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  1. The 217 People, Places and Things Donald Trump Has Insulted on Twitter: A Complete List
  2. Ajoutons que: - Les familles des soldats sont menacées de représailles, c'est une menace sérieuse surtout pour les soldats sunnites vu l'absence de sécurité du pays sunnite. - La corruption des officiers est très élevée: les soldats sont privés de tout le nécéssaire pour vivre un peu dignement au quotidien afin que les officiers puissent se mettre le ravitaillement dans la poche, les désertions ne sont ni sanctionnés ni signalées (et les déserteurs recoivent toujours leur solde) pour ne pas voir le ravitaillement diminuer. Les postes d'officiers sont en effet achetés via des "relations politiques" et doivent donc produire un retour sur investissement pour l'acheteur. - Du coup les soldats ne sont pas du tout motivés pour se battre, ce qui se comprend. De plus ils ne sont jamais informés par leurs supérieurs alors que les rumeurs de complot/trahison sont nombreuses et le métier très dangereux. - La logistique est peu efficace et repose beaucoup sur les civils ce qui complique les opérations en zone sunnite. Lors de la chute de Mossoul il n'y a même pas eu de combat digne de ce nom comparé aux effectifs théoriques de l'armée irakienne sur place (20 000 hommes). Sur l'aspect technique, en prenant une armée qui veut vraiment se battre, la centralisation a perdu beaucoup de ses avantages comparées aux armées de la première moitié du XXème siècle où elle était incontournable. Depuis que les missiles antichars et antiaériens portatifs, RPG ainsi que les moyens de télécommunication sont apparus en grande quantité et très bon marché. L'échec d'Israel contre le Hezbollah en 2006 est un parfait exemple, face à une bonne milice en défensive une armée régulière n'a pas vraiment d'avantage et subit de pertes proches de 1vs1. L'aviation est hors de prix et peu efficace vu les précautions qu'elle doit prendre, les tanks sont très lourds et malgré tout vulnérables, l'artillerie n'apporte pas un grand avantage comparé à des mortiers (qui peuvent se bricoler) et pose le problème de la centralisation et du manque de réactivité. L'urbanisation de la société et donc la tendance au combat urbain enfonce le clou.
  3. Les SR disent surtout au président ce qu'il pensent qu'il veut entendre, et leur directeur est choisi sur la base de sa docilité comme tous les directeurs des grandes administrations. D'ailleurs les conseillers affaires étrangères du Président à l'Elysée ont nettement plus d'influence que lui. C'est pareil pour Hollande et le conflit israelo-palestinien, le directeur de la DGSE a demandé à ses services de ne publier aucune note qui puisse contredire les ananlyses des conseillers du Président, voir le canard enchainé de le semaine dernière... Sarkozy (et ses conseillers!) a voulu surfer sur le "printemps arabe" en Libye après s'être planté en Tunisie et en Egypte, croyant aller dans le sens du vent, ne voyant pas que les mouvements nationaux n'avaient pas de lien entre eux. Personne dans son entourage immédiat n'a osé les contredire.
  4. Les OPEX font un milliard de surcout par an en moyenne, parfois moins. Ce n'est pas ce qui coute cher au budget... Le contrat opérationnel (malgré son manque d'honnêteté ponctuel comme dans le livre blanc de 2007) est plus important car il oblige à financer un nombre donnée de brigades en permanence, même si elles ne font pas, ne préparent pas et ne reviennent pas d'OPEX. Le cout de l'armée vient d'autres facteurs: - Matériels très technologiques et produits en faible quantité pour garder les capacités, donc très couteux à l'unité. - Trop plein d'officiers dû aux réductions de format, et qui peuvent difficilement se reconvertir dans le civil donc qui resteront là jusqu'au bout. - Pour les mêmes raisons, poids important des pensions. Les problèmes classiques d'une armée qui réduit ses effectifs et dont la mission est de pouvoir en puissance un jour, en fonctionnant le plus possible à l'économie pour le reste. La matériel très technologique est vu comme le plus crucial pour la remontée en puissance, par rapport au maintien du capital humain. C'est discutable, mais l'idée est bien implantée car le matériel en ligne se mesure facilement ce qui n'est pas le cas du capital humain. Supprimer plus rapidement la conscription ainsi que l'arme nucléaire aurait permis d'avoir une meilleure situation (en supposant que les budgets soient réinvestis dans l'armée), mais ça voulait dire attaquer ce qui était ou est des symboles. Le droit de grève n'est pas un super pouvoir, d'autres secteurs de la fonction publique ont subi des coupes et il n'y a pas eu de protestations (ou alors elle n'ont abouti à rien du tout comme celles dans l'enseignement supérieur et la recherche). Les possibilités de s'exprimer existent: les officiers hauts gradés ne cessent d'écrire dans les colonnes des journaux pour se plaindre de l'effet des restrictions budgétaires, et si on craint la sanction on peut toujours parler sous un pseudonyme (comme "surcouf"). Permettre aux militaires de se syndiquer dans un certaine mesure serait néanmoins un point positif pour faire remonter et rendre publics plus vite les problèmes existant à la base, et améliorer l'attractivité d'un métier qui a du mal à recruter.
