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Ûne autre organisation de l'AdT


Clairon

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Dans mon armée, quand je serai CEMA, les officiers sortiraient d'école avec le grade de lieutenant. En école d'arme, ils seraient sous-lieutenants.

Le temps de commandant d'unité serait de 3ans. Objectif:

- 30% d'officiers en moins à recruter et former. Donc meilleur qualité. Hausse des salaires a compter du grade de capitaine.

- diminution du nombre de chef de section officiers donc hausse des places pour les sous-off. Hausse de leur motivation.

- temps plus long donc meilleur mémoire.

- sentiment de "récolter les fruits de son commandement". Épanouissement du chef.

- hausse proportionnelle des postes de commandement intéressant pour "l'après compagnie".

Les officiers resteraient toute leur vie affiliés à leur régiment. Ils le quitteraient de façon temporaire pour des postes de formateurs en école, au CNEC.

Pour servir chez les para, un module de sélection para à suivre en école. Pour les FS, même chose.

Pour Coetquidan, mise en place de tests d'apptitudes "armes de mêlée" comme pour l'ALAT.

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+1 pour le temps de commandement et moins d'officiers, par contre aucune mutations ou presque, on risque quand même un pyramidage difficile, et un phénomène de "vieux cons" qui connaissent tout et refusent de se remettre en cause.

Egalement une version "BSTAT" des officiers, après 8 à 10 ans de carrière (sauf les sous-off de carrières passés officiers via OAEA et rang), un examen pour devenir définitivement de carrière, car si l'on a chaque année 150 St Cyriens qui sortent et que les avancements sont partout un peu en ligne, il faudra prévoir 150 postes de colonels au minimum, la aussi un pyramidage intelligent s'impose. Si l'on ne passe pas cet examen, on ira pas plus loin que les OSC soit 20 ans de carrière et le grade de commandant.

D'ailleurs "re-injecter" des officiers dans le civil, vers 35 - 40 ans peut-être assez bénéfique pour l'armée en terme d'image, en terme d'aide à la reconversion des suivants, en support pour le recrutement de réservistes ou autres.

Arrêt massif du recrutement de MDR administratifs et soutien, ces places devraient être réservées le plus possible à des soldats expérimentés qui après 5, 10 ou 15 ans de compagnie opérationelle, veulent un peu "poser le sac" et se préparer "sur le long terme" à la reconversion.

Ainsi les 4 boulangers du régiment ne seraient pas nécessairement des gars de 20 ans ayant un CAP Boulangerie et une FGI light, mais bien des cocos de près ou plus de 30 ans, avec 10 à 15 ans de baroud dans les jambes, ainsi quand ils seront aussi OPEXé de temps en temps encore, ils pourront aussi se défendre en cas de coups durs.

Accepter les 25 à 35 % de désistements durant les 6 mois de FGI/FSI, mieux vaut une compagnie de 120 gars motivés, plutôt que 160 dont 40 cassocs qui vont décourager les 120 autres valables qui ne resigneront pas tant ils seront dégoutés.

Fin des avancements automatiques (par exemple Capitaine après 4 ans de Lieutenant)

Essayer le plus possible que les engagés commencent toujours par le "métier" de base du régiment, avant d'être orientés vers autre chose, ainsi les chauffeurs de VBCI devraient avoir été GV durant 12 à 18 mois minimum

Diminution massive du recrutement direct de sous-offs, réservés à des jobs très techniques (mécanique, informatique, ...) avec des qualif plus importantes (Bac +2), encourager encore plus le semi-direct, cela permettrait d'améliorer la qualité du recrutement GV.

