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  1. LetMePickThat

    [Rafale]

    EUROMIDS fabrique des MIDS. Il n'y a pas de "puce L16" dont les US seraient le seul fabriquant, et les "modems" qu'on utilise ne sont généralement pas américains. C'est ViaSat qui a conçu le cryptomodule MIDS, mais ce dernier est fabriqué par plusieurs industriels du consortium MIDS, dont ceux du GIE EUROMIDS. https://www.euromids.com/ Nous avons encore des MIDS legacy fabriqués aux US ici et là...tout comme il y a des MIDS EUROMIDS dans certaines plateformes américaines. On peut faire ce qu'on veut tant qu'on reste dans le STANAG. La propriété intellectuelle de la L16 est détenue par l'OTAN. Je le répète, la France est capable de 1-créer ses plans L16, 2-créer sa crypto L16, d'opérer ses réseaux L16 avec des messages nationaux, 3- en employant des matériels francais (Thalès) ou au pire européens (EUROMIDS - qui comprend entre autres Thales). Si demain on a besoin de créer, par exemple, des messages spécifiques à la dissuasion nucléaire francaise, on pourra tout à fait le faire dans la serie J28.4/5. La seule contrainte sera de respecter les spécifications en termes de longueur (nombre de bits par messages) et de mise en forme/gestion (emplacement des bits de parité, par exemple) définis dans le 5516. Ces messages ne seront par défaut pas lisibles par les autres utilisateurs de la L16 sauf à leur communiquer les détails du protocole. Si en plus on emploie des clés françaises, des plans français et des équipements français, c'est un réseau on ne peut plus robuste (et national). Ce n'est pas le cas de toutes les liaisons utilisée par les armées françaises, d'ailleurs.
  2. Mon analyse: tu analyses beaucoup trop. Une campagne de tir implique plusieurs lanceurs français et italiens. On voit sur les images tous les lanceurs, le montage ne différentie pas entre les principaux, les remplaçants, les francais et les italiens. Le MLT que tu montres en photo est un des italiens, sur porteur national. Certains MLT sont chargés avec quatre maquettes car plus facile de rouler équilibré, d'autres ont une maquette et un missile réel pour le tir (pas la peine d'exposer deux maquettes en plus au flux thermique une fois sur le pas de tir). Certains extraits viennent de l'arrivée sur site, d'autres du départ... Bref, c'est le montage qui ajoute du mystère là où il n'y a en fait que de la logistique.
  3. LetMePickThat

    [Rafale]

    Il faut implémenter l'encapsulation IP des messages J, s'assurer que l'architecture SATCOM supporte les débits et latences requises, puis developper l'interface entre l'ensemble L16 et la SATCOM. C'est un gros boulot. Faisable, mais certainement pas natif au BU2. Dans les systèmes "legacy" comme l'AWACS, il faut tout une baie informatique dédiée. Non, c'est le principe d'un STANAG OTAN. Tout le monde peut implémenter le standard comme il veut où il veut. Le calibre 5,56 a été conçu aux US, considères tu qu'il s'agit d'une munition "sous contrôle US"? Tout comme il y a une palanquée de producteurs d'armes et de munitions 5,56 qui ne sont pas américains, la L16 et ses équipements peuvent être maîtrisés en national. Par exemple, les États-Unis injectent leurs clés L16 avec l'AN/PYQ-10 SKL. En France, on utilise des équipements Thales (les DTC/DTD) sur lequel les américains n'ont aucune prise. Le STANAG définit juste les spécifications du réseau, il ne donne pas un contrôle à celui qui l'écrit. Et, par définition, le STANAG définit exactement la structure du réseau et donc permet d'auditer les fonctions et de s'assurer de l'innocuité de ce qui est proposé. Ce qui est vrai, c'est que payer plus permet d'ajouter plus de fonctions nationales. Mais tant que la France a les messages dont elle a besoin, une capacité nationale à monter des plans et une source nationale d'équipements et de logiciels, tout va bien. D'ailleurs, la France a évidemment des plans et des clés spécifiques qu'elle est la seule à utiliser, et que personne n'est en mesure d'écouter. C'est le cas de bon nombre d'autres utilisateurs de la L16 (à l'inverse, les "petits" utilisateurs payent les "gros" pour qu'ils leur fabriquent des plans. Par exemple, certains pays de l'est n'ont que des plans NATO, et pas de plans nationaux). Majoritairement, mais c'est autant le cas pour le BU2 (que les US ont depuis quelques années déjà) que ça l'était sur le BU1: pas de différence de ce côté là. Les US développent le STANAG, puis le poussent aux autres qui l'implémentent en national, en NATO ou les deux. D'ailleurs, la France ayant le commandement d'ACT, nous sommes assez puissants sur ce volet standardisation.
  4. Tu parles de quel double projet ? HYDIS/HYDEF ? Si oui, c'est effectivement une question politique - ne pas laisser MBDA sécher au bord de la route alors que c'est le best athlete. HYDEF a été donné à Sener et compagnie parce que les industriels français étaient déjà, de l'avis de l'EDF, bénéficiaire de beaucoup de contrats EU. Pour la structure bicéphale de HYDIS, c'est juste que MBDA bosse sur l'EABMDI - devenu Aquila - depuis TWISTER, bien avant que HYDIS et HYDEF ne soient dans les tuyaux, et l'avait déjà intégré de manière prospective aux études SAMP/T NG. Absolument tous les systèmes dans l'inventaire israélien ont été employés.
  5. LetMePickThat