  5. Ce sont peut être des revendications des rebelles (si slavedelest nous donne ses sources!), rien de plus. Il n'y a pas de problème à en poster du moment que c'est sourcé, mais ça reste des revendications toujours surévaluées. Techniquement évaluer les pertes adverses est très difficile et sujet à caution surtout quand on ne contrôle pas le terrain. Les revendications loyalistes doivent être considérées de la même manière d'ailleurs.
  6. Avant tout autre chose, à remonter en puissance un jour. Le besoin militaire est concentré sur des pics de forte intensité (très difficilement prévisibles à 15-20 ans), entrecoupés de moments plus calmes - dans le cas d'un pays géopolitiquement insulaire comme la France, sans aucune perspective de menace aux frontières ni d'être LE gendarme mondial, de calme très plat. Ce ne sont pas les OPEX qui coutent cher (1 milliard c'est peu à l'échelle du budget de l'état et de la défense). Elles ont mêmes des externalités positives (donner des opportunités de distinction aux militaires, tester le matériel et les compétences, permettre au Président de gesticuler). Ce qui coute cher, c'est le développement et l'entretien de matériels très technologiques et échantillonnaires (où on paie très cher pour avoir peu) ainsi que les salaires des militaires (puis les pensions) même si ils ne font pas d'opérations. C'est peu satisfaisant en cout/efficacité mais incontournable pour pouvoir maintenir les savoirs faire militaires et industriels. Par exemple dans l'armée de terre il s'agit entre autres de maintenir des bataillons de chaque spécialité, autant que possible en trois exemplaires au moins (pour ne pas subir un morcellement de fait au gré des indisponibilités, des petites opérations et autres tâches). Un bon exemple d'armée qui maintient les savoir faire et ne fait à près rien d'autre est le modèle britannique "army 2020 structure" (sans doute lassés de jouer le caniche de l'oncle sam). - 3 brigades lourdes (groupées en une division théorique avec un régiment de chars lourds) pour conserver une capacité de manoeuvre à l'échelle brigade, 1 régiment de chars lourds, 1 régiments de reconnaissance, 3 régiments d'infanterie. - 1 brigade para à 3 régiments (regroupée avec la division lourde dans la "reaction force"). - Une "adaptable force" qui est surtout un cadre de mobilisation d'une vingtaine de régiments d'infanterie avec du matériel léger, dont une partie est opérationnelle selon le besoin. Plus toutes les brigades de soutien, les garnisons permanentes à chypre et brunei et les gardes du palais à windsor. =D Ce modèle est très logique et cohérent pour le besoin qui est uniquement de pouvoir remonter en puissance (en gardant évidemment une capacité de brigade lourde et parachutiste) et vraiment rien de plus. Avec une séparation entre l'expertise technique complexe conservée en permanence et le cadre de mobilisation pour une force plus légère et rapide à mettre en place. Accessoirement, ça fait un peu de monde à envoyer dans une petite opex. Les armées de terre francaise, allemande, etc. sont plus grosses que ce modèle britannique, mais pas d'un facteur très important ce qui montre bien où est l'essentiel.
