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  1. C'est un sujet de discussion stimulant tant il pose les questions structurantes à l'adaptation de nos forces... 1/ sujet RH , je me demande (encore une fois suis civil !) si la "spécialisation Drones" doit exister de manière spécifique ou plutot duale, permettant l'intégration de la culture cavalo ou fantassins ou artilleurs ou Génie etc... avec des logiques propres à chacun... et je pousse le raisonnement, peut-être des capacités à détruire des cibles appropriées à chacun avec des moyens spécifiques. Dans l'idéal, un PRI doté d'un véhicule transportant des drones et MTO aurait à mon sens toute sa place et ne nécessiterait pas forcément un effort consistant de recrutement.Je ne pense pas que la double spé soit si contraignante que ça pour des spécialiste de la reco, susceptibles de préparer des frappes longue portée de MMP. 2/ si je dis ça, c'est que je prends l'expérience du 1er RIMA comme un démonstrateur de potentiels, utilisant les moyens du bord et les ressources matérielles existantes avec d'importantes limites. Ne pas disposer de drones "fibre optique" en est une, la portée une autre, de même pour la charge emportée, le véhicule porteur, etc. 3/ Comment intégrer les drones et MTO dans les véhicules de dotation de l'ABC ?, bien sur je pense comme beaucoup au VBAE, puisque ce ne sera ni le Leclerc, ni le Jaguar. Ces deux matériels majeurs gagneraient à voir leur engagement opérationnel préparé et accompagné par des Drones et des MTO... en caricaturant des "Drones/MTO cavalos" pourraient faire dans la 3ème dimension un boulot qui rappellerait le couple actuel "VBL/Jag ou Leclerc".. 4/ À force de compter sur la logique interarmes et de considérer que c'est davantage la mission de l'autre, je redoute que finalement on ait une unité de spécialistes de haute qualité en quantité bien trop petite tout le monde demandant l'appui en même temps à quelques uns... Dans ces conditions,si on est confronté au conflit, il serait nécessaire d'improviser sur le tas. Cela reste possible, mais on sait que le temps manquera... 5/ EN ce qui concerne l'avenir du char et des cavalos français, je croyais que c'était nos amis allemands qui détenaient la réponse ... Une anecdote à ce propos dans les années 2015, j'ai entendu des représentants d'un groupe industriel que je nommerai pas expliquer à des autorités que le développement des petits drones tactiques était un "fantasme" car "c'est tellement facile de les brouiller"... Je pense qu'ils travaillent actuellement à un projet de sécateur géant pour couper les fibres optiques !
  2. tout à fait d'accord avec tes remarques que je découvre après avoir posté...
  3. Bon il y a plusieurs écoles... débattons... 1/ Budget ? oui bien sur, mais combien coute un escadron/compagnie de ce modèle et quel est le budget d'un escadron de chars Leclerc ou de Jaguar ? suis pas sur que l'impact financier d'une telle unité empèche les programmes spécifiquement "marqués" cavalerie. Pour les effectifs c'est le même raisonnement qui s'applique. Qui plus est nul ne peut nier que c'est un multiplicateur évident d'efficacité. Que la démarche vienne justement d'un régiment démontre pour moi le besoin ressenti par une telle unité opérationnelle... 2/L'ABC est noble mais dans un contexte opérationnel marqué par l'ÉMERGENCE des drones et MTO (les développements en cours sont significatifs pour l'avenir proche) il faudrait éviter un nouveau Reichshoffen (je sais en fait Froeschwiller-Woerth !). La cavalerie sera contrainte d'opérer avec ses propres moyens droniques c'est un fait, tout comme les autres unités y compris le soutien. Difficile d'adhérer à un discours contraire. à moins que les cavaliers stoppés par la défense adverse préfère dépendre de l'artillerie, de l'infanterie ou d'autres... Le concept GTIA n'est pas une panacée universelle. Plus, aujourd'hui il nous faut rapidement beaucoup de personnels formés à la guerre des drones et tous les efforts en ce sens sont positifs. 3/ Bien sur le VT4 et surtout le Ford Ranger, ne sont là que pour l'expérimentation (en Ukraine des véhicules de ce type font toutefois ce même boulot), mais on parle ici du principe. Les dones et MTO utilisés ne sont aussi que des 1ers pas et comme Patrick j'espère à des évolutions techniques rapides. 4/ je crois sincèrement qu'à défaut de disposer en nombre de matériels vraiment adaptés aux missions à venir, l'ABC doit rapidement s'adapter en allant chercher des moyens de démultiplier rapidement et à bas coûts ses possibilités d'action et c'est sans doute un besoin bien plus grand encore pour sa cousine l'ALAT...
