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Le premier ministre kosovar accusé de trafic d'organes
Perry a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Cette histoire est bizarre quand même. Rien n'est impossible bien sûr, surtout en temps de guerre mais je me rappelle de l'histoire des "charniers" de Timisoara... Et puis surtout... Pourquoi n'a t'elle pas parlé d'un tel scandale avant ??? -
[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large
Perry a répondu à un(e) sujet de Bill dans Actualités marines
Extrait du "Journal du Dimanche" (13/04/2008) : "Ils cinglent désormais vers Djibouti. Les ex-otages du Ponant embarqués à bord de la Jeanne-d'Arc devraient atteindre le "pays des Braves" lundi, vers 12 heures. Un avion, parti hier matin de Paris, assurera alors leur rapatriement sur le sol français. Leur bateau, un yacht de luxe appartenant à la CMA CGM, a été arraisonné vendredi 4 avril par des pirates alors qu'il entrait dans le golfe d'Aden, au large des côtes somaliennes. Plus lent que le bâtiment militaire français, Le Ponant devrait, lui, atteindre Djibouti dans la nuit de lundi à mardi. Le voilier est barré par un nouveau capitaine de la CMA CGM, accompagné de deux ex-otages - le maître de manoeuvre et un mécanicien - ainsi que de quatre militaires. Il est toujours escorté de près par le Commandant-Bouan, une frégate de la marine française. "Les otages vont bien, ils n'ont pas subi de violences. Ils ont été nourris correctement, c'est même leur cuisinier qui préparait les repas", raconte Claude Vergez-Larrouget, le médecin-major de la Jeanne-d'Arc. "Notre fils a pu nous téléphoner cinq minutes ce [samedi] matin, témoigne Eve Stramba-Badiali, la mère de Timothée, 26 ans, l'officier mécanicien du bord. Il avait l'air bien, serein. Et puis on a vu qu'il avait bien fait son travail..." En allant acheter les journaux, samedi matin, Eve a découvert en une du Figaro la photo de son fils barrant l'air déterminé l'un des deux Zodiac, annexes du Ponant, qui ont permis vendredi aux ex-otages de procéder eux-mêmes à leur évacuation jusqu'au Jean-Bart. Ils ont ensuite rapidement été transférés sur la Jeanne-d'Arc qui avait installé à son bord un dispositif de réanimation et de chirurgie, si jamais les choses tournaient mal. Il n'a pas été nécessaire... Une nuit, l'un des malfrats disparaît... Vendredi 4 avril. Le Ponant, voilier de luxe long de 88 mètres, croise au large des côtes somaliennes, direction Alexandrie. En fin de matinée, douze pirates armés de kalachnikov et de lance-roquettes, arrivés sur deux petites embarcations à l'allure inoffensive, prennent d'assaut le navire. Alertées, les autorités françaises dépêchent sur place le Commandant-Bouan, une frégate de la Task Force 150 qui croise non loin de là. A son bord, le commandant Hervé Couble ne s'éloignera plus jamais de plus de 2 km de sa cible, qui met le cap sur la province du Puntland, repaire notoire de pirates. Un premier contact entre les deux navires est pris le dimanche 6 avril au matin. Derrière la radio, le capitaine du Ponant, Patrick Marchesseau: les trente membres de l'équipage vont bien, ils sont bien traités. A ce moment-là, les pirates - qui ne donnent jamais leur nom, ni même leur prénom, et se présentent comme les "Somalian people" ou "Somalian milicians" - refusent de négocier: ils attendent leur chef qui, lui, parle anglais. Entre-temps, le capitaine du Ponant épate les militaires français par son sang-froid. "Il nous expliquait en anglais ce que voulaient les pirates, que l'on s'éloigne, par exemple, puis, entre deux phrases, il glissait rapidement, en français: 'ils sont nerveux' ou au contraire, 'ils sont tranquilles aujourd'hui'", explique le commandant Couble. La nuit, l'équipage est regroupé dans une salle de réception. Le jour, dans un premier temps, les captifs sont obligés de patienter sur le pont supérieur, en plein cagnard. Puis, à force de protestations, le capitaine obtiendra que les otages descendent à l'étage en dessous, sur un autre pont, mieux abrité. De leur côté, les pirates semblent apprécier leur séjour à bord. Le premier soir, ils dévalisent le bar du Ponant... Les militaires français s'inquiéteront pendant toute la semaine de l'effet de l'alcool sur des esprits déjà échauffés. Une nuit, l'un des malfrats disparaît. Certains pensent qu'il est tombé à l'eau, ivre mort. "Ou