  7. Il y'a ligne maginot et ligne maginot. La puissance des ouvrages vient de l'artillerie d'une part pour l'autodéfense (en nettoyant les approches) et la défense des ouvrages voisins, d'autre part pour bombarder les axes ennemis (et donc empêcher une percée). Si on parle d'ouvrages composés de quelques blocs d'infanterie sans artillerie propre (pas même un mortier 81mm) et non couverts pas un autre ouvrage avec artillerie, il y'a peu de possibilités de résistance après encerclement ce qui n'était pas d'ailleurs leur but. Les ouvrages sans artillerie propre mais couverts par l'artillerie d'autres ouvrages ont très bien tenu. Quant aux gros ouvrages d'artillerie emblématiques de la ligne maginot comme le hochwald, imprenables sauf accident type eben emael. Les fronts fortifiés avec artillerie de la ligne maginot ne forment pas une ligne continue mais une série de segments avec des trouées (SF de marville, trouée de la sarre, SF des vosges, le rhin) par lesquelles les percées allemandes ont été faites. Voir la carte ci dessous, trait continu et foncé:
  8. C'est juste un politicien qui cherche une place en tenant un discours jusqu'au boutiste, quitte à être démagogique et raconter n'importe quoi. De toute manière, les faits ne viendront pas le démentir puisque l'ukraine ne fera pas la guerre et que lui même n'est pas au pouvoir.
  9. Il en a mis du temps! Il était à court de chemise blanche déboutonnée?
  10. On connait pas le vainqueur, mais on sait déja que l'Ukraine a perdu.
  11. Je n'ai pas dit qu'il y'a un bloc uni ou des leaders visibles (ne pas compter sur Klitschko pour contrôler grand chose). Mais pour réussir à piller des dépôts d'armes et obtenir la reddition d'unités policières constituées, pour constituer des barricades imprenables et avoir le matos pour tenir un siège, il faut s'être organisé et entraîné au préalable en ayant comme but le fait de foutre le bordel, impliquant le risque personnel d'être tué ou gravement blessé. A coté, deux semaines d'émeutes en banlieue cumulées en un jour sont une promenade champêtre. Les négociations c'est vraiment pas le style de ceux qui sont au charbon en ce moment, il faudrait au moins le reconnaitre. Trop d'étapes dans la montée aux extrêmes ont été franchies d'un coup.
  12. Les groupes insurgés sont manifestement très bien organisés et coordonnés (sans quoi ils ne pourraient pas vaincre des unités policières et il n'y aurait pas autant de morts coté policiers), montent immédiatement aux extrêmes et sont déterminés à refuser toute négociation pour jouer la politique du pire. Ca ne sort pas de nulle part et ça ne se prépare pas en un jour à l'improviste. Le gouvernement ukrainien ne peut rien faire à part encaisser les coups, tout pays relativement mal géré connaitrait de gros problèmes surtout si des pressions extérieures s'ajoutent en faveur des insurgés. Pendant la guerre d'Algérie la France n'est pas passée loin d'une guere civile, malgré le profesionnalisme de la police/armée. Même mai 1968 malgré son insignfiance a causé des problèmes. Tout dépend du degré d'organisation, des appuis, des financements, du nombre et de la détermination à monter aux extrêmes de ces "manifestants".
  13. Le premier donateur de Chris Christie, le milliardaire Ken Langone, menace d'arrêter de donner aux organisations de charité si le Pape continue à critiquer le capitalisme et les inégalités. Bien sûr, les dons de charité sont préférables à l'intervention de l'état et ne servent pas du tout de moyen de chantage...
