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AIR-DEFENSE.NET

Beachcomber

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  1. Question énergétique une propulsion diesel-électrique en offre à profusion. Le système Hydra 300 de CERBAIR semble offrir plus que de la détection, mais pas plus d'informations disponibles sur ce système (brouillage ?) - en tous cas des systèmes comme le skyjacker ont prouvé leur efficacité, et ont déjà été installés très rapidement sur coques existantes. Concrètement la seule présence de ce système démontre le souhait de l'Amirauté de disposer d'un navire capable de se rapprocher des côtes, avec une capacité de détection affichée autour de 3km. Avec des senseurs installés dès la conception et des effecteurs à venir on a du mal à imaginer le rôle souhaité pour cette classe, sauf que ce ne sera pas du 1er rang, mais là on enfonce des portes ouvertes... J'ai tout de même la sensation que les concepteurs ne ferment aucune porte, eux, et que c'est peut-être une des raisons du manque de communication autour de ce programme. Le qualificatif navire polyvalent très évolutif se transforme rapidement en "bon à rien - mauvais à tout" chez les navigants, et c'est souvent immérité
  2. Les bonnes surprises étant la grue, non budgétée a l'origine, ainsi que le système CERBAIR, il faut bien trancher quelque part et c'est le Simbad qui prend. Pas pour longtemps à mon avis puisque si le lanceur LMP aboutit les Mistral reviendront accompagnés d'autres systèmes d'armes (ou de leurres), mais seront à mon sens prioritairement installés sur BRF, navires bien plus stratégiques que les PH, et les Simbad des BRF migreront. Ce qui n'est pas très grave puisque dans leurs premières années les PH serviront essentiellement à valider le concept et donner du temps aux frégates (et FLF déclassées) pour faire autre chose que de la sécurisation d'approches (Brest et Toulon). Ensuite j'imagine qu'en fonction des besoins certains PH seront bien équipés (en Méditerranée je suppose), alors que les bretons et normands, plutôt dédiés géographiquement à faire du contrôle des pêches aux anglo-normandes, en baie de Seine et en Guyane, ou d'aller faire du Corymbe et du survey offshore en Baltique et Mer du Nord, seront confrontés à une adversité différente qu'en Medor ou en Mer Rouge. Donc là MN se donné du temps, et imagine de mon point de vue des coques identiques qui vont être amenées à se spécialiser de manière jamais vue auparavant. Je ne serais pas surpris qu'en fin de programme on se retrouve avec des coques armées très différemment et équipées de drones eux aussi très différents.
  3. Moi j'avais ça : La propulsion, diesel-électrique, sera basées sur deux hélices à pales fixes avec, pour chacune, une ligne d’arbre entrainée par un moteur électrique de propulsion, alimenté en énergie (via un convertisseur de 550 kW) par un moteur diesel de 3850 kW. S’y ajouteront deux propulseurs d’étrave, faisant des PH des bâtiments très manoeuvrants, notamment pour les opérations portuaires. Ce qui donne un triple intérêt économique, en terme de souplesse de manœuvre et de bruit rayonné. Avec bien sûr aussi une réserve d'énergie pour plus tard.
  4. Si on veut bricoler jusqu'au bout on peut imaginer cette baie accessible pour pas cher sous panneau de cale manipulable par la grue. En mer c'est chaud mais à quai ça se fait sans problème en posant le panneau sur le quai. La seule question c'est alors : est-ce qu'on peut poser un helico lourd sur la plage sans rien casser / déformer et que tout reste étanche ensuite ? Ce qui est certain c'est qu'avec une propulsion diesel électrique on se libère de la place et on s'évite des contraintes.
  5. Bonjour, Il me semble que c'est une habitude maritime "standard" dont j'ignore l'origine. La cabine du pacha est presque toujours placée à tribord également, bord considéré plus "noble" que bâbord pour des raisons très mystérieuses
  6. La grue est placée à tribord, bord usuel à quai même si ce n'est pas une obligation : ça permet d'embarquer directement depuis le camion. Pour l'emplacement dédié il est tout trouvé sur la plage arrière, dépourvue de dispositif type Samahé puisque ces navires ne sont pas conçus pour avoir nativement leur hélicoptère (comme la classe Trent des britishs) : c'est de l'optionnel avec prévalence drone aérien qui ne nécessite pas ce type d'installation. Il y a donc la place pour des ancrages type "pied d'éléphant" qui permettent de saisir des conteneurs via twist locks, standards au commerce. J'ai pas trouvé la photo qui va bien sur le net, mais en gros tu as une embase incrustée dans le pont qui permet l'accroche et le verrouillage. C'est un peu le même principe sur les ponts des ferries pour l'amarrage des camions, et c'est pour le coup adapté à tout un tas de systèmes d'amarrage (sangles, élingues, etc.). @Asgard un pont roulant traversant débordant au droit des niches c'est pas si cher ni contraignant, et je suppose que ces canots auront l'option RAM (Ravitaillement À la Mer)...
