c'est bien sûr, la démocratie directe! C'est fou comme on a toujours une pensée magique, avec une pilule miracle qui pourrait nous sortir de la merde si seulement elle était administrée. La démocratie directe, c'est quoi? C'est "le bon peuple" (soit le souverain) qui se passerait ainsi des "mauvais conseillers" que sont ces êtres sans visages qui forment les méchantes "élites gouvernantes" et la masse informe de "l'administration": des coupables tout désignés pour jeter en vrac sur leur dos tout ce qui ne va pas.

C'est un mythe vieux comme la monarchie, où toute la mauvaise conscience et les problèmes étaient foutus sur le dos, là aussi, des "mauvais conseillers", vilains accapareurs s'interposant entre le "bon peuple" (toujours bon celui-là) et le bon père qu'était le souverain (le roi dans ce système là).

Même Rousseau en est sacrément revenu de ce mythe de la démocratie directe, inapplicable pour des raisons pratiques et voué à la catastrophes dès lors qu'on envisage la chose sérieusement. Le même jean Jacques résumait bien la chose quand il disait que la condition d'une vraie démocratie (directe donc) fut que le peuple soit constitué d'êtres quasi divins, capables de mettre tout le temps l'intérêt général (et par là j'entends l'intérêt de la nation, pas de leur sous-communauté, de leur chapelle, de leur syndicat, de leur corporation....) avant le leur, mais surtout capables de connaître la vérité, de savoir quel est cet intérêt général. Cela suppose que tous soient guidés par la Raison, à supposer que celle-ci soit unique et que la vérité, donc le savoir permettant de distinguer l'intérêt général et le moyen absolu de le servir, soit découverte par tous dans leur quête individuelle du savoir. $*

Pratiquement, cela suppose que tout le monde soit suréduqué, absolument sans idéologie, ait le temps de lire des masses d'informations chaque jour et de réfléchir dessus, de remettre en cause chaque certitude en permanence, mais aussi garde le temps de travailler, de s'occuper de sa famille, de vivre sainement..... Bref, un emploi du temps banal pour 24h. A supposer même que tout le monde puisse se libérer de l'ensemble des passions (charnelles, intellectuelles, religieuses....) qui empêchent par nature la réflexion et l'opinion fondée en raison et sont l'adversaire de la démocratie. A supposer aussi que tout le monde ait le niveau d'intelligence requis et puisse remiser au placard tous les orgueils, mépris, peurs.... Qui gouvernent une bonne part de la vie de chacun.

Bref, la vraie démocratie et par là la vraie liberté et l'accomplissement de soi dans l'idéal humaniste.... Supposent que l'être humain ne soit pas l'être humain.

Par ailleurs, la démocratie directe, ce serait quoi, pratiquement? Des dizaines de suffrages chaque jour sur 1000 questions sur lesquelles personne n'est documenté (les professionnels ont déjà du mal à le faire)? Combien d'heures chaque jour pour se documenter sur une seule de ces questions? Mais j'y suis, le peuple est bon par nature, par essence et de toute éternité, il ne pourra que bien voter, c'est forcé.

Faites-moi marrer avec ces conneries de démocratie directe: ce serait par essence le lieu de la démagogie absolue, du bordel, de la non décision, des déchirements, le terrau idéal pour les beaux parleurs et sophistes modernes (encore pire qu'actuellement).

Et tout ça en supposant que ce soit possible de l'organiser en pratique pour une population de plus de 64 millions d'individus! Comment on fait un débat? Comment on fait un vote? On se retrouveraitvite dans un régime tout aussi ploutocratique et indirect de fait, tant il faut d'intermédiaires pour organiser la décision.

Sans compter la réalité de l'être humain: "pour se dégoûter de la démocratie, il suffit de passer 5 minutes avec un électeur" comme disait l'autre.

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Pour revenir au sujet stricto sensu: la recette de la dictature est très différente de celle de la démocratie. Il faut une bonne dose de "ferme ta gueule" recouvert d'une fine couche de "c'est pour le bien de tous", là où la démocratie repose avant tout sur un "cause toujours" bien mitonné, avec une pincée de "mais oui je t'écoute". Bref, la dictature, c'est un mariage à l'ancienne, et la démocratie, c'est un divorce programmé.

Dans les deux cas, le repas est douteux et on se fait baiser; la seule chose qui ait de l'intérêt dans la recette est que le cuisinier soit bon, puisqu'après tout, le point est que la sauce prenne. Et rappelons nous aussi que la politique, comme la cuisine, est un art de l'éphémère qu'on rêve éternel. Aucune de 2 recettes ne dure jamais très longtemps.

