seb24 Posté(e) le 11 juin 2014 Share Posté(e) le 11 juin 2014 Le problème, et le plus important dans mon post précédent, c'était : "impasse technologique" Avec les technologies réalistes à échelle si peu que ce soit prévisible, il n'est pas possible d'aller d'ici à là. Du jouet pour millionnaire en mal de sensation forte à un engin capable de satellisation. Pas de montée en gamme vertueuse envisageable de l'un à l'autre par le classique effet de baisse des prix et augmentation des performances par les volumes et les améliorations techniques successives. C'est pourquoi tout cela n'a pas d'autre sens que l'attraction foraine. Pourquoi ? Tu peux tres bien ensuite monter de plus en plus en altitude. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 11 juin 2014 Share Posté(e) le 11 juin 2014 Pourquoi ? Tu peux tres bien ensuite monter de plus en plus en altitude. La vitesse est insuffisante pour la satellisation, d'un bon facteur six. Le "Spaceship two" préparé par Virgin par exemple doit atteindre une vitesse de 4200 km/h, soit environ 1,2 km/s. La vitesse nécessaire à la satellisation est de l'ordre de 8 km/s. Sans satellisation, tout ce qui est possible est un saut de puce hors de l'atmosphère, avec un peu de temps en microgravité. Virgin par exemple vise quatre minutes. Pour avoir des émotions fortes, Osiris au Parc Astérix dure moins longtemps c'est vrai... mais est aussi cinq ordres de grandeur moins cher ! Quant à passer de 1,2 à 8 km/s, la technologie ne le permet pas avec un monoétage, pour des raisons avant tout structurelles : le facteur de masse nécessaire devrait être supérieur à 10, c'est à dire la proportion de carburant par rapport à la masse totale du véhicule devrait être supérieure à 90%, ce qu'on ne sait absolument pas faire. Et on n'a pas de véritable piste. Sauf à mettre au point une propulsion aérobie qui aille au moins jusqu'à Mach 10 ou 12 - et encore - ou à accepter d'utiliser un moteur nucléothermique du type Nerva dans l'atmosphère ( :lol: !), on en revient donc au multiétages pour la satellisation, c'est-à-dire au lanceur classique type Semiorka avec capsule Soyouz, ou encore à la navette spatiale laquelle s'est avérée nettement plus chère que le lanceur classique... Si quelqu'un développe un jour une navette biétage entièrement réutilisable, qui semble peut-être réaliste en effet, ce sera un gouvernement, et ce sera un projet très coûteux, de longue haleine et techniquement risqué... qui n'aura pas grand chose à voir avec un jouet du genre Spaceship two et équivalents. Le reste, c'est de la promotion astucieuse mettant à profit la définition officielle de l'espace commençant à 100 km d'altitude (Spaceship two atteindra 110 km...) et une communication franchement à la limite de la publicité mensongère. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 11 juin 2014 Share Posté(e) le 11 juin 2014 La vitesse est insuffisante pour la satellisation, d'un bon facteur six. Le "Spaceship two" préparé par Virgin par exemple doit atteindre une vitesse de 4200 km/h, soit environ 1,2 km/s. La vitesse nécessaire à la satellisation est de l'ordre de 8 km/s. Sans satellisation, tout ce qui est possible est un saut de puce hors de l'atmosphère, avec un peu de temps en microgravité. Virgin par exemple vise quatre minutes. Pour avoir des émotions fortes, Osiris au Parc Astérix dure moins longtemps c'est vrai... mais est aussi cinq ordres de grandeur moins cher ! Quant à passer de 1,2 à 8 km/s, la technologie ne le permet pas avec un monoétage, pour des raisons avant tout structurelles : le facteur de masse nécessaire devrait être supérieur à 10, c'est à dire la proportion de carburant par rapport à la masse totale du véhicule devrait être supérieure à 90%, ce qu'on ne sait absolument pas faire. Et on n'a pas de véritable piste. Sauf à mettre au point une propulsion aérobie qui aille au moins jusqu'à Mach 10 ou 12 - et encore - ou à accepter d'utiliser un moteur nucléothermique du type Nerva dans l'atmosphère ( :lol: !), on en revient donc au multiétages pour la satellisation, c'est-à-dire au lanceur classique type Semiorka avec capsule Soyouz, ou encore à la navette spatiale laquelle s'est avérée nettement plus chère que le lanceur classique... Si quelqu'un développe un jour une navette biétage entièrement réutilisable, qui semble peut-être réaliste en effet, ce sera un gouvernement, et ce sera un projet très coûteux, de longue haleine et techniquement risqué... qui n'aura pas grand chose à voir avec un jouet du genre Spaceship two et équivalents. Le reste, c'est de la promotion astucieuse mettant à profit la définition officielle de l'espace commençant à 100 km d'altitude (Spaceship two atteindra 110 km...) et une communication franchement à la limite de la publicité mensongère. C'est évident que tu ne peux pas faire ça avec la solution retenu mais ce n'est pas non plus l'objectif (ça tombe bien). Par contre ça peut apporter de l'argent pour un certains nombre de technos et pourquoi pas pousser a aller plus loin pour les successeurs de ces avions si ils ont du succès. Et par exemple Virigin est déjà bi-etage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 11 juin 2014 Share Posté(e) le 11 juin 2014 (modifié) L'objectif de ces engins est le sub orbital, précursseur un jour des futurs jetliner