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Tout ce qui a été posté par Henri K.
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Merci Stepfox, mais je ne trouve malheureusement pas ma réponse dedans. Dans le centre d'entrainement des pilotes aéronavals НИТКА, les Russes avaient installé 2 pistes de catapulte à vapeur. Je sais que les essais de catapultage avaient commencé en Août 1986 et le système a été certifié en 1988, mais tous les textes que j'ai lu (hélas pas en russe...) ne mentionnent que les essais avec les masses de simulation. Il me parait improbable que les Russes de l'époque n'ont pas fait une seule fois le catapultage avec un vrai avion là bas. L'essai de catapultage avec avion veut forcément dire modification du train avant, c'est pour ça je cherche des informations ou des photos. Henri K.
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Donc T-10K-3 (celui qui a été racheté par les Chinois) a bien mené des essais de catapultage ? Je n'ai pas eu connaissance de cette information. Quelqu'un peut confirmer svp ? Je dois faire une vérification visuelle parce qu'apparemment la version catapultable de J-15 vient d'effectuer son premier vol selon certaines sources et j'ai une photo, une comparaison horizontale s'impose donc, d'où ma requête. Il faut que je fouille dans une auto-biographie d'un ingénieur en chef de l'Institut 601 pour voir s'il a dit des choses là dessus. Henri K.
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T-10-3 avait été servi pour tester la catapulte ? Avec le train avant comme celui-là j'ai un petit doute. Je cherche surtout à savoir quels appareils ont participé aux essais de catapultage entre 1986 et 1988 à НИТКА, plus précisément depuis le bloc БС-1, et si possible avec les photos de ces appareils. Henri K.
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@Grizzlitn, @MakSime, @Dorfmeister, @Ciders Je suis à la recherche des photos de prototypes Su-27K ou T-10K qui avaient été utilisés pour les essais de catapultage à l'époque de l'URSS, idéalement de sources russes svp. Merci. Henri K.
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A la source, c'est mieux. Le système d’armes SNLE Le Triomphant / M51 validé en conditions opérationnelles
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Le commandement de la marine et le ministère de la défense taïwanais ont de nouveau organisé une conférence de presse vendredi soir à 19h30, la 3ème en une seule journée, pour donner plus de détails sur l'incident du tir par erreur d'un ASM supersonique Hsiung Feng III, qui a causé 1 mort et 3 blessés sur un bateau de pêche local. Selon le commandant de la flottille 131 qu'appartient la corvette 610 Jin Jiang où l'incident a eu lieu, le second-maître Jia Jun GAO n'a pas respecté la procédure standard (SOP) et aucun officier n'était présent au moment du fait. Le missile a été lancé à 08h15 et a atteint la "cible" 2 minutes plus tard. L'amiral Shu Guang HUANG, commandant en chef de la marine taïwanaise, indique que la corvette était en train de procéder à une évaluation des matelots dans une simulation de combat. Les instructeurs ont créé un scénario de simulation où "les navires ennemis sont entrés dans les eaux des îles Pescadores", c'est ainsi que les paramètres de tir ont été saisis dans le système de la corvette. Le commandant en chef de la marine taïwanais s'excuse pour le tir par erreur, c'est la 2ème fois en quelques jours que l'amiral présente ses excuses au public. 3 soldats du corps des marines taïwanais ont torturés et pendus un chien errant fin Juin, provoquant la colère des défenseurs d'animaux de la ville de Kaohsiung. Au moment du tir virtuel, le second-maître a obtenu l'autorisation de mise en ligne du missile de son supérieur, un lieutenant de vaisseau. Il a ensuite contourné les 4 autres étapes de confirmation, à savoir confirmer la mise en alimentation du système de lancement, confirmer le modèle de combat, double autorisation de sous-officier de missile et d'officier d'armement, et l'autorisation du tir du capitaine. Le second-maître a choisi le modèle de combat avec missile réel au lieu de simulation, puis appuyer sur le bouton "Lancer". D'après le communiqué, tous les sous-officiers et officiers étaient "en réunion", laissant le second-maître seul sur les lieus, alors que la procédure demande que les officiers et le capitaine de la corvette soient présents au moment du tir. La sanction a également été communiquée hier lors de la conférence, le commandant en chef de la marine a reçu un avertissement, le commandant de la flotte et le commandant de la flottille 131 reçoivent 2 avertissements, le second-maître en question ainsi que ses 3 supérieurs hiérarchiques directs reçoivent entre 1 à 2 avertissements graves. Les responsabilités pénales seront traitées à part. La liste des sanctions Les réactions sont vives chez les internautes taïwanais, il y a ceux qui sont rassurés par la qualité de leur arme car selon eux si Hsiung Feng III peut détecter et toucher un bateau de pêche, il pourra certainement faire de même sur le porte-avions chinois, il y a aussi ceux qui s'interrogent sur comment un tel missile a pu être lancé avec un seul homme, et si c'est réellement un incident