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Sauf que l'une des deux mixture est plus léthale que l'autre et qu'en cas d'indigestion si tu vas gueuler en cuisine en traîtant le chef d'empoisonneur tu te retrouves dans la cave de l'hôtel restaurant (genre Meurice) attaché au radiateur avec deux alcoolos psychopathes qui s'arrêtent de taper uniquement pour te pisser dessus ou dans la chambre froide suspendu à un croc de boucher.

Signé Z

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La démocratie directe sous entend la fin de toute forme de représentativité ce qui au passage tue le poids de chaque citoyen dans le processus de décision. Ce poids diminue au fur et à mesure que la démographie s'accroît pour ne plus rien représenter du tout. Montesqieu était d'ailleurs assez pertinent là dessus lorsqu'il traite des grands espaces (bien qu'il adopte là une approche géographique), Kelsen l'est également lorsqu'il justifie l'intérêt des partis politiques.

"élites gouvernantes", "mauvais conseillers"

Tout à fait ! Mort à ces petits brouillons, à ces petits fripons, à ces petits intrigants à qui les petits talents qui font dans les Cours et Parlement parvenir aux grandes places ne servent qu'à révéler au public leur ineptie aussitôt qu'ils y sont parvenus.  :lol: :lol: J'adore Jean Jacques. Critique tout et tout le monde tout en nous proposant un mode de gouvernement basé sur une volonté impossible à percevoir à part peut au niveau basique : la volonté de la nation est de se remplir la panse  :lol:.

Pour revenir au sujet stricto sensu: la recette de la dictature est très différente de celle de la démocratie. Il faut une bonne dose de "ferme ta gueule" recouvert d'une fine couche de "c'est pour le bien de tous", là où la démocratie repose avant tout sur un "cause toujours" bien mitonné, avec une pincée de "mais oui je t'écoute". Bref, la dictature, c'est un mariage à l'ancienne, et la démocratie, c'est un divorce programmé.

Dans les deux cas, le repas est douteux et on se fait baiser; la seule chose qui ait de l'intérêt dans la recette est que le cuisinier soit bon, puisqu'après tout, le point est que la sauce prenne. Et rappelons nous aussi que la politique, comme la cuisine, est un art de l'éphémère qu'on rêve éternel. Aucune de 2 recettes ne dure jamais très longtemps.

Beau résumé.

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Montesqieu était d'ailleurs assez pertinent là dessus lorsqu'il traite des grands espaces (bien qu'il adopte là une approche géographique), Kelsen l'est également lorsqu'il justifie l'intérêt des partis politiques.

On pourrait ajouter Galbraith qui, dans une critique plus adressée au fonctionnement de l'économie, se fonde tout autant sur la réalité des comportements et limites matérielles (en temps, en espace, en ressources) pour montrer à quel point les modèles théoriques sont foireux.

La théorie des climats de Montesquieu n'entend cependant pas montrer les limites de la démocratie, mais lier le tempérament politique supposé des peuples au climat, ce qui est un tantinet capillotracté, surtout venant d'un mec qui qualifiait la féodalité de "chef d'oeuvre de l'esprit humain": ça peut se concevoir si l'on s'en tient à l'idée théorique de la féodalité, mais ça s'effondre dès lors qu'on regarde sa pratique.

Il n'en reste pas moins que l'ensemble des données de temps, d'espace, de ressources et de comportements et nécessités humaines portent des limites absolues aux joli modèles théoriques holistes que les zélateurs de tous poils nous refilent comme des dépliants touristiques; "démocratie", ce n'est qu'un mot, de même que "liberté".

La démocratie directe était déjà limitée, éphémère et quasiment impossible à gérer dans une Cité grecque qui n'avait pas plus de 15 ou 20 000 citoyens actifs et votants (donc des hommes libres, autochtones et majeurs) ayant tous la même ethnie, la même religion, les mêmes traditions et le même sentiment d'appartenance, dans une superficie inférieure à celle d'un arrondissement de Paris.

Qui peut croire que ça marcherait dans un pays de 61 millions d'habitants sur 550 000km carrés, avec en plus 3 autres millions répartis sur 3 autres continents?

Déjà que le micro parti des Verts n'arrive pas à se mettre d'accord sur la couleur de la bouse alors qu'ils partagent une vision très identifiée du monde.... Il leur a fallu un césaro papisme à l'échelle de leur petite structure (via Dany l'ex-rouge) pour obtenir un résultat un peu significatif dans une élection à faible participation, qu'ils essaient de nous vendre comme un raz de marée historique.... Ca marche fort la démocratie directe.

