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alexandreVBCI

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Tout ce qui a été posté par alexandreVBCI

  1. On ne fait rien malgré les colonies sauvages, les attaques sur les palestiniens ou le Liban depuis 20 ans... la culpabilité de la Shoah et la forte communauté juive pro-israélienne aux USA (il y a plus de juifs à NY qu'à Jérusalem) leur donne une immunité totale. C'est pas d'avoir chié sur le drapeau français qui va changer les choses. En plus, en france on a l'habitude de se faire chier dessus par le reste du monde et de devoir en plus faire preuve de repentance en leur présentant nos excuses. Entre un état israélien qui vire extrémiste et raciste et l'Iran des fanatiques, on n'a de la chance qu'ils n'aient pas une frontière commune ! D'ailleurs, les états "religieux" se comptent sur les doigts d'une main mais ce sont ceux qui posent le plus de problème dans le monde : Israël, Iran, Arabie Saoudite, Soudan, Vatican...
  2. REUTERS : L'ayatollah Ahmad Khatami, proche du Guide de la Révolution islamique Ali Khamenei, a réclamé vendredi l'exécution des principaux "émeutiers" qui contestent dans la rue la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad. "Je veux que les autorités judiciaires punissent sévèrement (...) les principaux émeutiers et ne montrent aucune pitié, afin de donner à tous une leçon", a dit l'ayatollah Khatami lors de son prêche du vendredi à l'université de Téhéran. Membre de l'Assemblée des experts, qui regroupe 86 religieux élus au suffrage universel et chargés de désigner le guide de la Révolution, Khatami a estimé que les instances judiciaires devaient déclarer les chefs des émeutiers "mohareb", c'est-à-dire "ennemis de Dieu". "Ils devraient être punis impitoyablement et brutalement", a-t-il dit. Selon la loi islamique, la punition réservée aux "mohareb" est la peine de mort. Une façon comme une autre d'éliminer les problèmes !
  3. Le site internet Slate.fr cite les 5 pires mollahs d'Iran : http://www.slate.fr/story/7183/iran-cinq-mollahs-pire-que-ahmadinejad-contre-l-opposition-men%C3%A9e-par-moussavi C'est pas des rigolos, ces mecs font froids dans le dos et leurs parcours ainsi que leurs responsabilités dans le régime montre que l'Iran n'est vraiment pas prêt à changer de cap. ils n'hésiteront pas une seconde à exterminer tous ceux qui souhaitent une inflexion du régime même minime.
  4. Libération est plus précis : "Si Nicolas Sarkozy fait beaucoup d’efforts pour se rapprocher de l’Etat hébreu, on ne peut pas dire que la réciproque soit vraie. A preuve la multiplication des «bavures» commises par les forces de sécurité israéliennes à l’encontre de ressortissants français en mission et soigneusement étouffées par le Quai d’Orsay. Lundi, la directrice du centre culturel français de Naplouse (Cisjordanie) a été sortie de son véhicule, jetée à terre et rouée de coups par des militaires israéliens près de Jérusalem. «Je peux te tuer», a lancé en anglais l’un des soldats. Sa voiture portait pourtant des plaques diplomatiques. Depuis, on lui a déconseillé de porter plainte pour ne pas «gêner» la visite de Nétanyahou. Mardi, c’est le directeur du centre culturel de Jérusalem-Ouest, Olivier Debray, qui, à bord d’un véhicule pourvu de plaques consulaires, a été insulté par des policiers. D’une façon générale, le corps consulaire français se plaint de la violation régulière par les policiers et les soldats israéliens des usages consulaires. Le 11 juin 2008, Catherine Hyver, consule adjointe à Jérusalem, avait été retenue dix-sept heures sans une goutte d’eau ni une miette de pain par la sécurité israélienne à un point de passage de la bande de Gaza. Mais l’incident le plus choquant est l’occupation du domicile de l’agent consulaire français, Majdi Chakkoura, à Gaza pendant l’attaque israélienne de janvier. En son absence, les soldats israéliens ont complètement ravagé les lieux - pourtant signalés à l’armée israélienne -, volé une grosse somme d’argent, les bijoux de son épouse, son ordinateur et détruit la thèse sur laquelle il travaillait. Et ils ont souillé d’excréments le drapeau français. Le Quai d’Orsay n’a là encore élevé aucune protestation. Une occupation semblable s’est produite au domicile d’une professeure palestinienne du centre culturel français. Avec ce tag écrit en français sur la bibliothèque dévastée : «Sale arabe, ont va revenir te tuer». C’est, dit-on à Gaza, la faute de français - le «t» en trop - qui a choqué l’enseignante. http://www.liberation.fr/monde/0101576075-la-france-humiliee-par-tsahal Pour quel but ? c'est pas possible que ça soit uniquement des coincidences.
  5. Pour en revenir à l'élevage... "C’est à Bridgeport, en Californie, plus exactement au Moutain Warfare Training Center (MWTC), que les nuques de cuir du 2nd Marine Special Operations Battalion se sont initiés à l’emploi de mules pour le port de leurs impédimentas en zone montagneuse. Au programme : comment charger l’animal avec des boîtes ou des barils, comment le soigner et, le plus important, comment le côtoyer en toute sécurité. Une fois les techniques de base assimilées, les équipes ont emmené leurs mules respectives pour une petite ballade d’oxygénation sur les petits chemins de montagne afin de constater comment elles s’y comportaient une fois chargées. Ce renouveau de la cause animale au sein des élites militaires américaines remonte à la fin d’année 2001, époque à laquelle les premières équipes à fouler le sol afghan avaient reçu pour mission d’épauler les détachements de l’Alliance du Nord. Mais voilà : ces gens-là ne se déplaçaient qu’à dos de cheval. La seule solution pour les commandos de l’Oncle Sam a alors consisté à prendre sur le tas des cours d’équitation. Quand tirant les leçons de cet anachronisme les stratèges américains se sont résolus à entraîner leurs forces spéciales à ce genre de sport, ils se sont aperçus que plus personne n’avait les connaissances requises au sein des forces armées. Dans un premier temps, la solution adoptée a consisté à sous-traiter l’entraînement auprès d’une société privée." JJ CECILE - Assaut.fr
  6. Un article de JJ Cecile sur le site Assaut.fr "Le bilan parle de lui-même : sur une période de 18 mois s’étant achevée le 31 mai dernier, les Predator de la Central Intelligence Agency ont effectué 50 raids contre des objectifs situés au Pakistan, principalement au Nord-Waziristan. En résultat, selon le quotidien britannique The Guardian, neuf des 20 principaux leaders d’al Qaeda ont été tués. Une question saute alors à l’esprit : comment les missiles tirés par les drones sont-ils guidés ? Réponse : en particulier au moyen de balises miniaturisées discrètement déposées à proximité immédiate des cibles humaines par des individus rétribués pour cela. Les premières informations à ce sujet ont fait surface dès janvier de cette année, mois au début duquel la Deutsche Presse-Agentur nous narre la courte vie d’Anwar SAEED, un talib pakistanais âgé de 21 ans qui se voit proposer la bagatelle de 6 000 dollars afin de l’inciter à “oublier” dans les maisons de deux chefs taliban résidant à Khaison et à Sholam, en zone tribale, les deux balises qui lui ont été fournies. Fines, ayant une surface d’environ 1 cm2, elles sont capables d’émettre pendant 48 heures un signal radio transitant par satellite vers un poste de commandement américain ou, mieux, vers un drone prêt à lancer ses missiles Hellfire. Précision de la frappe aérienne : entre 90 cm et 1,20 mètre d’erreur probable. Mais Anwar SAEED est démasqué et préfère provoquer le raid du Predator sur la voiture