-
Compteur de contenus
984 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
4
LetMePickThat a gagné pour la dernière fois le 20 juillet
LetMePickThat a eu le contenu le plus aimé !
Réputation sur la communauté
2 386 ExcellentProfile Information
-
Gender
Male
-
Pays
France
Visiteurs récents du profil
4 361 visualisations du profil
-
SAMP/T, Twister et autres Sol Air Moyenne/Longue portée
LetMePickThat a répondu à un sujet dans Europe
C'est envisagé. https://www.opex360.com/2025/06/16/larmee-de-lair-est-interessee-par-le-systeme-darme-rapproche-rapidfire-concu-par-thales-et-knds-france/ Il va bien falloir protéger les SAMP/T NG contre les Shahed, et on ne peut pas tout traiter à l'Aster 30 ou au VL MICA (à mon grand regret, tu t'en doutes... ). -
C'est possiblement envisageable, mais à portée limitée et contre des menaces distantes. Ce n'est pas le cas d'emploi du système. Rien qu'en termes de puissance installée, le fait de partir sur des solutions en pod permet d'avoir de gros gains. Idem pour la taille des éléments radiants. Comme le dit @PolluxDeltaSeven, le pod est une reflexion en cours pour aller plus loin que ce que permet Spectra. C'est un élément cohérent d'une solution large qui intègre aussi le RBE2XG, et le RJ10. Le RBE2XG aura probablement la plus grosse puissance disponible de l'avion, mais les TRM étant ce qu'ils sont, il ne faudra pas compter dessus pour aller brouiller dans les bandes V/UHF, S ou C. Il restera aussi assez directionnel (et pour cause...), alors qu'un pod permet de parquer l'avion sur un hippodrome et de faire du SOJ (standoff jamming), avec un cône de brouillage centré sur la menace et dans lequel des avions amis peuvent s'approcher (par exemple, pour coller des Smartcruiser ou des AASM sur quelque chose au sol). A mon avis, ce genre de solution n'a pas vocation à être acquis en masse. On n'a pas besoin de doter chaque avion de son pod. En avoir quelques uns, et équiper au besoin un ou deux avions tagués "SOJ" dans un package serait probablement suffisant (combien l'USN déploie-elle de Growlers et de Super Hornet?). C'est un équipement très spécialisé (un peu comme, dans un registre différent, la très utile nacelle ASTAC).
-
Ce n'est pas le même contexte d'emploi. SPECTRA, c'est du brouillage défensif destiné à l'autoprotection de l'avion. Les pods sont eux destinés à au brouillage offensif, dans le cadre par exemple d'une mission SEAD ou de la protection d'une COMAO. SPECTRA est avant tout destiné à protéger son porteur, là où un bouilleur en pod permet d'aller embêter les radars ennemis de manière proactive. En termes de capacités techniques, comme l'a dit @Lordtemplar, il faut s'attendre à des bandes plus larges, en détection et en brouillage, à plus de puissance, mais aussi à la capacité à traiter plus de radars adverses simultanément, à les localiser avec davantage de précision, etc. C'est une très bonne chose de voir une réflexion OEW en France. Ce genre de capacités serait très utile en complément du futur ARM du Rafale pour aller engager de manière un peu plus sereine les systèmes DSA les plus lourds.