Tout à fait ! Mort à ces petits brouillons, à ces petits fripons, à ces petits intrigants

On peut d'autant plus les traite de tout qu'ils n'ont pas de visage et qu'on ne les appelle que par catégories générales: quand on est petit, on a des amis imaginaires, mais quand on devient citoyen, on a des ennemis imaginaires. Ils ont plus commodes que les vrais. Depuis le bouc émissaire de la Bible, on ne s'est pas renouvelé.

Sauf que l'une des deux mixture est plus léthale que l'autre et qu'en cas d'indigestion si tu vas gueuler en cuisine en traîtant le chef d'empoisonneur tu te retrouves dans la cave de l'hôtel restaurant (genre Meurice) attaché au radiateur avec deux alcoolos psychopathes qui s'arrêtent de taper uniquement pour te pisser dessus ou dans la chambre froide suspendu à un croc de boucher.

Toutes les dictatures ne sont pas meutrières, toutes les démocraties ne sont pas tendres et laxistes, il n'y a que des cas particuliers. Mais précisons aussi qu'une dictature n'est pas un régime totalitaire.

Cependant, si tu gueules contre le cuisinier en démocratie, outre que tu peux quand même te faire tabasser (discrètement), même si c'est moins fréquent, tu te prends un procès au cul que tu n'as aucune chance de gagner, et rarement les moyens de payer très longtemps à moins de pouvoir t'offrir un avocat à plein temps pendant des années. Je parle bien sûr d'une démocratie dans le monde réel et non d'un régime théorique; toujours parfait.

L'autre alternative, en démocratie, c'est de ne pas avoir accès aux cuisines et de ne pouvoir gueuler contre le chef que dans ta piaule, chez des amis ou au café: le résultat est nul et le chef continue à oeuvrer en toute tranquillité.

Mais dans tous les cas, ta voix ne pèse rien, sauf si tu as du talent, de la voix, de la chance, des accès et/ou des moyens. Mais ça, ce sont des facteurs qui marchent aussi hors de la démocratie.

En démocratie, le totalitarisme de l'opinion publique est absolu, et l'opinion publique est une chose très différente de la population (l'opinion publique, ce sont au final quelques milliers de personnes: journalistes, faiseurs d'opinions, instituts de sondages, intervenants publics, intellos....): c'est "la bulle", cette frange dirigeante de l'agora qui décide de la pensée dominante, ou plutôt des clans de pensée dominants qui se font les arbitres des élégances. On dit "la pensée unique", mais c'est faux; on a une pensée bêtement binaire, et un affrontement stérile entre une pensée aseptisée droitisante et une gauchisante, toutes deux artificielles et surtout jouant l'écran de fumée pour le jeu des intérêts divers et variés. Et les deux qualifient l'autre de "pensée unique".

Cette opposition est inévitable en raison des limites imposées par le réel (temps, espace, taille de la population, ressources....): on doit coaliser pour pouvoir intégrer le plus grand nombre, donc ne représenter qu'imparfaitement les opinions et aspirations. Le point de démagogie est atteint quand cet antagonisme est devenu caricatural au point de ne plus pouvoir coaliser au moins une grosse moitié de la population. Le Pen au 2ème tour et le referendum de 2005 tendraient à indiquer que ce point est franchi.

Donc pour revenir à l'analogie, si tu gueules contre le chef en démocratie, t'es balancé par la porte de derrière dans les poubelles par des videurs, ou bien tu n'as pas le droit de voir le chef et tu te retrouves à râler dans ton coin, ou encore, si ta voix porte, tu te retrouves avec le groupe de ceux qui gueulent fort au cul, critiques experts et enrégimentés de tel ou tel guide qui imposent leur diktat sur ce qui est bon ou pas dans tous les inconscients.

Ce message est une analogie politique, mais s'adresse aussi à tous ceux qui ont subi ou auraient voulu aller dans les restaus de "cuisine molléculaire" et autres débilités du genre (mouvement qui a aussi existé au XVIIIIème siècle): perte de temps garantie, perte d'argent massive et c'est pas les 18 plats d'un repas chez Marc Veyrat (fermé depuis) qui vous caleront (loupant la première mission du restaurant qui est de.... Restaurer). On mentionnera aussi que ces palats avec azote liquide et autres modes de préparation super tendance sont cause de nombreuses intoxications et troubles digestifs: ce qu'on ne dit pas du restau de Ferran Adria, le soi-disant "meilleur cuisinier du monde", c'est que les hôpitaux des environs ont un nombre anormal de ses clients dans leurs chambres (les offices de tourisme et guides culinaires ont chaché ce fait).