peut-être a-t-il rejoint la côte", suggère une source informée. Les pirates se demandent comment ils vont sortir de là Une fois ancrés au large de Garaad, un village du sud du Puntland, à 850 km au nord de Mogadiscio, les pirates mettent le bateau à sac et filent revendre leurs trouvailles à terre. Pendant toute la semaine, des villageois, et non une ONG comme cela a pu être dit, apportent eau et poissons sur Le Ponant. Les pirates font de fréquents allers-retours à terre. Un "vaisseau mère" croise également au large, pensent les militaires; mais ils ne parviendront pas à le localiser. "Les bateaux des pirates et ceux des pêcheurs se ressemblent tous", constate l'amiral Gérard Valin, commandant à bord du Var, de la zone maritime de l'océan Indien. Dimanche 6 avril. L'armateur prend contact avec les preneurs d'otages vers 21 heures. Un PC de crise est installé à Marseille dans l'ancien centre CMA CGM, un bâtiment blanc à deux pas du siège actuel. C'est Rodolphe Saadé, fils de l'armateur et directeur général de la CMA CGM, qui mène ces négociations en anglais, par radio, parlant avec les pirates plusieurs fois par jour. Il est conseillé par des experts du GIGN dépêchés dans la cité phocéenne. La négociation ne porte pas tant sur le montant de la rançon que sur le sort des preneurs d'otages. Ceux-ci sont particulièrement préoccupés par les conditions de l'échange: ils se demandent comment ils vont sortir de là alors que des navires de guerre français croisent dans la zone. Il y a aussi les clans rivaux qui lorgnent sur leur butin, et dont ils se méfient. Véronique, la femme de Rodolphe, responsable des croisières au sein de l'entreprise familiale, se charge pour sa part des contacts avec les familles de l'équipage. Le père, Jacques Saadé, proche de Nicolas Sarkozy, le rencontre régulièrement à Paris. Il accepte immédiatement de payer une rançon, tandis que le Président n'en aime guère l'idée. Au fil des jours, la force française se déploie autour du navire de croisière. Le Commandant-Bouan est rejoint par la frégate Jean-Bart, le pétrolier-ravitailleur Var, le navire-école Jeanne-d'Arc qui s'est dérouté d'un tour du monde, mais aussi six hélicoptères ainsi que des commandos marines parachutés en mer. Parmi eux, l'amiral Marin Gillier, en charge de l'opération tactique. Une rançon proche de 2,5 millions de dollars Mercredi 9 avril. Les négociations sont sur le point d'aboutir. L'armateur et les pirates semblent trouver un accord. "Une première tentative de libération a été envisagée le jeudi, révèle Hervé Couble. Mais les preneurs d'otages n'ont pas arrêté de changer d'avis." Le lendemain, Nicolas Sarkozy, qui avait promis aux familles de reprendre les choses en main à partir du jeudi si la situation ne se débloquait pas, ordonne à la cellule de crise interministérielle de chapeauter désormais l'opération. Le gouvernement somalien donne son feu vert. Les Saadé ne rompent pas pour autant le contact avec les ravisseurs. Les discussions s'accélèrent. Et les pirates, qui sont désormais dix-huit - sept sont montés à bord -, deviennent de plus en plus nerveux. "Ils nous répétaient sans cesse de ne pas nous approcher et, à la jumelle, on pouvait les voir, armés, encercler les otages", poursuit Hervé Couble. Vendredi 11 avril. L'échange peut enfin avoir lieu: les militaires déclenchent l'opération "Thalathine" (trente, en somali, comme le nombre d'otages). Le rendez-vous est prévu sur l'eau. Trois pirates d'un côté, trois membres du GIGN de l'autre. Dans leurs mains, une rançon qui serait, selon nos informations, proche de 2,5 millions de dollars. Très rapidement, les otages, restés à bord du Ponant avec quelques ravisseurs, sont libérés. Le capitaine Marchesseau est le dernier à quitter le bateau. "Pour aller plus vite, nous lui avons demandé de sauter à l'eau", précise l'amiral Marin Gillier. Les otages sont sauvés. La deuxième phase de l'opération peut commencer. Grâce à l'avion de surveillance Atlantique 2 qui patrouille à 10 km de là, les militaires français ne quittent pas les bandits des yeux. Ils repèrent certains d'entre eux dans Garaad. "Nous ne sommes pas tout de suite intervenus pour ne pas faire de blessés parmi les civils", indique l'amiral Gillier. Un gros 4X4 est détecté, qui quitte le village à vive allure. Le même qui a servi une heure plus tôt à récupérer la rançon. "C'est là que nous avons