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  1. Le problème n'est pas forcément qu'Airbus puisse être incompétent. L'un ou l'autre des compétiteurs fera de son mieux en cherchant des marchés autres que nationaux. Et le résultat sera j'espère à la hauteur des besoins. Concernant Airbus je verrais le principal soucis dans la propriété intellectuelle : les partenaires allemands et espagnols sont aussi des constructeurs de sous-marins avec des industriels compétents en ASM. Est-ce que l'Allemagne ou l'Espagne pourraient developper leur propre solution Patmar à partir d'une cellule financée par la France et concurrencer - à moindre frais - un avion français à l'origine ? Il me semble que le programme S80 est un bon exemple des amabilités qui ont lieu dans ces milieux. Winner takes all et malheur au naïf.
  2. Je sais bien que dans ce type de coopération industrielle chacun a son pré carré, mais s'il s'agit de confier aux allemands de Hambourg (seul site d'assemblage du 321xlr aujourd'hui) et aux espagnols de Getafe la construction et l'adaptation des peut-être 10 avions commandés exclusivement par la France je vois pas l'interêt de sélectionner Airbus... À part St Nazaire pour la partie avant y'a pas un français qui bosse, beau succès de souveraineté. Quitte à avoir un produit adapté au mieux à la demande client autant faire appel à un compatriote : en cas de crash du programme tu finances pas une bande de zozos à l'autre bout du continent.
  3. C'est pas du tout mon propos. Faire bosser Toulouse ou Merignac c'est de plus kif- kif de mon point de vue. En revanche en termes de coût d'heure de vol un bizz jet ou un long liner doivent pas être au même tarif. Donc même si la MN a une préférence il me semble que le payeur a le fin mot de l'histoire. Et d'une manière générale, voire particulière si on préfère (programmes FDI / FREMM par exemple), le client français s'est toujours effacé au profit de l'intérêt supérieur de l'état - arbitré par le politique. Donc étant donné les carnets de commandes respectifs Airbus DS et Dassault, ainsi que la possibilité de rapatrier une partie de la production espagnole - branche Défense Airbus - un arbitrage politique semble possible. Etant donné que de toutes manières seule un dessin nouveau d'avion dédié aurait permis la totale satisfaction du client, a un prix exorbitant, l'état peut aussi choisir de faire de la politique industrielle quand il a le choix entre 2 solutions bancales. Comme je n'y connais pas plus que ça en aéronautique je me pose la question. Et la réponse, si c'est bien une décision "sociale", ne me choquerai absolument pas.
  4. Et qu'est-ce vous pensez d'une décision politico-industrielle ? Airbus DS licencie 2000 postes dont pas loin de 500 en France (essentiellement dans le spatial, certes), donc leur donner le contrat est une manière d'atténuer le choc, garder les équipes et les compétences. De plus si ça permet de re localiser une partie de la production c'est pas plus mal, d'autant que le statut européen de l'entreprise permet de laisser la porte ouverte à d'autres pays potentiellement clients. Dassault n'a pas forcément cette possibilité, et n'a pas forcément fait tous les efforts non plus dans des précédents programmes (a juste titre vis à vis de la préservation de sa propriété intellectuelle dans la technologie SCAF avec les allemands par exemple). Donc le politique arbitre, pour l'instant, dans le sens d'Airbus en s'appuyant sur le cahier des charges du client, mais ça ne serait pas la première fois qu'on tord le bras du client pour faire bosser l'industriel...
