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  1. FEC

    Corps Franco-Britannique

    Excellente initiative de créer ce lsujet... d'autant que les détails manquent sur l'ambition du projet, simple pré-formatage d'une structure ad-hoc as usual comme l'était l'échelon pré-existant ou ambition plus concrète avec une optique opérationnelle affirmée ? Disposer à terme d'un corps franco-britannique de 50.000 PAX "bon de guerre" serait pour le moins significatif, mais on n'en est pas encore là ! En tout état de cause pour les deux Nations c'est une bonne annonce, cela peut servir un temps de cache-misère et impulser effectivement quelques synergies bienvenues !
  2. Intéressant ! j'étais resté sur des divergences "d'opinion" entre les deux gouvernements...
  3. L'autre option aurait été que nos "Cordiaux amis" aillent faire leurs expérimentations au Nevada étant plutôt démunis en cette matière ! Ils ont privilégié la localisation en France alors que Washington leur faisait une cour insidieuse... Passé sous silence à l'époque, c'était un acte politique fort pour Londres qui voulait s'assurer d'une solution autonome pour développer de futures charges.
  4. Ne surestimons pas le discours pas forcément bien rendu d'un parlementaire allemand beaucoup plus libre dans son expression que ce qu'on connait des ses homologues français, tout au plus peut on y voir un ballon d'essai, et je me demande s'il ne vise pas en priorité l'opinion publique de son propre pays... L'important est plutôt la "réponse" du Chancelier, qui confirme la priorité donnée au sauvetage de la relation stratégique avec Washington. face à cela l'intention du président français est présentée sous un angle des plus hypothétiques... La notion de "partage du nucléaire avec les États-Unis" me parait nécessiter a minima un éclairage spécifique, à moins qu'elle ne soit fantasmée. Les Allemands comme les autres Européens n'auront pas demain plus d'influence sur le nucléaire US stationné chez eux qu'ils n'en ont aujourd'hui ! J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer ma conception, il me semble effectivement possible d'annoncer des choses et d'induire plus d'incertitude chez un agresseur de tout ou partie de l'Europe (au sens géographique) à propos d'une éventuelle riposte nucléaire , mais le blocage est toujours bien présent et relève du champ politique comme de la dimension culturelle. Simplement discuter de notre conception française de la dissuasion nucléaire avec nos alliés européens c'est avant tout se heurter à l'omniprésence d'un savoir inculqué via le Groupe des plans nucléaires (NPG) de l'OTAN depuis plus d'un demi siècle tant aux militaires qu'aux politiques de nos alliés. Les mots et plus encore les concepts ont des sens qui peuvent être très différents. Sans parler du non-dit, pour nous le nucléaire est le coeur de notre indépendance nationale, pour les États membres de l'OTAN ce qu'ils connaissent du nucléaire militaire, c'est un outil de sécurité collective, supposé partagé avec Washington... Les travaux de Lucien Poirier ou André Beauffre ne sont malheureusement pas connus et notre chère doctrine non plus ! C'est d'ailleurs toujours un plaisir que de l'exposer à des gens qui ne l'analysaient jusqu'alors que sous le prisme de leur savoir hérité de la conception US... Inversement, nous avons nous Français des difficultés à comprendre les réactions de nos amis car elles portent sur des concepts qui ne sont pas les notres. Le sujet est donc forcément complexe et les dés sont d'emblée pipés.
  5. Déclaration du Sommet de La Haye publiée par les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’OTAN à l’issue de la réunion du Conseil de l’Atlantique Nord tenue à La Haye le 25 juin 2025 Communiqué de presse 2025 001 Issued on 25 Jun. 2025 Nous, chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Alliance atlantique, nous sommes réunis à La Haye pour réaffirmer notre attachement à l’OTAN, l’alliance la plus solide de tous les temps, ainsi qu’au lien transatlantique. Nous réitérons notre engagement indéfectible en faveur de la défense collective, consacré par l’article 5 du traité de Washington, qui dispose qu’une attaque contre l’un des Alliés est considérée comme une attaque dirigée contre tous. Forts de notre unité, nous restons fermement résolus à protéger le milliard de personnes vivant dans nos pays, à défendre le territoire de l’Alliance et à y préserver la liberté et la démocratie. Unis face à des menaces et défis de sécurité majeurs, en particulier face à la menace que la Russie fait peser pour le long terme sur la sécurité euro-atlantique et à la menace persistante que constitue le terrorisme, les Alliés vont, pour 2035, porter à 5 % la part du PIB consacrée chaque année au financement des besoins ayant trait à la défense proprement dite et aux dépenses liées à la