dans laquelle il a pris place “accompagné” de quatre Taliban l’emmenant vers une mort cruelle. L’affaire n’est donc pas nouvelle mais a, ces dernières semaines, été remise au goût du jour par la révélation de nouvelles informations. Au Pakistan en effet, ces pathrai (mot pashtoun signifiant engin métallique) alimentent nombre de conversations. On constate tout d’abord que la CIA a revu ses tarifs à la baisse. En avril, dans une vidéo de son exécution diffusée par les Taliban, Habibur REHMAN, un jeune homme de 19 ans, confesse ne s’être vu proposer “que” 122 ou 270 dollars (les sources divergent) pour abandonner une balise dissimulée dans un paquet de cigarettes. Parallèlement, c’est une véritable psychose qui se développe dans les zones tribales. Tout déplacement suspect doit être justifié sous peine d’exécution sommaire et les habitants y réfléchissent désormais à deux fois avant de côtoyer des militants de peur de voir leur nom allonger la longue liste des dégâts collatéraux. Cela fait plusieurs années déjà que les Américains travaillent à la mise au point de ces balises miniaturisées. Leur utilisation est évaluée dès 2004 dans le cadre d’expérimentations menées conjointement par la Defense Advanced Research Projects Agency et par l’United States Special Operations Command (USSOCOM). Intitulée « Waking Up Big Brother » (le réveil de Big Brother), l’une d’entre elles est destinée à défricher les procédures d’emploi à distance d’un tel système en zone tenue par l’ennemi. Un autre scénario dénommé « Red Force Tagging » (marquage d’une force ennemie) a pour ambition d’améliorer la surveillance des unités adverses en ambiance de déni d’utilisation du système de navigation satellitaire GPS. Egalement supervisé par l’USSOCOM, le programme Dynamic Optical Tags Systems a pour but la mise au point d’étiquettes “adhésives” de petites dimensions pouvant être activées à longue distance par un système optique. A l’époque, d’autres programmes visent à développer une “poussière intelligente” composée de senseurs en silicium de la taille d’un gros grain de poussière, soit 1 mm3, pouvant être interrogés à distance par un faisceau optique. Dès septembre 2004, la société Dust Networks, grâce à un financement provenant d’In-Q-Tel, le fonds d’investissement de la Central Intelligence Agency, met sur le marché un premier produit dénommé SmartMesh ; ce senseur de dimensions réduites présente l’intérêt de pouvoir fonctionner plusieurs années durant avec une simple pile électrique grâce à un ingénieux système d’économie d’énergie. AujourdÕhui, les technologies dites TTL (Tagging, Tracking and Locating) sont nettement plus évoluées. Les Sandia National Laboratories travaillent par exemple sur des balises interrogeables à distance au moyen de faisceaux radar. La société EWA Government Systems commercialise quant à elle le Bigfoot Remote Tagging System, une balise relevant de la technologie RFID (Radio Frequency IDentification). Ses dimensions sont les suivantes : longueur 6,35 cm, largeur 3,18 cm, épaisseur 0,83 cm. La source d’énergie peut être activée soit par programmation soit par déclenchement à réception d’une information GPS spécifiée (un module GPS est proposé en option). Les informations de localisation sont transmises périodiquement ou lorsque la balise est interrogée par radiofréquence."
  7. Que le Yemen soit dans la panade et que ça réjouisse certains Saoudiens, je le comprends mais politiquement et militairement (ainsi que pour les amis américains) un pays voisin de l'Arabie Saoudite qui part en sucette c'est un risque de contagion et de menaces sur les réserves pétrolières. Le salafisme c'est comme les nuages radioactifs, ça s'arrête pas à la frontière. Au pire (si ça vire gros merdier façon Somalie), l'Arabie Saoudite pourrait-elle intervenir (soutenue par les USA) ? Un régime clairement hostile au Yemen n'arrangerait pas les choses dans la région (contrôle de la mer rouge, du golfe d'aden...) et serait une menace de plus sur la circulation des tankers. Le meurtre de 9 ressortissants étrangers semble montrer une radicalisation des mouvements extrémistes internes au Yemen.
  8. Je reprends le titre de l'article de TTU sur le Yemen : http://www.ttu.fr/francais/Articles/strategie%20%26%20politique/somalisationduye.html Le Yémen subit une recrudescence de la violence depuis plusieurs semaines. Une nouvelle étape ayant été franchie avec l’enlèvement et l’assassinat de neuf ressortissants étrangers résidant depuis des années à Sanaa. La tribu des Houthis semble être responsable de ces actions. D’autres enlèvements s’étaient produits en mars dernier, mais les otages avaient été relâchés en échange de la libération de prisonniers yéménites. A l’instar des opérations de piraterie au large de la Somalie, les enlèvements d’étrangers sont un moyen qu’utilisent depuis des années les groupes tribaux yéménites pour obtenir de l’argent. Aujourd’hui, il s’agit de plus en plus d’opérations soigneusement planifiées par des groupes armés organisés. Le général David Petraeus, patron du Centcom américain, estime ainsi que le Yémen est devenu un refuge pour les groupes djihadistes. Les services de sécurité yéménites ont d’ailleurs découvert des grottes équipées d’armes et de matériels sophistiqués dans certaines régions montagneuses du pays. Ce qui prouverait qu’Al-Qaida se sert du territoire yéménite, depuis des années, pour mener des opérations à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Pour sa part, Washington se refuse à renvoyer à Sanaa les prisonniers yéménites de Guantanamo (96 hommes, sur un total de 240 détenus), de peur qu’ils ne grossissent les rangs djihadistes. A noter, par ailleurs, que des manifestations antigouvernementales se sont déroulées récemment dans la province sud du Lahj, au sud du Yémen, faisant des morts et des blessés. Alors que cette province est l’objet de mouvements de contestations chroniques depuis l’unification du pays en 1990, l’ensemble du pays s’enfonce dans l’insécurité, ce qui pourrait engendrer dans la zone une situation aussi incontrôlable et dangereuse qu’en Somalie. Les autorités yéménites veulent profiter de l’appui donné par Al-Qaida aux groupes séparatistes du Sud pour rallier la communauté internationale à leur action et éradiquer la rébellion. Le plan gouvernemental de lutte contre les rebelles est chapeauté par le général Ammar Saleh, adjoint du service de la sécurité nationale, et son cousin, le général Ahmed Ali Abdallah Saleh, fils aîné du Président et commandant des forces spéciales et de la garde républicaine. Nul doute que Sanaa exagère le rôle d’Al-Qaida dans le Sud yéménite, soulignant le risque d’anarchie qui pèse sur le pays, alors qu’en même temps, dans le Nord, la rébellion des Houthis a repris de la vigueur. Au plan régional, certains pointent du doigt le rôle de l’Iran, de la Libye et du Koweït, qui soutiendraient plus ou moins ouvertement tel ou tel groupe rebelle. Mais, pour les observateurs neutres, la présence dans le Sud d’éléments radicaux, comme cheikh Tarek Al-Fadli, ne signifie pas qu’Al-Qaida domine les rebelles sécessionnistes. Quoi qu’il en soit, le pouvoir a récemment autorisé la tenue d’un rassemblement salafiste, ce qui trahit son besoin de légitimation religieuse face aux différentes rébellions. La question que je me pose est de savoir si le régime peut lutter efficacement contre une rebellion visiblement aidé de l'extérieur et qui suit visiblement le même chemin que les groupes somaliens pour prendre le pouvoir. Le régime Saoudien voisin peut-il laisser le Yemen s'enfoncer dans une "Somalisation" comme le dit TTU ?
