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[Iran] projet nucléaire et conséquences / Archive


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Si: protection de certains sites et efficace contre les avions volant à basse altitude.

Je laisse Loki en parler, il connait le sujet à fond :)

Ton scenario partait du principe que l'Iran s'equipe de S 300, donc les Tor m1 rentrent aussi dans le scenario.

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Un S300 peut neutraliser un Tomahawk, même des batteries de SA6 ou SA8 peuvent très bien le faire également. ne pas penser qu'en terme de matériel plus difficile à obtenir. Le S300 sert de vecteur de frappe anticipée, abattant les appareils ennemis avant qu'ils ne lâchent leurs colis.

Mais bon, cela signifie juste plus de frappes missile tactique et des frappes de plus grande ampleur pour épuiser/détruire les lanceurs... Après ce sera du convoyage de bombe à la méthode US

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Invité barbaros pacha

Un S300 peut neutraliser un Tomahawk, même des batteries de SA6 ou SA8 peuvent très bien le faire également. ne pas penser qu'en terme de matériel plus difficile à obtenir. Le S300 sert de vecteur de frappe anticipée, abattant les appareils ennemis avant qu'ils ne lâchent leurs colis.

Mais bon, cela signifie juste plus de frappes missile tactique et des frappes de plus grande ampleur pour épuiser/détruire les lanceurs... Après ce sera du convoyage de bombe à la méthode US

Faux,  :O

Les Tomahawk ont integrer un système nommé TAINS (Tercom Aided Inertial Navigation System) qui guide les missiles Tomahawk tirés sur des cibles terrestres à une vitesse subsonique (800 km/h) à une altitude variant entre 20 et 100 mètres (pour éviter la détection radar) jusqu'à 2500 km de son point de tir, donc ils pourront pas se faire carnader par les S-300....

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Tout dépend des radars de veille. Je te rappelle que les installations radar communiquent entre elles. Le seul avantage que peut avoir un Toma c'est de bénéficier de la géographie. Quand aux missiles il  sont capables d'engager des cibles de 25 à 30000m...

Je rappelle que les serbes abattaient les Toma à coup d'Orao et MiG 29 (tant qu'ils ont pu) également, pour dire la difficulté de mettre le missile au tapis. Alors dans un ciel quadrillé par un maillage Sol air autrement plus dense, j'ai des doutes sur une autre technique que la pluie de missiles/bombes planantes. Sans S300 par contre ils seront d'autant plus vulnérable à ce tapis, vu que certaines bombinettes sont largables à 75km.

Ce n'est pas tant la qualités des missiles/bombes que leur quantité qui mettra les défenses iraniennes à genoux.

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pour le SA15 il s'agit d'un systéme trés mobile ( selon les versions ) et prévu pour engager des avions ou des PGM ( missiles, bombes guidées etc...) à basse/moyenne altitude ( 6000m pour la version de base ; 8/10000 pour les versions améliorées ) et à courte portée ( 6km contre un PGM, 12 contre un avion ) avec ( pour une batterie de 4 systémes ) des salves de 8 missiles ( 32 missiles prêt à tirer )

bref une batterie défendra un site fixe sur un rayon d'environ 20km et une altitude de 6 à 10000m

en sachant qu'un JDAM porte de 9 à 24km selon l'altitude de largage ( 9km pour un GBU28 anti-bunker ) et que le LANTIRN ( systéme de désignation de cible apr laser ) est limité à 7500m d'altitude.

il représente donc une défense crédible pour la défense de site de valeurs ( sites nucléaires ou sites de S300 )  à la fois contre les avions et les munition guidées

lui même est difficile à engager grace à sa mobilité ( surtout la version chenillée )

tactiquement son emploi contre des raids US serait plus profitable dans le cadre d'embuscades en avant des sites à protéger ( sur le chemin des avions ) et en utlisant des informations d'autres radars que les siens pour agir par surprise ( mais le systéme radar iranien est certainement pas assez évolué pour ce genre de tactique )

par contre il est idéal ( plus encore si il est couplé à quelques S300 ) pour contrer un raid israélien dont l'ampleur sera bien plus limité : il peut même dans ce cas infliger des pertes sévères si il n'est pas pris par surprise