En général diminution importante du nombre d'officiers et de sous-officiers en proportion. Pour l'AdT à 134.000 personnels, il y avait autant d'officiers/sous-officiers que de MDR, résultat : armée mexicaine, nombreux postes d'officiers ou de sous-officiers innintéressants car faisant un job qui pourrait être parfaitement tenu par un subalterne (combien de Lt Colonel n'ont-ils pas une fonction qu'un commandant ou un capitaine pourrait parfaitement tenir)

FGI identique pour tout le monde, quelque soit le grade : MDR, sous-off direct, officiers direct Cyr ou OSC, tous pendant 13 semaines dans des FGI communes, histoire de dévellopper quelques synergies. Par la suite les ENSOA et St Cyr rejoignent leurs écoles respectives, mais les 3 mois de base pour tous sans exception.

Recentrage des formations sur le métier de militaire, St Cyr/EMIA devient une sorte de campus universitaire avec très peu de khaki, au lieu d'un stage de 12 semaines à l'etranger dans une université pour un projet d'ingénieur, 12 semaines comme chef de groupe en second au 112e Pousse-caillou à St Betterave-de-l'ennui, si possible entre novembre et janvier, avec 10 semaines de sortie terrain, et un commissariat qui a oublié de livrer les sacs à viande "hiver" et les rangers gore-tex ne sont qu'en 2 tailles : trop petites ou trop grandes ....

D'ailleurs on peut se poser la question des 3 ans de St Cyr, Sandhurst c'est 44 semaines avant l'école d'appli ....

Bon, je sens que je ne vais pas me faire beaucoup de copines sur ce coup là .....

Clairon

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"Arrêt massif du recrutement de MDR administratifs et soutien, ces places devraient être réservées le plus possible à des soldats expérimentés qui après 5, 10 ou 15 ans de compagnie opérationelle, veulent un peu "poser le sac" et se préparer "sur le long terme" à la reconversion".

Il faudrait commencer par stopper le recrutement des femmes dans les unites de combat.

Ce sont elles, incapables d'effectuer certaines taches physiques (un pelot de 155 mm pese 42 kg et un Walisien sera toujoursa plus a l'aise pour le porter qu'une zipette de 50 kg), qui occupent les places qui etaient auparavant reservees aux vieux cabo-chefs meritants mais un peu fatigues. La sonnette d'alarme sur ce sujet a ete tire par certains chefs de corps depuis des annees mais comme c'est politiquement incorrect....

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+1 pour le temps de commandement et moins d'officiers, par contre aucune mutations ou presque, on risque quand même un pyramidage difficile, et un phénomène de "vieux cons" qui connaissent tout et refusent de se remettre en cause.

Le pyramidage serait facile car avec moins d'officiers à la base, il y en aurait moins dans des postes fantômes. Mécaniquement, le "gras" diminurait. En plus, les postes de chef ops et chef de corps seraient portés à 3ans. Ainsi, un colonel quiterait sont régiment avec 12 ans d'emploi opérationnel. Aujourd'hui, c'est 9ans. La motivation serait supérieur.

Pour ce qui est du "vieux con", dans un système régimentaire, il est dure de se cacher car on est connu. On ne peut pas faire peau neuve ailleur en disant "j'me souvient, dans mon régiment...." alors que l'on est une burne.  

Egalement une version "BSTAT" des officiers, après 8 à 10 ans de carrière (sauf les sous-off de carrières passés officiers via OAEA et rang), un examen pour devenir définitivement de carrière, car si l'on a chaque année 150 St Cyriens qui sortent et que les avancements sont partout un peu en ligne, il faudra prévoir 150 postes de colonels au minimum, la aussi un pyramidage intelligent s'impose. Si l'on ne passe pas cet examen, on ira pas plus loin que les OSC soit 20 ans de carrière et le grade de commandant.

En fait, c'est déjà le cas. Tous ne deviendront pas colonel ou même lieutenant-colonel. Il y a des mécanismes de sélection.

D'ailleurs "re-injecter" des officiers dans le civil, vers 35 - 40 ans peut-être assez bénéfique pour l'armée en terme d'image, en terme d'aide à la reconversion des suivants, en support pour le recrutement de réservistes ou autres.