  9. Le difficile travail des UTEQ : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/06/25/marseille-police-des-cites_1211295_3224.html#xtor=AL-32280184 La radio crachote un peu plus fort. "Tous les UTEQ en renfort !" Dans le crissements des pneus, le deux-tons à fond, la patrouille de l'unité territoriale de quartier (UTEQ) se rend, ce vendredi 19 juin, à la Paternelle, une cité des quartiers nord de Marseille. Des policiers y sont déjà en train d'extraire un homme d'un immeuble, avec cinquante barrettes de "shit" en sa possession. Coup de chance, deux adolescents à scooter, signalés un peu plus tôt pour un vol à l'arraché, tombent aussi dans le filet. Les patrouilles se replient à toute allure avec leurs prises, tandis que de plus en plus de jeunes se rassemblent. Des insultes fusent, des pierres. L'atmosphère déjà saturée par la chaleur s'alourdit. Les UTEQ ferment la marche. Laurent, 23 ans, progresse à reculons, son Flash-Ball dirigé vers la cité. Il fait partie de ces nouvelles unités de police censées se déployer dans les cent quartiers les plus difficiles. Marseille possède son UTEQ depuis octobre 2008. Ici, cent trente cités répertoriées sont à l'intérieur même de la ville, dont cent dans les arrondissements du nord. "Quand on interpelle quelqu'un, si on reste plus de dix minutes, ça dégénère très vite, les gens se regroupent", soupire le major Jean-Marc Magagli. L'UTEQ 3 a été implantée dans le quartier de la Belle de Mai et sa cité Félix-Piat, réputée l'une des plus dures. Entre ses murs est né le "collet marseillais", cette technique de vol de cartes bancaires faussement bloquées dans les distributeurs, "exportée dans le monde entier", selon la police. Le vieux commissariat trône au pied des immeubles. La nuit, il se retranche derrière des barrières installées de tous côtés. Depuis janvier, il a été la cible de vingt-huit "attaques", jets de pierres et cocktails Molotov bricolés. Rien de comparable, cependant, avec les banlieues parisiennes. Pas de guet-apens, pas de tirs d'arme contre la police. Mais un incessant face-à-face avec les "minots", de 12 à 17 ans, accusés de faire régner la petite délinquance et de participer au trafic, massif, de cannabis. Ils jouent le rôle de guetteur pour 80 à 150 euros par jour. "Aux Tuileries (autre cité), c'est écrit sur les murs : "Tu fais le chouf pour 83 euros"", laisse tomber le commissaire divisionnaire Jean-François Jaffuel, chef de la division de la sécurité des quartiers nord. Les rues résonnent parfois des cris de ces guetteurs, "Ara ! Ara !" - que la police traduit par "attention" -, lorsqu'elle approche. Un vol à l'arraché a lieu toutes les dix minutes. Dans le 3e arrondissement, hier ouvrier et aujourd'hui déshérité, les tensions entre les jeunes et les vieux Marseillais sont vives. Retraités et commerçants réclamaient, à cor et à cri, le retour d'une police visible. Les UTEQ se montrent donc, à pied ou en voiture. Vingt-deux policiers, dont deux femmes, formés aux violences urbaines. Divisés en quatre équipes, ils sillonnent les rues jusqu'à 2 heures du matin en horaire d'été, minuit l'hiver. Font le tour des commerçants, distribuent un numéro de portable - "c'est plus rapide que d'appeler le 17". Chacun possède un petit carnet dans lequel sont consignés des noms, des adresses. "Le but de l'UTEQ, explique le commissaire Jaffuel, c'est de travailler au quotidien et de faire en sorte que le lien entre la population et la police soit le meilleur possible. C'est une police de proximité." Les policiers engagent la conversation avec les jeunes qu'ils contrôlent. "On fait du social", lance Jean-Louis, 32 ans. Nelson passe un peu de temps, pose des questions, plaisante avec deux adolescents arrêtés sur leur scooter parce qu'ils roulaient trop vite. "Comme ça, la prochaine fois, ils nous diront peut-être "untel a fait une connerie"." L'équipement, cependant, ne favorise guère la proximité ni le contact. Les UTEQ sont équipées de casques pare-balles, d'un pistolet électrique Taser, de Flash-Ball, de grenades DMP de désencerclement et, surtout, du nouveau lanceur 40 de balles de défense à visée électronique. "Ça permet de tenir une position, tranche le commandant Gilbert Tort. Faut vivre avec son temps. On peut le regretter, mais si on a mis des fermetures automatiques sur les portes des voitures, c'est bien que c'était nécessaire." A cause du lanceur 40 qu'il porte tous les soirs, bien reconnaissable à sa crosse jaune, Eric, 34 ans, a été surnommé "Flash-back" par les minots. Autrement, les moyens ne sont pas toujours à la hauteur. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur le vieux bouclier rond en Plexiglas à l'arrière du véhicule pour en juger. La mission première des UTEQ est de sécuriser leur territoire, de lutter contre la criminalité. Ils contrôlent aussi les identités, prêtent main forte à Police-Secours et peuvent être appelés en renfort sur n'importe quelle cité. Ils font aussi du renseignement, comme en témoigne un album de photos réalisé par des UTEQ. D'image en image, prises d'une fenêtre de la cité, on voit un homme en casquette blanche organiser un trafic puis, le soir venu, rendre compte à deux individus plus âgés, qui circulent dans une Mercedes. Cette polyvalence, dans une relative autonomie, a attiré les policiers, à la moyenne d'âge jeune. Les policiers des UTEQ sont recrutés sur la base du volontariat. Mais c'est encore le retour au pays, à Marseille, qui a motivé la plupart d'entre eux. Stéphane était à l'identité judiciaire, à Paris, Laure dans un groupement de sécurité publique dans le Val-de-Marne, Olivier à Fontainebleau, un autre encore à la brigade anticriminalité de Corbeil-Essonnes. "La différence avec Paris, c'est qu'ici les gens ont moins l'habitude de voir autant de policiers, ça passe moins bien", affirme Julien, en poste auparavant dans le 19e arrondissement de Paris. Les UTEQ croisent souvent leurs collègues de la compagnie de sécurisation, encore plus récents, pour lutter contre les violences urbaines. Les résultats sont là, la délinquance baisse, mais, conséquence de cette surpopulation policière, les problèmes se déplacent dans le 14e arrondissement voisin... Au coin de la rue François-Barbini, Eric stoppe le véhicule tandis qu'un jeune s'empresse de ranger son téléphone portable : "Je fais rien, je suis en arrêt de travail." "Ah bon ? Les choufs, c'est déclaré maintenant ?", lui rétorque le policier. Dans cette même rue, quelques minutes plus tard, un enfant de 8 ans saute à pieds joints sur le toit d'une voiture, un gros bloc de ciment dans les mains. Nouvel arrêt. Les policiers font la morale au petit garçon, qui les regarde, dos au mur, tétanisé. La voiture appartient à la famille. Le déploiement prévu des UTEQ : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/06/25/cent-unites-dans-les-quartiers-sensibles-d-ici-a-2010_1211296_3224.html#ens_id=1207577