 

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Invité barbaros pacha

Le samedi 18 août 2007

LE SOLEIL - ANALYSE

Gwynne Dyer

journaliste indépendant*

Il est impossible de savoir si les États-Unis attaqueront l'Iran avant que le président Bush ne quitte le gouvernement dans 17 mois. Même à la Maison Blanche, personne n'en sait encore rien. On peut néanmoins prédire aisément ce qu'il se passerait si les États-Unis attaquaient l'Iran. Et tout laisse penser que les faucons de la Maison Blanche sont en train de gagner cette bataille.

Le signe le plus alarmant est que l'administration Bush s'apprête à coller l'étiquette d' « organisation terroriste » au Corps des gardiens de la révolution islamique (iranienne) [CGRI]. C'est une démarche extrêmement provocatrice dans la mesure où le CGRI n'est pas une bande de fanatiques indépendants. C'est une branche officielle de l'État iranien, composée de 125 000 hommes, qui opère parallèlement à l'armée régulière. Les motivations idéologiques du CGRI sont toutefois plus profondes et il est vraisemblablement plus loyal à l'égard des dignitaires religieux.

Qualifier ouvertement les gardiens de la révolution islamique d'organisation terroriste n'est pas un simple moyen pour le gouvernement américain de vilipender l'Iran en le traitant d'État terroriste. C'est aussi l'un des principaux conflits politiques qui partagent les membres de l'administration Bush, en particulier la secrétaire d'État Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Robert Gates. Ce dernier estime qu'attaquer l'Iran ne serait pas raisonnable, tandis que ceux qui entourent le vice-président Dick Cheney pensent que c'est indispensable.

Presque tous au sein de l'administration Bush croient que l'Iran cherche à se procurer des armes nucléaires dans le but de dominer la région et d'attaquer Israël. (D'autres en sont moins sûrs). Le parti de la guerre, dont le leader est Dick Cheney, pense également que le régime religieux en Iran s'effondrerait à la première pression intense -- puisque le peuple iranien éprouve le désir d'une démocratie sur le modèle américain -- et que l'attaque doit être menée pendant que le président Bush est encore en fonction (car aucun de ses successeurs n'aurait le cran de diriger une telle opération). Aujourd'hui encore, le vieux machisme de l'administration américain subsiste : « Les jeunes gens partent à Bagdad, les vrais hommes à Téhéran ».

L'arme du pétrole

Alors, que se passera-t-il si Cheney & Co. arrivent à imposer leur dessein ? Le régime iranien ne s'effondrerait pas : aujourd'hui, le président Mahmoud Ahmadinejad est impopulaire pour avoir été incapable de gérer l'économie iranienne. Il n'en demeure pas moins que les iraniens patriotes le soutiendraient en cas d'attaque extérieure. En revanche, l'approvisionnement en pétrole serait brutalement interrompu et l'économie mondiale s'écroulerait.

Le général Seyed Yahya Rahim Safavi, le commandant en chef de la Garde révolutionnaire l'a expliqué concrètement à l'occasion d'un discours prononcé le 15 août dernier (bien qu'il n'ait fait aucune référence directe à la menace étasunienne). « Nos systèmes de missiles sol-mer sont désormais capables d'atteindre le Golfe et la mer d'Oman, dans leur longueur et leur largeur », a-t-il indiqué. « Aucun navire de guerre ne peut traverser le Golfe sans pénétrer dans la zone de portée de nos missiles sol-mer ». Autrement dit, l'Iran peut fermer tout le trafic de pétroliers à travers le Golfe et ses abords. Et si l'US Navy ose livrer bataille dans ses eaux, elle en sortira vaincue.

Image IPB

Malgré les disparités considérables en matière de pouvoir militaire entre les États-Unis et l'Iran, ce qu'il explique est probablement vrai. Car, trop engagés en Irak et en Afghanistan, les États-Unis ne peuvent pas dégager d'importants effectifs supplémentaires pour envahir et occuper un pays montagneux de 75 millions d'habitants. Les États-Unis peuvent bombarder l'Iran à l'envi et frapper toutes les installations nucléaires, réelles et présumées. Mais après cela, il ne leur restera plus d'options. L'Iran, au contraire, dispose de multiples possibilités.