lancé l'embuscade", poursuit Gillier. Probablement jugés en France Tout va très vite. Un commando marine à bord d'un hélicoptère tire sur le moteur du 4x4, qui s'arrête net. "Les pirates n'ont pas compris ce qui se passait. Ils n'avaient pas vu l'hélico", sourit l'amiral. Les six hommes rechignent à se rendre. Premier tir de sommation. L'hélico se pose, trois militaires descendent à terre. Une ou deux rafales sont tirées en l'air. Les pirates sont plaqués au sol. Les mains ligotées dans le dos, ils sont embarqués dans l'hélico et transférés sur le Jean-Bart. Ils seront interrogés par les gendarmes français et probablement jugés en France. Une première. Dans leur véhicule, les Français saisissent des kalachnikov (des AK-47 et AK-74), mais aussi une partie de la rançon, un tiers selon nos informations. Parmi les pirates, le passager avant de la voiture est légèrement blessé à un mollet. "Il a pris un éclat du moteur, il a depuis été opéré et va très bien", assure Marin Gillier, confirmant au passage que "personne n'a été tué durant l'opération". De son côté, le gouvernement de transition de Mogadiscio a appelé "les autres nations" à se joindre au combat contre les pirates au large de la Somalie. "Si chaque gouvernement mène des opérations comme celle des Français, je crois qu'on ne verra plus jamais de pirates dans les eaux somaliennes", a estimé son porte-parole, Abdi Haj Gobdon." -
Ok, c'est modifié, j'ai changé de host.
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Un gilet de sauvetage et des gants de jardinage... C'est l'Afrique quoi... Jamais pendant le service! Des guerres ont commencé pour moins que ça...
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Destructions, épaves, collisions, ...
Perry a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Vidéos et Photos
Photo du B-2 qui s'est crashé récemment à Guam : EDIT/ C'est corrigé. -
Superbes photos. C'est toujours un plaisir de voir ces magnifiques engins à la mer... =)
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Les programmes navals français: Baraccuda, FREMM, Horizon
Perry a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
6 SNA est un strict minimum. En théorie il nous en faudrait huit. Si l'économie s'améliore dans le futur, il faudrait songer à nous acheter deux SSK pour la protection des côtes. Deux Scorpène m'iraient très bien et ils compléteraient très bien les six SNA. Le Barracuda sera équipé commes les SNLE-NG de la FTL avec son système d'éjection pneumatique discret conçu pour ne pas trahir le tireur lors de l'éjection. -
[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large
Perry a répondu à un(e) sujet de Bill dans Actualités marines
Les médias disent un peu tout et n'importe quoi, comme souvent. SKY NEWS, qui appartient à l'Australien Ruppert Murdoch, grand copain de Bush et artisan du French Bashing après Gulf War II, annonce ques les Français ont capturés six pirates et que sept personnes ont été tuées pendant l'opération (sous-entendu, des pirates). Ca c'était hier. Quelques heures plus tard SKY NEWS annonce finalement cinq morts... Mais bon, c'est SKY NEWS... On sait ce que ça vaut. -
[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large
Perry a répondu à un(e) sujet de Bill dans Actualités marines
Quelques images tirées de la vidéo : -
[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large
Perry a répondu à un(e) sujet de Bill dans Actualités marines
Chose très curieuse. Je croyais que tous les Alouette III de la 22S avaient été mis à la réforme. Apparemment il en reste (les bleus). L'hélico sur la route est un Panther (probablement AS.565SA de la 36F), un dérivé du Dauphin "Pedro". Deux Gazelles et un Atlantique faisaient des ronds au dessus du spot. -
[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large
Perry a répondu à un(e) sujet de Bill dans Actualités marines
Oui, gouvernement reconnu par l'ONU et la communauté internationale. Le problème est que pendant pas mal de temps ils ont gouverné depuis l'Ethiopie. La Somalie étant trop dangereuse. Bien sûr que la Somalie et l'Ethiopie nous ont donné leur accord. Cet argent aurait en partie atterri entre les mains de quelques seigneur de guerre local et servi à acheter des armes pour les milices qui attaquent l'Ethiopie et la région à l'est de Mogadiscio. -
[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large