Arrêt massif du recrutement de MDR administratifs et soutien, ces places devraient être réservées le plus possible à des soldats expérimentés qui après 5, 10 ou 15 ans de compagnie opérationelle, veulent un peu "poser le sac" et se préparer "sur le long terme" à la reconversion.

Ainsi les 4 boulangers du régiment ne seraient pas nécessairement des gars de 20 ans ayant un CAP Boulangerie et une FGI light, mais bien des cocos de près ou plus de 30 ans, avec 10 à 15 ans de baroud dans les jambes, ainsi quand ils seront aussi OPEXé de temps en temps encore, ils pourront aussi se défendre en cas de coups durs.

+1

Les nouvelles dispositions nous ont fait du mal.

Accepter les 25 à 35 % de désistements durant les 6 mois de FGI/FSI, mieux vaut une compagnie de 120 gars motivés, plutôt que 160 dont 40 cassocs qui vont décourager les 120 autres valables qui ne resigneront pas tant ils seront dégoutés.

Ce problème est plus complexe qu'il n'en a l'air.

Sans pouvoir l'expliquer, ça serait trop long, je suis contre la période probatoire. Un soldat ne pourrait pas quitter avant quelques mois.

Pour lutter contre les cassos, c'est facile: suppression des jours d'arrêt et retenue sur solde en cas de faute. Arrêts maladie gérés par la sécu et non l'armée. La fraude serait plus difficile car il y aurait des contrôles.

Essayer le plus possible que les engagés commencent toujours par le "métier" de base du régiment, avant d'être orientés vers autre chose, ainsi les chauffeurs de VBCI devraient avoir été GV durant 12 à 18 mois minimum

Diminution massive du recrutement direct de sous-offs, réservés à des jobs très techniques (mécanique, informatique, ...) avec des qualif plus importantes (Bac +2), encourager encore plus le semi-direct, cela permettrait d'améliorer la qualité du recrutement GV.

+1

Le semi-direct est un exemple pour les jeunes, c'est un modèle d'ascension sociale. Je peux en parler.

En général diminution importante du nombre d'officiers et de sous-officiers en proportion. Pour l'AdT à 134.000 personnels, il y avait autant d'officiers/sous-officiers que de MDR, résultat : armée mexicaine, nombreux postes d'officiers ou de sous-officiers innintéressants car faisant un job qui pourrait être parfaitement tenu par un subalterne (combien de Lt Colonel n'ont-ils pas une fonction qu'un commandant ou un capitaine pourrait parfaitement tenir)

La hausse des temps de commandement te donne cet effet.

FGI identique pour tout le monde, quelque soit le grade : MDR, sous-off direct, officiers direct Cyr ou OSC, tous pendant 13 semaines dans des FGI communes, histoire de dévellopper quelques synergies. Par la suite les ENSOA et St Cyr rejoignent leurs écoles respectives, mais les 3 mois de base pour tous sans exception.

Pas necessaire.

Recentrage des formations sur le métier de militaire, St Cyr/EMIA devient une sorte de campus universitaire avec très peu de khaki, au lieu d'un stage de 12 semaines à l'etranger dans une université pour un projet d'ingénieur, 12 semaines comme chef de groupe en second au 112e Pousse-caillou à St Betterave-de-l'ennui, si possible entre novembre et janvier, avec 10 semaines de sortie terrain, et un commissariat qui a oublié de livrer les sacs à viande "hiver" et les rangers gore-tex ne sont qu'en 2 tailles : trop petites ou trop grandes ....

D'ailleurs on peut se poser la question des 3 ans de St Cyr, Sandhurst c'est 44 semaines avant l'école d'appli ....

Oui, mais le système britanique est plus castique même si la promotion sociale dans les armées francaises est une façade.
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Au fait, dans mon armée à moi, les pelotons de chars auraient une lame dozer comme les VBCI avec une version légère.

Pour éviter les discriminations,

- les femmes auraient accès à tous les postes,

- il n'y aurait plus d'épreuves de sport différentes femme/homme.

