Je sais bien que ceux sont des généralités que je fais ( et pas des clichés ), et que comme toutes généralités, sont en partie inexactes de par le manque de précisions inhérent aux généralités justement.
Par exemple, étant moi-même petit-fis de communistes rentrés en résistance au lendemain de la défaite, je sais parfaitement que c'était loin d'être le cas de tous les communistes.
Cependant, mais interventions intempestives sur ce forum n'ont pas pour but de concurrencer les historiens et sociologues, mais de donnés mon point de vue, qui j'en convient, n'est pas un exemple de finesse.
Je vais donc essayer de préciser : évidemment que la droite de l'époque ne se résume pas à d'un côté les gentils Gaulistes philosémites et de l'autre des méchants antidreyfusards. Tout comme la gauche ne se réduit aux congés payés et à Laval. Mais, et c'est là où je voulais en arriver, à mon humble avis, la défaite de 1940 n'est pas seulement dû à une série d'événements ( gabegie logistique, généraux gâteux, production industrielle mal en point et je m'arrête là, la liste est longue) qui tiendrais d'un malheureux hasard, mais est en fait le résultat de causes plus profondes qui tiennent avant tout à une classe politique devenu irrationnelle, refusant obstinément de voir les menaces que sont le nazisme et le communisme. Et je pense que cet aveuglement viens principalement à droite des antisémites, antirépublicains et à gauche d'un Front Populaire pacifisto-révolutionnaire qui nous dit que le problème de l'époque est l'oppresseur et seigneur du Mal impérialiste, le KKKAPITALISME. Et même si en effet, les lignes de démarcation sont en réalité plus fines et tortueuses, je crois tout de même que ceux sont ces deux idéologies et le fait quelle se combattent entre elles de manière puérile et irresponsable, qui ont fait perdre de vue à la nation française entière la réalité des choses.
Pour revenir sur le point économique plus actuel du chômage, le problème c'est qu'en France aussi on a du chômage masqué, mais qu'on a encore 2X plus de chômage qu'ailleurs. Et s'il y aussi des problèmes en Angleterre, lorsque l'on cherche du travail à Londres, que l'on s'appelle Rachid ou Robert on en trouve en moins deux semaines. Et ça c'est loin d'être le cas à Paris.