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g4lly

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  1. Les effets specifiques MHD dépendent de la conductivité du milieu... Puisqu'on a essentiellement une action sur les particules chargées libres. L'air n'étant pas particulièrement conducteur c'est compliqué et le rendre conducteur pas si simple. L'eau de mer est conductrice naturellement donc c'est nettement plus simple.
  2. Il est déjà en service en Tchétchénie...
  3. C'est mal barré pour établir une doctrine militaire robuste ...
  4. J'ai remis la main sur l'article qui date de décembre https://internationalepolitik.de/de/europaeische-autonomie-ein-zweifelhaftes-konzept
  5. Ce qui est intéressant c'est qu'il ne prend meme pas le temps de douter de la dissuasion nucléaire, ni de proposer de doctrine qui pourrait etre propre à l'Allemagne. C'est assez étriquée comme pensée malheureusement... Vouloir "déverrouiller" l'interdit nucléaire en Allemagne, sans proposer un projet un minimum détaillé c'est un peu cavalier puisque l'auditeur peut facilement projeter un projet qui l’inquiète. On déverrouille ce genre de sujet avec un projet super carré et rassurant ... pas avec une bouteille jetée à la mer.
  6. g4lly

    Ici on cause fusil

    Et ils font quoi après quinze minutes ils prennent l'apéro avec l'ennemi ? Certes 15 minutes à 60 coups par minutes ca fait 900 coups tirés ... mais ca peut sembler assez léger comme exigence. Ils donnent une idée du temps nécessaire pour refroidir avant la séquence suivante?
  7. g4lly

    Ici on cause fusil

    Après c'est pas très grave les soldats tireront juste moins ou moins longtemps avec
  8. Probablement parce qu'ils en sont incapables... ...Accessoirement je ne suis pas convaincu que cela change grand chose. Au début du conflit quand la Russie utilisait largement l'arme aérienne pour tout et pour rien, les résultats n'ont pas vraiment été stupéfiant. A priori autant que possible les ukrainiens ont le bon gout de disperser leurs ressources de sortes que les russes ne puissent pas faire de bombardement "décisifs". Et concernant la ligne de front avec les kit de planage et de guidage à priori les russes arrivent à bombarder les points durcis sans prendre trop trop de risque. Sinon il y a eu une période ou les russes traquaient littéralement tous les moyens DSA proche de la ligne de front, et les détruisaient systématiquement à coup de missile balistique. Ca a peut être un peu forcer les ukrainiens à moins s'exposer donc à être moins menaçant sur la ligne de contact, laissant juste ce qu'il faut de champ au chasseur russe pour faire l'appui feu "lourd".
  9. C'est la Mogami-Upgraded issue de la famille mais à plus de 6000t il me semble, avec 32 cellules Mk41 ... plus 8 conteneur pour missiles antinavire - Type 12 au Japon - ... un canon de 127 ... un seaRam à l’arrière, et deux canon d'artillerie secondaire ... torpilles légères ... hélicoptère ASM etc. Au Japon les VLS seront équipé du SAM local - Type 23 - et de l'ASROC local - Type 07 -. https://en.wikipedia.org/wiki/New_FFM
  10. g4lly

    Ici on cause fusil

    Des paras commando belges qui trainaient sur le forum nous expliquaient qu'ils partaient toujours avec en Afghanistan ... mais je n'ai jamais demandé s'ils utilisaient beaucoup l'un et l'autre canon. Mais je suppose que s'ils partaient tout le temps avec 2 canon et plus de 1000 coups - il me semble meme qu'ils partaient avec 1800 coups en tout, sur plusieurs pax -, c'est qu'ils devrait bien y avoir une raison. Ca fait grosso modo la dimension d'une FREMM visiblement peut etre un tout petit peu plus petit.
  11. g4lly