suborbitaux, Airbus, Virgin Galactic, xcor aerospace, etc.. tous font des recherches avancés sur les techno, matériaux, moteur,etc.. a un stade plus ou moins avancé. si on est pas capable de le faire avec 6-8 personnes, on aura du mal a faire plus grand. Virgin l'a déjà fait avec space ship one, space ship two rencontre beaucoup de problèmes de mise au point, problème de fissure, problème moteur, ils ont atteint 60km sur l'objectif des 100km, c'est possible qu'il rencontre un problème de choix sur la propulsion. Je doute que le transport de passager rembourse toute la R&D de ces programmes, ca sera une goutte d'eau dans un océan, par contre cela va attirer des investisseurs dans tous les domaines technologiques, c'est la que c'est intéressant. xcor lynx (ils travaillent sur le moteur),les plus discrets, dur d'avoir des infos. http://www.nasaspaceflight.com/2012/08/xcor-aerospaces-lynx-spaceplane-ksc/ le space plane d'airbus ( études) virgin galactic ( le plus avancé), la nasa commence à approcher virgin. https://www.youtube.com/watch?v=pFfb4VrVBPQ le s3 swiss (au début) Ensuite si on parle navette et mise en orbite pour aller à l'iss, on change d'échelle et d'objectif il y a le dream chaser, nasa pousse derrière comme pour spacex, ca avance a coup de gamelle. Modifié le 11 juin 2014 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 12 juin 2014 Share Posté(e) le 12 juin 2014 (modifié) L'objectif de ces engins est le sub orbital, précursseur un jour des futurs jetliner suborbitaux, Airbus, Virgin Galactic, xcor aerospace, etc.. tous font des recherches avancés sur les techno, matériaux, moteur,etc.. a un stade plus ou moins avancé. Oui, dans le meilleur des cas on peut espérer des sauts de géant dans les technologies des avions-fusées capables de faire des sauts de puce hors de l'atmosphère. Ensuite si on parle navette et mise en orbite pour aller à l'iss, on change d'échelle et d'objectif il y a le dream chaser, nasa pousse derrière comme pour spacex, ca avance a coup de gamelle. Tout autre objectif, toute autre échelle, tout autre technologie, en effet. Le Dream Chaser s'il voit le jour sera un engin du même type que l'aurait été le Hermès envisagé par les Européens dans les années 1990, semblable à une version miniature de la navette Bourane soviétique qui se servait elle aussi d'un lanceur consommable pour parvenir à l'orbite. Un véritable engin spatial, avec des performances et des coûts à l'avenant. Un engin sérieux, quoi. Modifié le 12 juin 2014 par Alexis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 10 octobre 2014 Share Posté(e) le 10 octobre 2014 (modifié) Le Lynx suborbital prend forme http://www.air-cosmos.com/2014/10/09/25907-le-lynx-suborbital-prend-forme voir diaporama ca date de juin, Airbus a testé son Space Plane en Mer de Chine http://www.air-cosmos.com/2014/06/03/22844-airbus-a-teste-son-space-plane-en-mer-de-chine Modifié le 10 octobre 2014 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 10 octobre 2014 Share Posté(e) le 10 octobre 2014 (modifié) Une mininavette spatiale lancée par l’avion géant de Stratolaunch Passée la déception de sa non-sélection par la Nasa pour la fourniture d'un système de transport spatial habité, l'entreprise Sierra Nevada ne renonce pas et annonce le développement d'une mininavette spatiale dérivée du Dream Chaser. Son lancement dans l'espace, aéroporté, sera confié à Stratolaunch, la firme de Paul Allen, cofondateur de Microsoft, qui met au point le plus gros avion du monde. http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/vols-habites-mininavette-spatiale-lancee-avion-geant-stratolaunch-55512/ Modifié le 10 octobre 2014 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 22 novembre 2014 Share Posté(e) le 22 novembre 2014 Tourisme spatial, l'incroyable projet français http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141122trib55df29346/tourisme-spatial-l-incroyable-projet-francais.html# Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 21 septembre 2022 Auteur Share Posté(e) le 21 septembre 2022 On est encore très loin d'un projet européen opérationnel en ce mois de septembre 2022. L'avion géant Stratolaunch est finalement un éléphant blanc. Il n'y a que Blue Origine qui a atteint son rythme de croisière - et a eu un échec la semaine dernière avec un vol sans équipage -. Bref, les annonces à l'origine de ce fil en 2005 ont étaient très optimiste, tout est a été décalé d'une décennie mais on est tout de même rentré de plein pied dans le tourisme commercial de l'espace. Et un nouveau concurrent s'annonce, une entreprise chinoise CAS Space, veut faire également une fusée style New Shepard et annonce que : « Le vol spatial commercial de la Chine a vu la meilleure opportunité de développement, et rattrapera les États-Unis d'ici 10 ans », a même avancé Yang. Si cette déclaration peut sembler présomptueuse, il faut prendre en compte les incroyables avancées réalisées par le secteur spatial du pays alors qu’il est arrivé tardivement sur la scène internationale. De 2017 à 2021, plus de 10 000 entreprises liées à l'espace ont été enregistrées chaque année en Chine. https://siecledigital.fr/2022/09/20/tourisme-spatial-chine/? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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