  14. En introduction, je suis globalement d'accord sur les problèmes de gouvernance évoqués, qui peuvent se résumer au fait que ceux qui évaluent l'ampleur des menaces sont souvent les mêmes que ceux qui manipulent les budgets dépensés pour contrer les menaces ou sont en position d'instrumentaliser les menaces à fins de politiques intérieure. Evidemment, il y'a toujours quelque part un immense cataclysme imminent qui va se produire si on ne brûle pas un maximum de pognon très vite et qu'on augmente pas les pouvoirs de certaines personnes/organismes. Les exemples abondent dans l'Histoire, notamment "la guerre contre le terrorisme" qui aurait du susciter des éclats de rire immédiats. En égard à la profonde stupidité du concept (on ne peut se battre contre une tactique qui restera toujours à un niveau résiduel non nul et pose une menace insignifiante à l'échelle d'un pays - tout reposant un accident rarissime et non reproductible). Au fait que les sommes dépensées et inconvénients crées sont bien supérieurs aux couts de la menace "évitée" (syndrôme du remède pire que la maladie). Au fait que la menace aurait pu être contrée au moins aussi efficacement pour beaucoup moins cher (vraiment beaucoup: de plusieurs ordres de grandeur). De fait, un grand nombre de guerres (la plupart?) ont été déclenchées avec une très grande part d'esbrouffe à des fins de politique intérieure de la part d'au moins un belligérant (les autres réagissant à cela), après quoi la montée des tensions et la paranoia crée par le réarmement donne raison a posteriori à ceux qui ont lancé le cercle vicieux. Rome et la guerre du VN ne sont que deux exemples parmi une foultitude, dont la description donnée par Tancrède est là pour mieux faire comprendre l'idée. Après cette introduction, je suis également d'accord pour constater un certain déséquilibre du système politico-militaire américain, où le premier problème se pose dans le discours politique public américain dont le changement est le préalable à tout action sérieuse pour jeter un regard critique sur les personnes ou organismes qui accumulent du pouvoir et leur mettre des contrepoids et des limites. Beaucoup de choses sont vues par un grand nombre comme des évidences alors qu'elles ne le sont pas: le terrorisme érigé en croquemitaine, l'exagération autour de la Chine (qui pourrait bien créer les problèmes qu'elle est supposée combattre), le niveau colossal de dépenses militaires (40% du total mondial, dont la majorité du restant est le fait d'alliés!), les accusations bidon de manque de patriotisme (venant des républicains contre les démocrates), le fait que Snowden soit un ignoble traître, l'existence même d'un organisme aussi puissant que la NSA (c'est juste une parenthèse, mais ses données auraient une très forte valeur économique pour des boites privées), les polices locales sur-militarisées, la persistance de fausses polémiques comme sur la Libye, etc. Ceci dit, le même type de problèmes existait à l'époque où le communisme jouait le rôle du croquemitaine, avec le maccartysme, la crise des missiles de Cuba, la guerre du VN, les coups d'état organisés secrètement dans les pays étrangers, les abus de Hoover, etc. Encore avant, on pourrait parler de la guerre hispano-américaine ou de l'intervention aux Phillipines. Au final les Etats-Unis s'en sont toujours sortis avant que les dérives atteignent un point gravissime. Peu de systèmes politiques ont duré aussi longtemps que le système américain avec son équilibre unique et complexe de pouvoirs et contre-pouvoirs qui obligent les gouvernants à rechercher un certain consensus bipartisan et une base de soutien large. Pourquoi cela serait il pire cette fois ci? Les inégalités de richesse (au niveau de celles de 1900) et le financement massif de la vie politique par le privé est un problème récent et important, mais à part ça?
  15. Excellent article: d'ailleurs on ne compte plus les canaux creusés qui coutent des milliards, pour justifier des gains environnementaux se chiffrant en millions (en multipliant le CO2 en moins son prix à la tonne donné par la taxe carbone). Et c'est comme cela partout où il y'a des politiques écologistes, qui sont menées en dépit de tout bon sens et de toute gestion économique un minimum responsable. L'universitaire Remy Prud'homme est par exemple une source sur le sujet, parmi d'autres. D'ailleurs la rentabilité des investissements a posteriori n'est jamais analysée par l'Etat, le rapport cout/bénéfice n'est jamais traité dans le discours public des politiques, qui curieusement ne parlent jamais que des bénéfices comme ces investissements étaient gratuits ou presque, alors qu'ils se chiffrent en dizaines de milliards... Les politiques veulent absolument des mesures "écologiques", peu importe le prix et leur efficacité (on devrait plutôt dire inefficacité) réelle. Cela me fait penser à ces pays africains qui ont construit d'immenses complexes d'aciéries paumées au milieu de nulle part, sans route et raccordement électrique et qui n'ont jamais sorti la moindre barre d'acier, juste car le dirigeant local voulait absolument pousser son projet chéri sur lequel il batissait sa carrière politique (en manipulant des comissions occultes d'autant plus élevées que le projet est couteux), peu importe le cout final. Quoique il me vient à l'idée une encore meilleure comparaison avec l'écologie: les pays qui s'inventent un ennemi imaginaire, dont il est de bon ton d'exagèrer au delà de toute mesure la dangerosité et la méchanceté, en affirmant bien fort qu'un immense catalysme immiment se produira si rien n'est fait (invasion par des hordes étrangères sanguinaires, atomisation de la région, déluge et nuage de sauterelles, départ de ta femme, etc.). Afin de pouvoir engager d'énormes dépenses militaires et déclarer une guerre inutile. L'Histoire est remplie de ce type de phénomène: la "guerre contre le terrorisme" n'est que le dernier en date.
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