    Ici on cause fusil

    La Minimi elle sort avec le canon court et seulement 100 coups, mais dans le sac il y a un canon lourd de rechange normalement, et des poche de 200 coups trainent sur un des pax qui accompagne le tireur. Quand le canon chauffe on échange. http://www.esprit-valmy.fr/viewtopic.php?t=13232 Cadence pratique : - temps de paix : environ 200 cps en 2 mn puis changement de canon - temps de guerre : 600 cps en 6 mn puis changement de canon Portée de tir maximum : 2.700 m Portée de tir efficace : 1.300 m. Portée de tir pratique : 800 m. Poids de l'arme avec bipied : 7,250 kg Poids du canon complet avec cache-flamme, régulateur et organes de visée : 1,650 kg Poids du chargeur toile de 100 cartouches plein : 1,660 kg Poids du chargeur toile de 100 cartouches vide : 0,210 kg Poids du chargeur de 30 cartouches plein : 0,585 kg Poids du chargeur de 30 cartouches vide : 0,210 kg Le canon "complet" http://ns3044731.ip-188-165-199.eu/esprit-valmy/materiels-armees-francaises/armes-automatiques-collectives-et-sur-vehicules/armes-automatiques-5%2C56/minimi-5%2C56/minimi_4_esprit-valmy.jpg
  12. L'accord avec l'Azerbaïdjan c'est pour alimenter l'Ukraine en gaz... Via le contournement de la Russie.
  13. La M3M qui tire à plus de 6000m :lol: On ne pratique plus le tir indirecte avec non MG depuis la seconde guerre mondiale...
  14. Les gros poussats de Gaza continuent leur sketch pour tenter d'attendrir le monde ... De retour de Gaza, des médecins témoignent du désastre et interrogent la torpeur européenne : « Nous reste-t-il encore un peu d’humanité ? » Cinq médecins et deux infirmières, français et suisse, qui ont effectué plusieurs missions humanitaires dans l’enclave palestinienne depuis novembre 2023, racontent au « Monde » l’impossibilité de répondre aux besoins de la population. Et comment cette expérience les a marqués. En plongeant dans ses souvenirs, Mehdi El Melali, un urgentiste français de 33 ans, s’interrompt, submergé par l’émotion. Aucun mot ne décrit fidèlement l’enfer de la bande de Gaza. Lui n’y a passé que trois semaines, du 4 au 25 juillet 2024, lors d’une mission organisée par les organisations Al-Rahma et PalMed Europe. La violence de son récit tranche avec la douceur de cette soirée d’été, dans un café parisien. « Une partie de moi est un peu restée là-bas, s’excuse-t-il. J’ai du mal à couper. » Comme d’autres humanitaires européens, il en a conçu une profonde solitude. « On en revient transformé », confirme le chirurgien orthopédiste François Jourdel. A 54 ans, ce vétéran de la médecine a effectué son premier terrain en 1997, en Angola. Gaza, insiste-t-il, est unique : « Les bombardements y sont incessants et les gens ne peuvent pas fuir. Toute la population est touchée. » Il n’est pas le seul professionnel à dresser ce constat effaré. A bien des égards, la situation créée par l’assaut de l’Etat hébreu sur Gaza – il dure depuis vingt-deux mois –, après l’attaque du Hamas palestinien contre Israël, le 7 octobre 2023, est sans commune mesure avec ce qu’ils ont vu ailleurs. Cinq médecins et deux infirmières – six Français et une Suissesse – ont accepté de partager avec Le Monde leur expérience dans les hôpitaux de Gaza. Tous ont été choqués par la proportion extrêmement élevée d’enfants parmi les victimes. Les blessés qu’ils ont soignés sont représentatifs de la société gazaouie – preuve, selon eux, du caractère indiscriminé des bombardements israéliens. Dès l’arrivée dans l’enclave, leur regard a buté sur des ruines, des squelettes d’immeubles et des souvenirs anéantis. Les gestes de la vie quotidienne sont dominés par le bourdonnement oppressant des drones et par les explosions qui déchirent le ciel. Au début de la guerre, en novembre 2023, François Jourdel en compte « parfois jusqu’à cinq ou six, en une minute ». Ces bombardements sont « d’une extrême violence, comme un tremblement de terre. Tout l’hôpital était secoué par des ondes de choc qui faisaient trembler les vitres », relate le chirurgien parti avec l’ONG Médecins