involontaire, sachant que la Chine fête le 95ème anniversaire de la création du parti communiste le même jour. A ce sujet, si on écarte les discussions autour de la théorie du complot, qui emmènent nul part à notre niveau, y-a-t-il un réel risque qu'un tel tir par erreur puisse provoquer une réaction militaire de la Chine ? En ignorant complétement si les AWACS comme KJ-200, KJ-500 et KJ-2000 de la marine et de l'armée de l'air chinoise étaient en patrouille dans la zone, ou s'il y a des bâtiments de la marine chinoise présents dans la région au moment de l'incident, on ne peut pas savoir si l'armée chinoise ait détecté la mise à feu du missile si ce dernier emprunte un profil de vol L-H-L. Mais vu que le missile Hsiung Feng III n'a volé que de 2 minutes et a touché un bateau de pêche près de Penghu (les îles Pescadores), nous pouvons supposer qu'il a adopté un profil L-L-L et donc en principe les radars de veille au sol à l'autre côté du détroit de Formose, situés à plus de 280 km de Kaohsiung, ne peuvent pas le voir. En revanche, il existe au moins un radar haute fréquence à ondes de surface chinois (HFSWR), officiellement appartenant à la SOA (State Oceanic Administration) mais en réalité administré par l'armée chinoise, qui pourrait détecter le vol du missile. Ce radar chinois de modèle OSMAR localisé à Longhai peut détecter les engins volants trans-horizons à plus de 200km et il est en place depuis plus de 8 ans, un autre modèle civil est installé sur l'île de Dongshan un peu plus au Sud mais semble être utilisé pour analyser le courant maritime et la météorologie. Bien que ce genre de radars détecte assez mal l’altitude des cibles, mais cela donne un délai de réaction beaucoup plus confortable que si on doit se fier aux radars au niveau du sol qui sont limités en portée par l'horizon (entre 35,7 à 41 km) sur les cibles rasantes. Émetteur du HFSWR de Longhai Récepteur du HFSWR de Longhai : Il se situe à 2km de l'émetteur et est long de 650m Les HFSWR sont équitablement répartis sur la côte Est de la Chine, certains sont militaires, d'autres civils. Quant bien même que les Chinois ne voient pas partir le missile, est-ce que le Hsiung Feng III peut atteindre la côte chinoise ? Vu la configuration, le niveau techologique et la taille du missile, j'en doute fort. J'ai dessiné rapidement le schéma suivant en me basant sur la carte communiquée par le MoD taïwanais, si le missile suit sa route initiale sans heurter le bateau de pêche, il devrait arriver sur la côte de Xia'men environ 300km plus loin, mais en profil L-L-L si le missile peut faire 130km c'est déjà pas mal, et même en L-H-L je ne suis pas certain qu'il puisse dépasser les 200km. Donc au mieux il finira sa course dans l'eau. La zone de l'impact du missile avec le bateau de pêche devrait se situer entre les deux cercles blancs (entre 80 et 122km du port de Kaohsiung) Il reste encore beaucoup de questions sur cette affaire, la suite à suivre... Henri K.
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L'ASM supersonique Hsiung Feng III tiré par erreur ce matin a causé 1 mort et 3 blessés, l'information est rendue public cet après-midi lors d'une nouvelle conférence de presse du MoD taïwanais. Le porte-parole du MoD taïwanais (gauche) et le chef d'état-major de la marine à la conférence de presse de cet après-midi Le porte-parole Zhong Ji CHEN a présenté les plus plates excuses à la famille du capitaine de bateau de pêche qui a été touché par le missile. Les 3 autres membres de l'équipage du bateau de pêche ont été légèrement blessés alors que le capitaine s'est trouvé la mort lors de l'incident. Le bateau de pêche touché par le missile a été remorqué au port, la détonation de la tête de 225kg d'explosive ne semble pas avoir eu lieu. Le missile de plus d'une tonne aurait percé puis traversé la structure centrale du bateau. Selon l'État-major de l'armée taïwanaise, l'erreur est causée par la mauvaise manipulation d'un second-maître. Sur la question de savoir si l'armée taïwanaise a informé la Chine de ce tir, CHEN indique que l'affaire est rapportée au Conseil de sécurité nationale du Taïwan et ce genre de communication n'est pas sous la responsabilité de la marine. L'investigation est toujours en cours pour connaître les détails techniques, comme par exemple pourquoi l'autodestruction du missile n'a pas eu lieu, ou encore comment le processus de ciblage et de guidage a été déclenché. Selon l'officier d'une station de radar de la marine ROC à Zuoying, des signaux de radar de conduite de tir chinois ont été détectés 1 seconde après le lancement de Hsiung Feng III, signe que l'armée chinoise était sur le point de riposter ou d'intercepter le missile. Les signaux chinois sont revenus à la normal cinq secondes après que le missile s'est écrasé en mer. Personnellement j'ai un (gros) doute sur ce rapportage, vu la distance que sépare Kaohsiung et la côte Est de la Chine, le délai de réaction ainsi que le type de signaux de radar indiqué. Il s'agirait donc soit une imagination habituelle des "journalistes impressionnistes", soit une exagération des faits rapportés. Toutefois, si cela se confirme quel que soit la forme, on pourra créer le lien avec le message du blog du groupe CASIC de ce matin. Henri K.