  7. https://www.opex360.com/2024/11/07/le-drone-de-surface-seaquest-de-naval-group-a-reussi-ses-premiers-essais-avec-une-fregate-de-la-marine-nationale/ Dans cet article, et la vidéo jointe, toute la problématique de l'adaptation de drones à une coque existante : ça prend la place d'un zod dans la niche, et on a besoin de l'autre zod pour saisir le drone en fin de mission et le remonter à bord. Pour peu que l'accès interne à la niche ne soit pas adapté (le plus probable, surtout sur frégate), ça nécessite d'embarquer le drone pour toute la durée de la mission, sans autre possibilité de stockage, et ça prive le bâtiment d'un zod (Écume, Etraco...). La forme des bers de la niche impose la forme des drones accueillis, pour leur stockage, saisissage, entretien, etc. L'avantage du SeaQuest est qu'il voyage en conteneur standard 20 pieds, et qu'il est adapté aux niches standardisées MN. L'inconvénient c'est le peu de place pour tourner autour (maintenance), et que pour le coup on ne peut en embarquer qu'un seul a bord de navire non dédié. Avec la grue du PO, et la possibilité de stocker des bers sous hangar et en plage arrière, on s'affranchit des masses et dimensions, du nombre, et on peut changer de configuration en cours de mission (au cas où le drone embarqué peut être manipulé depuis une niche) en remplaçant le drone par le zod et vice versa. Ça permet ainsi de mettre à l'eau un essaim de 3 drones simultanément, déjà, voir plus si l'accès aux niches est prévu pour (avec cloisons ouvrables et rails aux plafonds pour accéder aux bers - ce qui est à vérifier pour ceux qui auraient accès aux plans, mais qui est tout à fait envisageable pour un navire aujourd'hui rempli de vide). Bref le PO est un navire qui peut s'intégrer à un GAN, se défendre, sans la limitation en vitesse des BSAM (autre coque disposant d'une grue) ou la relative spécialisation des PHA (capables aussi de mise à l'eau via leur radier, et avec un pont d'envol permettant l'emploi d'un spectre bien plus large de drones aériens - mais bien plus coûteux et complexes à utiliser au quotidien). C'est donc un navire de complément idéal, et un navire deployable en autonomie sans soucis (même relativement près d'une côte hostile). Il bénéficiera du développement des capacités aériennes des FS et autres corvettes, du développement des capacités surfaces et sous-marines des frégates (Seaquest, gliders), du développement des capacités BGDM du programme à venir (le plus dronisé de la MN), et pour finir pourquoi pas des équipements utilisés sur BSAM/BSAOM. Plus des capacités spécifiques qui pourraient lui être dédiées, ça fait pas mal ...
  8. Il a adopté l'arme fatale des patrouilleurs britanniques : la grue ! Sauf que les gliches sont sous-armés, et n'ont pas de hangar ni de sonar de coque, donc restent globalement peu évolutifs. En plus d'amener une capacité logistique à manipuler du conteneur sans besoin d'infrastructures, c'est en fait tout ce qu'il lui manquait pour en faire un porte-drone complet. Sans grue ce navire était condamné à ne manipuler que du Seaquest S ou équivalent surface ou sub, avec des masses et dimensions adaptées aux niches latérales et à leurs systèmes de levage standardisés. La grue les libère de ces contraintes et autorise moults spécialisations, comme évoqué par @Scarabé aux tout début du programme. J'imagine l'adaptation d'un système BGDM à Cherbourg, un Captas 1 à Brest et de l'expérimental à Toulon. Tout cela aide ponctuellement sur place, et reste naturellement transférable, avec le renfort d'équipage spécialisé dédié, sur un sister-ship prépositionné a n'importe quel point du globe, d'un simple vol d'A400M. Sans faire de bruit ce programme prend toute la place qui lui revient : capteurs multidimensionnels qui lui permettent de maîtriser son environnement aérien, surface et sous-marin, et capacité à embarquer ponctuellement (ou pas) tout type de capteurs et d'armement en fonction de l'évolution des systèmes et des besoins, en gardant ses caractéristiques de patrouilleur simple et sobre en équipage. Autodéfense standard (40CTA + Mistral - LMP en option - comme les BRF), réserve de puissance électrique du fait de sa propulsion (pour du laser quand cette technologie sera mature), capacité logistique et de stockage sur plage arrière et dans le hangar : à l'heure où d'autres chantiers phosphorent sur des porte-drones au contour flou du fait de la rapidité d'obsolescence des systèmes aujourd'hui, le programme PO, bien né je trouve et pour un coût raisonnable, est en train de devenir une référence malgré le peu d'intérêt qu'il semble susciter en salon.