  4. à Propos de cette vidéo, le Pékin que je suis remarque l'utilisation de liaison Starlink ; j'aivais aussi remarqué lors du défilé deux VT-4 dotées sur le toit d'une antenne Starlink... Rien vu passer pourtant comme accord entre l'armée et la société d'Elon... Au contraire des déclarations grandiloquentes de soutien aux solutions d'Eutelsat !
  5. Et qu'est ce qui empêche de confier AUSSI la mission et les moyens à ces autres unités... n'est ce pas le cas en Ukraine ?
  6. FEC

    VBCI

    En conséquence le format "compagnie de combat de nouvelle génération" annoncé il y a un an saute ? Il prévoyait 156 PAX, à 3 sections de combat (37 Pax) et 1 SAPP (28 PAx) et au total plus ou moins 15 VBCI ? C'est valable uniquement pour les régiments VBCI ou toute l'infanterie (Griffon/Serval)?
  7. FEC

    Etats- Majors

    Je tente de réactiver ce sujet, car la structuration divisionnaire, la constitution des bataillons de commandement et de Quartier Général (d'ailleurs quelle est leur structure ?), l'arrivée de nouveaux moyens, et la nouvelle ambition de disposer d'un format d'état-majors plus adaptés au contexte de la haute intensité (discrétion, mobilité, protection active/passive, résilience...) sont cruciales. https://www.opex360.com/2025/02/07/la-section-technique-de-larmee-de-terre-a-evalue-la-mise-en-grappe-de-blindes-serval-en-version-pc/ https://www.terre.defense.gouv.fr/sites/default/files/ccf/Point de mire survivabilité.pdf
  8. Pour un non initié il est vraiment compliqué de s'y retrouver entre Section de Maintenance Régimentaire, BML, GT Log et bien sur les "soutiens mutualisés" proposés par les bases de service. Le système fonctionnait peu ou prou pour les OPEX et "grâce à" la déflation des parcs à soutenir, mais avec l'accent mis sur la haute intensité est ce que la structure d'ensemble de la maintenance va être rationalisée avec une nouvelle répartition des rôles et moyens ? Vous avez des sources documentaires à suggérer sur le sujet ?
  9. Tout à fait ... Il faut aussi garder à l'esprit que le 10 février 2025, Trump a signé un décret exécutif suspendant pour au moins 180 jours les enquêtes et poursuites liées au FCPA, une loi clé de 1977 qui interdit aux entreprises américaines de verser des pots-de-vin à des responsables étrangers. Ce décret ordonne au procureur général de réviser les lignes directrices de l'application du FCPA pour promouvoir la compétitivité économique américaine, arguant que l'application actuelle nuit aux entreprises américaines à l'étranger. Les enquêtes existantes doivent être réévaluées en fonction des objectifs de politique étrangère de l'administration, et toute nouvelle action nécessite l'approbation du procureur général. J'ignore où cette procédure en est aujourd'hui... Par ailleurs, le département de la Justice (DoJ) a dissous des unités anti-corruption clef, telles que la KleptoCapture Task Force et la Kleptocracy Asset Recovery Initiative (KARI), qui visaient à saisir les actifs de kleptocrates étrangers et à lutter contre la corruption internationale. Plus, la Public Integrity Section, une unité historique du département de la Justice chargée des enquêtes sur la corruption politique, a été fortement affaiblie. Son personnel est passé de plus de 30 avocats à seulement 5, et son autorité pour ouvrir de nouvelles affaires a été suspendue. Des procureurs expérimentés ont été licenciés ou réaffectés, notamment à des tâches liées à l'immigration, ce qui limite les capacités de lutte contre la corruption interne. En ce qui concerne la dimension judiciaire : l'administration a ordonné l'abandon de poursuites pénales spécifiques, comme celle contre le maire de New York, Eric Adams, accusé d'actions corrompues au profit de la Turquie. Cette décision a été critiquée comme étant motivée par des considérations politiques plutôt que par des impératifs juridiques.Des cas impliquant des alliés politiques, comme l'ancien sénateur démocrate Bob Menendez, condamné pour corruption, ont bénéficié d'une rhétorique de l'administration suggérant une politisation des poursuites. Cela fait beaucoup, et je ne suis pas certain que nos entreprises européennes (au sens géographique) sont prêtes à la guerre concurrentielle qui est engagée. En tout état de cause, elles connaissent maintenant la qualité du soutien politique dont elles bénéficient...