sans frontières (MSF). « Des patients par terre, éviscérés » Les hôpitaux saturent. « C’est un volume de blessés qui submergerait n’importe quel grand hôpital parisien », affirme le médecin, qui vit et travaille à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Le suivi postopératoire est quasi-impossible. Sans fichier informatique ni chambre attribuée, alors que les couloirs grouillent de malades et de déplacés venus chercher un abri, une partie des patients repart sans avoir reçu de soins. Depuis son bureau à Chamonix, en Haute-Savoie, Karin Huster parle sans détour. L’infirmière de 58 ans a effectué une vingtaine de missions humanitaires à travers le monde depuis 2014. Elle s’est rendue trois fois à Gaza, en 2024, en tant que responsable des activités médicales de MSF. Entre juin et juillet de cette année-là, lors de son deuxième séjour, elle était basée à l’hôpital Al-Aqsa, à Deir Al-Balah, dans le centre de l’enclave. Avec trois lits aux urgences, le seul établissement encore préservé à l’époque tenait plus de la clinique que de l’hôpital. « Des patients gisaient par terre, éviscérés, décrit-elle. Quand ils mourraient, on les poussait dans un coin : on n’avait pas le temps de les emmener à la morgue parce que d’autres blessés arrivaient. » Chaque missile charrie des vagues de blessés. « Stop, je n’en peux plus ! », se souvient avoir pensé Mehdi El Melali, l’urgentiste. Dans le nord de Gaza, à l’hôpital indonésien, il se rappelle avoir reçu une trentaine de blessés, tous de la même famille, qui dormaient au moment de l’explosion. Un garçon de 8 ou 9 ans est déclaré mort à son arrivée. « La mère était un peu perturbée, elle ne savait pas trop quoi faire, raconte-t-il. On lui a dit que l’un de ses fils était décédé. Elle l’a embrassé sur le front, puis elle s’est mise à compter ses autres enfants en cherchant son quatrième, âgé de 14 ans. Il n’était pas là. On ne l’a jamais retrouvé. » Les souvenirs de l’urgentiste mêlent le médical et son propre ressenti. L’immense majorité des blessés sont victimes des bombardements. Quelques-uns, dans le nord de l’enclave, sont touchés par des tirs de drones quadrirotor. Quand un missile frappe une habitation, beaucoup ne survivent pas. Ceux qui s’en sortent ont les chairs déchiquetées, les membres arrachés ou écrasés par les murs effondrés de leurs maisons. Le souffle de l’explosion provoque parfois des lésions dans les organes, difficiles à détecter sans échographie. Mehdi El Melali a remarqué que, dans le Nord, les blessés – notamment des enfants – étaient criblés de petits éclats de métal noirs. La mort banalisée Dans son bureau, à Grandvaux, en Suisse, Sonam Dreyer-Cornut rabat nerveusement une mèche de cheveux. Cette infirmière de 36 ans, responsable médicale pour MSF, est sortie de Gaza à la fin du mois d’avril. Elle a connu la trêve, entrée en vigueur le 19 janvier. Et assisté à la reprise des bombardements, le 18 mars, qui a ruiné la fragile reconstruction du système de santé. Beaucoup de rescapés, constate-t-elle alors, souffrent de graves brûlures. Pour cicatriser correctement, ils doivent absorber au moins 3 000 calories par jour. Or, à la fin de sa mission, après deux mois de siège total, il n’y avait plus de farine à Gaza. A peine restait-il quelques boîtes de conserve – les fruits et la viande avaient disparu depuis plusieurs semaines. « Leurs plaies ne cicatrisaient pas, ça prenait deux fois plus de temps, se rappelle l’infirmière. Certains surinfectaient par manque d’accès à l’eau pour nettoyer les plaies. » C’était avant que la famine ne se généralise dans l’enclave palestinienne. A Gaza, les vies sont à l’image des corps, en lambeaux. Un oncle s’occupe de ses neveux orphelins ; une voisine fait parfois office de grand-mère. Un jour, Sonam Dreyer-Cornut voit arriver une petite fille blessée accompagnée d’un garçon de 12 ans au visage brûlé. Il était devenu chef de famille : le plus âgé encore en vie pour s’occuper d’une ribambelle de frères et de cousins, eux aussi orphelins. Certains enfants