  9. Ce que l'on peut comprendre, d'une manière générale, c'est qu'un canot poussé à fond bout au vent va forcément lever des paquets de mer et enfourner amendoné. Ça n'enlève rien à ses qualités nautiques intrinsèque (bonnes ou mauvaises), et n'augure rien de ses qualités de travail à venir. En fait la seule chose qui change pour un marin c'est : est-ce que le fumeur pourra aller fumer sa clope sur l'aileron sans se faire arroser à coup sûr ? pour le reste.... Sinon 27 nds pour un bateau c'est extrêmement rapide, et très rare. Même pour un bateau militaire, à part en escorte PA en mode décollage d'avions (donc pleine balle un jour sans vent) ce doit être rare car bien trop gourmand en gasoil. L'arrosage de la plage avant c'est très accepté si le reste de la plate-forme est stable, donc confortable à vivre (manger et dormir). Le seul inconvénient que j'y vois (mais sans maîtriser l'usage du canon qui s'y trouve) c'est qu'une plage avant qui mouille rouille plus vite qu'une plage "sèche".
  10. Beachcomber

    Marine Britannique

    En fait tu as plusieurs couleurs disponibles pour les primaires pour ne pas les confondre, parce qu'ils ont parfois (souvent) des rôles et des méthodes d'application différentes (état de surface, température, hygrométrie). Ensuite tout bêtement c'est pour savoir où tu es passé quand il y a plusieurs couches à étaler... La couleur en elle même tout le monde s'en fout puisque c'est la finition qui compte, même si, en cas de chocs ou de frottements, les primaires peuvent réapparaître et dans ce cas là c'est mieux s'il est gris pour les bateaux militaires. Le gis et l'ocre sont des grands standards en couleurs de primaires. Souvent le gris est un bi-composant. La peinture, autrefois basique et réservée à l'appelé pour qui la consigne était : "quand ça bouge pas tu peins, quand ça bouge tu salues", est devenue quelque chose de très technique et l'affaire de spécialistes.
  11. À titre personnel je te dirais oui à 100%. Un politique cynique peut aussi considérer que les US ne sont plus aussi "interessants" qu'avant et pensent trop à eux-mêmes, nous coûtent trop cher pour un manque d'efficacité flagrant et provoquent en Europe un envahissement de peuples martyrisés par des politiques auxquelles nous n'avons aucun intérêt. Quelque part la Chine ferait le même boulot parce qu'elle y a intérêt et serait "conciliante" avec les besoins des peuples européens en général, français en particulier du fait de la bombe, et garantirait l'harmonie du monde parce que c'est sa culture... on peut toujours faire semblant d'y croire. Il n'empêche que les US nous laissaient jusqu'il y a peu les rennes en Afrique de l'Ouest et à Djibouti (un peu contraints et forcés certes) : c'est désormais fini avec double présence US et Chinoise dans ces anciens prés carrés. Reste que comme pour les US nous n'avons plus les moyens de nos ambitions, que ça secoue dans les Dom-Tom, et que la solidarité européenne ne se révèle qu'à l'aune d'une menace russe existentielle. @Asgard je dirais qu'au contraire les FDI sont parfaitement adaptées aux territoires ultramarins par leur rusticité mécanique, et que la solution serait d'en produire plus si nous souhaitons garder un peu la main dans un contexte qui nous dépasse.