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turquie La Turquie
Henri K. a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Chercher l'erreur : Turkish Prime Minister: ‘There Is a 360-Degree Difference Between Turkish Islam and ISIS’ Apparemment Ahmet Davutoğlu est un universitaire, en quoi je ne sais pas, mais certainement pas en mathématique... Oui je sais, ce n'est pas bien de moquer, mais je n'ai pas pu m'en empêcher... Henri K. -
Le 1er Juillet 2016 vers 08h15 heure locale, la marine taïwanaise a tiré par erreur un missile ASM supersonique Hsiung Feng III depuis la corvette 610 Jin Jiang de classe Jin Jiang, l'incident a eu lieu lors d'une vérification du système. Le bâtiment de 500t se trouvait dans la base navale Zuoying situé à Kaohsiung, la deuxième ville de Taïwan au Sud de l'île, au moment de l'incident. Le missile s'est amerri 40 nm plus loin dans les eaux des îles Pescadores, la marine a déployé un hélicoptère S-70C et plusieurs navires pour tenter de retrouver l'épave du missile. Selon le MoD taïwanais, il n'y a pas encore de réaction côté armée chinoise. La carte de l'incident présentée par le MoD taïwanais lors de la conférence de presse de ce matin L'investigation est en cours pour comprendre comment le processus de tir réel a pu être déclenché alors que selon les anciens officiers interviewés, il aurait nécessité 3 étapes majeures dont une avec la clé du tir et qui durent environ 10 minutes. Le missile Hsiung Feng III est un ASM supersonique avec ramjet à ergol liquide. Son prototype Qing Tian a été dévoilé au public par National Chung-Shen Institute of Science & Technology en 1999, et le missile lui-même en 2007 lors du défilé national. 120 missiles ont été produits jusqu'à 2013 et équipent 8 frégates de classe Perry ainsi que 8 corvettes de classe Jin Jiang dont le 610 Jin Jiang. La performance de Hsiung Feng III suscite de très nombreuses spéculations. Selon la page de présentation de National Chung-Shen Institute of Science & Technology, la portée du missile est "supérieure à 100 km". L'ASM Hsiung Feng III : on peut remarquer que les boosters à ergol solide, qui permettent au missile d'atteindre la vitesse d'allimage du ramjet, ne sont pas intégrés dans la chambre de combustion de ce dernier. Une caractéristique typique de missile ramjet de l'ancienne génération comme le C101 ou le C301 chinois proposés à l'export. A noter qu'aujourd'hui est également le jour du 95ème anniversaire du parti communiste chinois, il va sans dire que les médias s'en donnent à cœur joie pour spéculer sur le lien éventuel entre ces deux événements. Henri K. Edit : Selon le blog officiel du groupe chinois CASIC d'aujourd'hui, des missiles SAM HQ-9 ont failli être lancés suite au tir de Hsiung Feng III. Aller savoir si ce petit message est sérieux ou pas...
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De nouveau décalé à la période du 1er au 6 Juillet. Henri K.