  5. À titre personnel j'ai pas l'impression que ce programme s'arrête tout de suite : il a été imposé à la Marine par les industriels, mais concerne bien trop d'autres domaines et d'applications pour être lâché en phase de développement. C'est un programme qui va impacter les 3 composantes armées en France, et bien au-delà en termes d'export. Des derniers conflits en cours on se rend compte que les ULM kamikazes ukrainiens tapent les infrastructures civilo-militaires jusqu'à 2000km en Russie, et que les Houthis se lassent pas en Mer Rouge (et avant ça sur les forages et terminaux saoudiens). La guerre hybride est efficace car low cost, et les cibles des sabotages sont trop nombreux pour être défendus par des batteries de missiles. Centrales électriques, zones CEVEZO (raffineries et industrie chimique), terminaux routiers, ferroviaires, aéro et portuaires, usines d'armement et autres stratégiques : les gendarmes ne font actuellement que constater les survols (et un peu partout sur la planète), et apparemment ça commence à brûler et dérailler dans certains pays européens. Le développement de cette arme est donc d'intérêt souverain et stratégique pour la France et pour les industriels concernés. Sur Jaguar l'étape 1 a été le tir stoppé, puis la DGA a qualifié le tir en roulant sur cible mobile quelques années après. C'était la même au début du programme Rafale, le M51 a aussi merdé amendonné, et le programme F21 a connu moults déboires industriels et temporels avant qu'une torpille coupe en 2 un aviso récemment avec, de ce que j'en sais, une arme souveraine (sans allemands ni italiens dans la version finale). C'est donc complexe à développer, et il faut aussi communiquer et vendre pour avoir des crédits de recherche, mais à la fin on y arrive parce que ce n'est pas non plus comme si on avait aucun savoir-faire non plus. Je n'ai pas souvenir d'un fiasco complet en termes de programme d'armement majeur en France (hormis des programmes comme le Leclerc passé à coté d'une carrière export pour beaucoup d'autres raisons que la qualité intrinsèque du produit). Là on a le produit qui va bien dans la bonne temporalité. Reste à savoir si le prix est adapté. En tous cas il semble adaptable à tous les milieux. Les industriels annoncent une munition pour 2025. Le BRF essuie les plâtres pour la tourelle avec 2027 comme échéance pour le programme PH. Ça va venir vite et on saura rapidement...
  6. Oui sur les 2 FLF destinées à être potentiellement cannibalisées au profit des 3 autres. Ce n'est pas une question de masse puisqu'une rénovation des automates aurait plutôt tendance à alléger le flotteur, c'est donc clairement un choix budgétaire assumé. Ça laisse entendre que sur les 3 rénovées le job a été fait... C'est dommage parce que je pense que ce sont des bateaux bien nés, mais logique car si on veut bien faire sur une coque de cet âge ça coûte rapidement un bras et un rein. Il dit faire des paris sur les 3 rénovées, c'est logique aussi, avec à mon avis des priorités posées sur ce à quoi il destine ses bateaux. Et la chasse aux soums en Atlantique doit faire partie de ces priorités. Enfin il dit vouloir tester de nouveaux systèmes sur les 2 futurs PHM : là encore c'est logique ils vont reprendre le rôle des avisos qui ont largement contribué au développement du système de drones de la marine en leur temps, avant généralisation sur les "navires opérationnels" une fois le programme validé. Bref article intéressant qui montre que la MN gère au mieux une activité intense avec des moyens limités. Les choix opérés me paraissent judicieux.
  7. Je peux me tromper, mais concernant des navires mis en service au début des années 90, je suppose que la partie mécanique était régulée en semi-analogique : régulateurs Woodward pour les moteurs, et actionneurs electro-pneumatiques / hydrauliques pour tout le monde. Avec quelques cartes électroniques dédiées pour gérer les alarmes, les sécurités, les séquences automatisées, etc. Le problème aujourd'hui c'est que ces cartes ne sont plus produites et que bon nombres de pièces spécifiques ne sont plus référencées : les industriels produisent des kits de numérisation et toute cette partie surveillance / régulation est gérée par l'équivalent de tablettes programmables et reconfigurable par pc informatique. En maintenance tu as donc le choix entre l'achat de vieux systèmes d'occasion récupérés à l'état neuf ou reconditionnés dans les chantiers de déconstruction (le Bengladesh est un gros pourvoyeur) depuis les stocks ou les installations des navires envoyés à la ferraille, ou une grosse phase d'adaptation des actionneurs et capteurs pour compatibilité avec les systèmes informatisés aux normes du moment. Je suppose que c'est cette solution qui a été choisie pour donner encore quelques années de potentiel à ces coques. Cette solution permet également de centraliser / déporter la gestion de la partie machine et sécurité sur pc partout à bord en installant des consoles dédiées en passerelle, pc machine et sécurité, ou chez le chef mécanicien. Ça doit également permettre d'automatiser ou de gérer à distance certaines tâches, donc de réduire l'équipage.