Je m'efforcerais de mettre en place des primes, même petites, pour toutes les qualifications. Tu sais faire quelque chose de plus, voici 10€ de plus. Il y aurait des tests et retrait de la prime en cas d'échec.

Dans mon armée, des étudiants pourraient se voir payer leurs études en rentrant à Coëtquidan. Ils suivraient le cursus tactique avec possibilité d'échec. En cas de mauvais résultat, ils pourraient être renvoyés. Ils ne feraient pas les stages couteux (CNEC, TAP, voyage petits fours...), en sortie d'étude, ils auraient pour obligation 10 ans dans la réserve.

Mon armée aurait 3 collèges et lycées de cadets.

Ce seraient des internats où les jeune auraient une journée mili par semaine. Selon leur âge, il feraient des activités dédiées. A 11 ans, ils feraient du secourisme, des balades dans la nature. A 14 ans, ils feraient du tir avec un vrai fusil d'assaut. Au lycée, ils feraient de la tactique et du vrai combat. Il y aurait dans l'année des sorties terrains et pour les lycéens des restitutions combat. Leurs missions seraient liées à Defense du territoire: Check-point, protéger un axe, une instalation stratégique.... Ils seraient encadrés par des sous-off et officiers. Ils serviraient de plastron pour d'autres unités ou lors de formation (rens, commando).

Après le bac, ils n'auraient aucune obligation. En cas de problème de délinquance, la justice serait dure avec eux car ils auraient par nature plus de devoirs.

Au quotidien, il ne porteraient pas de treillis sauf pour les activités mili. Leur uniforme en cours serait simple et surtout sans aspects militaires.

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Pas necessaire.

Et pourquoi pas, que tout le monde passe au même stade, ne fut-ce que 13 semaines, ça eviterait aussi par la suite le côté caste et "nous on est pas de la piétaille" de bon nombre d'officiers. Ca leur permettrait aussi peut-être de voir la réalité d'un peu plus près et d'arrêter de se la cacher.

Clairon

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Le phénomène de caste existera toujours surtout si l'officier peut être muté dans une autre unité. Quand l'esprit de corps est renforcé, même s'il y a caste, le sentiment d'appartenance suffit.

13 semaines en commun ne sert à rien car, à l'issue, il va y avoir un temps de séparation très long où l'esprit aura changé. Ce qui importe, c'est la qualité totale de l'instruction de l'officier.

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Pour éviter les discriminations,

- les femmes auraient accès à tous les postes,

- il n'y aurait plus d'épreuves de sport différentes femme/homme.

Un gros danger, que les épreuves soient nivellées par le bas avec un niveau atteignable "normallement" par les femmes ..... Du style, plus de test de tractions à la barre fixe, mais simplement essayer de rester plus de trois secondes en tension sur la barre, même moi avec mon près de demi-siècle et mon IMC indigne, j'y arrive .... :oops: :oops: :oops:

Clairon

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Peut-être que dans cette réorg’ on pourrait y inclure un palliatif (justement organisationnel) au syndrome CQM 52.

Le ratio selon lequel une partie substantielle du corps des officiers est alimenté par des « rangs » est un fait. En laissant donc de coté les semi-directs, les meilleurs sous-officiers (principalement des Majors) restants ont la possibilité d’avoir accès à l’épaulette. Il y a encore quelques temps le grade de major (corps unique à grade unique) s’obtenait par concours avec une préparation d’un an. Une fois le grade de lieutenant acquis, 4 ans pour obtenir le grade de capitaine. Jusqu’ici belle perspective (trop systématique donc selon certain). Et ensuite rien. Rien de rien jusque 52 ans, limite d’âge du grade. Rideau et chapeau mou civil.