    [Rafale]

    Très intéressant. Sais-tu si l'implémentation du BU2 sur le F4 comprend une option JREAP-C, idéalement via le SATCOM? Ce serait génial comme capacité, et proche de ce qui est fait sur AWACS, SAMP/T NG, FDA... Par contre, la L16 est un standard OTAN contrôlée par...l'OTAN, pas les américains, aussi bien pour le BU1 que pour le BU2 (il n'y a pas de différence de ce point de vue là). La France a déjà la capacité à monter seule des plans L16, et EUROMIDS fournit les équipements. Le BU1 avait aussi des messages français nationaux - je suppose que le Rafale n'était juste pas compatible - dans la série J28.X National Use.
  6. LetMePickThat

    [Rafale]

    Le principal problème de la L16 pour les plateformes aéro, c'est le risque de saturation réseau et les latences que ça peut induire. Quand tu te bases sur la link pour savoir quand recommit, sans pouvoir voir ce qu'il se passe dans ton dos, c'est mieux si la situation tactique qui t'es transmise n'a pas 5 secondes de retard et 5 secondes d'extrapolation... Pour un système sol qui a une grosse capacité de traitement, tout un équipage dédié à la gestion technique et tactique (et qui peut suivre en temps réel l'état de la link) et plusieurs senseurs capables de faire du 360° avec une portée dont un AESA embarqué ne peut que rêver, c'est moins gênant si la liaison a des manques. Pour de l'intra-patrouille, il y a un "sous-réseau" qu'on appelle un NPG dédié, mais ça n'est pas magique: parler ou écouter dans ton NPG patrouille coûte du temps sur les autres NPG auxquels tu es abonné. Il y a aussi un souci lié au fait que la L16 avance très, très vite, et que ce qui a été conçu il y a dix ou quinze ans en suivant le STANAG 5516 EDITION 3 n'est plus forcément compatible avec les derniers standards de messagerie, de sécurité, etc, décrits dans, disons le STANAG 5516 EDITION 8. Pour te donner deux exemples concrets: - l'avant dernière version du STANAG introduisait le Block 2, qui change complètement la manière dont est gérée la sécurité réseau du réseau L16 (changement des logiques de sauts de fréquence et de bascules de clés crypto) et augmente le débit pratique, - la dernière version introduit des messages spécifiques à la lutte contre les planeurs hypersoniques. Pour le Rafale, on peut imaginer l'implémentation de messages de triangulation passive sur brouillage (qui aujourd'hui nécessite une plateforme d'agrégation style AWACS), plus d'options d'ordres d'engagement, des transmissions de politiques de tir, des désignations externes pour pointage du RBE2 au-delà du domaine instrumenté, de l'envoi d'images issues d'un pod, de l'OSF voir des MICA IR ou du DDM... J'invente, mais le fait est que la L16 avance vite. Un autre truc qui serait très utile: une bascule du protocole Network vers le protocole JREAP-C.
  7. Je suis 100% d'accord avec tes derniers messages, mais je vais apporter une précision sur ce programme que, tu t'en doutes, je suis avec pas mal d'intérêt. HYDIS² est dans une position assez unique; le projet ne couvre que des études amont car la partie programmatique basse (développement/acquisition) est sensée être couverte post-2030/2035 (après les phases de recherche pure, donc) par l'incrément 3 du programme SAMP/T NG (Incrément qui regroupe aussi les plaques VHF dont on a quelques images). C'est l'OCCAR, responsable acquisition FSAF-PAAMS, qui