  12. Les US sont un empire mondial, donc maritime, contestés par la Chine qui souhaite prendre la place, avec les mêmes arguments, ce qui contraint les voisins asiatiques à s'adapter en termes d'armement. Les flottes européennes ne contestent pas la suprématie US, et ne font face qu'à des velléités d'empires continentaux (russes, ottoman, perse), avec la Russie à l'image du 3eme Reich et une marine essentiellement constituée de sous-marins pour gêner les puissances navales anglo-saxonnes (rien n'a trop changé en fait). Ces flottes ont pour elles quelques GAN naturels que sont Chypres, la Crête, la Sicile, Sardaigne, Corse, Baléares... qui leur permettent d'être "sous-armées" si vraiment on souhaite comparer. Il n'y a guère que la France et ses confettis ultramarins qui ait un intérêt à s'équiper sérieusement.
  13. On peut aussi adapter le raisonnement au Golfe de Guinée, en mode low-cost, et c'est une zone qui deviendrait stratégique en cas de blocage d'Ormuz et ses 40% de production du pétrole mondial. Les BRF ont tout du bateau mère idéal, avec ses 20 postes à conteneurs EVP (format standard des bers pour Seaquest, Etraco, Écumes), sa grue qui déborde de chaque bord, ses 2 niches hors-bord et sa plage helico : on peut facilement y loger des drones, hélicoptères et embarcations fusiliers / commandos de visite. Avec 1 frégates, 2/3 corvettes et patrouilleurs ça quadrille la zone et ça filtre au large avec possibilité d'intervenir rapidement sur zones de production offshore qui demandent. En laissant aux pays riverains alliés le soin de gérer les convois qui souhaitent entrer / sortir des ports et en mettant la pression sur les pays qui ne jouent pas le jeu, ou qui sont débordés par la piraterie locale, une coalition peut contrôler un espace immense avec peu de moyens tant que l'adversaire systémique n'apporte pas d'armes technologiques de rupture dans la zone. Ces armes sont de toutes façons compliquées à mettre en œuvre sans bases à terre et aviation digne de ce nom. C'est un schéma qui peut se reproduire en differents points du globe : Golfe du Mexique, canal du Mozambique, bassin Somalien, mer du Timor, etc.
  14. Avec les houtis il me semble que vous partez d'un faux problème, avec donc forcément des mauvaises solutions : il ne s'agit pas d'une guerre au Yémen (concernant l'occident), mais de limiter la gêne occasionnée par les proxys de l'Iran. Israel mène une vrai guerre et ne s'embarrasse pas de pudeurs de gazelles pour épargner son opinion publique. Ils détruisent les infrastructures du port d'Hodeida et se contentent de les ramener à l'âge de pierre et de les faire crever de faim, littéralement... On obtient le même résultat en coulant tout ce qui s'approche de cette côte, ça s'appelle un blocus, c'est plutôt efficace, même si ca mobilise 2 soums en alternance. D'ailleurs hormis les SNA les vrais armes offensives de la Marine restent des canots globalement désarmés : PA et PHA en attendant les PH qui seront de mon point de vue les porte-drones qui manquent à l'inventaire, puisque ce seront des grandes coques remplies de vide à leur livraison. Pour ce qui est des frégates actuelles, elles correspondent de mon point de vue à la ligne politique du pays : navires technologiquement supérieurs sans volonté d'agression. Le choix de l'artillerie principale des coques en est un révélateur remarquable. Libre ensuite de compléter cette base solide avec du matériel de complément. L'Amirauté souhaite des armes d'agression pas chères : elle semble privilégier les roquettes guidées pour la courte distance (sur Guépard, LMP, VSR voir Seaquest), et développer ou adapter les drones terrestres en cours (colibri / larinae) sur ses flotteurs en attendant les armes à énergie dirigée.
  15. L'effet de l'inflation est également bien mieux acceptée dans le civil, puisque les factures clients sont elles aussi majorées. On constate aujourd'hui globalement un surcoût de +20% sur pièces et main d'œuvre, qu'on retrouve d'ailleurs sur le tarif FDI 4 proposée à la Grèce, et qui est admis dans toutes les strates d'une entreprise même si on cherche à tailler dans les coûts (avec généralement une réduction des AT / des specs pour navires neufs pour coller à cette réalité). Les programmes publics étant pluri annuels ces modifications de budgets sont moins facilement abordés et admis. C'est la différence d'agilité public / privé qu'on constate en période d'instabilité sur les prix, avec l'avantage du public qu'on renonce moins facilement à un programme si le besoin est exprimé, alors que le privé a tendance à reporter sine die quand l'environnement économique est morose.
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