  10. alexandreVBCI

    [Rafale] *archive*

    La BBC le dit : http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/1818077.stm "The US Air Force has already begun to take delivery of another superjet, the F-22 Raptor. This is very stealthy but costs twice the price of the Eurofighter, and reports suggest that RAF's Eurofighters have flown highly successful missions against the F-22 during recent exercises in the US." Et cette vidéo (http://www.air-attack.com/videos/single/Eb_jqsg13wY) cite une autre source : international AIR POWER REVIEW" - year 2006, issue 20, page 45. - ISNB: 1-880588-91-9 (casebound) or ISBN: 1473-9917. "more recently, there have been repeated reports that two RAF Typhoons deployed to the USA for OEU trails work have been flying against the F-22 at NAS China Lake, and have peformed better than was expected. There was little suprise that Typhoon, with its world-class agility and high off-boresight missile capability was able to dominate "Within Visual Range" flight, but the aircraft did cause a suprise by getting a radar lock on the F22 at a suprisingly long range. The F-22s cried off, claiming that they were "unstealthed" anyway, although the next day´s scheduled two vs. two BWR engagement was canceled, and "the USAF decided they didn´t want to play any more .
  11. Associated Press : "Les Etats-Unis vont pouvoir continuer à utiliser leur base aérienne de Manas, au Kirghizistan, cruciale pour les opérations en Afghanistan: Washington a accepté de payer un loyer trois fois plus élevé à la république d'Asie centrale. L'ancien république soviétique avait pourtant décrété en février la fermeture de cette base. Et ce, selon les observateurs, sous pression de Moscou, qui dispose elle aussi d'une base kirghize et serait fermement hostile à une présence militaire américaine si près de son territoire et dans sa zone d'influence traditionnelle. En vertu de l'accord passé mardi, les Etats-Unis verseront un loyer de 60 millions de dollars pour Manas, contre 17,4 millions aujourd'hui. La base, située non loin de Bishkek, la capitale, est utilisée depuis 2001 par les forces américaines pour les combats en Afghanistan. Son importance s'est encore accrue après leur éviction d'une base en Ouzbékistan voisin en 2005. Mardi, le chef de la diplomatie kirghize Kadyrbek Sarbaïev a affirmé que son pays s'inquiétait de la détérioration de la situation en Afghanistan et au Pakistan, craignant qu'elle ne déstabilise toute l'Asie centrale. La semaine dernière, le président afghan Hamid Karzaï était intervenu auprès de son homologue kirghize Kourmanbek Bakiev. Ce dernier avait annoncé la fermeture à venir de la base le 3 février après avoir obtenu une promesse de prêts de 2,15 milliards de dollars de la Russie. Mais Bichkek, qui avait clairement indiqué que cette décision avait des raisons financières, avait alors ajouté que les négociations avec Washington se poursuivaient. Outre le loyer, a précisé le ministre devant des députés russes, Washington débloquera des sommes importantes pour la modernisation de la base: 37 millions de dollars pour de nouveaux bâtiments, et 30 millions pour de nouveaux systèmes de navigation. Le parlement kirghize pourrait donner d'ici la fin de la semaine son feu vert définitif à cet accord. Selon le colonel Christopher Bence, commandant la base, 189.000 hommes se rendant en Afghanistan ou en revenant ont transité par Manas au cours de l'année écoulée, qui a vu 6.370 vols." Reuters : " Trois soldats allemands sont morts en opérations près de la ville de Kundus, dans le nord de l'Afghanistan, annonce à Berlin le ministre de la Défense, Franz Josef Jung. L'armée allemande a précisé que la patrouille à laquelle participaient les trois hommes était tombée dans une embuscade à six kilomètres au sud-ouest de la localité. Pris sous le feu ennemi, leur véhicule blindé transport de troupes est tombé dans un fossé en tentant de se dégager, a-t-on précisé de source militaire, et les trois hommes n'ont pas survécu au choc. Cela porte à 35 le nombre de soldats de la Bundeswehr morts en Afghanistan depuis six ans." Reuters : "Un demi-millier de militaires britanniques ont lancé une grande offensive aéro-terrestre dans le sud de l'Afghanistan pour reprendre un secteur aux mains des taliban après le déploiement de milliers de "marines" américains, annonce la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, sous commandement de l'Otan). Les Etats-Unis ont envoyé ces dernières semaines 8.500 "marines" en renfort dans la province d'Helmand, multipliant ainsi par deux les effectifs d'une force dominée par les Britanniques et incapable de chasser les rebelles taliban. Le président Barack Obama a décidé de faire passer le nombre de militaires américains stationnés en Afghanistan de 32.000 au début de l'année à 68.000 d'ici la fin décembre. Vendredi soir, plus de 350 soldats du Royal Regiment of Scotland ont été héliportés par 12 Chinook américains et britanniques dans un secteur tenu par les taliban au nord de Lashkar Gah, chef-lieu de cette province. Ces militaires étaient notamment appuyés par des hélicoptères de combat Apache et Black Hawk, des chasseurs Harrier et des drones à l'occasion d'une opération aéro-terrestre présentée comme "l'une des plus importantes des temps modernes". Quelque 200 soldats, dont des fantassins, des membres du Génie et des artificiers, ont suivi, établissant des points de contrôle routiers. L'Helmand constitue l'un des fiefs de l'insurrection des taliban et une région grande pourvoyeuse d'opium, qui sert à fabriquer l'héroïne. Une grosse actualité pour l'afghanistan aujourd'hui !