Mais ça fait encore une bonne analogie avec l'état actuel de la démocratie: des produits de plus en plus avariés ou hors saison, un traitement douteux avec des ustensiles et méthodes très artificiels, des plats surréalistes, et au final, une satisfaction médiocre et un effet roboratif nul. Et aucun moyen de se plaindre ou d'empêcher le cuisinier de nuire. Bref, la démocratie continue à être le lieu du "cause toujours".

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La démocratie directe demande un peuple éduqué et politisé qui investi du temps dans le processus décisionnel, ce qui est évidement incompatible avec la société de consommation.

Ça ne veut pas forcement dire que tout va être décidé en assemblées du genre soviet, il faut des gens capables de gérer à temps plein et de se consacrer à 100% à l'intérêt général (ca devrait être le rôle des fonctionnaires).

Mais les philosophes qui au final sont des partisans du despotisme éclairé (ou ils jouent le rôle de conseillers ne répondants jamais de leurs actes), je ne crois pas que ça soit la solution.

Il n'existe pas de système ni de solution parfaite, mais si on perd l'espoir d'en avoir un jour un meilleur, il ne s'améliorera pas c'est sur.

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Il n'existe pas de système ni de solution parfaite, mais si on perd l'espoir d'en avoir un jour un meilleur, il ne s'améliorera pas c'est sur.

Mauvais dignostic: aucun système n'est parfait, ça c'est une lapalissade, mais surtout, il faut bien se mettre dans la caboche qu'aucun système ne fonctionne correctement dans le temps. L'entropie s'exerce sur tout système

il faut des gens capables de gérer à temps plein et de se consacrer à 100% à l'intérêt général (ca devrait être le rôle des fonctionnaires).

C'est aussi ce que sont les élus, mais arrêtons avec ces "il faut" et ces recommandations d'un soi-disant meilleur système: tout système est bancal et il se dégrade dans le temps, et ce d'autant plus que les intervenants à tous les niveaux, individus, corporations, syndicats et groupes divers voient comment en tirer parti pour leurs intérêts particuliers. Le seul bon système suppose une autre espèce humaine, et c'est pas près d'arriver; et les régimes qui essaient de changer l'être humain furent, sont et seront des monstruosités totalitaires.

La démocratie directe demande un peuple éduqué et politisé qui investi du temps dans le processus décisionnel, ce qui est évidement incompatible avec la société de consommation.

Tu peux arrêter d'émettre sur radio idéologie? C'est pas qu'incompatible avec la société de consommation: c'est incompatible avec la vie en général, avec un travail qui nourrit un individu et une famille, avec la vie de famille, avec des loisirs personnels, avec l'immense tâche qui consisterait à faire débattre 64 millions de personnes (moins les mineurs, ça fait encore 40 millions: peux-tu essayer de te représenter ce que c'est qu'un tel effectif?) répartis sur une grande superficie dans des contextes géographiques très différents....

Et il faudrait aussi prendre en compte une réalité que les démagogues nient hypocritement: y'a une bonne proportion de gens qui s'en tapent (et une plus large qui n'a pas d'illusions), et une autre bonne proportion qui n'est pas équipée pour débattre et réfléchir sur la plupart des sujets d'importance nationale. Faut quand même s'avouer en face, au rebours de l'égalitarisme facile, que le QI n'est pas forcément la ressource la mieux partagée du monde. Tout le monde n'est pas écarté du concours de Polytechnique par la seule limite des places disponibles ou les insuffisances de l'éducation nationale, pour schématiser.

Navré de chier sur les mythes, mais "le bon peuple" ne prend que rarement de bonnes décisions collectives, et "un peuple éduqué et politisé", c'est une formule qui renvoie à de la mythologie, et évoque surtout des bonnes odeurs léninistes. L'éducation est un média, et ce média, comme la presse et la télé, a ses proprios et ses directeurs de conscience. Rappelons aussi que le peuple allemand en 1933 était sans doute le mieux éduqué de la planète, ou l'un des tout mieux éduqués, et qu'il était très politisé. Ca n'empêche pas les sentiments.

Par ailleurs, en parlant de sentiments, rappelons qu'ils sont l'ennemi de la démocratie, comme les intérêts particuliers. On a la conception anglo-saxonne, qui part toujours du particulier pour aller au général et considère donc que l'intérêt général est la somme des particuliers; mais vu que cette somme ne peut être faite dans le monde réel, le gouvernement élu fait ce qu'il veut et baise son monde. On a ensuite la conception française/républicaine, qui part du général pour aller au particulier: le gouvernement élu eput donc adresser ses recettes toutes faites à un réel inquantifiable. Chou vert et vert chou.

