Alberas
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Ce serait un nouvel exemple d'élimination de la concurrence ... "If you can't beat it, buy it. If you can't buy it, kill it." Possible.
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Serais tu plus exigeant que Trappier ?
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Les positions antagonistes des acteurs industriels (et maintenant des organisations patronales) sont de plus en plus exacerbées à la veille des réunions politiques. Et il faut reconnaitre que les plus virulents (et même les seuls) sont les Allemands. Car c'est eux qui ont le plus à perdre tant ils sont dans une position incomfortable. Sur le plan des avions de combat ADS est à la ramasse: 2 lignes de fabrication de Typhoon en marche ralentie et des bureaux d'études probablement en sous charge. La manne des crédits du SCAF est donc attendue avec impatience. Idem pour Hensold, MTU ou Indra. Il faut donc pas s'étonner de leurs cris et de leur animosité vis à vis de Dassault. En face, chez DA, c'est l'inverse. Carnet de commande plein, embauches à tout va, bureaux d'études chargés. Idem chez Thales ou Safran. Le contraste entre ces 2 situations n'est que la traduction que le leadership technique est du coté français. Je contine de croire que ADS est squizzé et finira par accepter la position de DA. C'est la raison du plus fort.
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C'est l'impression que ça m'a donné. . Airbus plaide ... mais Dassault s'arcboute... voire sans partage. .faire céder Dassault . L avenir du SCAF dépend de Dassault .certains veulent couper les commandes... Bref DASSAULT empêche le manège de tourner en rond. Dassault est attaqué et Cabirol se contente de répéter les arguments Airbus en reproduisant mollement la position de Dassault .
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Article de Cabirol ... qui n'est pas tendre pour Dassault! https://www.latribune.fr/article/defense-aerospatiale/defense/167178152626314/quelle-epitaphe-pour-le-scaf-le-systeme-de-combat-aerien-du-futur-europeen Quelle épitaphe pour le SCAF, le Système de combat aérien du futur européen ? Journée décisive à Berlin pour le Système de combat aérien du futur (SCAF). Les trois ministres de la Défense allemand, espagnol et français se rencontrent pour décider de l'avenir de ce programme européen en très grande souffrance en raison de positions irréconciliables entre Airbus et Dassault. Michel CABIROL Publié le 11/12/25 à 06:00 Y a-t-il une autre vie pour un programme européen de combat aérien du futur au-delà du SCAF (Système de combat du futur) en très grande souffrance depuis plusieurs mois ? C'est à cette question que doivent répondre aujourd'hui à Berlin les trois ministres allemand, espagnol et français de la Défense (Boris Pistorius, Margarita Robles et Catherine Vautrin respectivement) ainsi que les principaux industriels concernés par le SCAF. Car, sauf miracle à Berlin, le programme SCAF, évalué à 100 milliards d'euros, a très peu de chance de survivre tel qu'il a été imaginé dès 2017 par Emmanuel Macron et dans sa forme actuelle (un avion de combat). La phase 1B risque d'être probablement la dernière. Est-ce la réunion de la dernière chance ? S'il faut rester prudent sur les tournures définitives avec des programmes très politiques comme le SCAF, cette rencontre va très certainement envoyer un signal fort sur la volonté de sauver ce qui peut l'être encore entre l'Allemagne, l'Espagne et la France. Le plan B le plus solide est de recentrer le programme sur un cloud de combat commun et interopérable avec deux avions de combat différents. Emmanuel Macron ne s'y est pas encore résolu. « On y croit, on avance et on va passer les messages qu'il faut aux industries », a annoncé mi-novembre le président lors d'un sommet sur la souveraineté technologique à Berlin. Macron veut le SCAF tel quel mais... × Ce qui est sûr, c'est que le président de la République tient à ce programme dans sa forme actuelle. Ce programme a une « obligation de résultat » et représente un « test de crédibilité » pour l'Europe, a-t-il expliqué mi-novembre. Toutefois, il n'a semble-t-il plus le pouvoir de tordre le bras à Dassault Aviation pour qu'il se rabiboche avec son partenaire Airbus sur le fameux pilier 1 du SCAF (Avion de combat du futur ou NGF), dont le leadership est incohérent (deux tiers Airbus - Allemagne et Espagne - et un tiers Dassault, à qui on a confié la maîtrise d'oeuvre). Aussi « les positions des deux groupes sont irréconciliables », confirme une source proche du dossier. Pourquoi sont-ils si opposés ? « La question centrale est le 'lead share' entre Dassault et Airbus (partage du leadership, ndlr) : qui a le pouvoir de décider quoi, qui va être inclus dans une décision. Sur ces points, il y a un désaccord fondamental » entre les deux groupes, précise une autre source proche du dossier. Airbus plaide pour un leadership plus « inclusif » tandis que Dassault s'arcboute sur une gouvernance du pilier 1 beaucoup plus claire, voire sans partage, comme l'a expliqué mercredi sur France Inter Guillaume Faury : « si un acteur dit : c'est à mes conditions ou ça n'est pas. Ce n'est pas très favorable » à une coopération. Le président exécutif d'Airbus ne semble d'ailleurs plus croire à une issue positive pour le SCAF. « Je ne pense pas qu’un projet industriel ambitieux puisse réussir sans un leader clairement