  8. Je ne connais pas les contraintes en construction d'un navire militaire (compartimentage, blindage donc épaisseurs différentes de tôles, espacement des membrures, etc.), mais ce qui est sûr c'est qu'une coque civile me paraît beaucoup plus simple dans son architecture, avec une structure bien plus accessible. Elles sont de plus soumises à des contrôles assez simples et réglementairement périodique, comme le contrôle des structures et les mesures des épaisseurs de coques tous les 5 ans lors des visites quinquennales Veritas ou Lloyd. Ça permet d'anticiper le vieillissement d'une coque et d'en programmer la durée de vie. Il suffit alors de découper les tôles hors côtes et d'insérer à la place des encarts neufs, ou des renforts neufs en cas de besoin, et le canot gagne 5 ans de vie en plus. Idem pour la motorisation avec les visites programmées, qui coûtent toutefois de plus en plus cher avec l'augmentation des heures et des pièces à changer. Sur une coque civile amenée à assez peu évoluer, c'est donc la comparaison entre coût de prolongation et coût du neuf qui fait pencher la balance plus que l'âge du navire. Le Belem cité par @ARMEN56 est un bon exemple puisque les voiliers ne demandent pas une découpe complète de compartiment moteur pour conserver une propulsion sur 100 ans, donc c'est moins onéreux question diesel (caisses, pompes, moteurs, régulation, réfrigération, échappement). En fait ce qui coûte cher c'est de rattraper une coque une fois que tu l'as laissé "partir", et ça va très vite à partir quand c'est plus tout jeune. C'est surtout épuisant pour les hommes face à des tuyaux usés, des câbles et relais électriques cuits, des soudures mangées par la rouille, etc. Mais ça n'a rien d'insurmontable, au contraire je suppose d'une frégate pour laquelle la quasi totalité des équipements militaires est dépassée après 30 ans de bons et loyaux services, et pour laquelle ces équipements font la valeur du navire. Certes on peut embarquer du matériel neuf tout au long de la vie du flotteur, mais il est débarqué et transféré quand il garde du potentiel, et c'est rarement le cas des équipements lourds (radars, sonars). Donc 40 ans pour les FS c'est pas forcément déconnant, si on ne leur demande pas de faire autre chose que ce pour quoi elles ont été conçues.
  9. Concernant les VLS supplémentaires, le discours du responsable du programme est intéressant : les systèmes verticaux (PSIM - VLS) sont installés à flot après la jonction des blocs en cale sèche. Pour en installer de nouveaux il ne semble donc pas impératif de mettre le canot au sec. Si les espaces sont réservés alors il "suffit" d'ouvrir le capot et d'insérer les VLS à flot. Etant donné que les missiles sont reliés au CMS par des box modulaires et que les datas center libèrent la nécessité d'installer des baies informatiques dédiées, tout cela doit pouvoir se faire dans des délais contraints une fois les études d'impact validées, ce qui sera le cas des frégates grecques (avec éventuellement un panachage 24/8 pour des MDCN pour la 4eme en cours de négociation). Il n'y a donc aucun obstacle autre que budgétaire à envisager disposer de frégates complètes telles qu'étudiées à l'origine du programme ...