Prenons donc le cas de ces jeunes Major de 36 ans, et il y en a pas mal, représentant  ce que l’on trouve de bien (je n’ai pas osé écrire « mieux », hein) pour lesquels on propose ensuite de devenir officier, mais de quitter l’Armée à 52 ans. Elle est où la motivation ? (inutile de parler du grade commandant et de l’article 5) Par ce que ce n’est pas à ces gens là que l’on va pouvoir réinjecter du « gloire, patrie et succès des armes de la France » avec un peu de « dépassement, désintéressement et abnégation » pour les inciter à rester. Je parle des ces gens là qui vont alors supporter pendant 15 ans uniquement la charge des « bas officiers » sans CT ni autre perspective que celle de postes comme Off méca, Off trans… avec de temps en temps une OPEX.

15 ans…

De quoi réellement démotiver le plus grand nombre. Juste le temps en fait de totalement  en transformer certains en sympathiques aigris, bons pisse vinaigres et autres véritables petits chefs. Vous savez, ceux-là même qui pour le coup sont les véritables freins des petits rouages tant décriés ici ou là. Bref, d’inciter à la médiocrité (perte du bon sens, de l’initiative...).

Beau gâchis pour ce que l’on possède de mieux dans le bas du panier et en termes de ressource humaine investissement sur le long terme à zéro.

D’autres font donc le choix à 36 ans de quitter l’institution, sous les yeux noirs de la DPMAT et de la hiérarchie (qui ne le comprend pas), et ainsi ne pas accéder à l’épaulette.  Cela dit passer du « succès des armes de la France » à celui du « succès de armes de ma banques » peut devenir aussi un beau challenge personnel…  ;)

PS

CQM 52 est un quolibet entre officier pour désigner les « capitaine quand même » à la limite d’âge de 52 ans.

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Houla, sujet houleux.

Quel est le plus dangereux pour être aigris? Adjudant chef à 36 ans ou passer lieutenant à 40?

Dans les deux cas, il y a des aigris, des mauvais. Pour limiter la casse, il faut changer le système de notation qui est bien trop automatique.

Comme ça me fut insupportable de présenter des notations à des adjudants-chef mauvais mais notés comme des dieux.

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en effet sujet "glissant", néanmoins plusieurs remarques :

- Est-ce que la limite d'age officier n'a pas été rehaussée à 57 ans pour tous dernièrement ?

- Le problème n'est pas de partir comme capitaine plutôt que commandant, mais bien de rendre les parcours attractifs, je préfère être capitaine dans un job qui me plait que commandant et compteur de chaussettes au 712e Escadron de Scaphandriers-cyclistes d'Hénin-Liétard.

- Comme il y a trop d'officiers, beaucoup sont relégués dans des emplois moins attractifs, et les derniers servis seront les moins bien servis, donc avec moins d'officiers (franchement moins, de l'ordre de 20 à 25 %), une partie de "l'aigritude" pourrait déjà être évitée

- Y a pas que la promotion dans la vie, devenir officier et terminer comme capitaine n'est pas une "honte" selon moi. Car dans ce modèle si les rang doivent quitter l'institution comme Commandants, les OAEA devront partir comme Lt Col, les EMIA Colonels et tous les Cyrards Généraux, ça va pas faciliter les choses

- Enfin arretons les avancements automatiques, surtout pour les lieutenants, ça met plus de frustration qu'autre chose, les nuls avancant à peut près aussi vite que les bons, à la fin les bons deviennent nuls par dépit ....

Clairon

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- Est-ce que la limite d'age officier n'a pas été rehaussée à 57 ans pour tous dernièrement ?

56 ans.

- Le problème n'est pas de partir comme capitaine plutôt que commandant, mais bien de rendre les parcours attractifs, je préfère être capitaine dans un job qui me plait que commandant et compteur de chaussettes au 712e Escadron de Scaphandriers-cyclistes d'Hénin-Liétard.