arrivent en état de stress aigu, « complètement mutiques, le regard fixe, l’air hagard, se remémore l’infirmière. Ils ne bougent plus, ne parlent plus, ne pleurent pas », malgré des blessures parfois très lourdes. La mort a été banalisée. L’anesthésiste et réanimatrice Aurélie Godard se souvient d’un « monsieur d’une cinquantaine d’années » dont la jambe avait été blessée lors d’une explosion, à Deir Al-Balah. « Il me dit : “Est-ce que je peux m’absenter deux heures ? Il faut que j’aille enterrer mes fils.” Il a dit ça comme ça. Ça faisait froid dans le dos. » La médecin de 44 ans, qui exerce à Annecy, parle d’une voix douce. Elle esquisse un sourire quand elle évoque ses collègues palestiniens. Elle a effectué trois missions à Gaza pour MSF en 2024, constatant à chaque fois plus de destructions. Dans le Sud, Rafah n’existe plus, Khan Younès est dévastée. Le Nord est un champ de ruines. Les restrictions israéliennes laissent aux Gazaouis tout juste de quoi respirer, sans dignité ni espoir. L’infirmière Karin Huster a travaillé à Mossoul en Irak, en Haïti, dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo, dans des pays avec des « systèmes corrompus ou qui cassent les gens, dans des situations de guerre ». « Mais moi, jamais je n’avais connu une telle situation dans laquelle la population n’a pas le droit d’exister, dit-elle. A Gaza, c’est la population civile qui paie. Israël a les moyens d’éviter ça, mais il choisit d’être inhumain. » L’impression de servir à quelque chose Plus de 60 000 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le 7-Octobre, selon le ministère de la santé dirigé par le Hamas – des données jugées fiables par les Nations unies. Ce bilan n’inclut que ceux qui ont été identifiés. Des milliers de corps sont sous les décombres. D’autres sont morts des conséquences de la guerre, de cancers, d’AVC ou de maladies chroniques non soignées… Et dans la douleur : les médecins préfèrent garder les anesthésiants pour les opérations. On manque de pansements, de médicaments, d’antibiotiques. En avril 2024, Samyr Addou effectuait sa première mission en zone de conflit – quinze jours à l’hôpital Nasser, à Khan Younès. Le chirurgien orthopédiste de 58 ans s’était préparé aux blessures de guerre, mais il a été choqué d’opérer en grande majorité des enfants et des femmes. Les patients étaient ensuite allongés à même le sol, avec « des plaies puantes, béantes, infestées de vers ». Depuis, il doute : « Est-ce que je n’ai pas prolongé des souffrances ? » La voix s’éraille, il s’agace un peu. Il a l’impression d’avoir déjà tout raconté aux médias : les enfants amputés, l’horreur de la guerre… Sans que cela suscite de réaction : « Parlons de nous, en France, de notre humanité : est-ce qu’il nous en reste encore un peu ? » A Gaza, les soignants ont l’impression de servir à quelque chose. Tous cherchent donc à y retourner. Samyr Addou a été refoulé par les autorités israéliennes, en mars, alors qu’il disposait des permis requis. Pascal André, un urgentiste qui a effectué une mission de quinze jours dans l’hôpital européen de Khan Younès en février 2024, a tenté à quatre reprises d’y revenir – ses autorisations ont été annulées par Israël au dernier moment. Sur place, « c’est grâce aux collègues palestiniens qu’on tient dans l’enfer », résume Mehdi El Melali, qui sourit au souvenir des rares pauses, quand les médecins gazaouis lui confiaient leurs peines de cœur et leurs souvenirs d’avant la dévastation. Leur endurance impressionne les humanitaires. Tous insistent : les Gazaouis ne sont pas consumés par la haine, même à l’égard d’Israël. Ils veulent juste en finir avec le carnage ; ils réclament justice.
  15. g4lly

    Défense sol-air multicouches

    Meme les canon spécifique C-RAM ne tirent pas à 90° ... le Phalanx est à +80 puis +85° dans sa derniere itération par exemple. On a quelques vieux C-RAM russe qui montent à 88° mais c'est tout. Les canon Cerbere et Tarasque était à +83° ...
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