-
scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
LetMePickThat a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
C'est déjà comme ça que sont menés des travaux exploratoires sur certains systèmes. Quand on regarde les applications de l'IA discutées dans le monde de la défense, on parle beaucoup d'ATR, de reconnaissance de pattern radar (par exemple, en SAR), de réduction d'ambiguïté... Autant de tâches qui se font en arrière plan, de manière transparente pour l'opérateur du système. Il me parait illusoire d'espérer faire de l'entraînement en vol (ou en opération), ne serait-ce que parce que les données de issues des capteurs d'un seul acteur ne présentent qu'un seul point de vue sur une situation, et que le brouillard de la guerre peut amener à prendre des décisions logiques, mais erronées. Pour obtenir un apprentissage correct, il faut que 1-tous les acteurs de la mission partagent leurs données, et 2-que la mission soit terminée et son résultat connu. -
scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
LetMePickThat a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
Il n'y a pas "une" L16. On parle de quoi? D'un réseau Network ? Needline ? JREAP-C ? B ? A ? Avec combien d'acteurs ? Quels NPGs? Si l'on peut effectivement approcher des limites de la L16 rayonnée traditionnelle (et encore), on s'en sort très bien avec des réseaux JRE correctement conçus, voir avec des réseaux rayonnés utilisant les fonctionnalités "Enhanced Throughput" du Block Upgrade 2. La L16 telle qu'on l'emploie aujourd'hui n'a pas grand chose à voir avec ce qui a été développé dans les années 1990, et reste de fait le standard, y compris pour les systèmes en cours de développement. On peut imaginer d'autres TDLs spécialisées en complément, mais aucune des alternatives (y compris la MADL tant vantée par les utilisateurs du F-35) ne sont capables d'atteindre la flexibilité de la L16 et de la remplacer complètement. -
Il y a quand même de gros problèmes avec le laser, à commencer par l'impossibilité de traiter plusieurs cibles en même temps associée à un temps de destruction encore relativement élevé. Le laser a une place dans l'arsenal, mais ce n'est pas la panacée. Je crois plus aux micro-ondes, et autres armes à effet de zone (voir au 40mm avec FP). Ce qui est une belle connerie. Le booster est séparé par différentiel de trainée à Mach 4.5, et se désintègre instantanément. Il reste des morceaux de quelques kilos qui retombent au sol, mais comparé aux conséquences en termes de retombée d'une interception réelle, on est vraiment sur l'épaisseur du trait. Le pilotage de la retombée du booster n'est pas prévu. En revanche, le système prend en compte des zones définies par l'opérateur dans lesquelles il est interdit de faire retomber des débris (d'interception ou de booster). Ces zones impactent sur le choix du lanceur et la trajectoire du missile. Et, comme je le disais au-dessus, le booster est de toute façon détruit à la séparation grâce aux forces aérodynamiques, ce qui limite la taille des débris.
-
SAMP/T, Twister et autres Sol Air Moyenne/Longue portée
LetMePickThat a répondu à un sujet dans Europe
J'espère que tu as raison, mais je crains que les efforts ne durent que tant que les projecteurs sont sur la DSA. Je redoute l'effet "mode", et les décisions réversibles prises par des gens plus soucieux de renvoyer une image et faire passer une communication que de permettre l'acquisition de capacités réelles et durables. J'assimile une commande modeste à l'absence de commande, de manière un peu abusive il est vrai mais pas dénuée de précédent historique. Si on arrive à déployer autant d'intercepteurs lourds que de Meteor, ça sera une victoire. Si on achète 25 missiles à répartir sur quatre ou cinq escadrons, autant mettre cet argent ailleurs. On ne connait pas le coût de l'intercepteur, mais l'écosystème sera nécessairement onéreux (missiles, lanceurs, conduites de tir modernisées, éventuels radars d'alerte avancée UHF/VHF, liaisons avec le C2, etc). Je ne sais pas si c'est le cas, mais si c'est effectivement la dynamique, ça me semble bancalel. Le modèle de force de l'ennemi n'est pas identique au nôtre, et le poids des différents systèmes dans l'ensemble diffère également. Exemple typique: puissance aérienne occidentale vs. DSA russe. En symétrique, nos opposants sont des puissances balistiques plus qu'aériennes, et notre système de défense doit prendre en compte ce fait. -