devra signer les contrats incrément 3 au nom de la DGA et pour le compte de l'AAE, avec une source de financement prévue dans le cadre d'une LPM. Les papiers seront signés quand le temps et - on espère - les budgets seront venus. Si on se fie à ce qui a été fait pour le SAMP/T Block 1, les contrats de développement du standard futur devraient être validés une fois les travaux d'industrialisation du standard précédent entamés (donc, dans le cadre de l'I3, une fois que l'I2 sera en production/rétrofit). Je ne crois pas, mais je peux me tromper, qu'HYDEF ait de manière similaire des jalons programmatiques clairs pour l'après-PESCO, et je ne sais pas comment l'OCCAR va gérer ce projet.
  8. Le "TOC NG" n'existe pas pour l'instant. Le TOC actuel c'est forcément pour du VLU de base et du VL MICA NT. Le VLU NG doit être géré par le ME NG, et est compatible VL MICA NG (cf. la dernière interview du général Mille avant son départ). Six lanceurs au total, que tu peux répartir comme tu veux. Info: la DGA, l'AAE et les industriels ont procédé aujourd'hui à un tir B1NT longue portée depuis Biscarosse. La vidéo est sur LinkedIn.
  9. La fameuse Manoeuvre Allemande. Curieux de savoir où en sont leurs Arrow...
  10. Il est possible qu'ils aient pris la version du VLU qui est prévue pour être compatible avec le ME NG, mais ça veut dans ce cas dire qu'ils ont aussi commandé des TOC modifiés capables d'intégrer ce type spécifique du VLU. Coûteux, mais pas impossible, surtout que le VLU NG est nativement compatible VL MICA NG. S'ils ont pris le TOC et le VLU actuels, ils ne seront pas compatibles VL MICA NG, et il faudra un rétrofit spécifique pour ça. C'est tout à fait possible, MBDA est capable de livrer assez rapidement du VL MICA, surtout si la France accepte de décaler ses commandes, sur un modèle proche de ce qui s'est fait pour le Rafale. Si c'est ce modèle qui est choisi, il y a fort à parier qu'on sera sur du TOC standard pour ne pas avoir à attendre le temps de développement d'une version modifiée pour gérer le VLU NG. Les options sont donc, par ordre de délai de livraison: - VLU et TOC actuels, compatibles VL MICA NT EM/IR mais pas VL MICA NG EM/IR, - VLU NG (compatible VL MICA NT/NG) et TOC modifié pour supporter ce type de VLU (et, possiblement, le NG en plus du NT géré de base), - VLU NG, ME NG, les deux compatibles nativement avec le NT et le NG (et avec la possibilité de prendre en plus des MLT NG, du GF300 et des Aster 30B1NT pour aboutir à une configuration semblable à celle prévue pour l'AAE). Possible aussi de partir sur l'option 2 avec des TOC modifiés à minima (compatible VLU NG, mais pas VL MICA NG par exemple) livrables rapidement, replacés à terme par des ME NG commandés au titre d'un contrat SAMP/T NG quand le système sera disponible. Une autre info intéressante : le VL MICA et l'IRIS-T ont été achetés, mais le NASAMS est lui loué. Et si j'étais mauvaise langue, je ferais remarquer que deux batteries VL MICA, c'est la puissance de feu d'une batterie IRIS-T du fait des densités comparées des lanceurs des deux systèmes, ce qui explique peut-être la différence d'inventaire. Je précise aussi que, si je ne suis pas un fan du VL MICA en standalone, je pense que c'est une solution qui a déjà plus de sens intégré au SAMP/T NG pour l'autoprotection en second rideau, en traitement des leakers qui passent à travers les Aster (contexte dans lequel avoir des lanceurs à quatre munitions est moins grave).