- Comme il y a trop d'officiers, beaucoup sont relégués dans des emplois moins attractifs, et les derniers servis seront les moins bien servis, donc avec moins d'officiers (franchement moins, de l'ordre de 20 à 25 %), une partie de "l'aigritude" pourrait déjà être évitée

+1

- Enfin arretons les avancements automatiques, surtout pour les lieutenants, ça met plus de frustration qu'autre chose, les nuls avancant à peut près aussi vite que les bons, à la fin les bons deviennent nuls par dépit ....

Ceux qui comprennent le moins sont les soldats et les jeunes sous-officiers. Car ils ne voient pas que, en fait, le nul est vite envoyé à garder des machines à café. Ils voient (et subissent) que le St-cyrien mauvais aura une compagnie et fera du mal.
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Tiens en revenant sur l'organisation des régiments d'infanterie, ne serait-il pas plus judicieux de :

Pour chaque compagnie 4 sections de combat de rôle et de structure identique, ainsi pour le phénomène des 80 % on a toujours 3 sections à pleins effectifs, en piochant dans la 4e. Et les personnels viennent de la même compagnie, donc connaissance entre eux et cohésion (les Warriors de la 2 face aux lopettes de la 4)

Mortiers et AC regroupés tous au sein de la CEA qui est en fait une compagnie de spécialistes (donc on doit être passé par compagnie de combat avant d'y accéder, même comme MDR) et en deploiement on pioche dedant pour faire une 4e section d'appui : 1 groupe mortier, 1 groupe AC, 1 groupe TE. Le regroupement mortier et AC en sections au sein de la CEA permettant d'améliorer la cohésion du métier spécifique.

Cela demande quelques effectifs supplémentaires, mais moins que rajouter une 5e compagnie.

Les indisponibles de chaque 4e section restent au quartier avec la CBI pour l'accueil des nouveaux et d'autres taches.

Autre choses, les FGI ne sont plus faites en régiment mais dans des centres regroupés, par brigades ou par Armes ou par régions militaires, c'est d'ailleurs ce qui semble se mettre en place. Cela soulage aussi les régiments.

Clairon

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Autre choses, les FGI ne sont plus faites en régiment mais dans des centres regroupés, par brigades ou par Armes ou par régions militaires, c'est d'ailleurs ce qui semble se mettre en place. Cela soulage aussi les régiments.

La vrai difficulté pour les corps consiste à mobiliser un encadrement de qualité pour 6 mois.

Dans le cursus infanterie, ça prend 6 mois pour former un GV or, quand on voit le niveau en sortie, c'est beaucoup trop long. Avec une bonne méthode, on pourrait passer à 5 mois. Le seul domaine qui ne peut être comprimé, c'est le niveau physique.

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Perso dans ma compréhension FGI c'est 13 semaines et c'est la même pour tous (Infanterie, Génie, Matériel, ALAT, ...), la FSI (de 2 à 4 mois) resterait du domaine du régiment en fonction de sa spécificité propre qui peut être "double" (infanterie et montagne, génie et para, artillerie et blindé, ...)

Clairon

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Oui, c'est la même pour tous mais elle faite avec la FSI. L'encadrement ne bouge pas. Les centres de formation (CFIM) sont une bonne idée or, l'encadrement doit venir des régiments.

Il faut maintenir une continuité dans l'encadrement. On obtient des meilleurs résultats.

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Bof, c'est bien le principe de la Légion, une formation de base au 4e RE et la spécialité dans le régiment opérationnel, donc pas de continuité d'encadrement.

Et les biffins et Royal Marines brittons font de même, près de 6 mois dans un centre de Formation FGI + FSI, et puis on est envoyé dans le régiment qui ne doit se concentrer que sur l'opérationnel.

Légion, Royal Marines, Grenadiers Guards et autres Royal Welsh, c'est pas vraiment des tarlouzes non ?

Clairon

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Pour info.