Ton argumentaire rate complètement mon point. D'une part, j'ai toujours dit qu'il pouvait être logique pour certains de prendre du F-35 plutôt qu'autre chose. D'autre part, je constate juste que le F-35 vole moins que certains avions de 4e génération. Que les pilotes français sur Rafale n'atteignent pas les 180 heures est une chose, encore faut-il évaluer où ils en seraient s'ils volaient sur une flotte européenne (comprendre, réduite) de F-35 au lieu du Rafale. Toutes choses égales par ailleurs, le nombre d'heures volées sur les plateformes "legacy" est supérieur à celui du F-35, c'est juste factuel. Que le nombre d'heures volées reste insuffisant même sur ces legacy, personne ne le conteste. A l'époque, le CONOPS précisait, dans le cadre de l'évaluation, que le système choisi devait être capable de mobilité et déploiement sur l'ensemble du territoire suisse. Il y a même eu des adaptations de gabarit envisagées pour prendre certains ponts et certains tunnels, et la capacité des concurrents à passer sur toutes les routes a bien été évaluée. L'appel d'offre mentionnait de la défense de point, de zone, et de troupes au contact, sans préciser la nature de ces points (villes, centres industriels, regroupements militaires, nœuds logistiques). Je n'ai rien contre le fait d'adapter une doctrine au choix d'un matériel, en revanche il est ironique de le faire alors que la sélection est, soi-disant, toujours en cours, et que les concurrents sont en train de mesurer dans combien de neige et avec quelle pente et dévers leurs systèmes respectifs peuvent passer, et combien de temps il leur faut pour installer des chaines. Tu parles de "vocation" des Patriot à se battre sur du plat, il faut croire que cette vocation s'est réveillée tardivement. A ceci près que prétendre remplacer du Patriot par de l'IRIS-T en déploiement mobile quand le Patriot ne peut pas s'installer relève du vœux pieux au vu du différentiel de capacités entre les systèmes.
-
SAMP/T, Twister et autres Sol Air Moyenne/Longue portée
LetMePickThat a répondu à un sujet dans Europe
Je n'ai pas trop de doutes au sujet d'une disponibilité, à terme, au catalogue de MBDA - même s'ils n'en sont qu'à l'ICR. Ce dont je doute, c'est de la volonté française d'acheter le matériel, même quand MBDA le proposera effectivement dans sa gamme. Je suis prêt à parier que ça se vendra bien mieux à l'étranger (notamment chez certains pays pour qui le THAAD et Aegis ne sont pas des options) que chez nous. La France n'a jamais supporté le projet Aster Block 2, ni l'EABMDI, son successeur spirituel, et je ne vois clairement pas de dynamique favorable pour l'Aquila. On n'a pas non plus acté à l'époque l'achat du GS1000, d'où les limites qu'on observe sur le SAMP/T legacy en termes de capacités ATBM. Le volet antibalistique a toujours été le parent pauvre de la DSA, elle-même parent pauvre des armées en général. Forcément, au résultat, ça mène à peu de moyens. Le SAMP/T NG renverse un peu la donne, en apportant des capacités, mais ça reste très, très tardif comme prise de conscience. -
Le F-35 ne vole clairement pas autant que le Rafale. Je note juste que 100h par an et par machine ne permet pas d'atteindre les standards d'HDV des équipages - ce qui est peut être le cas d'ailleurs. Que les suisses fassent des trucs de suisse ne m'étonne guère. On parle quand même du pays qui a retiré l'exigence technique de franchissement des routes de montagne de son appel d'offre DSA parce que les remorques du Patriot ne passaient pas dans tous les virages...
-
100h par avion avec des flottes européennes réduites ne permet pas de maintenir le niveau des pilotes. Peut-être que l'USAF s'en sort car elle a plus d'avions, mais de ce côté de l'Atlantique, on a souvent plus de pilotes que de machines, et il faut bien trouver les 180h annuelles minimales quelque part. Le simu peut aider, mais toutes les heures de simu ne comptent pas et certaines missions ne peuvent être validées dessus.