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[Chine] Type 09III, IIIA, IIIB - SNA
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Asie / Océanie
Selon le média indonésien MetroTV, 3 bâtiments de la marine chinoise ont d'abord été vu le 24 Juin à l'Ouest de Banda Aceh, dans l'extrême Ouest de l'île Sumatra, puis ont traversés le détroit de Malacca le jour suivant en passage de transit inoffensif. C'est ainsi qu'un sous-marin nucléaire d'attaque ressemblant à un Type 09III a été photographié en train de naviguer en surface au milieu des bâtiments civils. Le SNA Type 09III : On remarque le devant du massif arrondi pour ce sous-marin immatriculé 409, différent par rapport à un Type 09III normal Le capitaine de vaisseau Edi Sucipto, chef du département de l'information de la marine indonésienne, indique que la flottille chinoise naviguait vers le Nord. Certains médias locaux se demandent si c'est une réponse de la Chine après l'incident récent autour de l'île Natuna. Pour cela Edi Sucipto précise que la flotte chinoise ne s'est pas approchée de l'île Natuna, s'est comporté comme les bâtiments d'autres marines et n'a violé aucune disposition en vigueur. Les deux autres bâtiments présents sont la frégate 571 Yuncheng de Type 054A et le navire de sauvetage sous-main 863 Yongxingdao de Type 925. Ce n'est pas nouveau que les sous-marins nucléaires d'attaque chinois patrouillent dans l'Océan indien jusqu'au Golfe d'Aden. En Décembre 2013 la marine chinoise informe les Etats Unis, la Russie, l'Inde, le Pakistan, l'Indonésie et Singapore qu'un SNA chinois va effectuer une patrouille de 2 mois. La présence des sous-marins diesel chinois s'est intensifiée par la suite dans la région, qui ont été photographiés plusieurs fois au Sri Lanka, et a suscité quelques vigilances notamment de l'Inde. La route maritime Golfe d'Aden-Océan Indien-Détroit de Malacca-Mer de Chine méridionale constitue l'une des lignes de ravitaillement en mer les plus importantes que dépendent la croissance de la Chine. Des alternatifs sont envisagés pour contourner par exemple l'Océan Indien, en passant par le port de Gwadar puis via les voies ferroviaires jusqu’à l'Ouest de la Chine, mais l'investissement est très important et l'efficacité de ces projets mettra des dizaines d'année pour être intéressante potentiellement. Tout ceci justifie donc le déploiement progressif des Chinois tout au long de cette route maritime. J'apprends par exemple récemment que les sous-marins nucléaires d'attaque accompagnaient les flottilles d'escorte contre les pirates dans le Golfe d'Aden, bien que l'efficacité des SNA contre les bribantins de pirate laisse à désirer. Emblème de l'une des opérations anti-piraterie chinoises, sur lequel on peut voir la présence d'un sous-marin qui se ressemble à un Type 09III Henri K. -
C'est réussi pour le premier vol de CZ-7, en plaçant en orbite 200 x 394 km l'étage supérieur YZ-1A, qui lui transporte : une capsule de retour habitée de nouvelle génération (taille réduite de 1:0,6 et qui pèse 2,8t), elle sera récupérée sur terre ce matin (26 Juin) un engin expérimental de nettoyage des "débris spatiaux", un engin expérimental de ravitaillement Gaz-Liquide en orbite, 2 engins expérimentaux de communication inter-satellites,, et un cubsat scientifique de l'université NWPU. Le prochain vol de CZ-7 sera pour transporter le 1er vaisseau cargo chinois d'ici l'année prochaine. En attendant, j'attend avec beaucoup d'impatience des infor sur cet engin qui "nettoie des débris spatiaux" et qui "est en état d'application industrielle". Il y a un ou deux petits doigts chez moi qui disent que la définition de "débris spatiaux" est vaste, très vaste... Henri K.
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[Chine] Type 09III, IIIA, IIIB - SNA
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Asie / Océanie
Le 21 Juin 2016, la photo d'un sous-marin chinois est parue dans le journal de la marine chinoise (人民海军报) et a rapidement fait le buzz chez les passionnés. Sa longueur qui avoisine les 100m et sa forme légèrement différente par rapport à un SNA de Type 09III indique qu'il serait probablement un nouveau variant de cette classe. On peut notamment remarquer 4 points : A : la jointure frontale entre le massif et la coque extérieure est légèrement arrondie, ainsi que le haut du massif, comme sur le nouveau SSK de Type 039B Batch 2 B : la "bosse" ou la "plateforme" derrière le massif dont la hauteur est d'environ 0,6m, en utilisant les matelots comme objet de référence C : la présence de ce qu'ils pourraient être des antennes de flanc au-dessus de la ligne de flottaison D : la disparition de la passerelle de navigation, ou du moins les hublots d'observation de surface Les 4 premières différences par rapport à un SNA de Type 09III Un SNA de Type 09III Un SSK de Type 039B Batch 2, on remarque sa forme plus arrondie par rapport aux Type 039A et Type 039B. Image satellite d'une base chinoise de sous-marins nucléaires : on peut constater quelques différences entre ces deux SNA de Type 09III. La question aujourd'hui est de savoir quel est le rôle de cette "bosse" derrière le massif. Nous ne disposons malheureusement que très peu d'informations à ce jour, mais on va essayer tout de même de rassembler quelques éléments que nous avons accès en tant qu'amateur. On sait que les Chinois travaillent pour rendre "polyvalent" leur SNA. Des sources proches de la marine chinoise avaient déjà évoqué depuis 2 ans le développement d'un certain Type 09IIIB, qui dispose des silos de lancement vertical, non pas pour les missiles balistiques comme sur les SNLE, mais pour héberger à la fois des missiles anti-navire et des missiles de croisière, tous contrôlés par le même système de combat. Une médaille commémorative en or montrant un sous-marin