  12. A cette adresse : http://www.defense.gouv.fr/campagne-defense Une petite vidéo très différente des précédentes.
  13. REUTERS : Le président de la région russe autonome d'Ingouchie, dans le sud du pays, a été grièvement blessé lors d'une tentative d'assassinat et hospitalisé, a-t-on appris de source proche des services de sécurité. Selon l'agence de presse Itar-Tass, une explosion s'est produite lundi au passage du convoi de Younous-Bek Yevkourov, ancien officier parachutiste nommé en octobre dernier par le président russe Dmitri Medvedev. L'agence RIA précise de son côté que le président de la région autonome a été admis dans une unité de soins intensifs. Quatre de ses gardes du corps auraient été tués et cinq autres blessés dans l'attentat. L'Ingouchie, qui jouxte la Tchétchénie, a été la cible ces dernières années d'une série d'attaques imputées par les autorités à la mouvance radicale islamique. Un retour fracassant des islamistes en Ingouchie ?
  14. Bonjour le débat ! Avez-vous lu le dernier HS DSI au moins et l'article de PROME ? si au lieu de se concurrencer et d'avoir voulu jouer solo en sponsorisant à mort Dassault on avait participé dès le début (attention je ne dis pas acheté aujourd'hui des Typhoon mais avoir participer à sa construction en 1985) on aurait un vrai avion européen, sans doute un mix rafale-typhoon (les premières maquettes de l'ACE étaient proches dans leurs formes du rafale il me semble), on n'aurait pas de problème de chaine de montage tournant au ralentie faute de commandes, de sous-motorisation, de client introuvable, etc... avec des frais partagés et un produit unique à vendre avec une pression politique très forte sur les acheteurs avec 5 pays poids lourds de l'europe. Le Rafale est un bon appareil mais politiquement et économiquement c'était une erreur de jouer cavalier seul. ça sert à rien d'être sectaire face à l'eurofighter et jouer "on est les plus beau et les plus intelligent" quand on a les pieds dans la merde ! Le seul résultat c'est de devoir se battre entre européens et contre un appareil en partie d'EADS ! ça fait de moi un troll de penser ça ?
  15. C'est ce que je dis depuis le début, les soldats français se battaient encore contre l'armée allemande même si la situation était difficile et en notre défaveur. Les autres pays comme la pologne par exemple, dans une situation militaire pire que la notre, n'a pas signé d'armistice, son gouvernement a continué a appelé à la lutte contre l'occupant même dans l'exil et après la reddition des troupes sur le terrain. Les anglais aussi avaient un plan pour un gouvernement en exil au canada en cas d'invasion allemande de la grande bretagne. Le refus d'une capitulation ou d'un armistice aurait (même en cas de défaite totale de nos armées en métropole et dans toutes les colonies) permis de garder la tête haute, l'idée d'une france qui se bat et qui ne baisse pas les bras et encouragé la résistance sous toutes ses formes. Le courage, c'est pas qu'un octogénaire à demi sénile groupie de Franco baisse son froc à la première difficulté. C'est Pétain le lâche baisant les bottes d'Hitler et pire encore l'idée même qu'il puisse salir l'armée en ordonnant aux soldats et policiers français de collaborer avec les troupes ennemis qui constitue l'image de lacheté de l'armée française qu'on traine depuis 1940. Et pourtant nos soldats ont montrés 1000 fois leur courage depuis lors y compris dans des situations absurdes dans lesquelles l'EM les avaient mises (Dien Bien Phu par exemple).
  16. un reportage : le blues de l'armée russe (sur France24) "Le colonel Evgeny Ugolnikov écoute toujours la même musique triste des années 1970 quand il roule le long de sa garnison décrépie. Elle lui rappelle des jours meilleurs. "Nous étions sûrs de nous et du lendemain, raconte cet officier de l’armée de l’air. Mais aujourd’hui, on ne sait pas. À l’époque, dans les années 1970 et 1980, l’armée était dans un meilleur état." À l’époque, la ville-garnison de Kubinka, à une cinquantaine de kilomètres de Moscou, était à peine sortie de terre. C’était il y a plus de 35 ans. Depuis rien ou presque ne semble avoir été entretenu. L’armée souffre d’une pénurie de logements. Une douzaine de familles vit dans cette baraque insalubre. Il s'agissait, à l’origine, d'un foyer temporaire pour des ouvriers du bâtiment. L’armée de l’air y loge aujourd’hui quelques-uns de ses meilleurs pilotes. "On a vraiment l’impression que tout le monde nous a oublié, explique toutefois Evgeny Ugolnikov. Les plus haut gradés ont tout ce qu’il leur faut. Les problèmes de leurs subordonnés n’intéressent absolument personne." L’élite de l’armée de l’air russe vit ici, dans les moisissures, et cohabite avec des rats. L’uniforme du caporal chef Manina Kulikova est trempé. De l’eau sale et malodorante suinte du plafond de sa minuscule chambre-appartement. Le colonel Evgeny Ugolnikov vit avec sa femme depuis 7 ans dans une pièce voisine, où il n'y a pas de place pour mettre une table. "Pour l’instant rien n'a changé, raconte cet officier de 49 ans. L’équipement est exactement le même. Comment réformer l’armée avec les mêmes équipements ?" L’armée russe n’a pas assez d’argent, elle doit se réformer, devenir une armée plus compacte. Le Kremlin prévoit de réduire de moitié ses effectifs d’officiers. "J’ai 28 ans dans l'armée, dit le colonel Oleg Malgin. Aujourd’hui, je pense que je n’aurais pas dû aller à l’armée." Mais pour le Kremlin comme pour le ministère de la Défense, ces officiers n’existent déjà plus. La vidéo : http://www.france24.com/fr/20090618-focus-reportage-russie-penurie-logement-armee-rouge-retraite-reforme