-
SAMP/T, Twister et autres Sol Air Moyenne/Longue portée
LetMePickThat a répondu à un sujet dans Europe
Si la France réussit à acheter ça avant 2035, je paye une tournée dans le bar de ton choix. Je n'y crois pas du tout pour l'instant ; les ressources financières supplémentaires sont déjà indispensables à la modernisation SAMP/T NG et VLU NG, et je ne vois pas où trouver davantage pour un intercepteur aussi spécialisé (qu'il nous faudrait pourtant, entendons-nous bien). -
Point qui s'applique aussi très largement aux chasseurs, qui tirent en Ukraine des MICA, AIM-120, AIM-9X et autres R-73/27 contre ces mêmes drones. Soit dit en passant, il y a plus de victoires de la DSA contre des vecteurs pilotés que de victoires en combat aérien entre plateformes aériennes (ce qui reflète, encore une fois, les proportions respectives de l'effort qui portent sur les deux composantes: difficile d'avoir des kills quand on ne peut pas voler). Inférieurs à ceux d'une base aérienne, si on continue de comparer les deux approches. L'arme aérienne n'opère pas dans le vide, contrairement à ce que Saab essaye de vendre en mettant en avant les capacités du Gripen à décoller depuis des tronçons d'autoroute, et mettre en l'air (accessoirement, entretenir et réarmer) suffisamment d'avions de combat pour obtenir une défense de zone aussi importante que celle d'un système sol-air stratégique (au delta près des menaces que les avions sont incapables de traiter, évidemment) requiert une infrastructure aéronautique absolument dantesque. Pas facteur pour une batterie multi lanceur correctement gérée, et s'applique aussi au temps de réarmement et reconditionnement d'un chasseur. Il faut 20 minutes pour recharger un lanceur complet (en partant du principe qu'on restreint les rechargements partiels, qui sont plus rapides), durée durant laquelle les autres lanceurs sont à poste. Il faut combien de temps pour préparer un Rafale en 4/0/2+ avec deux bidons ? Pour quelle persistance sur zone ? Evidemment, le rechargement séquencé ne marche plus si l'ennemi envoie simultanément 50 drones, 15 missiles de croisière et 5 TBM, mais dans ce cas ce n'est pas non plus la chasse qui pourra faire quoi que ce soit, et la DSA restera plus efficace (à défaut d'efficiente). Les inconvénients que tu mentionnes sont communs à tous les armements modernes, des systèmes sol-air aux chars en passant par les avions de combat, les frégates et les sous-marins. A part l'armement individuel, qu'est ce qui peut être produit rapidement aujourd'hui pour compenser les pertes ? Absolument rien. On a fait semblant de croire pendant des années qu'on pourrait gagner une guerre de flux, alors qu'on sait pertinemment que la HI est avant tout une affaire de stocks, complétée à la marge par des productions et de la réparation de l'existant. Il est illusoire de penser que, parce qu'on rentrera dans un conflit HI, MBDA sera capable du jour au lendemain de produire 650 Meteor et 800 MICA NG par mois, Dassault 25 Rafales, et Naval Group 3 FDI et 75 F21. J'irais jusqu'à dire que les systèmes sol-air font partie de ce qui est le plus robuste en l'absence de soutien technique spécialisé. Un système DSA peut tourner sur des groupes externes si les générateurs organiques sont HS ou à sec, peut utiliser des camions civils tant qu'ils sont compatibles ISO, employer des liaisons filaires, travailler avec la moitié des consoles opérateur cassées, avec un seul lanceur au lieu de huit, etc. A l'inverse, un Rafale dont un M88 sur deux n'est pas en état d'opérer ne risque pas d'aller bien loin. Je me répète, mais dans un contexte de HI, ce serait du gâchis de ressources que d'affecter une partie significative de la chasse à des missions de défense aérienne. Ce que le chasseur est le seul à pouvoir faire, c'est de la pénétration en territoire ennemi pour aller taper des objectifs à effet majeur (de la DSA adverse, des PC, des dépôts de munitions, des nœuds logistiques, peu importe). Vu le nombre d'appareils que l'on peut aligner, je pense qu'il est illusoire d'espérer une contributions significative de la chasse à la DCA.