nucléaire d'attaque avec une plateforme rehaussée derrière le massif. Alors est-ce que ce qu'on voit sur cette photo est le Type 09IIIB ? J'ai tendance à dire non mais sans en être certain. Le cycle de construction d'un SNA est relativement long, les travaux du premier Type 09III sont démarrés en Décembre 1998 et il a été admis au service actif 8 ans après en 2006. C'est un peu près à la même période que la marine chinoise obtient un avis unanime sur le besoin de se doter des capacités de projection contre les cibles au sol, et que les travaux de recherche associés ont commencé. Même si logiquement c'est possible que les Type 09IIIB apparaissent maintenant, je préfère tout de même rester prudent en attendant de nouveaux éléments plus tangibles. Quoiqu'il en soit, que ce sous-marin soit le Type 09IIB ou pas, ce n'est qu'une question de temps. Les images de satellite nous disent qu'au moins 3 sous-marins nucléaires d'attaque avec la même "bosse" ont été mis à l'eau en 2015 au chantier naval BSHIC près de Huludao, qui est l'unique chantier naval en Chine qui construit les sous-marins nucléaires depuis 1970. l'image du 13 Juillet 2015 au chantier naval de Bohai montre 3 SNA en agencement Au niveau d'armement, j'apprends d'ores et déjà que c'est la famille YJ-18 qui est choisi : YJ-18B pour le missile anti-navire, et YJ-18 pour l'attaque au sol. Il existe au moins 2 autres variantzs de YJ-18, à savoir le YJ-18A qui équipe les nouveaux destroyers chinois comme le Type 052D et le Type 055, ainsi que le YJ-18C qui est une version Sol-Mer pour la défense côtière. Cette famille de missiles de nouvelle génération est proche de celle de 3M54 Калибр russe, on se rappelle certainement les frappes russes sur le sol syrien avec des missiles de croisière lancés par un SSK depuis les Méditerranés et par deux corvettes depuis la mer Caspienne en 2015. Le YJ-18 et le YJ-12 constituent les deux familles de missile naval chinois de nouvelle génération, et remplaceront à terme les YJ-6x et les YJ-8x. Sur la question de savoir pourquoi cette forme de "bosse" : La norme militaire chinoise GJB-5860-2006, qui définit les critères de conception du nouveau système VLS des bâtiments de surface chinois, nous permet d'en déduire que le tube de lancement vertical de YJ-18A a une longueur de 9m, et il est difficilement envisageable que la version Soum-Mer ou Soum-Sol soit plus courte, alors que la largeur de la coque épaisse d'un Type 09III est de 8,6m. En supposant que sa section est circulaire, il est donc logique de penser qu'il faut rehausser une partie de la coque pour installer le système de lancement, si on veut éviter de toucher au diamètre de tout sous-marin, ou sacrifier la performance du missile en réduisant sa longueur. On voit très bien ceci dans un document R&D publié en Mars cette année, sur le système de fixation des tubes de lancement dans un sous-marin. Les tubes de lancement vertical sont alignés par rangée de 3 dans ce document R&D rédigé par trois officiers de la marine chinoise basés à Zhengzhou, ville dans laquelle se trouve l'Institut 713 du groupe naval CSIC, spécialisé dans les systèmes et équipements navals. Pour terminer, où a été prise cette photo ? La réponse va nous permettre de savoir à quelle base sous-marinier ce nouveau SNA est affecté, et donc quelle est sa priorité géographique et opérationnelle. La Chine a actuellement 3 bases de sous-marins nucléaires, une se situe près de Lüshunkou dans le Nord, une au Nord-Ouest de Qingdao face à la mer jaune, et la dernière près de Sanya sur l'île Haïnan. Il n'est donc pas très difficile de localiser l'endroit exact de la photo. Une analyse rapide permet de voir que la photo est prise au quai Est de la base près de Qingdao, juste à côté d'une cale sèche de maintenance. C'est dans cette base où le premier Type 09III a été admis au service actif dans la marine chinoise le 23 Décembre 2006, en présence de l'ancien président chinois HU et le commandant en chef de la marine chinoise. Un article publié en Février cette année sur le site officiel de l'armée chinoise nous apprend également qu'un certain équipage sous-marinier nucléaire n°35 est en formation pour réceptionner des nouveaux équipements depuis l'année dernière, tout porte à croire qu'il s'agit du même sous-marin. Une analyse rapide permet de voir que la photo est prise au quai Est de la base près de Qingdao Bien que la profondeur moyenne de la mer jaune n'est que de 44m, une situation peu commode pour la discrétion des sous-marins nucléaires qui ont besoin en général plus de 70m en profondeur, mais la base est idéalement située ce qu'il la permet d'avoir des entrées et des sorties sous la montagne, et aussi un accès rapide à la première chaîne d'îles face au Japon, qui se renforce en déployant plusieurs installations au sol pour vérouiller d'avantage l'accès au Pacifique de l'Ouest par les Chinois. La base se situe également à moins de 70km de la première base de porte-avions chinois qui est un peu plus au Sud, facilitant ainsi le déploiement des SNA pour escorter les porte-avions chinois. La suite à suivre. Henri K. -
[Russie] Marine Russe - VMF (sujet général)
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Francois5 v2.1 dans Asie / Océanie
Au moins 14 navires de surface, 1 SNA et 1 SSK russes sont entrés dans le Pacifique en passant par les détroits proche du Japon, quelqu'un sait si la marine russe a prévu des manoeuvres dans le coin ? http://www.mod.go.jp/js/Press/press2016/press_pdf/p20160621_03.pdf http://www.mod.go.jp/js/Press/press2016/press_pdf/p20160621_01.pdf http://www.mod.go.jp/js/Press/press2016/press_pdf/p20160622_01.pdf Henri K. -
Vol d'essai d'un E-3F MLU du 5 au 28 Juillet : https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/dossier/supaipmetro/SUP_2016_145_FR.pdf Henri K.