L'Iran pourrait tout bonnement cesser d'exporter du pétrole. En retirant du marché les trois millions et demi de barils de brut journaliers, en l'état actuel des choses, les prix du brut seraient propulsés jusque dans la stratosphère. L'Iran pourrait aussi se montrer sévère et fermer l'ensemble du trafic des pétroliers dans un rayon correspondant à la zone de portée de ses missiles -- ce qui signifierait peu ou pas de pétrole en provenance d'Irak, d'Arabie Saoudite ou encore des petits États du Golfe. Cela impliquerait un rationnement pétrolier au niveau mondial, des fermetures d'industries et la fin du système économique actuel.

Les missiles iraniens

Ces missiles sont-ils capables d'autant ? Absolument. La dernière génération de missiles à vol rasant est dotée de dispositifs de lancement mobiles, facilement dissimulables. Ces missiles arriveraient à très grande vitesse au ras de l'eau, de n'importe où, le long de la côte de près de 2 000 km que possède l'Iran dans le Golfe. Si une demi-douzaine de pétroliers sont touchés et coulent, les assurances pour les trajets vers le Golfe deviendront hors de prix, quand bien même de rares armateurs seraient prêts à risquer leurs pétroliers.

Il est extrêmement peu probable que les frappes aériennes des Américains puissent localiser et détruire toutes les rampes de lancement des missiles (rappelons la piètre performance des forces aériennes israéliennes dans le Sud-Liban l'été dernier). Par conséquent, l'Iran gagnera. Au bout de quelques mois, les grandes puissances trouveront un moyen pour que les États-Unis prennent leur distance par rapport à la confrontation et rétablissent les livraisons de pétrole. L'Amérique serait néanmoins largement humiliée, bien plus que ce qu'elle l'a été au Vietnam. De son côté, l'Iran émergerait comme l'arbitre incontestable du Golfe.

À Washington, de nombreux (peut-être la majorité) généraux et amiraux de haut rang en sont conscients. En privé, ils ne sont pas partisans d'une attaque contre l'Iran qu'ils savent vouée à l'échec. Mais, en fin de compte, ils respecteront les ordres. Le vice-président Dick Cheney et sa clique n'en sont pas conscients. Ils préfèrent croire que les Iraniens accueilleront les envahisseurs américains à bras ouverts et avec des cris de joie. Vous savez, comme l'ont fait les Irakiens. Le pire, c'est que Dick Cheney semble remporter cette bataille à la Maison Blanche.

*L'auteur est un journaliste canadien, basé à Londres. Ses articles sont publiés dans 45 pays. Son dernier livre, Futur Imparfait, est publié au Canada aux Éditions Lanctôt.

Image IPB

Cyberpresse.ca

Source => : http://www.cyberpresse.ca/article/20070818/CPSOLEIL/70817156/6732/CPOPINIONS

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Article assez interessant mais d'une subjectivité tellement évidente que ça en devient ridicule.

De toute façon je pense que militairement il ne se passera rien,M.A finira bien par lasser son monde et sera remplacé par un modéré.  J'espère.

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Même les grands chefs religieux ne le supporte plus.

Par exemple, ils n'avaient pas spécialement apprécié sa conférence sur l'antisémitisme

Qui que ce soit, ça ne sera pas pire.

en est tu certain? qui te dit que les religieux ne designeront pas quelqu'un de pire , un dirigeant qui "surfera" sur une vague de patriotisme telle que les iraniens qui n'apprecie pas ce regime soit muselée par le nombre des supporters de ce nouveau regime;

Les iraniens sont un peuple fier, la technologie nucleaire est pour la population quelque chose qui rappelera au monde que l'iran est un grand pays, pourquoi crois tu que le peuple approuve la politique de developpement nucleaire actuel?