  10. J'ai du mal à réagir à cette annonce... VDL s'engage sur des promesses sur lesquelles elle n'a pas réellement prise (depuis quand lés institutions européennes sont-elles compétentes pour influer sur la politique d'investissement des entreprises privées ?), les États européens se cachent derrière elles en fuyant toute responsabilité (alors qu'ils pilotent et que VDL n'est que l'exécutrice de la majorite des volontés nationales exprimée (avec un coefficient multiplicateur affecté à Berlin !)... En tout état de cause la position française est pour le moins incohérente : critiquer comme le fait le PM c'est accepter de reconnaître l'absence d'influence de Paris sur la position européenne, un bien triste constat sans doute réaliste !
  11. FEC

    Corps Franco-Britannique

    Excellente initiative de créer ce lsujet... d'autant que les détails manquent sur l'ambition du projet, simple pré-formatage d'une structure ad-hoc as usual comme l'était l'échelon pré-existant ou ambition plus concrète avec une optique opérationnelle affirmée ? Disposer à terme d'un corps franco-britannique de 50.000 PAX "bon de guerre" serait pour le moins significatif, mais on n'en est pas encore là ! En tout état de cause pour les deux Nations c'est une bonne annonce, cela peut servir un temps de cache-misère et impulser effectivement quelques synergies bienvenues !
  12. Intéressant ! j'étais resté sur des divergences "d'opinion" entre les deux gouvernements...
  13. L'autre option aurait été que nos "Cordiaux amis" aillent faire leurs expérimentations au Nevada étant plutôt démunis en cette matière ! Ils ont privilégié la localisation en France alors que Washington leur faisait une cour insidieuse... Passé sous silence à l'époque, c'était un acte politique fort pour Londres qui voulait s'assurer d'une solution autonome pour développer de futures charges.
  14. Ne surestimons pas le discours pas forcément bien rendu d'un parlementaire allemand beaucoup plus libre dans son expression que ce qu'on connait des ses homologues français, tout au plus peut on y voir un ballon d'essai, et je me demande s'il ne vise pas en priorité l'opinion publique de son propre pays... L'important est plutôt la "réponse" du Chancelier, qui confirme la priorité donnée au sauvetage de la relation stratégique avec Washington. face à cela l'intention du président français est présentée sous un angle des plus hypothétiques... La notion de "partage du nucléaire avec les États-Unis" me parait nécessiter a minima un éclairage spécifique, à moins qu'elle ne soit fantasmée. Les Allemands comme les autres Européens n'auront pas demain plus d'influence sur le nucléaire US stationné chez eux qu'ils n'en ont aujourd'hui ! J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer ma conception, il me semble effectivement possible d'annoncer des choses et d'induire plus d'incertitude chez un agresseur de tout ou partie de l'Europe (au sens géographique) à propos d'une éventuelle riposte nucléaire , mais le blocage est toujours bien présent et relève du champ politique comme de la dimension culturelle. Simplement discuter de notre conception française de la dissuasion nucléaire avec nos alliés européens c'est avant tout se heurter à l'omniprésence d'un savoir inculqué via le Groupe des plans nucléaires (NPG) de l'OTAN depuis plus d'un demi siècle tant aux militaires qu'aux politiques de nos alliés. Les mots et plus encore les concepts ont des sens qui peuvent être très différents. Sans parler du non-dit, pour nous le nucléaire est le coeur de notre indépendance nationale, pour les États membres de l'OTAN ce qu'ils connaissent du nucléaire militaire, c'est un outil de sécurité collective, supposé partagé avec Washington... Les travaux de Lucien Poirier ou André Beauffre ne sont malheureusement pas connus et notre chère doctrine non plus ! C'est d'ailleurs toujours un plaisir que de l'exposer à des gens qui ne l'analysaient jusqu'alors que sous le prisme de leur savoir hérité de la conception US... Inversement, nous avons nous Français des difficultés à comprendre les réactions de nos amis car elles portent sur des concepts qui ne sont pas les notres. Le sujet est donc forcément complexe et les dés sont d'emblée pipés.