  11. Effectivement, on considère comme un "missile hypersonique" un missile qui vole à une vitesse hypersonique tout en conservant une capacité de manœuvre. Un missile balistique pur ne rentre pas dans la définition courante d'un missile hypersonique même s'il se déplace à plus de Mach 5. En Europe, non. Aquila est développé pour intercepter entre les effecteurs bas endo (MSE, CRI, B1NT, SM-6) et les effecteurs très haut endo/ et exo (THAAD, SM-3). MBDA communique sur une tranche d'interception idéale de 30km à 40km, on peut supposer que le missile interceptera entre 25km et 50km. Ailleurs, il y a pas mal de projets: L-SAM-II, GPI, Arrow 4, Sky Bow IV... Il faudrait faire quelques simulations, mais je pense aussi (sans pouvoir l'étayer) que certains intercepteurs anti balistiques actuels comme le THAAD ou le 77N6 ont aussi des capacités dans cette plage d'altitude, même si les footprints seront de taille réduite.
  12. "C'est super" "Ça marche pas" "On fait de l'ATBM avec" "On n'intercepte rien du tout" "On a abattu un Su-35 avec" "Il nous faut plus de munitions" <= probablement la seule affirmation qu'on peut raisonnablement considérer comme vraie même sans preuve matérielle tangible. Tous les tweets, commentaires et discours d'officiels ukrainiens sur le sujet sont étalés sur ce fil. Tu dois pouvoir en retrouver à la pelle sur X via une recherche. Évidemment, chaque sortie entraîne sont lot de commentaires dans la presse, spécialisée ou non.
  13. Le SAMP/T est tout à fait capable d'intercepter les missiles supersoniques... Je suppose que tu parlais de missiles hypersoniques, et là la question est un peu différente. Il se peut que le système ait quelques capacités, même s'il n'a pas été conçu pour ça, du fait de son orientation ABTM qui implique certains choix techniques. Diehl a rajouté une capacité Anti-SRBM à la brochure de l'IRIS-T suite aux interceptions d'opportunité que le système a fait sur des roquettes de Smerch et autres systèmes balistiques ou assimilables de courte portée. On peut se demander quelle est la Pk sur ces objets - mon avis, mieux vaut ne pas trop parier dessus. Il n'est pas incohérent qu'un SAMP/T proprement paramétré soit aussi capable de taper des choses qui n'étaient pas au cahier des charges, possiblement avec une Pk moyenne à médiocre - mais pas nulle. Le souci, c'est de savoir si le système fourni aux ukrainiens dispose d'un radar de veille compatible, des liaisons de données nécessaires, etc. Et ça, rien n'est moins sûr.
  14. D'un point de vue cinématique, on sera au bout de ce qu'il est possible. Intercepter au-delà de 150km avec un missile d'environ 450kg au lancement est déjà exceptionnel, et démontre la maîtrise de MBDA sur ce segment. Ce qui est envisageable, c'est de moderniser l'électronique et le software, par exemple en basculant sur une version AESA de l'autodirecteur pendant une éventuelle MLU. Ce n'est pas prévu pour l'instant, et rétrofitter les B1 au standard B1NT va déjà demander du temps - sans parler des nouvelles commandes. Il a été dit beaucoup de choses sur le SAMP/T en Ukraine...
  15. LetMePickThat

    C-130

    Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le sujet, existe-il une source qui récapitule les problèmes?
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