Et dans cette vaste salade viennent en plus se foutres les ingrédients non voulus et non maîtrisés des sentiments et des groupes, avec leurs cortèges d'intérêts divergeant entre eux, et divergeant surtout de l'intérêt général: et tu supposes qu'un "peuple éduqué et politisé" s'affranchira, par sa vertu intrinsèque et la vertu du savoir et de la raison, de ces intérêts et passions????

Désolé, mais tu es là dans le registre d'une croyance encore plus niaise que celle du droit divin ou celle des communistes pratiquants. Dans le monde réel, les foules sont des masses bêtes où le raisonnement est impossible (on ne parle rationnellement qu'en tête à tête; même à 4 ou 5, il y a déjà des dynamiques qui limitent la possibilité de convaincre), les gens pensent à leur cul, les limites physiques et spatio-temporelles de notre réalité ne feront jamais  une agora unique ou une série d'assemblées où tout le monde peut s'exprimer, une bonne partie de l'opinion n'en a pas réellement envie sauf pour râler et critiquer autrui en ne voyant que son problème sous son angle personnel, et une autre bonne partie ne devrait même pas avoir le droit de vote tant c'est une arme de destruction massive dans des mains imbéciles (et je ne parle pas d'une tendance politique en particulier).

Faut quand même se rendre compte que, société de consommation ou pas, beaucoup de gens sont cons et/ou pas cultivés, et surtout, ne veulent pas se cultiver ou voir au-delà de leur sphère? Il est de bon ton de critiquer facilement les décisionnaires, mais rarement de se projeter dans leurs pompes pour voir la complexité d'une décision et des arbitrages qu'elle suppose. On préfère dire qu'il faut plus d'argent dans chaque fonction de l'Etat, moins de déficits, qu'il faut employer des gens intelligents et qualifiés (et il est paraît-il honteux de rappeler qu'ils ne sont pas si fréquents que ça), qu'il faut que tout le monde soit de bonne volonté.....

Tout gouvernement doit être un compromis entre une légitimité (que la plupart souhaite démocratique, donc impliquant un minimum l'ensemble des citoyens) et une EFFICACITE, qui elle n'est aucunement démocratique: l'efficacité requiert le spécialiste, l'unicité de décision, la réduction de la chaîne de décision, l'optimisation des ressources sur critère purement utilitaires.... Toutes choses qui, appliquées à la gestion d'un Etat, ne sont aucunement démocratiques. Le compromis entre les 2 sera toujours bancal, ça c'est un fait. "Le meilleur gouvernement est-il le gouvernement des meilleurs?" est un des plus vieux sujets de dissertation en science politique. Tous les débats sur la technocratie en découlent, et on n'aime pas mentionner que le gouvernement technocratique de Darlan, sous Vichy, fut l'un des meilleurs gouvernements de l'Histoire de France, du point de vue de l'efficacité et du fonctionnement, de même que le gouvernement Clemenceau de 1917 ou celui du Consulat, ou encorele duopole Colbert-Louvois arbitré par Louis XIV.

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La vie n'est pas la société de consommation, la société de consommation est une impasse qui va nous mener à un désastre, et c'est pas être alter-mondialiste que de le dire, c'est juste être réaliste, et voir plus loin que le bout de son nez.

Poursuivre une croissance infini de la consommation avec une population humaine s'accroissant elle aussi potentiellement à l'infini, sur une planète dont les ressources sont limité est complètement absurde, ça devrait sauter aux yeux de n'importe qui pourtant.

Le "système" anglosaxon part d'un point de vu complètement faux, basé sur des concept totalement dépassé datant du 18 ème siècle, voir du 17 ème siècle qui prend comme base le protestantisme, l'idée que si on est riche, c'est que dieu l'a voulu, il suffit de voir à quel point les américains sont encore lobotomisé par la religion.

La religion est une base essentielle de ce système de pensée, y compris et surtout dans l'économie, la main invisible de Smith, c'est dieu au sens littéral du terme.

Alors désolé de préférer une analyse plus moderne basé sur une vision plus scientifique et matérialiste, la réalité des rapports sociaux économiques.

Évidement en maintenant les gens dans la bêtise et l'ignorance, en plus de les convaincre qu'être bête, ignorant, égoïstes, et ne pas s'intéresser à autre chose que leur nombril est le sommet de la coolitude, ça n'avance pas.

La terreur de tout dirigeants (surtout économique), c'est quand le peuple se mêle de politique, vote avec sa tête, et cesse de croire les salades qu'on lui raconte tout les jours.

Y'a t'il eu, UN SEUL  régime qui entendait changer la règle du jeu entre dominer et dominant qui ait pu se développer en paix sans que les anciens dépositaires du pouvoir (le vrai pouvoir bien sur, c'est à dire le pouvoir économique) essayent de le mettre à bas par tout les moyens, y compris et surtout en demandant à leurs "collègues" des pays voisins ou non de leur faire la guerre ? Pas besoin de chercher, aucun...