  17. Les yeux de l'armée de terre. TTU : L’armée de terre a confié ses yeux aux «Diables noirs» du 61e régiment d’artillerie de Chaumont. Un temps considérés comme à part dans le dispositif, mais soutenus par la Brigade du renseignement et poussés, à l’époque, par le général Chéreau, les dronistes ont su se faire respecter. En Afghanistan, plus qu’ailleurs, leur rôle ne cesse de croître. Cette guerre d’Afghanistan est un huis clos, où le dédale de vallées insurrectionnelles protégées par des massifs alpins dessine des recoins et caches naturelles ombragées idéales pour l’insurgé. Un relief insolent et crépusculaire où le drone tactique (le SDTi produit par Sagem), sans remplacer la recherche humaine, constitue une source majeure de renseignement, dont aucun chef militaire ne peut plus se passer. La preuve par l’image en temps réel devient un luxe vital. Le mollah Omar pris dans l’œil du SDTi en train de se déplacer à bicyclette avant de disparaître entre deux vallées peut conduire à des actions de ciblage, ou bien renseigner le dossier sur les habitudes du mollah. Les exemples de ce type se ramassent à la pelle. Le SDTi, seul drone tactique de l’armée de terre, a mis en joue le territoire caméléon de l’Afghanistan. Un territoire qui procède par ruse en rendant le quotidien et l’ordinaire difficiles : personnel local aux cuisines peu regardant sur l’hygiène, traitement des eaux sujet à caution, feuillées rustiques (la logistique pléthorique américaine s’affranchit de ces tracasseries)... Mais comme le soulignent les dronistes de Chaumont, surnommés par leurs camarades montagnards et parachutistes leurs «anges gardiens», c’est aussi cela l’aguerrissement. De rotation en rotation, l’hostilité s’apprivoise et devient supportable. Pourquoi le SDTi est-il essentiel ? Parce qu’il est le seul drone tactique à couvrir le besoin d’une observation de 80 km sur 80. Le CEMAT l’a bien compris, les autres solutions drone, comme le Drac et le Harfang (EADS), couvrent d’autres types de besoins. Mis en œuvre en vingt minutes pour une heure d’autonomie et une altitude de travail d’environ 300 mètres, le Drac est considéré par les opérationnels comme la jumelle déportée dont ils ont besoin pour voir au-delà du mur à 10 km. Quant au Harfang, il bénéficie de la permanence en vol, mais reste gêné en cas de couche nuageuse épaisse fréquent en Afghanistan. Pour l’appui aux opérations des détachements à pieds ou en véhicules (plus de 60 % des missions du 61e RA), le drone tactique semble irremplaçable, car il voit jusque dans les enfilades ombragées. Il vole au-dessous de la brume et des nuages. Pour son emploi optimal, un premier retour d’expérience a été réalisé au Kosovo (décembre 2007-août 2008). Sur 128 missions programmées, 71 ont été réalisées pour un seul crash. Parmi les points négatifs ont été relevées les contraintes de maintenance (rechanges critiques…), la mise en œuvre laborieuse des axes images en entrée de théâtre… Avec sept annulations pour cause de panne. Au Liban, le SDTi n’a pas été déployé suite à des pressions du Hezbollah, qui a perçu le drone comme une menace venant du ciel. L’argument développé par certains, selon lequel le SDTi ne pouvait pas être déployé parce qu’il ne pouvait pas s’insérer dans le trafic civil aérien, était donc totalement faux. D’autant que le système jouit d’une antenne ACT (dévolue au trafic aérien) et d’un transpondeur IFF l’autorisant à s’insérer dans tout type de trafics. En Afghanistan, l’insurgé se fond dans l’insolence du terrain. Il est un capteur humain de renseignement, l’œil des chefs talibans. A chaque lancement de drone depuis la base avancée de Tora (Surobi), l’insurgé communique malgré les protections de guerre électronique. Et, alors que le simple paysan ou berger ne sourcille jamais au survol du SDTi (le moteur thermique du drone s’entend à partir de 600 mètres), l’insurgé bouge dans la seconde. Il a quelque chose à se reprocher. «Nous avons su transformer le bruit du SDTi en valeur ajoutée», remarque un commandant tout juste de retour de Surobi. Lors des opérations, la phase la plus délicate reste l’atterrissage et la récupération. En effet, le SDTi ne se pose pas (il ne plane pas non plus), il coupe le moteur en vol, ouvre son parachute et ses airbags, puis se pose. Mais le bilan est globalement positif puisque, sur une centaine de missions, seuls deux crashs accidentels sont à signaler, le SDTi n’ayant jamais été pris pour cible. Pour coller au besoin défini par la guerre, Sagem a développé le Remote Video Terminal (RTV – transmission en bande C et L), avec une réception de la vidéo SDTi jusqu’à 20 km sur un ordinateur portable dédié. L’intérêt du système, compatible avec son cousin américain de L3 Com Rover (imagerie Predator), est pour la France de conserver sa propre solution et ne pas se laisser imposer le très onéreux Rover (monopole Otan). A court terme, la numérisation devrait être totale avec un dialogue possible entre le Drac, le SDTi, voire le Harfang, les informations pouvant être réceptionnées dans un «VAB Image». En outre, le RTV présente l’avantage de donner la position du drone en temps réel sur un fond de carte numérisée. Le commandant des opérations reçoit en roulant non pas un simple compte-rendu par message, mais une image sur un fond de carte qui pourrait être renseigné «ami-ennemi». Cette retransmission peut aussi être réceptionnée au Centre de planification et de conduite opérationnelle à Paris. Quelle relève pour le SDTi ? La STAT (Section technique de l'armée de terre) et le régiment s’orientent vers un système VTOL (capacité de décollage et d'atterrissage vertical), avec un test d’une solution proposée par la société Schiebel en septembre. Par ailleurs, pour prolonger jusqu’en 2016 (serons-nous toujours en Afghanistan dans sept ans ?) la vie du SDTi, le parc SDTi canadien sera racheté, notamment les ailes allégées (permettant l’emport de carburant supplémentaire), le rechange et la catapulte Robonic plus puissante en cas de vent de face (fréquent en Afghanistan), pour un montant inférieur à 5 millions d’euros. L’objectif de l’armée de terre est d’accoutumer les autres armes à l’emploi du SDTi et du drone tactique en général. En septembre, le 2e REP suivra une formation avant son déploiement en Afghanistan. Par manque de moyens, le 2e REI n’a pas pu bénéficier de la formation complète. A terme, l’armée de terre espère disposer de toute la panoplie des drones, de la jumelle déportée au MALE (moyenne altitude longue endurance) en passant par le drone tactique, voire le drone de combat.http://www.ttu.fr/francais/Articles/Actualite%20des%20forces/lesyeuxdel'armee.html Les drones en force !