identifié. Donnez-moi un exemple d’un projet de cette ampleur qui fonctionne sans un chef d’orchestre », avait rappelé fin juillet le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. A Paris, certains ont suggéré qu'il fallait couper les commandes à l'avionneur français pour le faire céder. Mais est-ce bien raisonnable au moment où le monde devient si dangereux ? Une telle décision pénaliserait beaucoup plus l'armée de l'air française que Dassault Aviation, dont le carnet de commandes est plein à l'export. L'avenir du SCAF tient aujourd'hui à la volonté de Dassault Aviation, Merz suit Macron mais jusqu'à quand ? Le Chancelier allemand Friedrich Merz reste pour le moment sur la même ligne qu'Emmanuel Macron : un seul avion de combat. Mais il doit aussi tenir compte de la fragilité de sa coalition qui est déchirée sur l'avenir du SCAF. Car l'avionneur exaspère et désespère de plus en plus l'Allemagne. Ainsi, le puissant syndicat de l'industrie allemande, IG Metall, a déclaré dans un courrier adressé lundi aux ministres allemands de la défense, Boris Pistorius et des Finances, Lars Klingbeil, ne « plus faire confiance à Dassault » au sujet du SCAF. « Nous aimons travailler avec des entreprises françaises », a assuré IG Metall, « mais pas avec Dassault ». Mi-novembre en présence d'Emmanuel Macron, le Chancelier avait expliqué que les deux dirigeants allaient d'ici la fin de l'année « en discuter dans les prochains jours et prendre une décision sur la manière de passer à la phase suivante ». En Allemagne, une question se poset de plus en plus au sujet du SCAF, explique-t-on à La Tribune : « c'est sans Dassault et sans la France ? ». Un tel scénario serait terrible pour la France, qui devrait alors financer intégralement un avion de 6e génération dans un contexte financier catastrophique...
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+1 Tout le monde a des casseroles. Mais dans le domaine aéronautiques réjouissons nous d'être au top et faisons les efforts nécessaires pour y rester.
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Alberas a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le principe des ofsets c'est une part chez le client ou rien du tout chez le fournisseur! -
Mais s'ils revenaient au Rafale, on dirait que c'est une démocratie éclairée
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@Patrick On pourrait croire que tu es le héraut d'un SCAF 100% français car personne n'arrive à la cheville de notre trio magique DA/Thales/Safran et que les partenaires européens putatifs sont tous des rapaces voulant se nourrir de nos savoir faire. En fait, on sait tous que le péché originel qui a conduit à ce fiasco est un accord politique qui a voulu imposer une organisation co-co-co entre partenaires qui ne sont pas du même niveau. Revenons à une organisation centralisée et les pays/industriels qui seront candidats, en Europe ou ailleurs, auront une part du projet sous condition d'acheter le système. Quant à éviter un "pillage", c'est affaire d'accord industriel bien ficelé. On a un exemple avec le projet MRFA.
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J'en viens à me demander qu'est ce qu'il reste d'Allemand dans ADS/ - Cassidian est sorti d'Airbus et est devenu Hensold (on note que Thales n'en a pas voulu!) - le Space va être fusionné avec Leonardo et Thales alenya; - il reste Airbus Military Aircraft aves les programmes C212, A400M, MRTT, A321 MPA, .... tous faits en Espagne et Typhoon avec 2 chaines de production, dont une en Espagne. C'est une activité indispensable pour la défense des pays européens, et elle doit évidemment rester dans Airbus. Si c'est un boulet, c'est que sa rentabilité est insuffisante. C'est un problème industriel et de carnet de commandes. Mais on voit bien que ADS n'a pas grand chose à apporter dans un avion de combat du niveau recherché dans le SCAF, et on comprend mieux les déclarations de Trappier sur la qualité de leur travail dans la phase 1. Leur seul apport possible est dans une capacité industrielle dans une ligne de production. C'est peu!
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Je doute que le Gvnt espagnol veuille s'engager sur un projet aussi risqué qu'un SCAF allemand piloté par Airbus: 1. Les allemands n'ont choisi aucune direction: rejoindre le GCAP/ S'allier avec la Suède/ développer eux mêmes/ ... 2. Les Allemands ne sont pas libres de faire ce qu'ils veulent dans Airbus, et même dans la division "avions militaires" d'Airbus défense. Un tel engagement doit remonter au conseil d'administration et la France y a son mot à dire.
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Si on rompt avec les Allemands dans le SCAF, il faut reconstituer une équipe européenne qui ne remet pas en cause le leadership de nos DA/Thales/Safran ni nos choix d'exportation. L'Espagne a l'ambition, justifiée, de monter en technologie. C'est un pays qui progresse vite et bien, et qui peut être un bon partenaire dans un nouveau SCAF. .
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Et à l'avant, c'est un brise glace ?
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Armée de l'Air Ghanéenne
Alberas a répondu à un(e) sujet de S-37 Berkut dans Afrique / Proche Orient
Je n'ai pas compris ta remarque sur le 6X.. Je vois ça plutôt comme un instrument de rayonnement par rapport à sas homologues africains. C'est bien aussi pour Dassault. Mais ça reste anecdotique.