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CANDIDE

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  1. Quand on pense que ce projet a été lancé en 2017, et que 7 ans après on en arrive à aussi peu de résultats, et à ce niveau d'incompréhension et de conflit entre Français et Allemands, c'est que fondamentalement les intérêts industriels, la culture stratégique, ainsi que les modes de pensée sont totalement différents. Les projets de coopération majeurs sont donc voués à l'échec, et même pire, accroissent les ressentiments réciproques. Le mieux est d'abandonner tout projet de coopération majeur dans l'industrie de défense et de se concentrer sur la coopération purement militaire.
  2. En fait, je suis un peu idiot et même très peu intelligent, tu l'as sans doute remarqué, et donc j'ai besoin d'une intelligence supérieure pour m'expliquer certaines situations. Mais comme je suis honnête je précise que l'analyse n'est pas de moi.
  3. Finalement, que penses-tu de cette interprétations par ChapGPT ? Voici ma question : Eric Trappier le PDG de Dassault a démenti plusieurs fois vouloir 80% de la charge de travail du NGF (projet Scaf). Alors pourquoi des hommes politiques et journalistes allemands et étrangers continuent à attaquer la société Dassault et la France sur cette prétendue exigence ? Et voici la réponse : Cette question touche à la fois à la politique industrielle, à la communication et aux rapports de force franco-allemands dans le projet SCAF (Système de Combat Aérien du Futur). Voici quelques éléments d’explication : 1. Un malentendu (entretenu) sur la notion de "maîtrise d’œuvre" Dassault a toujours revendiqué la maîtrise d’œuvre du NGF (le chasseur piloté qui est au cœur du SCAF), car c’est son domaine historique et son savoir-faire clé. Les 80 % évoqués correspondent souvent à une confusion avec la répartition du travail. Dassault a dit qu’il devait avoir la main sur les architectures critiques (commandes de vol, aérodynamique, intégration globale), mais n’a pas demandé 80 % des heures de travail ou du budget. Des interlocuteurs allemands (et parfois espagnols) traduisent cette exigence de souveraineté technique en une "prétention à 80 % du gâteau", ce qui est plus simple à présenter dans le débat public. 2. Des enjeux politiques nationaux En Allemagne, Airbus Defence & Space pousse pour un partage "équilibré", car le pays ne veut pas être relégué au second plan dans un projet financé par ses impôts. Politiquement, il est difficile pour des responsables allemands de justifier qu’une grande part de la valeur ajoutée industrielle leur échappe, alors que Berlin met beaucoup d’argent sur la table. Pour certains élus allemands, dire que "Dassault veut tout prendre" permet de justifier des résistances et de négocier plus de parts industrielles pour Airbus. 3. Une bataille de communication Dassault s’exprime en termes d’exigence technique : "sans maîtrise d’œuvre claire, l’avion ne volera pas". Les responsables politiques ou journalistes étrangers traduisent cela en conflit de pouvoir économique ("les Français veulent trop"). Cette asymétrie de communication fait que le récit allemand circule davantage dans les médias, notamment en Allemagne et en Espagne, et est repris à l’international. ✅ En résumé : Dassault ne réclame pas "80 % du travail", mais la maîtrise technique des briques critiques. Cependant, pour des raisons politiques et médiatiques, cette demande est transformée en une revendication de "quasi-monopole". Cela permet à certains acteurs étrangers de faire pression dans les négociations et de rallier l’opinion publique à l’idée que la France est "trop gourmande".
  4. CANDIDE