Perry a répondu à un(e) sujet de Bill dans Actualités marines
Apparemment les pirates se sont scindés en deux groupes une fois à terre. Les Français ont envoyé deux hélicos dont un avec tireurs d'élite sur au moins un des groupes qui fuyait la localité de Eyl dans le sud du Puntland (si j'ai bien compris parceque là encore les informations sont assez floues). Une des Gazelles a stationné en interception de la route des fuyard et a tiré dans le moteur (j'ai déjà eu l'occasion de tirer avec un Barret.50 et ce genre de tromblon est capable d'arrêter un camion... Bon, évidemment j'ai dû ensuite aller récupérer mon épaule qui était partie à vingt mètres derrière. Ici, les fusils utilisés ont probablement été leurs équivalents PGM-Hecate II, toujours en 12.7x99, ce qui implique des personnels spécifiques, formés à ce type d'arme - GIGN ?). Dans l'interception, deux morts (de quel coté ? Certains disent pirates, d'autres, forces Somaliennes). Six margoulins ont été capturés (vivants) et une partie de la rançon récupérée. Si les informations de la CMA-CGM sont justes, une rançon de deux millions de dollars a été versée (contre les dix millions d'Euros exigés par les pirates). Si les pirates se sont scindés en deux groupes égaux, on peut estimer qu'un million de dollars a été récupéré. Des éléments de la Task-Force 150* ont aussi participé au dispositif d'après l'armateur. (*hélicos équipés pour la surveillance de nuit) -
[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large
Perry a répondu à un(e) sujet de Bill dans Actualités marines
Magnifique. Très belle opération magnifiquement exécutée. Chose très satisfaisante : feu vert du gouvernement Somalien et du gouvernement Ethiopien pour cette opération. Feu vert au sommet de l'Etat Français. Très bien, très bon point. Il faut communiquer là dessus... Des photos, des images... Quand aux apprentis Jack Sparrow..., Mauvais Kharma les apprentis Jack Sparrow. On va troquer le Jolly Rogers "Skull and Crossbones" contre le "Black and White stripes..." -
[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large
Perry a répondu à un(e) sujet de Bill dans Actualités marines
Depuis cette news, j'ai cette célèbre chanson du chanteur Christophe qui me revient en tête... - "Et j'ai payé, payé-é Ali, pour qu'ils reviennent !" :lol: -
[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large
Perry a répondu à un(e) sujet de Bill dans Actualités marines
Les dix Somaliens membres du fan-club de Will Turner se font appeler "Somali Marines". La rançon exigée est de 10 millions d'Euros... (rien que ça !). Le 8 avril le Sirocco a quitté Toulon et fait route sur zone. Le Porte-Hélicoptère Jeanne-D'Arc fait aussi route sur zone. Le Jean-Bart est déjà à vue. Les commandos du GIGN sont à Djibouti. -
Révolte populaire au Tibet
Perry a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Niger dépend pour beaucoup des investissements Chinois découlants de la politique d'expansion Chinoise en Afrique. Donc, rien d'étonnant. Même si je pense que toute cette histoire de Tibet est assez mal connue des occidentaux, j'ai bien ri quand même avec les images des tribulations du "briquet". Allez, Hare Krishnou à tous ! =D -
Le cheval noir de la Famine
Perry a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Problème du avant tout à un facteur majeur : La surpopulation mondiale. Population mondiale en 1910 : 1.750.000.000 Population mondiale en 2005 : 6.500.000.000 (notez l'évolution sur un peu moins d'un siècle). Population mondiale en 2010 : 6.842.000.000 Population mondiale en 2020 : 7.577.000.000 Population mondiale en 2050 : 9.075.000.000 Voilà. Ces chiffres sont affolants si l'on considère que la Terre n'est pas extensible et que la plupart de ses ressources se tarissent. L'avenir ? Déséquilibres migratoires, guerres globales, exterminations massives, citoyenneté par castes, permis à points pour obtenir l'enfant unique.... etc... A 6 milliards et demi d'habitants, la Terre peine déjà à supporter la pression de prédation de l'espèce humaine. Aujourd'hui il n'y a déjà pas à bouffer pour tout le monde ! Alors la génération de nos enfants, lorsqu'ils seront plus de 9 milliards... Nous vivons une époque bénie et la vie qui attend nos descendants sera, je le crains beaucoup plus dure sur tous les plans que ce que nous vivons actuellement. -
Quelle mouche aurait piqué Nicolas Sarkozy?