Quand a l'article precedemment cité, il est peut etre subjectif mais neamoins il apporte certain eclairage sur le fait que les US n'ait pas encore attaqué, l'industrie petroliere est puissante en amerique, bush lui meme a dirigé quelques compagnies petrolieres, je crois qu'une spécialisée dans la prospection a fait d'ailleurs faillite :lol:; je ne crois pas que les iraniens sortirait vainqueur d'un conflit meme limitée au conditions de l'article mais ce qui est sur, c'est que l'economie mondiale serait bouscule par une montée des cours du petrole, le petroliers n'aurait meme pas besoin d'etre coule, la prime d'assurance en cas de conflit ouvert exploserai ce qui serait repercuté sur le prix aggravant encore la situation,

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le problème dépasse l'actuel président iranien :

en 2003 les iraniens ont fait des ouvertures aux USA qui les ont refusé pour rester sur leur logique de changement de régime.

si un président plus modéré en iran ( mais rappelons que le vrai maitre est le guide suprême de la révolution ) est élu ( fort possible au vu de la défaite des radicaux aux municipales et surtout au conseil des experts ); ça ne changera pas fondammentalement la politique iranienne quant au nucléaire ( par contre il y aura moins de provocations gratuites ) ou à la volonté iranienne de devenir une puissance régionale et de nouer un jeu d'alliance en ce sens.

pour arrêter de fournir à l'iran du carburant, il faut un vote à l'ONU ce qui semble impossible au vu des positions russes et chinoises

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Je rappel aussi qqchose, c'est que Chavez à menacé si les USA attaquaient l'Iran, de leur couper le robinet de pétrole en solidarité avec l'Iran.

Je ne sais pas jusqu'ou il irait, mais il a l'habitude de faire ce qu'il dit et jusqu'a present il n'a jamais reculé en politique exterieur.

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C'est justement ce qui fait douter de la faisabilité de cette mesure.

Par contre quand le pipeline qui reliera le Venezuela à l'Equateur sera construit, le pétrole venezuelien pourra aller en Chine via l'Ocean Pacifique.

Par contre Chavez pourrait favoriser une hausse considerable du pétrole.

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Chavez prend un grand risque ce faisant. Pourquoi? Qu'est-ce qui l'oblige à faire cela, franchement, l'Iran étant aux antipodes du Venezuela? Là je ne pige pas, sinon en faisant appel à un début de paranoïa et aux premiers effets du culte de la personnalité.

Ce type risque de finir comme Castro, le pétrole en plus.

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Parsque l'Iran est membre de l'OPEP et tout 2 ont une vision plus politique de l'organisation.

Un peu léger comme explication. Chavez va se payer en retour un embargo économique us sur le dos. Tout ça pour les beaux yeux de l'Iran qui veut sa bombe?
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Chavez pourra toujours avoir le soutient des russe ou chinois en cas d'embargo, biensur il faudrait d'abord qu'il soutient l'Iran.

Faire encore un embargo sur l'Iran est surtout un bon moyen pour victimisé le pouvoir en place, et solidifié le nationalisme iranien contre les occidentaux.

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Invité barbaros pacha

Merkava:

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Abrams:

Image IPB

Par Mickael Finkelstein

Rubrique: Armes

L’Iran annonce la création d’un nouveau missile qui peut « pénétrer les tanks Merkava ». Une nouvelle qui a certainement du intéresser les militaires israéliens et qui été relayée par de nombreux quotidiens israéliens.

L’Iran vient de révéler qu’il a développé un nouveau missile qui peut pénétrer l’armure des tanks Merkava israéliens et des chars Abrams américains. Cette annonce a été faite la semaine dernière par le commandant des gardes de la Révolution, Yayha Rahim Safavi.

Il a ensuite ajouté que l’Iran possédait des missiles sol-mer qui pouvaient atteindre n’importe quel navire du golfe persique.

En outre, l’agence de presse iranienne Fars note que le missile de fabrication iranienne shibab-3 avait une portée de 2 000 km et qu’il avait été récemment équipé d’un système de guidage qui permettait de le contrôler après son lancement.

M.F

Journal israëlien

http://www.israelvalley.com/news/2007/08/19/12337/israel-iran-l-iran-annonce-la-crnnation-d-un-nouveau-missile-qui-peut-pnnnnntrer-les-tanks-merkava

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