-
Au sujet de l'IA: comme si Dassault Aviation (et Lockheed, et CAC, et Sukhoi, et Boeing, et...) ne menait pas ce genre de réflexion aussi, que ce soit dans le cadre du F5, de son UCAV et de FCAS... Saab n'a pas un monopole technologique dans ce domaine, ce sont juste eux qui communiquent dessus (faute d'avoir des ventes sur lesquelles communiquer, dirais-je si j'étais mauvaise langue). Et parce que je suis taquin, au sujet de la remarque "chacun son métier": le métier d'Até Chuet n'est pas pilote de chasse. Il l'a été, il ne l'est plus, et il ne sera probablement plus jamais habilitable pour quoi que ce soit nécessitant d'approcher à moins de 50 mètres ne serait-ce que d'un timbre Diffusion Restreinte. Vu l'évolution doctrinale et technique que nous imposent les conflits récents et les avancées technologiques diverses et variées, je pense qu'un journaliste informé est largement aussi crédible qu'un ex-chasseur vivant sur ses acquis, et ce d'autant plus que connaitre un avion (dans un standard ancien) et une doctrine n'est pas un gage de maitrise de la Guerre Aérienne® dans son ensemble. Mais bon.
-
Je suis d'accord qu'il faut les deux, et que ce sont des capacités complémentaires, mais les inconvénients que tu mentionnes sont quand même à relativiser: Les missiles air-air sont également très chers (cf. le coût d'un Meteor vs. un Aster 30 par exemple), et emploient souvent des briques technologiques communes avec les missiles sol-air (les AD MICA/Aster, typiquement), Une batterie sol-air n'est objectivement pas chère, quand on rapporte ça à la capacité opérationnelle offerte. Le programme FSAF représentait un poil moins de 250m€ en 2007, année sur laquelle ont été commandées les deux premières batteries SAMP/T et le système SAAM du CdG. A rapporter au prix unitaire du Rafale (ou de tout autre équipement majeur). La DSA est la seule à pouvoir engager le haut du spectre de la menace aérienne - saturation, balistique, hypersonique, etc - dont on voit qu'il est de plus en plus employé, Elle est également la seule à avoir une persistance fonctionnellement illimitée. Tu parles de la perte de couverture en cas de destruction, cette remarque est aussi valide pour la chasse (une piste, ça se traite facilement - plus qu'un système DSA correctement déployé), et maintenir une permanence à l'air est difficile, voir impossible, pour des raisons d'autonomie, de charge utile, de limites physiologiques des équipages... Dans un contexte HI, où la principale difficulté sera l'allocation des moyens, je pense qu'il est très ambitieux de compter sur la chasse pour assurer les missions de DCA côté ami de la ligne; les avions seront majoritairement engagés en OCA pour aller taper l'adversaire chez lui. Enfin, concernant les pertes DSA observées en Ukraine, c'est normal, ce sont les effecteurs principaux de la guerre aérienne et leur efficacité au combat en fait des HVAA. Si les avions ont, dans l'ensemble, assez peu de pertes, c'est parce que le volet aérien piloté de la guerre est largement inhibé par la DSA des deux camps - c'est facile de survivre quand on ne vole pas, ou quand on se contente de tirer quatre UMPK à 75 kilomètres de la ligne de front avant de se barrer en supersonique. Même les vols en TTBA de Su-25 ou Mil-8 tirant des S-8 en cloche sont devenus l'exception, du fait de l'omniprésence des feux sol-air sur le théâtre. Dans l'ensemble, la performance de la DSA en Ukraine est remarquable de résilience et d'efficacité (par exemple: très peu de pertes IRIS-T, Patriot, SAMP/T, alors que ce sont littéralement les têtes de liste en terme de priorité de ciblage des russes).