Perry a répondu à un(e) sujet de P4 dans Politique etrangère / Relations internationales
D'ailleurs aux USA, l'Anglais a tendance à disparaître au profit de l'Espagnol dans de plus en plus de quartiers de nombreuses villes. Surtout en Californie. Plaques de rues, magasins, radios, journaux, télés, même écoles hispaniques. Il y a de plus en plus de quartiers ou les enfants de la troisième génération n'apprennent même plus l'Anglais. (c'est une demi-provocation parcequ'en volume cela représente des populations assez conséquentes). -
Exact. Les SNLE de type "Begemot" comme disent les Russes au sujet des Delta (Begemot veut dire Hippopopotame en Russe, à cause de la silhouette particulière de ces sous-marins), permettent quand même aux Chinois de griller quelques étapes. Même si dans le futur, ils devront plus se débrouiller tout seuls. La coopération Russe à ses limites, surtout depuis Poutine et la montée des prix du Gaz et du Pétrole. Les Russes sont moins dépendants des ventes d'armes et peuvent mettre le hôla à certains transferts de technologie. Pour les Chinois, à part Taïwan et le Japon, rien ne les presse dans leur programme de force de dissuasion. Comme les Russes avec l'Ukraine et les pro-russes qui reprennent du poil de la bête, les Chinois ont été très fins à Taïwan et se retrouvent avec une nouvelle élite plus ouverte qu'hostile à la Chine et ce, par le biais du système politique démocratique (même chose en Ukraine). Pas besoin de forcément tirer un coup de feu pour reprendre en main les "brebis égarées" (du point de vue Chinois s'entend). Le problème des Chinois et des Japonais est réel et très ancré culturellement. Les Chinois détestent les Japonais et Inversement. Ils se sont longtemps fait la guerre et pour connaître un peu la Corée qui se trouve entre les deux, les Coréens détestent à la fois les Chinois et les Japonais (Corée du Sud bien sûr). Les Japonais qui furent pendant longtemps un peuple belliqueux et agressif sont militairement muselés constitutionnellement depuis la fin de la seconde guerre mondiale. La droite dure et nostalgique de la grandeur de l'Empire du Soleil Levant semble chaque année gagner de plus en plus de voix auprès d'une population vieillissante. Le débat fait rage en ce moment pour changer la constitution et se doter d'une armée de défense digne de ce nom. La Corée du Nord est montrée du doigt devant la communauté internationale mais c'est bien la Chine qui est visée. Les bisbilles récurrentes sur les zones de pêche (deux pays à forte tradition de pêche et des ressources en forte baisse...) et sur les gisements gaziers Off-Shore de la mer du Japon font monter la tension entre ces deux pays qui sont aussi des partenaires économiques privilégiés. Les Russes qui ont aussi des intérêts dans la région prennent ces tensions au sérieux et envoient la toute première unité des nouveaux SNLE de classe Boreï, le Yuri Dolgorukyi dans la base de sous-marins du Pacifique qui se trouve dans la baie d'Avatcha au Kamchatka. Base qui reçoit en ce moment d'importants travaux de modernisation. Les Japonais ont fait des propositions de partenariat aux USA sur un projet de SNN destiné à remplacer les SSK Oyashio mais les Américains font la sourde oreille. Et comme Mc Cain, est bien parti pour se faire élire, ils auront une fin de non recevoir pendant quelques années encore. Les Japonais peuvent décider de s'émanciper de leurs obligations et de lancer un programme d'armes nucléaires mais les Chinois prennent une avance qui sera dure à rattraper en matière d'influence régionale. Et ce n'est pas l'éventualité - hypothétique - de l'achat de F-22 par les Japonais qui va changer grand chose.