  10. Bah j'ai pas la même analyse : les russes ont culturellement des bateaux armés jusqu'aux dents, mais en Mer Noire soit ils ont rien vu venir, soit ils se sont fait taper par des drones flottants rapides ou par des missiles assez basiques après reconnaissance par drones (quand ils étaient en mer et manœuvrants). De toutes manières demander à un navire plein d'humains et coûtant quelques milliards de tirer des munitions coûtant quelques millions pour se défendre d'une menace coûtant quelques milliers c'est à mon sens pas tenable question permanence sur zone. D'ailleurs d'autres solutions existent : en Mer Rouge les canots font le tour parce que c'est "facile" et pas si cher que ça. Les égyptiens calculaient le prix du canal en fonction de la différence de coûts par rapport au grand tour : passer Bonne Espérance à été cher et compliqué au début puisqu'il a fallu réorganiser les lignes, escales soutiens, cadençages, solutions de replis, etc. mais aujourd'hui ça roule. En Mer Noire les russes gardent la possibilité de bloquer au large et de miner au près sans que ça change grand-chose à leur précédente posture. Donc à part les US qui ont stock et savoir-faire, et les chinois qui ont le volume, je ne vois personne capable de menacer de près. D'ailleurs les US avaient permis d'approcher la Lybie en tapant les infrastructures lourdes (radars, pistes, batteries côtières), ce qui nous a poussé à développer les MDCN qui sont un atout à l'export aujourd'hui. Les solutions existantes relèvent de la frappe de loin, les drones prenant désormais leur part, plutôt que du hit and run de proximité.
  11. N'étant pas un marin guerrier je comprends mal cette fascination pour les croiseurs et autres barcasses percées de centaines de silos (Arleigh Burke ou autres Jeongjo the Great sud Coréen) : c'est gros, ruineux, pas forcément polyvalent (les US eux mêmes admettent que les AB se spécialisent en AA ou ASM) et ça a SER d'une cathédrale... Alors j'y vois 2 rôles utiles, dans l'escorte d'unité précieuse (pa, pha) qui signent énormément aussi, et pour la scène finale du futur western qui se déroulera autour ou au large de Taïwan, où 2 flottes se feront face et qu'à la fin il ne doit en rester qu'un, mais pour le reste... La généralisation programmée des drones suicides ou consommables gavés à l'IA capables de travailler seuls ou en essaims dans des environnements saturés de brouilleurs (com et gps) promet l'interdiction des bandes côtières (50 à 100 milles marins soient 100 à 200km) aux flottes traditionnelles : c'est déjà le cas en Mer Noire avec la flotte russe qui s'est retirée de la Mer d'Azov, c'est plus ou moins en cours en Mer Rouge et Golf d'Aden pour le traffic marchand et certaines flottes militaires (cas des frégates allemandes qui font le grand tour par Bonne Espérance), et c'est plus ou moins acté par l'US Navy qui enterre son programme LCS de navires légers et rapides capables de coups en zone côtière au profit du développement d'une flotte de drones. Les bandes côtières hostiles verront donc probablement l'affrontement de systèmes sans humains (qu'il faudra bien déployer), et la flotte au large aura les mêmes menaces à traiter qu'il y a 10/15 ans (missiles anti-navires et balistiques, soums et jets), soient des menaces pas accessibles à toutes les bourses. La FDI la dedans ? Elle remplacera les FLF dans la flotte, avec des rôles d'escorte des BRF et de piquet radar / sonar (chèvre) en avance de phase. Pour le reste un GAN / A (pour Amphibie) aura son escorte du moment, soit 1 FDA, 1 FREMM DA et 1 FREMM (donc 48+32+16+32=128 asters avec ceux du CdG) ce qui est déjà honorable, il faut bien en convenir. Certes le rôle de chèvre mérite un peu de considération, et un navire "complet" a 32 silos serait un plus, mais les loups qui attaquent les chèvres finissent généralement empaillés dans les pavillons de chasse et ça doit trotter dans les têtes de ceux qui les envoient en chasse. Quoi qu'il en soit je trouve qu'une petite frégate à la SER travaillée reste pertinente en environnement "européen" de mélange des traffics, et que l'enjeu du moment se situe ailleurs. Sans doute qu'il sera plus difficile d'exporter ce navire si le potentiel client est abreuvé aux doctrines US (cas des "asiatiques" coréens et japonais globalement, aussi pour des raisons géopolitiques, et chinois par mimétisme), mais il coche bien des cases sinon : capteurs et effecteurs longues distances, évolutif de par sa conception numérique, discret donc assez facile à dissimuler et à protéger. L'heure viendra au renouvellement des FDA avec un autre cahier des charges, mais on doit faire plus malin et moins cher que les US si on veut rester dans la course en attendant... Je suis évidemment très intéressé par la justification d'autres modèles.