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Repoussé au 27 ou 28 Juin... Henri K.
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Le 7ème salon des drones "ASFC · Ailes de Vanguard" ouvre ses portes du 22 au 24 Juin à Pékin. Même s'il n'y a pas de drones MALE ou HALE militaires ni les principaux acteurs qui participent à l'événement, certains modèles qui y sont présentés sont tout de même intéressants. La Guizhou Aircraft Co.,Ltd du groupe AVIC a par exemple mis en avant une maquette volante basée sur le concept de l'aile rhomboïdale. D'après la description, le concept plane pourrait devenir un drone HALE de grande envergure pour des missions de sauvetage, la surveillance maritime, la patrouille de la frontière ou encore la reconnaissance et l'identification. La maquette volante préentée par AVIC Guizhou Aircraft La maquette en vol lors du salon "ASFC · Ailes de Vanguard" Avec la restructuration en profondeur du groupe AVIC entamée il y a maintenant 2 ans, Guizhou maintient son activité de développement de l'AJT JL-9 / FTC-2000 commandés à la fois par l'armée de l'air et la marine chinoise, et devient aussi la principale entité de production des drones conçus par d'autres bureaux d'études du groupe. Les quelques drones développés par Guizhou elle-même n'ont pas le succès attendu sur le marché militaire, contrairement à Wing Loong de l'Institut 611 de Chengdu ou à CH-3 / CH-4 du groupe aérospatial CASC. On peut citer par exemple : Harrier Hawk I d'une MTOW de 700 kg est utilisé principalement dans la cartographie civile et s'est exporté à l'étranger, la livraison est prévue pour cette année. L'armée de terre et la marine chinoise utilisent un nombre inconnu de ce drone pour la reconnaissance tactique sous la référence de BZK-007. Harrier Hawk I et l'armée de terre chinoise Le MALE Harrier Hawk II pourtant proposé en version armée n'aurait pas encore trouvé d'acquéreur mais semble avoir séduit quelques clients dans le domaine civil. Harrier Hawk II avec 2 missiles et un radar SAR sous la cellule Le HALE Harrier Hawk III est encore en développement. Cet HALE d'une MTOW de 2 000 kg et d'une autonomie de 24h est capable d'emporter jusqu'à 700 kg de charges utiles. la description de Harrier Hawk III Pour revenir sur les drones en aile rhomboïdale, à noter qu'au moins un est entrée en service dans l'armée chinoise. Il s'agit de HALE EA-03 conçu par l'Institut 611 de Chengdu (le même bureau d'études qui a conçu J-10, J-20 et FC-1) et produit par Guizhou. Ce drone de 7 500 kg et d'une autonomie de 7 000 km s'occupera des missions de reconnaissance maritime longue portée et ELINT pour la marine chinoise. L'avantage de l'aile rhomboïdale est qu'elle permet d'obtenir la même portance que la configuration classique en très grande envergue, tout en diminuant la masse et les contraints sur la structure de l'aile, une solution idéale pour les industriels chinois de bypasser la lacune actuelle sur les matériaux à la fois légers et solides. Par exemple l'envergure de l'EA-03 est de 24,86m alors que l'américain RQ-4 atteint presque 40m. On se rappelle de la maquette d'un drone appelé Soar Dragon présentée au Salon aéronautique de Zhuhai en 2006 où on a appris l'existence du projet, et l'apparition d'un drone noir sur le tarmac de l'Usine 132 à Chengdu en 2011 dont la taille est plus grand qu'un chasseur J-7E. Il s'agit du premier prototype de l'EA-03 qui aurait volé à la même année. Le prototype Soar Dragon qui mesure 14,33m de longue, 5,41m de haut et 24,86m en envergure. L'un des EA-03 fraîchement sorti de l'usine de GAAC à Guizhou - les zones en gris signalent la présence des équipements électromagnétiques comme la SATCOM et les antennes. Le PDG du groupe AVIC sur la chaîne d'assemblage de l'EA-03 Au moins deux EA-03 ont été photographiés à GAAC en Novembre 2013 Lockheed Martin se serait rapproché de l'Institut 611 à Chengdu, il y a quelques années, pour demander une collaboration sur la configuration en aile rhomboïdale. D'après mes sources la requête aurait été refusée. Henri K.