  18. Corée du Nord : le Kim était presque parfait Le fils aîné du dictateur nord-coréen, Kim Jong-il, aurait été victime d’une tentative d’assassinat à Macao. A la tête de l’opération, son jeune frère, appelé à diriger le pays. En début de semaine dernière, Kim Jong-nam, 38 ans, fils aîné du dictateur nord-coréen Kim Jong-il, aurait échappé à une tentative d’assassinat à Macao - où il vit en partie depuis 2007. L’information a été révélée lundi par la chaîne de télévision sud-coréenne KBS, citant des «sources gouvernementales chinoises». Pour l’heure, peu de détails ont filtré sur la façon dont le complot a été monté et déjoué. Selon KBS, le commanditaire de cette tentative d’assassinat n’est autre que Kim Jong-un, 26 ans, le demi-frère de Kim Jong-nam, décrit comme «le nouvel homme fort de Pyongyang» par le site sud-coréen Dailynk.com. Selon les officiels chinois cités, les auteurs de l’attentat raté sont des «hommes de main» de Kim Jong-un. Une autre chose semble sûre : l’assassinat devait être conduit en deux temps. Des «soutiens» de Kim Jong-nam au sein du pouvoir à Pyongyang devaient d’abord être éliminés. Puis, le plan prévoyait d’attirer Kim Jong-nam dans un guet-apens pour l’assassiner. Le complot aurait été déjoué à temps par Pékin qui cultive de bons rapports avec Jong-nam depuis longtemps. Selon KBS, «le gouvernement chinois a mis en garde la Corée du Nord, exigé qu’elle mette un terme à la tentative d’assassinat, et a envoyé des agents et des officiers militaires à Macao qui ont emmené Kim Jong-nam en lieu sûr». Frasques. Mais pourquoi donc Kim Jong-un aurait-il cherché à avoir la peau de son frère aîné ? Peut-être, d’abord, parce que dans la famille des Kim, Jong-nam est le mal-aimé. Il n’est plus le bienvenu à Pyongyang. Il est rejeté par son père depuis qu’il s’est fait arrêter à Tokyo, en 2001, alors qu’il tentait d’aller à Disneyland muni d’un faux passeport dominicain. Ses frasques, provocations et gaffes répétées exaspèrent le «Cher Leader». Elles semblent aussi agacer le petit frère et nouveau «Leader» du régime. Ces derniers mois, Kim Jong-nam a multiplié les voyages en Asie et en Europe. Sans égard pour les consignes de silence qui lui ont sans doute été imposées, il a accordé des entretiens à des reporters qui le suivaient, le harcelaient et le coinçaient dans une rue, le hall d’un aéroport… Dans plusieurs vidéos en ligne, sur Youtube, le rondelet Kim Jong-nam, presque tendance avec ses lunettes de soleil et son bonnet de laine, en jean ou en costume ivoire, ressemble tour à tour à un homme d’affaires pressé, à un touriste esseulé, à un geek décontracté ou bien à un adolescent attardé. Devant les caméras, on le voit répondre, sans agressivité dans la voix, avec un semblant de sincérité qui déconcerte. En octobre 2008, à Paris, la chaîne japonaise Fuji TV réussit à le filmer. Quelques semaines plus tard, les chaînes nippones NHK et TV Asahi obtiennent à leur tour des commentaires «exclusifs» de sa part. A TV Asahi, il dit «ne pas s’intéresser à la politique», «ne pas vouloir succéder» à son père… A tel autre reporter nippon, il dévoile son mal-être, son malaise. «De toute façon, mon père préfère mon plus jeune frère», lâche-t-il, le sourire gêné. Purges. Puis vient la déclaration de trop, le 30 mars dernier. A Fuji TV encore, qui le guettait, et réussit (deux fois le même jour) à lui arracher quelques mots dans un hall de l’aéroport international de Pékin et à Macao, il estime carrément «justifiée» la réaction du Japon (armées en alerte, saisies d’instances de l’ONU…) avant le test imminent d’un missile balistique nord-coréen. Pour Pyongyang, c’en est trop. Quand il étudiait en Suisse, à Berne, dans les années 90, Kim Jong-un était présenté par ses maîtres comme «réservé» et «placide» - il y apprenait l’anglais, l’allemand et le français sous le nom de Park Choy. Aujourd’hui, il est décrit par un spécialiste sud-coréen, à Séoul, comme atteint «du même grain de folie dictatorial que ses pères». Kim Jong-il et son père Kim Il-sung étaient experts en machinations politiques, intrigues de palais, purges sanglantes, et assassinats ciblés. A Pyongyang, à chaque passation de pouvoir, «les rivaux et éléments peu sûrs sont éloignés, voire éliminés», rappelle le chercheur sud-coréen Oh Kong-dan. Lorsque Kim Jong-il prit du grade, ses demi-frères et sœurs furent assassinés. Kim Jong-un, lui, a bel et bien été adoubé comme successeur de Kim Jong-il. Selon le NIS - les services secrets sud-coréens - Pyongyang a même envoyé ces dernières semaines des télégrammes à ses ambassades à l’étranger pour confirmer la désignation et exiger de ses diplomates qu’ils fassent «allégeance». Aux côtés de son père, «Grand Soleil du XXIe siècle», Kim Jong-un est désormais, en Corée du Nord, «l’étoile du XXIe siècle». Mais l’apparent coup tordu et attentat raté de cette semaine pourrait aussi lui coûter cher. Car les Chinois en sont persuadés : il aurait agi sans l’aval de son père, Kim Jong-il. Le gouvernement chinois est en tout cas furieux de la tentative de meurtre fomentée sur son territoire et promet de «punir» le régime nord-coréen, en annulant des contrats de coopération économique, en pleine Année d’amitié sino-nord-coréenne. http://www.liberation.fr/monde/0101574943-coree-du-nord-le-kim-etait-presque-parfait
  19. Ce contrat est une bonne nouvelle mais j'aimerais bien savoir si d'autres marines se montrent réellement intéressées par le L-CAT, si des techniciens et officiers étrangers ont suivis les essais ou si c'est encore trop tôt pour susciter autre chose que de la curiosité ? On sait que les entreprises françaises ont de gros problèmes à vendre nos produits innovants à l'exportation (Gowind, BPC...je ne parle pas du Rafale ou du Leclerc), d'ailleurs 4 (ou 8 maxi) commandes ça va prendre combien de temps avant la livraison du dernier (2015 ?).