Après on peut se rengorger en disant, voyez, ça ne marche pas, ça termine toujours en dictature.

En effet, les régimes qui n'en sont pas devenus pour résister en appliquant des méthodes de guerre ont tous été écrasés.

C'est comme dire que la révolution française a donné la terreur puis Napoléon, comme ça, sans raisons, que l'URSS est devenue une dictature en vase clos dans son coin, sans interventions extérieurs pour la renverser, que la menace incessante de guerre contre elle n'a joué aucun rôle dans la paranoïa du régime.

La violence dans les révolution vient essentiellement de la contre révolution qui arrive inévitablement.

C'est pour ça que nos journaleux (ou plutôt ceux qui les payent pour écrire ce qu'on leur dit d'écrire) anticipent le moment ou il semblera inévitable que le Venezuela devienne une dictature pour pouvoir lutter plus efficacement contre la contre révolution, sauf que Chavez est plus malin qu'eux visiblement, et ça les exaspèrent, c'est pour ça qu'ils sont aussi hargneux envers lui et en sont réduit à des calomnies tellement ridicules et faciles à réfuter.

Rien que pour ça il a ma sympathie.

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Il n'existe pas de système ni de solution parfaite, mais si on perd l'espoir d'en avoir un jour un meilleur, il ne s'améliorera pas c'est sur.

D'accord avec ça.

Je respecte, on peut se rejoindre par bien des points juste qu'on tire une conclusion radicalement différente de constats au fond pas si éloignés.

Et puis pourquoi faut-il que tu fasse toujours référence au capitalisme anglo-saxon zamorana?

Tu es aussi dominé culturellement que ça?  =D

Le plus drole c'est que les autres, de la gôche modérée ou chiraquiènne, lorsqu'ils doivent faire qq concession du bout des lèvres par rapport au capitaliste, et bien ils font référence au "capitalisme rhénan"  :lol:

Pour ma part je suis français, fier de l'être, et donc le capitalisme français me va très bien. Celui qui a connu son heure de gloire pendant les 40 glorieuse entre 1880 et 1920, en gagnant la guerre industrielle contre les schleu dans l'intervalle.

Oui, oui, il existe toujours. Et qui est prêt à remontrer ce qu'il sait faire pour peut qu'on arrête de lui attacher un bras dans le dos, avec un boulet de 250 kg à un pied, une usine a gaz administrative à entretenir à grand frais, une monnaie sur-évaluée de 240% par rapport au Yuan chinois et toute un faune de trader parasites dont il faut éponger les pertes tous les dix ans à chaque explosion de bulle!

Bon aller, t'chiao, à dans 15 j, m'en vais voir les kangourous....

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J'ai pas vraiment l'impression que Zamorana et moi ayons eu la même conversation, parce que son post ne répond en rien au mien  :lol:, et apparemment, j'ai été propulsé dans le camp de la méchante "épicerie anglo-angélique" (pour citer Nietzsche).

Le "système" anglosaxon part d'un point de vu complètement faux, basé sur des concept totalement dépassé datant du 18 ème siècle, voir du 17 ème siècle qui prend comme base le protestantisme, l'idée que si on est riche, c'est que dieu l'a voulu, il suffit de voir à quel point les américains sont encore lobotomisé par la religion.

Juste une remarque à ce sujet, pour éviter les postures moralisantes et les très prétentieuses analyses globalisantes de supposés systèmes (ça n'existe que dans les discours): les fondements protestants de l'école de pensée libérale de Locke à Adam Smith sont des analyses rationnelles supposant des contreparties pour garantir un équilibre social, ce qui permet d'affirmer que, grâce à l'inévitable avidité humaine pour le pouvoir, l'argent et la volonté de s'asseoir sur la gueule de son voisin, le "capitalisme", anglo-saxon ou non, n'est que modérément appliqué par rapport à ses principes initiaux et fondamentaux sans lesquels il ne peut correspondre à ces fondements théoriques, pas plus que le communisme pratique, quelle que soit sa forme, n'a jamais répondu aux attentes de la "question sociale".