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Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a tirer par les bâtiments de la marine, et tirer par les forces de l'ordre. L'ampleur est différente. Mais passons, et je ne discute même pas si les pêcheurs chinois sont poussés ou pas par leur gouvernement, ou attirés simplement par là où il y a des poissons en dehors des zones d'interdiction de pêche instaurées par le gouvernement chinois pour éviter la surpêche. Pendant que j'y pense, on est plein dedans en ce moment même dans cette période jusqu'au début Août. Et, fortification ou pas, est-ce que quelqu'un peut me citer une fois, une seule suffit dans l'histoire, que la Chine ou un autre pays a interdit, ou juste restreint, le trafic maritime dans la zone ? D'ailleurs ça me fait penser à un journaliste US qui posait un peu près la même question cette année au porte-parole de département de state, ce dernier a été un peu squeezé et ne savait pas quoi répondre. Ouvrez Google Earth, mettez 12 nm autour des îlots contrôlés par les Chinois et même par tous les autres pays, on se rend compte vite fait que c'est la grosse connerie les opérations pour défendre la FON (Freedom of navigation) de l'US Navy... et ce sans vouloir défendre quiconque. La FON est pour moi une excuse détournée pour dire à la Chine (et aux autres si l'on croit aux Américains) que nous ne sommes pas d'accord que vous êtes proprios de ces îlots, sans avoir les c...... de le dire comme ça et officiellement. Henri K. -
Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans ce que je vois il y a au moins un incident par semaine dans la région, et cela ne concerne pas uniquement la Chine. J'ai arrêté de tracer et de suivre par que 2ème 3ème énième, dans 20 ans ce sera toujours la même histoire. On parie ? Il y a 20 ans, la Chine par exemple, contrôle le même nombre d'atolls que maintenant, les autres pays sont un peu près pareil. La ligne en leuf traits du point de vue chinois n'a pas changé d'un poil. La seule chose qui a changé c'est que les bungalows avec 3 tiges de bambou sont d'un coup devenus les fortifications en bêton et les pistes de 3000m, ah oui ça ça pique. Parce que les autres n'ont pas forcément les moyens pour faire autant que la Chine, surtout les technologies et le pognons qui vont avec, donc une certaine "équilibre" a été brisée. Mais ce n'est pas pour autant que les autres que la Chine ne vont pas dans ce sens, seulement ils vont beaucoup plus lentement. Rien que l'investissement en $$ ça fait plier du monde. Savez vous quel est le coût par m² pour ces travaux que la Chine entame sur 7 îlots simultanément ? Ça coûte plus cher que le prix immobilier dans le 3ème anneau de la ville de Pékin, je vous laisse chercher. Henri K. -
Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Par pitié, j'aimerais que les gens parlent en sachant de quoi ils parlent. Primo, la Chine n'a jamais remis en question la souveraineté indonésienne sur les îles Natuna. Le Ministère des affaires étrangères chinois a encore rappelé qu'il n'existe pas de point de discussion sur ces îles car elles appartiennent à l'Indonésie, c'était en Novembre 2015. Point à la ligne. En revanche c'est la Malaisie qui réclament la souveraineté des Natuna. Comme quoi.. Secondo, l'embrouille est qu'il y a eu des pêcheurs chinois qui se font tirer dessus et blessés par les bâtiments de la marine indonésienne, très probablement que les pêcheurs sont entrées dans une zone exclusive indonésienne mais à vérifier, et comme ils appellent à l'aide à la garde-côtes chinois, au moins un patrouilleur de garde-côtes chinois est arrivé sur place pour s'y opposer et sauver ce qu'ils peuvent, et donner ce qu'on a vu en photo : Après il y a des protestations chinoises, non pas parce qu'ils réclament la terre des Natuna, mais parce que les ressortissants chinois se font tirer dessus. Dans cette région tout le monde tire un peu près sur tout le monde, il y a quelques semaines les Indonésiens ont ouverts le feu sur les pêcheurs d'un autre pays que la Chine, pour autant il n'y a pas tant de réactions. Je conseille toujours les gens de ne pas partir avec un à priori, c'est simple d'avoir dès la première lecture un "méchant" en tête. Non, pour moi personne n'est méchant ni gentil, il n'y a que des intérêts et des positions qui divergent. Garder une certaine objectivité quand on lit les histoires dans cette région est plus que nécessaire car les informations sont très filtrées/limitées et surtout il y a tout qui se mélange depuis des années et des années. Henri K. -