  20. http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/06/les-soldats-oubli%C3%A9s-du-18-juin-40.html Jean-Pierre Richardot, journaliste à la retraite et historien, vient de publier un livre retraçant les combats de l'armée française en mai-juin 1940. Comme l'avait fait Roger Bruge avant lui, il rend hommage à ces soldats qui se sont beaucoup mieux battu qu'une légende, inspirée de la propagande nazie puis vichyste, le laisse souvent croire. En 47 jours de bataille, 100.000 d'entre eux sont morts. Mais surtout, l'armée allemande a perdu 2.000 hommes tous les jours (tués, blessés, prisonniers, disparus) durant ces combats. Preuve s'il en était besoin que l'armée française et ses alliés n'étaient pas composée que de fuyards... Le 18 juin, une bataille oubliée s'est déroulée sur le canal de la Marne au Rhin. Jean-Pierre Richardot a bien voulu raconter cet épisode pour les lecteurs de ce blog : "Le 18 juin est l'anniversaire de la grande bataille du Canal de la Marne au Rhin. Les derniers chars français valides sont rassemblés et lancés contre les Allemands dans une contre-attaque sur un front de 125 kilomètres entre Nancy et Sarrebourg. Les Allemands ne croyaient faire qu'une bouchée des Français, mais ils sont très surpris en perdant dans cette seule journée du 18 juin plus de 2000 tués. Il y a environ mille morts du côté français. La veille, 17 juin midi, le maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement, a déclaré sa volonté d'arrêter le combat. Son allocution n'a aucune influence sur la volonté de lutte des soldats du 18 juin : troupes de forteresse, coloniaux, grenadiers polonais. Européens et Africains se battent avec la rage du desespoir. Ils n'ont pas connaissance de l'appel du 18 juin, qui ne sera diffusé de Londres que le soir. Ces combattants sont en quelque sorte gaullistes avant l'heure officielle. Nos soldats étaient partisans de la poursuite du combat, partout où cela était possible, et tout particulièrement dans les airs, sur mer et en Afrique du Nord. J'ai découvert des sacs de courrier postal montrant que de nombreux civils des différentes provinces ont cru jusqu'à la demande d'armistice au mythe d'une nouvelle bataille de la Marne, comme en 1914 "
  21. Un article sur le site de l'EXPRESS : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/la-coree-du-sud-craint-tout-derapage-de-pyongyang_768523.html#xtor=AL-447 "Les gesticulations de Pyongyang ont-elles fini par épuiser la patience sud-coréenne? Alors que le président Lee Myung-Bak termine sa visite aux Etats-Unis, où il est allé chercher l'appui de Barack Obama, Séoul redoute la moindre étincelle qui pourrait initier une escalade dans la péninsule. .... les Sud-Coréens ont l'impression que Pyongyang part en roue libre. Que toutes les ficelles du pouvoir ne sont déjà plus entre les mains de Kim Jong-il". Les problèmes de santé du leader nord-coréen sont nimbés d'un épais mystère qui alimente les rumeurs. La multiplication des initiatives militaires de Pyongyang pourrait en effet cacher des tensions entre clans, en coulisses, alors que le troisième fils de Kim Jong-il a été désigné comme héritier officiel de la lignée "dynastique" entamée par son père et son grand-père Kim Il-sun. La tension est toujours très forte, avec une importante concentration de militaires armés jusqu'aux dents dans la péninsule: 680 000 soldats sud-coréens et 28 500 soldats américains d'un côté, 1,1 million de soldats nord-coréens de l'autre. ..... Une partie de la population sud-coréenne estime aussi que "Séoul a été trop généreux à l'égard de ses cousins du Nord et que les aides économiques ou alimentaires fournies n'ont reçu aucune contrepartie... si ce n'est des menaces croissantes", expliquait récemment Olivier Guillard directeur de recherche Asie à l'Institut de Recherche Internationale et Stratégique (Iris) à LEXPRESS.fr."
  22. Quelques infos de plus publiés par Libération sur l'ampleur de la fraude : http://www.liberation.fr/monde/0101574718-les-preuves-de-la-falsification-du-regime-de-teheran Manipulation. Jour après jour, de nouveaux éléments témoignent de l’ampleur de la manipulation. Selon des informations recueillies par Libération, l’après-midi du scrutin, vers 17 heures, des bassidji («volontaires» des milices islamiques) ont pris le contrôle des terminaux de totalisation des votes au ministère de l’Intérieur, chassant les fonctionnaires qui travaillaient à ce poste. C’est un fonctionnaire de ce même ministère qui a prévenu le camp réformateur. D’autres fuites vont révéler les vrais chiffres obtenus par les quatre candidats (Libération de mardi) : en tête vient Moussavi avec un peu plus de 19 millions des suffrages (sur 42 millions), devant le second candidat réformateur, le religieux Mehdi Karoubi, avec plus de 13,38 millions de voix ; Ahmadinejad n’arrive qu’en troisième position avec 5,77 millions de voix ; le quatrième candidat, Mohsen Rezaï, ex-leader historique des pasdarans - les gardiens de la révolution - occupe la dernière position avec 3,74 millions de voix. Prévenu qu’il est arrivé en tête, Moussavi va immédiatement se proclamer victorieux avant d’être rapidement démenti par Ahmadinejad, puis par le Guide suprême Ali Khamenei, qui va entériner le succès du président sortant, parlant même de victoire tombée du ciel. L’auteur des «fuites», fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, semble avoir été arrêté dès le lendemain. Des témoins l’ont vu empoigné par des policiers au moment où il s’apprêtait à sauter du neuvième étage du bâtiment. Depuis, on ignore ce qu’il est devenu. Toujours selon nos informations, les bassidji ont aussi fait main basse sur une partie des urnes qu’ils ont fait disparaître - ce qui explique que les résultats ville par ville et région par région ne sont toujours pas connus, même ceux de Téhéran. L’agence officielle Irna a remplacé les résultats manquants par des chiffres totalement abracadabrants, allant jusqu’à affirmer que Moussavi, Karoubi et Rezaï avaient été battus dans leurs villes natales. Intimidation. Si les urnes ne sont pas rendues, on voit mal dans ces conditions comment le Conseil des gardiens de la Constitution pourrait procéder à un réel recomptage des voix. D’où l’hypothèse que l’annonce de celui-ci ne servirait en fait qu’à gagner du temps. En attendant, l’intimidation reste de rigueur. Hier, un religieux, intervenant à la télévision nationale, a fait savoir que toute fitna (sédition) était passible de «la peine de mort».
  23. La france-afrique c'est du passé, maintenant place à la chinafrique, et les chinois ne s'en cachent pas, ils ont même plusieurs sites internet comme celui-là : http://www.chinafrique.com/ qu'en pense les Gabonais ? http://www.infosplusgabon.com/article.php3?id_article=1103 Et le reste de l'afrique ? - http://www.afrik.com/article9773.html - http://news.abidjan.net/article/?n=333883
  24. Les chinois font du business. point. L'Afrique est un fournisseur de matières premières et un débouché pour leurs produits manufacturés. Peu leur importe que le dirigeant en place soit un démocrate, un dictateur, un marxiste ou un islamiste, de toute façon il aura droit à un gros pot de vin avec la certitude en prime que les chinois ne lui cassseront pas les pieds avec les droits de l'homme ou une ingérence politique.
  25. Paris Airshow -- Israeli developers working on a ducted-fan flying hovercar say that a full-size, turbine driven unmanned prototype will fly "within two months". Flight tests with a smaller electrically-driven model, they say, have validated their basic technology. The Reg flying-car desk spoke today with Janina Frankel-Yoeli, marketing veep at Urban Aeronautics of Israel, at the Paris Airshow. Urban Aeronautics prefer to call their designs "fancraft", thereby distinguishing them from hovercraft, which can't actually fly. "We've solved the three basic problems of ducted-fan craft," he says. "Our craft are stable, they can lift heavy loads, and they can fly fast - better than 100 knots." The US Army and Air Force tried to get something like this going for decades, but could never work out the kinks. The tactical benefits, particularly in casevac and urban combat, would be immeasurable -- though I do wonder if it'd perform in high altitude environments like the Hindu Kush. Either way, hats off to the Israelis for getting the ever elusive flying car technology this far along. Une chance d'être vendu à quelqu'un ce truc ?
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