Citons les plus importants de ces principes:

- les 5 conditions de marché pur et parfait selon Smith, qui, pour faire court, interdiraient l'existence même de très grandes entreprises pouvant, par tous les moyens donnés par leur taille, fausser la donne d'un marché, autoriser des logiques de domination et de néo-féodalité (telles qu'on les voit actuellement), mais aussi de marchés captifs, d'ententes oligarchiques et, progressivement, de stratification sociale permanente. Par ailleurs, si ces conditions étaient respectées, la pub et la com seraient proscrites et vues comme la perversion qu'elles sont, avec tout ce qu'elles supposent en matière de formatage des esprits, de différenciation sociale par la consommation (toute la société de consommation est là), de ressenti de pauvreté par rapport à des niveaux d'achats trop élevés, d'incitation à l'endettement, de surconsommation.... Et l'accès de tout marché devrait être garanti.

- l'éthique qui va avec cette mentalité, qui est celle du partage: certes, dans l'éthique calviniste (apprend à nuancer, Zamo: le luthéranisme rejette la prédestination et s'apparente au catholicisme sur ces sujets, d'ailleurs Luther n'a jamais cessé de se dire catholique et ne voulait pas de schisme), la prédestination et le rapport pacifié, non à l'argent mais à la réussite (référence à la parabole des talents entre autres), incitent à mettre en avant ceux qui ont réussi. Mais dans le même temps, l'idéal qui sous-tend absolument cette éthique calviniste et l'esprit du capitalisme (rappelons le lien décrit par Max Weber) est celui de la frugalité et du partage: la société de consommation est donc quelque chose d'étranger à cette mentalité. Le principe calviniste de l'argent est que tout ce qui n'est pas nécessaire au fait de faire vivre décemment sa famille doit impérativement être mis au profit de la communauté, tant sous forme d'assistance aux démunis qui sous la forme d'investissement productif. De ce fait, on constatera que les protestants Américains, en particulier, sont de très mauvais chrétiens et qu'ils ne préfèrent retenir que la première moitié de cet enseignement (faire du fric sans complexe et en écrasant la gueule du prochain), en rejetant l'autre moitié qui est sa contrepartie nécessaire. Bref, ils ne sont qu'humains  ;). C'est encore pire dans le cas des communautés évangéliques d'inspiration calvinistes (il y en a d'autres) qui, dans leur lecture reader's digest de la religion, transforment cela en une vraie idéologie politique, avec une institution religieuse multipliant les abus, notamment financiers, dont le protestantisme était censé être le rejet (idôlatrie supposée, marchandisation des actes religieux, ventes forcées d'artefacts assortis de supposés bénéfices spirituels, équivalent aux indulgences de jadis....). Bref, ils enfreignent la première règle du sermon sur la montagne: "tu ne serviras pas Dieu et l'argent"  :lol:.

Pour faire court, faut pas confondre dérives et principes. Toi qui es si prompt à démentir la dérive du supposé idéal communiste quand on évoque l'URSS, essaies d'avoir la même approche pour le reste.

Y'a t'il eu, UN SEUL  régime qui entendait changer la règle du jeu entre dominer et dominant qui ait pu se développer en paix sans que les anciens dépositaires du pouvoir (le vrai pouvoir bien sur, c'est à dire le pouvoir économique) essayent de le mettre à bas par tout les moyens, y compris et surtout en demandant à leurs "collègues" des pays voisins ou non de leur faire la guerre ? Pas besoin de chercher, aucun...

Pratiquement tous, mais une fois arrivé en haut, "le pouvoir corrompt", et une nouvelle élite se met en place ou se développe lentement. Tout nouveau système, initialement moins pourri que le précédent, se dégrade ainsi jusqu'au point le plus bas de ce cycle entropique, jusqu'à ce qu'un nouveau le remplace: ça peut se faire dans le même cadre institutionnel (on a tort de parler de 13 siècles de monarchie en France comme d'un bloc: quand on regarde de plus près, on s'aperçoit plus qu'il y a 6 à 9 cycles de 1 à 2 siècles), ou passer par un changement complet.

Ce qui est condamnable et illusoire, c'est de croire qu'arrivera un système parfait et immuable un jour: c'est de l'ordre du religieux et cela incite au final à tous les extrêmistes.

Gardons en mémoire le toast de Talleyrand: "à l'immobilité de l'histoire et.... Au mouvement des affaires".

La violence dans les révolution vient essentiellement de la contre révolution qui arrive inévitablement.

Ca c'est d'une grande hypocrisie: c'est en partie vrai, bien sûr, mais les révolutions, apportant une mentalité opposée, portent en elles des logiques absolues et par essence violentes, surtout à partir de la Révolution française (mais aussi avant). La révolution anglaise, pas celle de 1688 mais celle d'avant (c'est pas une vraie révolution si un roi n'est pas décapité  :lol:), a failli prendre ce tournant, mais le sort des armes en a voulu autrement et a permis à Cromwell de l'emporter face à son ex New Model Army qui se soulevait sous les auspices des Puritains et des levellers. Et le cortège de violence est toujours des 2 côtés.