  15. Déclaration du Sommet de La Haye publiée par les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’OTAN à l’issue de la réunion du Conseil de l’Atlantique Nord tenue à La Haye le 25 juin 2025 Communiqué de presse 2025 001 Issued on 25 Jun. 2025 Nous, chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Alliance atlantique, nous sommes réunis à La Haye pour réaffirmer notre attachement à l’OTAN, l’alliance la plus solide de tous les temps, ainsi qu’au lien transatlantique. Nous réitérons notre engagement indéfectible en faveur de la défense collective, consacré par l’article 5 du traité de Washington, qui dispose qu’une attaque contre l’un des Alliés est considérée comme une attaque dirigée contre tous. Forts de notre unité, nous restons fermement résolus à protéger le milliard de personnes vivant dans nos pays, à défendre le territoire de l’Alliance et à y préserver la liberté et la démocratie. Unis face à des menaces et défis de sécurité majeurs, en particulier face à la menace que la Russie fait peser pour le long terme sur la sécurité euro-atlantique et à la menace persistante que constitue le terrorisme, les Alliés vont, pour 2035, porter à 5 % la part du PIB consacrée chaque année au financement des besoins ayant trait à la défense proprement dite et aux dépenses liées à la défense et à la sécurité au sens large, afin d’honorer les obligations individuelles et collectives qui sont les leurs au titre de l’article 3 du traité de Washington. Grâce à ces investissements, l’Alliance aura les forces, les capacités, les ressources, les infrastructures, le niveau de préparation au combat et la capacité de résilience nécessaires pour assurer la dissuasion et la défense et s’acquitter de ses deux autres tâches fondamentales, à savoir la prévention et la gestion des crises, et la sécurité coopérative. Les Alliés conviennent que cet engagement comportera deux grands volets. D’une part, ils vont, pour 2035, porter à au moins 3,5 % la part du PIB consacrée chaque année au financement des besoins ayant trait à la défense proprement dite – c’est-à-dire aux dépenses couvertes par la définition des dépenses de défense agréée à l’OTAN – et à la réalisation des objectifs capacitaires OTAN. Les Alliés présenteront tous les ans un plan national dans lequel ils fixeront une trajectoire réaliste qui leur permettra d’atteindre progressivement ce pourcentage. D’autre part, ils réaliseront des investissements dans le but notamment de protéger leurs infrastructures critiques, de défendre leurs réseaux, d’assurer la préparation du secteur civil et la résilience, de libérer le potentiel d’innovation et de renforcer leur base industrielle de défense ; ils pourront déclarer chaque année sous ce volet des dépenses représentant jusqu’à 1,5 % du PIB. La trajectoire et la répartition des dépenses fixées ici seront revues en 2029, à la lumière de l’évolution du contexte stratégique et du réexamen des objectifs capacitaires. Conscients que la sécurité de l’Ukraine contribue à leur propre sécurité, les Alliés réaffirment qu’ils soutiendront ce pays dans la durée, ainsi qu’ils s’y sont engagés souverainement. Dans cet esprit, les aides qui concourent directement à la défense de l’Ukraine et au développement de son industrie de défense entreront dans le calcul des dépenses de défense des Alliés. Nous réitérons notre engagement commun à développer rapidement la coopération entre les industries de défense de part et d’autre de l’Atlantique et à mettre les technologies émergentes et l’esprit d’innovation au service de notre sécurité collective. Nous nous attacherons à éliminer les obstacles qui freinent les échanges commerciaux entre Alliés dans le secteur de la défense, et nous nous appuierons sur nos partenariats pour promouvoir la coopération entre industries de défense. Nous exprimons notre gratitude au Royaume des Pays-Bas pour l’accueil généreux qui nous a été réservé. Nous nous réjouissons à la perspective de nous retrouver l’année prochaine en Türkiye, puis de nous revoir en Albanie.
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