Le cycle de formation initial dans les Royal Marines c'est 35 semaines pleines

Tout ça dans un centre formation unique (sauf pour le stage commando)

Dans ce centre, on forme aussi les officiers, sous-officiers, les espécialistes (sauf les pilotes de embarcations, je crois bien) 

A titre de comparaison le cycle de formation d'un para en France c'est ~25 semaines dont ~:

- 12 semaines formation generale /infantérie

- 3 semaines stage commando

- 2 semaines para

- 1 semaine perme

- 7 semaines conduite auto  :P (j'imagine qu'ils font autre chose, pendant ce temps...)

----------

En France, outre la Légion, les Fusiliers Marins sont formés dans un centre unique; on y reçoit la formation initiale, la formation commando, la formation (spécialisation) des officiers y sous-officiers (Maistrance) y est également assurée, ainsi que les différentes formation en cours de carrière (chef de binome, chef de mission, Brevet Supérieur, etc...) + les stages de spécialistes.

Pour les Fus de l'Air je crois que c'est kif kif....

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Le niveau de formation du RM Commando est largement supérieur à un "bibi" de chez nous.

Connaissant la France, en centre de formation, il sera difficile de mettre la "crème" pour une mutation différente.

L'infanterie britanique avait mis en place un système de centre avec encadrement permanent. La fidélisation a chuté. L'encadrement vient à nouveau des régiments et la fidelisation est meilleur.

L'univers de la Légion peut se permettre un taux de perte pas l'AdT. Leur force sinon est qu'ils livrent aux unités des soldats plus qualifiés que dans l'AdT.

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Voila, donc ce que je propose est mieux :

FGI 13 semaines centralisée suivie d'une FSI aussi 13 semaines environ mais en régiment par les cadres de ce dernier pour la fidèlisation.

Aussi : moins difficile de trouver des cadres de qualité pour 3 mois que 6 mois.

Les formations FGI demandant aussi peut-être des cadres moins pointus au niveau qualification.

Clairon

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Le niveau de formation du RM Commando est largement supérieur à un "bibi" de chez nous.

Connaissant la France, en centre de formation, il sera difficile de mettre la "crème" pour une mutation différente.

L'infanterie britanique avait mis en place un système de centre avec encadrement permanent. La fidélisation a chuté. L'encadrement vient à nouveau des régiments et la fidelisation est meilleur.

L'univers de la Légion peut se permettre un taux de perte pas l'AdT. Leur force sinon est qu'ils livrent aux unités des soldats plus qualifiés que dans l'AdT.

A vrai dire, je ne comprends pas bien pourquoi il serait difficile d'y affecter la "creme"....

La formation "regimentaire" en GB concerne en fait plusieurs bataillons, il me semble. On se retrouve dans un format proche de la formation RM ou des centres de formation par brigade chez nous (ou encore la Légion qui est d'effectifs comparables)

L'échec de la BA, est de celui d'une seule école centrale, j'ai toujours pensé que c'était un ânérie de faire trop gros...

Pour que ce systéme soit tout à fait logique, il faudrait reflechir à l'avenir des "armes".... Exemple : chez les paras il n'y plus que des paras avec des spécialités et un seul centre pour tous...

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A vrai dire, je ne comprends pas bien pourquoi il serait difficile d'y affecter la "creme"....

Dans toutes les discutions, chacun dira combien l'instruction est cruciale.

Au moment de désigner l'encadrement, on ne trouve plus personne. Les commandants d'unité rechignent à envoyer leurs meilleurs éléments. Se debaraser des fléaux pour en fait, 7 mois, c'est tentant. Surtout quand un temps de commandement dure 2 ans. Les bons caporaux et caporaux-chef sont nécessaires pour faire tourner la section. Donc, les chefs de section ne veulent pas les lâcher.

Pour trouver des volontaires, c'est la même chose. On ne veut pas toujours quitter sa section pour "torcher le c... aux jeunes" dont on oublie que l'on a été. Souvent, les préjugés tombent or, un des facteurs limitant est le sentiment de la contrainte du résultat. Ils se voient déjà punis. Ils se pleignent de ne plus pouvoir tarter. En fait, ils n'ont jamais été tartés eux même.

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