Les bolcheviks n'ont pas attendu les interventions occidentales pour se comporter comme des ordures, et il n'y a qu'à lire les intentions de Lénine avant même février 17 pour percevoir l'odeur du sang et de l'inéquité.

C'est le propre des idéologies que d'être sans tolérance réelle, même celles qui s'affichent comme fondées sur une supposée ouverture (comme notre faux "libéralisme" actuel, qui n'est tolérant que dans un cadre restreint). Ce sont des logiques absolues et englobantes qui, fondées sur des analyses de l'ensemble du réel sous un angle unique, cherchent à l'y faire rentrer de force quand il s'agit d'appliquer. Je comprends, croit et utilise beaucoup l'analyse marxiste matérialiste de l'Histoire, mais contrairement aux marxistes, je ne la crois pas suffisante pour résumer les mouvements de cette Histoire. On ne peut tout expliquer par le jeu de la Superstructure et de l'Infrastructure, de la propriété des moyens de production.... Cette analyse s'affranchit d'autres logiques fondamentales, avant tout culturelles, traditionnelles et psychologiques qui ont autant d'importance dans l'explication des événements.

Pour utiliser la même formule que toi, une analyse fondée sur ce seul raisonnement englobant (je suis un anti-hégélien, donc l'analyse marxiste à base de Hegel et Feuerbach, malgré sa pertinence, j'en vois vites les grosses limitations et les contours) est tout aussi fausse et dépassée que la supposée "analyse anglo-saxonne" que tu évoques comme s'il s'agissait d'un corpus unifié.

Pour revenir pleinement au sujet, je dirais que la dictature n'est en aucun cas un plat unique, mais toute une variété: elle peut être dure ou molle, voire invisible. Le principe d'une dictature est qu'elle peut apparaître dans n'importe quel régime, sous certaines conditions, et qu'elle n'est qu'une dérive poussé de la logique de concentration du pouvoir qui est propre à chaque type de régime, mais il ne s'agit pas d'une dérive entropique. Il s'agit d'une réponse, ou d'une conséquence, de la dégradation du régime précédent. Il n'y a pas vraiment de schéma de dictature (hors les grandes lignes), parce que c'est par nature une situation d'exception, une réaction simple et brutale (voire vraiment violente) venant en réponse, ou en correctif, de l'anarchie, du bordel, des insuffisances ou de l'immobilité d'un système complètement dégradé, réaction qui n'a comme but immédiat que le rétablissement de l'ordre et d'un fonctionnement bon an mal an du pays.

Mais il faut aussi différencier 3 choses que sont la dictature, la tyrannie et le régime totalitaire. Malgré la diversité des formes, ce sont 3 principes différents: la tyrannie est une dérive centralisatrice/autocratique/technocratique/despotique d'un régime, le régime totalitaire correspond à une idéologie, et la dictature est un événement ponctuel. D'ailleurs, l'histoire même du terme renvoie à une forme légale romaine qui est de fait l'appel à un homme providentiel en temps de crise grave et insolvable par la voir collégiale. C'est le régime des situations de crise, correspondant à la rencontre d'une personne et d'une situation. Supposément, dans la tradition romaine, la dictature est la quintessence de la vertu, fortement liée à l'exemplarité de la citoyenneté (genre Cincinnatus) et au constat pragmatique qu'aucun régime n'est parfait et que, atteignant son point de rupture, il nécessite un sauveur, à supposer qu'existe systématiquement un tel homme en temps de crise. C'est un peu l'inconnue X, le facteur indéfini qui justifie l'équilibre du système. Mais dans ce cadre d'idée et de principe, le dictateur, sitôt la crise passée, est censé se retirer lui-même, sans quoi il devient un tyran et donc la cible légitime d'une exécution légale par tout citoyen.

D'ailleurs, aucune dictature ne se perpétue jamais, à moins de changer de nature et de devenir un système, soit idéologique (régime totalitaire, théocratie), soit monarchique, ou encore despotique.

Rousseau lui-même évoque la figure hypothétique du dictateur comme contrepoint nécessaire à tout régime démocratique face à une crise, tant il sait qu'aucune constitution ne peut créer de régime parfait. Mais la condition du dictateur est son mandat limité dans le temps, la haute stature morale et l'auctoritas naturelle du personnage, donc toujours le grand problème de la façon de le choisir, et de l'impossibilité quasi complète d'établir un système de choix fiable (l'article 16 de notre constitution n'en est qu'une version, dont l'élégance subtile et le défaut majeur est de rejeter la responsabilité de ce choix sur l'élection du président).

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