Lors de son audition récente, le général Bosser dresse le portrait d’une armée presque à bout de souffle. Exemple avec les hélicoptères, «premier poste de dépense [et] pilier majeur du combat aéroterrestre» : «Sur les 300 hélicoptères dont nous disposons, nous devrions en avoir en permanence 150 à même de voler, auxquels on doit en ajouter 50 en cas de crise ; or seuls 100, aujourd’hui, volent (en unité, en école, en expérimentation ou en opérations).»