  12. Question énergétique une propulsion diesel-électrique en offre à profusion. Le système Hydra 300 de CERBAIR semble offrir plus que de la détection, mais pas plus d'informations disponibles sur ce système (brouillage ?) - en tous cas des systèmes comme le skyjacker ont prouvé leur efficacité, et ont déjà été installés très rapidement sur coques existantes. Concrètement la seule présence de ce système démontre le souhait de l'Amirauté de disposer d'un navire capable de se rapprocher des côtes, avec une capacité de détection affichée autour de 3km. Avec des senseurs installés dès la conception et des effecteurs à venir on a du mal à imaginer le rôle souhaité pour cette classe, sauf que ce ne sera pas du 1er rang, mais là on enfonce des portes ouvertes... J'ai tout de même la sensation que les concepteurs ne ferment aucune porte, eux, et que c'est peut-être une des raisons du manque de communication autour de ce programme. Le qualificatif navire polyvalent très évolutif se transforme rapidement en "bon à rien - mauvais à tout" chez les navigants, et c'est souvent immérité
  13. Les bonnes surprises étant la grue, non budgétée a l'origine, ainsi que le système CERBAIR, il faut bien trancher quelque part et c'est le Simbad qui prend. Pas pour longtemps à mon avis puisque si le lanceur LMP aboutit les Mistral reviendront accompagnés d'autres systèmes d'armes (ou de leurres), mais seront à mon sens prioritairement installés sur BRF, navires bien plus stratégiques que les PH, et les Simbad des BRF migreront. Ce qui n'est pas très grave puisque dans leurs premières années les PH serviront essentiellement à valider le concept et donner du temps aux frégates (et FLF déclassées) pour faire autre chose que de la sécurisation d'approches (Brest et Toulon). Ensuite j'imagine qu'en fonction des besoins certains PH seront bien équipés (en Méditerranée je suppose), alors que les bretons et normands, plutôt dédiés géographiquement à faire du contrôle des pêches aux anglo-normandes, en baie de Seine et en Guyane, ou d'aller faire du Corymbe et du survey offshore en Baltique et Mer du Nord, seront confrontés à une adversité différente qu'en Medor ou en Mer Rouge. Donc là MN se donné du temps, et imagine de mon point de vue des coques identiques qui vont être amenées à se spécialiser de manière jamais vue auparavant. Je ne serais pas surpris qu'en fin de programme on se retrouve avec des coques armées très différemment et équipées de drones eux aussi très différents.
  14. Moi j'avais ça : La propulsion, diesel-électrique, sera basées sur deux hélices à pales fixes avec, pour chacune, une ligne d’arbre entrainée par un moteur électrique de propulsion, alimenté en énergie (via un convertisseur de 550 kW) par un moteur diesel de 3850 kW. S’y ajouteront deux propulseurs d’étrave, faisant des PH des bâtiments très manoeuvrants, notamment pour les opérations portuaires. Ce qui donne un triple intérêt économique, en terme de souplesse de manœuvre et de bruit rayonné. Avec bien sûr aussi une réserve d'énergie pour plus tard.
  15. Si on veut bricoler jusqu'au bout on peut imaginer cette baie accessible pour pas cher sous panneau de cale manipulable par la grue. En mer c'est chaud mais à quai ça se fait sans problème en posant le panneau sur le quai. La seule question c'est alors : est-ce qu'on peut poser un helico lourd sur la plage sans rien casser / déformer et que tout reste étanche ensuite ? Ce qui est certain c'est qu'avec une propulsion diesel électrique on se libère de la place et on s'évite des contraintes.
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