défense et à la sécurité au sens large, afin d’honorer les obligations individuelles et collectives qui sont les leurs au titre de l’article 3 du traité de Washington. Grâce à ces investissements, l’Alliance aura les forces, les capacités, les ressources, les infrastructures, le niveau de préparation au combat et la capacité de résilience nécessaires pour assurer la dissuasion et la défense et s’acquitter de ses deux autres tâches fondamentales, à savoir la prévention et la gestion des crises, et la sécurité coopérative. Les Alliés conviennent que cet engagement comportera deux grands volets. D’une part, ils vont, pour 2035, porter à au moins 3,5 % la part du PIB consacrée chaque année au financement des besoins ayant trait à la défense proprement dite – c’est-à-dire aux dépenses couvertes par la définition des dépenses de défense agréée à l’OTAN – et à la réalisation des objectifs capacitaires OTAN. Les Alliés présenteront tous les ans un plan national dans lequel ils fixeront une trajectoire réaliste qui leur permettra d’atteindre progressivement ce pourcentage. D’autre part, ils réaliseront des investissements dans le but notamment de protéger leurs infrastructures critiques, de défendre leurs réseaux, d’assurer la préparation du secteur civil et la résilience, de libérer le potentiel d’innovation et de renforcer leur base industrielle de défense ; ils pourront déclarer chaque année sous ce volet des dépenses représentant jusqu’à 1,5 % du PIB. La trajectoire et la répartition des dépenses fixées ici seront revues en 2029, à la lumière de l’évolution du contexte stratégique et du réexamen des objectifs capacitaires. Conscients que la sécurité de l’Ukraine contribue à leur propre sécurité, les Alliés réaffirment qu’ils soutiendront ce pays dans la durée, ainsi qu’ils s’y sont engagés souverainement. Dans cet esprit, les aides qui concourent directement à la défense de l’Ukraine et au développement de son industrie de défense entreront dans le calcul des dépenses de défense des Alliés. Nous réitérons notre engagement commun à développer rapidement la coopération entre les industries de défense de part et d’autre de l’Atlantique et à mettre les technologies émergentes et l’esprit d’innovation au service de notre sécurité collective. Nous nous attacherons à éliminer les obstacles qui freinent les échanges commerciaux entre Alliés dans le secteur de la défense, et nous nous appuierons sur nos partenariats pour promouvoir la coopération entre industries de défense. Nous exprimons notre gratitude au Royaume des Pays-Bas pour l’accueil généreux qui nous a été réservé. Nous nous réjouissons à la perspective de nous retrouver l’année prochaine en Türkiye, puis de nous revoir en Albanie.
  6. Tout ça pour en arriver là... Cela me rappelle encore plus la fin de la guerre de la libération du Koweït et le fait que les US de l'époque avaient refusé de terminer le travail en épargnant le régime de Saddam... pour le coup celui ci en s'appuyant sur ses terribles forces répressives avait conservé la main sur le plan intérieur, mais avait effectivement déproliféré (nucléaire, bactériologique, chimique, balistique). Son ambition première étant de conserver le pouvoir. Chose qu'il fit jusqu'à ce que Bush Junior décide qu'il était temps d'en finir en prétextant faussement que la déprolifération n'avait pas été faite. Toutes les parties au conflit et particulièrement le régime iranien se rappellent de ce précédent. La suite de la série Trumpflix s'annonce palpitante !
  7. tout à fait... seule une occupation terrestre permet d'imposer une déprolifération réelle... Le cas de figure iranien me semble correspondre à une application concrète de La doctrine de l'US CounterProliferation qui était il y a 30 ans poussée par l'USAF et le DOE (équivalent CEA) pour pousser les capacités de frappes conventionnelles antibunker et le DOE pour défendre l'idée d'une arme nucléaire tactique employable pour ce type de frappes... d'ailleurs le CEA Dam était plutôt fana aussi alors qu'on était dans le contexte de l’arrêt des essais nucléaires. Mais au niveau doctrinal pour nous Français cela coinçait pour les raisons qui sont aujourd'hui évoquées dans notre débat !
  8. Tout à fait... et pour l'heure on ne dispose que d'informations partielles exploitées de manière unilatérale par un seul camp... d'où l'importance d'un contrôle international sur les stocks de matière tout comme la gestion de l'après Taliban, l'après Saddam, l'après Khadafi... et tant d'autres d'où la doxa actuelle qui nie l'efficacité d'un "régime change " impsé par l'étranger principale leçon géostratégique des trois dernières années en guise de non prolifération nucléaire : être un État du seul (Iran), être un État dénucléarisé (Ukraine) est moins satisfaisant qu'être à l'instar de la Corée du Nord un État ayant réussi sa prolifération...