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Les Delta avaient été pensés pour se cacher sous la banquise du pôle nord. Les bruits importants des mouvements de glaces (vibrations, craquements, claquements) permettaient une certaine couverture. Les Delta ont aussi été pensés pour une attaque contre les USA par le Nord et étaient déjà assez peu adaptés à la flotte du pacifique. Les Russes et les Chinois ont collaboré sur les SNLE, c'est pourquoi on retrouve certains fondamentaux sur le type 92 "Xia" et les nouveaux type 94 "Jin". Même si c'est le SNA type 93 qui a servi de base technique au 94, le 92 étant un ratage complet (ils n'en ont d'ailleurs jamais construit de deuxième). Le type 94 devait à la base porter 16 tubes mais n'en a au final que 12. Chaque tube devra emporter un SLBN JL-2 de 8000km de portée. Ces systèmes sont prévus pour être opérationnels vers 2010 (si tout va bien). La chaufferie est similaire à celle du type 93 qui est elle de technologie autochtone "fortement inspirée" par les PWR des SNA Russes des années 90 (Victors).
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La MOAB (Mother Of All Bombs") peut être larguée par un A-400M . Elle fait 10 tonnes et peut être larguée à distance de sécurité. Ses petites ailes la font planer vers l'objectif, ensuite elle déploie un parachute et descend à la verticale. L'explosion est audible à 50km et le nuage de poussière s'élève à + de 100 m. Il existe une version avec perforateur de bunkers. Cette bombe peut ratisser une zone très étendue et détonner toutes les mines présentes sur zone en plus du travail habituel de "faucheuse de marguerites" moderne.
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Le bombardier léger F-117 prend sa retraite depuis mi-mars 2008. Tous les appareils existants ne seront pas storés à Davis-Monthan AFB sous administration civile mais iront en zone militaire interdite à Tonopah pour éviter les fuites de matériaux sensibles toujours d'actualité sur cet appareil. En effet, le scandale des ventes de pièces détachées de F-14 par DM à des sociétés écrans qui fournissaient l'Air-Force Iranienne a échaudé l'USAF sur le fait de faire confiance à des sociétés de gestion privées pour les "boneyards" des avions réformés. La première action de guerre du F-117 eu lieu en 1989 lors de l'attaque de l'invasion du Panama qui a mené à l'arrestation de Manuel Noriega (appareil piloté par Brig. Gen. Gregory Feest). Les F-117, appareils extrêmement couteux à opérer et à entretenir ont du être sacrifiés prématurément pour libérer les lignes de crédit nécessaires à la venue des F-22 Raptors et F-35 Lightning IIs. Les 3000 milliards de dollars que la guerre en Irak aura couté aux USA seront très certainement la source de nouveaux sacrifices budgétaires très substanciels dans les mois à venir. http://edition.cnn.com/2008/US/03/11/stealth.fighter.ap/index.html http://nexus404.com/Blog/2008/03/12/lockheed-f-117a-nighthawk-stealth-bomber-informally-retired/
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Les programmes navals français: Baraccuda, FREMM, Horizon
Perry a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
D'accord avec Arka. Oui, l'intégration demanderait un programme spécifique et très coûteux. Un SCALP c'est 1 million d'Euros. Un ASMP-A c'est 15 millions d'Euros. -
Pour un M-41, le MIRV doit faire dans les 70 cm à 1 mètre de haut. La tête en elle-même fait à peu près la moitié. Chaque missile M4 contient six MIRV. D'aspect, elles sont noir mat à cause du revêtement téflon/céramique de ré-entrée (comme les tuiles de la navette spatiale en gros).
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Venezuela
Perry a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
28-29/03 : Un Falcon 900 pré-positionné en Guyane au cas où la proposition d'échange faite aux FARC par le Président Uribe serait acceptée. La rumeur veut que Bétancourt ait reçu des soins dans deux dispensaires de jungle. C'est peut être pour les FARC, l'occasion de se débarrasser d'elle avant qu'elle ne leur claque entre les doigts.