    La Force aérienne suisse

    Ce n'est pas grave car fondamentalement on se fiche que les Suisses prennent du F35 pas fini et qui coute cher, et parce que le carnet de commande de DA s'est rempli depuis. Mais ce qui est grave c'est la malhonnêteté et la désinformation consistant à se vanter d'un appel d'offre exemplaire et in fine d'annoncer le F35 comme de loin le meilleur et le moins cher. Ils auraient choisi le F35 directement sans concurrence parce que c'est américain et tutti quanti, on aurait rien à dire, car après tout c'est leur droit souverain de choisir l'avion qui leur plait.
  5. J'ai l'impression que la France joue la montre. En cas de dissolution, il y aura des élections en Octobre, puis les Municipales en Mars 2026 et à la rentrée 2026 la compétition pour les Présidentielles de 2027 commencera. Tout ce qu'il faut pour "agir à l'allemande" et ne pas prendre de décisions ! C'est parfait !
  6. On pourrait être aussi vicieux que les Allemands. On ne se retire pas de ce grandiose projet Européen, mais on exige un report de 5 ans, le temps de revenir aux 3% de déficit. Dégoutés, Allemands et Espagnols finiront par sortir eux-mêmes du projet et quémander une place ailleurs.
  7. A de nombreuses reprises l'Allemagne a fait capoter/retarder des projets de coopération à cause de contraintes internes. Un jour c'est la cour constitutionnelle, d'autres fois à cause du Bundestag, ou encore à cause de dissensions/négociations au sein de la coalition gouvernementale. Rendons la pareille. L'instabilité politique Française actuelle et l'absence probable de budget est une bonne occasion pour sortir de ce projet calamiteux, sans procès en anti-européanisme. La France n'a plus d'argent, car elle veut revenir au graal Européen des 3% de déficit. Donc elle se retire du projet SCAF et souhaite bonne chance aux Allemands et Espagnols. Un point c'est tout !
  8. Merci pour le lien. Sinon, effectivement la France prévoit un dernier avertissement sous forme de frappe nucléaire pré-stratégique avec l'ASMP-R. Néanmoins, et c'est ce que je voulais dire dans mon message, la doctrine, ne prévoit pas, il me semble, l'utilisation des M51 pour une frappe décapitante en premier. La mission des SNLE c'est de procéder à une frappe de rétorsion, soit en cas d'invasion/atteinte aux intérêts vitaux soit bien sûr en cas de frappe nucléaire sur le territoire national, l'ennemi serait dans ce cas assurer d'être frapper de façon massive.
  9. Est-ce que le remplacement des ogives nucléaires des M51 par des planeurs ne serait pas interprété comme une volonté de frappe en premier, alors que la doctrine Française est celle d'une frappe en second ? Par contre, il me semble que l'utilisation du planeur sur un nouveau vecteur IRBM ou MRBM, pour une frappe conventionnelle, permettrait d’atteindre dans la profondeur, des cibles de haute valeur (infrastructures critiques, centres militaires) avec peu de délai et grande précision. Ce serait une option supplémentaire de riposte graduée, avant le nucléaire pré-stratégique. D'ailleurs, est-ce que Lecornu n'a pas parlé il y quelques mois, d'un projet de missile MX ? Je n'arrive plus à trouver la source.
  10. On aura donc, d'ici quelques années, la capacité de mettre en oeuvre des planeurs hypersoniques très manoeuvrants. Je me demande quels sont le projet et la doctrine de l'armée et du gouvernement derrière : frappe à longue portée (en milliers de km) ? nucléaire ou classique ? Par ailleurs, je me dis que si toute l'intelligence (pilotage, manoeuvres, précision terminale) est dans le planeur, le missile porteur, s'il doit être robuste et fiable, doit juste emmener le planeur dans la bonne direction, altitude et vitesse. ça doit quand même réduire sensiblement son coût par rapport à un missile balistique classique.
  11. La traduction youtube est très mauvaise, donc cette vidéo semble très brouillonne. Si l'auteur était objectif, il parlerait pas des "80% du travail" demandé par Dassault, comme tous les autres intervenants Allemands, alors que Trappier a démenti plusieurs fois. Dassault veut être LE maître d'oeuvre, garant et responsable des performances / coûts / délais. Donc s'il y a des choix structurants à faire sur le NGF, il doit convaincre ses partenaires bien sûr, mais en cas de désaccord il lui revient de décider. Donc sa voix doit compter pour 50% + Ɛ et non pas pour 33% comme ça semble être le cas aujourd'hui. Je ne comprends pas qu'une chose aussi simple ne soit pas comprise et acceptée par tous !
  12. Oui mais à priori le SKB (28000 personnes) est interarmées. Il faudrait savoir quel pourcentage du temps de travail est consacré à la Heer ? Comme la Heer représente environ 60 -65% du personnel militaire, une estimation possible serait que la Heer capterait environ 50 % de la charge de travail du SKB (armée moins technique que la Marine ou l'Aviation). Soit l'équivalent de 14000 personnes. Donc l'armée de terre Allemande aurait un effectif actuel de 79 000 personnes.
  13. Merci. C'est très parlant ce récapitulatif des budgets militaires. 133 milliards sur 29 ans ça fait donc une différence de 4,5 milliards chaque année pour la France. 4,5 milliards correspond peu ou prou aux dépenses liées à la force de dissuasion. En déduisant ces 4,5 milliards, les dépenses ont été les mêmes en Allemagne et en France et pourtant à priori les capacités militaires sont nettement supérieures en France et dans tous les domaines : aérien, naval, projection, terrestre (~120 000 (Armée de Terre)~65 000 (Heer)), spatial, commandement autonome, expérience opérationnelle. La principale cause est sans doute dans ce résumé de ChatGPT : Évolution historique sur ~30 ans France : dans le cadre des LPM successives (1997‑2002, 2003‑2008, 2009‑2014, 2019‑2025, …), la part des équipements a souvent tourné autour de 30 à 35 % du budget Défense, reflétant un effort soutenu en grands programmes et investissements, notamment à partir de 2018 : modernisation Rafale, Scorpène, SNA, simulateurs, cyber, etc. Reuters+6Sénat+6Reddit+6Wikipédia Allemagne : historiquement marquée par une frilosité culturelle sur les dépenses d’équipement depuis les années 1990, la part consacrée aux achats d’armement a généralement oscillé entre 10 et 20 % du budget total, avec un pic récent à ~19 % selon certaines estimations informelle
  14. La dépense militaire Allemande est un peu un mystère. Avant son envolée en 2025 et 2026, leur budget était de 50 milliards d'Euros en 2023 et 2024, grosso modo comme la France. Avec ce budget ils mettre en oeuvre : 3 brigades blindées + trois brigades classées "médianes" en phase de montée en puissance opérationnelle. 138 Eurofighter, 90 tornados en cours de retrait 11 frégates sont 3 F124 vraiment capable de faire la guerre. Pour les futurs 6 F126 ça se présente mal 6 sous-marins classiques (+ 6 commandés) A comparer avec ce que met en ligne la France pour le même budget, avec en plus une force de dissuasion au top niveau ! Alors oui, avec un budget doublé puis triplé, il devrait bâtir une armée conventionnelle au premier rang en Europe et qui sera avec la Pologne notre première ligne de défense.
  15. Le choix du F35 date d'avant l'explosion de leurs budgets militaires : https://www.opex360.com/2025/07/31/en-2026-le-budget-militaire-de-lallemagne-sera-presque-deux-fois-plus-eleve-que-celui-de-la-france/ Pour 2026 : 108 milliards d'Euros contre 57 pour la France (qui doit entretenir/développer son nucléaire), et ce n'est que la 1ère marche. Leur cible à 2029 est de 3,5% du PIB, quand nous serons à 2,5% !
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