  9. schématiquement : 1/ le savoir faire et la technologie pour réaliser une charge nucléaire explosive remonte à 80 ans ; ce know-how les Iraniens (comme d'autres) le détiennent... ; 2/ la difficulté majeure est la militarisation de la charge son aptitude à être vectorisée (bombe, roquette, missile...) ; en ayant développé leurs capacités balistiques et non aériennes (vétusté de la flotte d'avions de combat) les Iraniens ont priorisé les missiles, ce qui induit des contraintes techniques spécifiques pas simples à remplir si l'on ne dispose pas d'assistance extérieure ; 3/ la constitution du stock de matière de qualité militaire prend du temps, c'est le stade auquel était les Iraniens, maintenant ils disposeraient d'un peu plus de 400kg à plus de 60% ; bizarrement les Israéliens considèrent qu'il faut 15 jours pour les transformer en charges militaires ; 4/ en l'état ces matières peuvent aussi être embarquées dans des bombes sales à l'efficacité limitée mais dont l'impact symbolique est optimal pour choquer les opinions publiques. Surtout en cas de maintien du régime, ce stock s'il n'est pas remis à un tiers (AIEA, puissance tierce ?) peut effectivement servir à moyen terme de base (pour passer de 60 à 90%) à une nouvelle opération clandestine de prolifération... Je me répète mais seul un changement de régime (si ce dernier n'est pas réellement "convaincu" de la nécessité de démanteler son programme clandestin) peut permettre d'avoir quelques assurances quant à la réalité d'une déprolifération. Une mission internationale d'investigation et de contrôle du démantèlement est indispensable. Il faut conserver le "modèle irakien" en tête. J'ajoute qu'une disparition totale ou même partiel du stock de matière déjà produit accroitrait le risque d'un transfert vers un autre proliférant potentiel qui pourrait en l'acquérant booster son propre programme...
  10. N'oublions jamais la divergence culturelle que nous avons nous Français avec les Américains, quant à "l'employabilité" de l'arme nucléaire dans une contexte de bataille...
  11. Intéressante expérience : "Le 1er RIMa innove avec l’Escadron de Drones de Chasse, un concept d’emploi des drones répondant aux enjeux des combats modernes. Discret et mobile, il désorganise l’adversaire en provoquant la surprise. Le tout à coût maitrisé et en s'intégrant dans la manoeuvre tactique."
  12. Si les belligérants devaient en rester là... cela me rappellerait (décidément je fais mon vieux schnock à ressasser mes souvenir !) beaucoup l'après 1ère guerre du Golfe, quand la coalition avait laissé Saddam Hussein en place, avec (entre autres) une déprolifération à gérer et un régime honni mais craint...
  13. Tout à fait d'accord avec toi sur le fonds ! Mon propos était centré sur ma réaction aux propos entendus sur LCI, donc centrée sur l'hôpital touché... Le vrai problème de sécurité pour Israël avant même les armes de destruction massive est la prolifération balistique, et ce constat remonte à la Guerre des villes durant le conflit irano-irakien... confirmé par les Sud de Saddam... l'acquisition de missiles chinois par l'Arabie Saoudite avait été particulièrement mal vécue aussi... Je parle de vrais missiles pas de roquettes... Le message va être entendu par beaucoup de pays de la région ou pas et je crains que comme pour les mines anti personnelles, le MTCR soit bientôt une convention obsolète. Effectivement, les USA ne jouent plus leur rôle et du coup les joueurs de poker abattent leurs jeux, j'ai peur que ce ne soit que le commencement du processus ailleurs dans le monde...
  14. oui... Il leur en faut plus c'est indéniable, et c'est un moyen d'entrainer les USA de plus en plus dans le conflit. maintenant je suis d'une génération qui a étudié les performances des Patriot dans la défense d'Israël contre les Scuds de Saddam, "plus de 90% d'interception" en fait "90%" de fuselages cassés aux points de ruptures des rivets posés par les irakiens et donc des débris retombant sur la Jordanie et Israell... donc forcément j'ai des doutes sur les performances réelle des défenses ABM dès lors que l'on sort de la courte portée et qu'elles font face à une frappe simultanée. Une défense hermétique à 100% est impossible à assurer. Si 5 missiles du type de celui ayant touché l'hôpital sont tirés vers Dimona va falloir que la défense israélienne ne se rate pas. D'ailleurs le simple fait que la centrale soit explicitement visée - indépendamment des effets des tirs -, marquera le franchissement d'un seuil.
  15. Il est clair que la communication israélienne ne permet pas -à raison !- de connaitre les résultats des frappes sur les cibles militaires qui permettraient de tirer quelques conclusions sur la précision des tirs iraniens. Mais je ne pense pas qu'elle soit supérieure à la moyenne des tirs russes en Ukraine... Maintenant si les missiles touchent leurs cibles Israël va avoir un vrai problème à court terme car une salve sur la centrale nucléaire aura un impact si ce n'est destructif mais au moins symbolique très fort. Pourquoi Téhéran ne l'a pas fait plus tôt ? peut être parce que c'est leur menace ultime vis à vis d'Israël et qu'une fois exécutée il ne leur restera plus grand chose à part taper au niveau régional bases occidentales, industrie pétrochimique etc... et donc précipiter leur fin.
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