La Chine continue à maintenir sa première place dans le classement des 500 supercalculateurs les plus puissants au monde, mais le supercalculateur Tianhe-2, développé par l'Université nationale de technologie de la défense (NUDT) et qui occupait cette place depuis 3 ans d'affilée, a été détrôné du sommet de TOP500 par un autre supercalculateur chinois, le Shunwei Taihu Light, conçu par le NRCPC (National Research Center of Parallel Computer Engineering & Technology). Presque 3 fois plus rapide que le Tianhe-2 en mode continu, le Shunwei Taihu Light atteint une vitesse de 93 petaflop/s, et 125 petaflop/s au pic, il devient ainsi le premier supercalculateur au monde à avoir franchi le seuil de 100 petaflops. Sa consommation est aussi fortement diminuée par rapport au Tianhe-2, signe d'une meilleure efficacité de l'ensemble. Le nouveau supercalculateur le plus puissant au monde : le Shunwei Taihu Light En comparaison, le chinois Tianhe-2 et l'américain Titan, qui occupent la 2ème et la 3ème place du classement, affichent 33,8 et 17,6 petaflops en mode continu, ou 54,9 et 27,1 petaflops au pic respectivement. Et contrairement au Tianhe-2 qui utilise les processeurs Intel des Etats Unis, le Shunwei Taihu Light utilise exclusivement des processeurs chinois SW26010 d'une fréquence de 1,45GHz. Son système d'exploitation est également de conception chinoise. Le processeur multi-core SW26010 utilisé par le Shunwei Taihu Light Une autre nouveauté dans cette 47ème édition de TOP500 - le nombre des supercalculateurs chinois qui entrent dans le classement dépasse, pour la première fois depuis la création de cette classification en Juin 1993, celui des américains. Les Etats Unis comptent désormais 165 supercalculateurs classés dans le TOP500, contre 167 côté chinois. Le nouveau classement des 10 supercalculateurs les plus puissants au monde Le Shunwei Taihu Light est hébergé au Centre national de supercalculateur de Wuxi, où il a terminé ses essais en ligne le 21 Décembre 2015. Son exploitation est assurée aujourd'hui par l'Université Tsinghua de Pékin. Depuis sa mise en service, le centre de Wuxi, qui figure parmi les 6 centres nationaux de supercalculateur chinois (les 5 autres sont à Tianjin, Shenzhen, Changsha, Jinan et Guangzhou), a pris en charge une trentaine de projets de calcul, allant du modèle de simulation de la Terre par carré de 25 km, jusqu'à la trajectoire du retour dans l'atmosphère du laboratoire spatial TG-1, en passant par la modélisation météorologique des 100 ans à venir de la Terre ainsi que la configuration des nouveaux vaccins et médicaments. Les caractéristiques du Shunwei Taihu Light Le programme du développement des supercalculateurs chinois s'inscrit depuis début 2000' dans le plan national de développement technologique 2006-2020 et est soutenu par le programme national en recherche fondamentale 863. La Chine prévoit de développer un supercalculateur de 1 000 petaflops, 10 fois plus puissant que le Shunwei Taihu Light, durant son 13ème plan quinquennal (2016-2020). En attendant, le Tianhe-2, maintenant 2ème au classement TOP500, devrait subir une mise à niveau en 2016 avec des processeurs chinois, avec comme objectif d'atteindre les 100 teraflops. La mise à niveau du Tianhe-2 est prévu pour 2016, permettant la Chine de disposer deux supercalculateurs supérieurs à 100 teraflops Parmi les 500 supercalculateurs les plus puissants au monde en Juin 2016, 18 sont français. Pangea de la société pétrolière Total est celui le mieux classé, 11ème au TOP500 avec 5,3 petaflops au compteur, suivi par Prolix de Météo-France qui se classe 40ème et affiche 0,7 petaflops. Le CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) est l'organisation française qui détient le plus de supercalculateurs en France avec Tera-1000-1, Curie thin nodes, Cobalt, Tera-100, Airain et Tera-1000-1-Hybrid, tous conçu par la société Bull, acquis par le groupe informatique français ATOS en 2014. Le nombre de supercalculateurs par pays figurant dans le TOP500 - On distingue clairement deux groupes qui sont loin devant le reste des pays. Henri K.
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Le corps du lieutenant-colonel Tran Quang Khai, le 2ème pilote du Su-30MK2 qui s'est crashé en mer le 14 Juin dans la matinée, a été retrouvé 3 jours après à 33 miles nautiques de l'île de Hòn Mê par un bâteau de pêche vietnamien. Il serait toujours attaché à son parachute au moment de la découverte de son coprs. Le médecin militaire indique que la mort remonte à environ 3 jours, cela signifie qu'il serait décédé peu après son éjection. Un siège éjectable К-36ДМ de NPP Zvezda Le co-pilote, le Major Nguyen Huu Cuong, a été secouru par un autre bâteau de pêche 1 jour après le crash. A noter qu'un avion de patrouille maritime CASA-212 de la garde-côtes vietnamienne, immatriculé 8393 et parti à la recherche de l'avion de chasse, s'est également porté disparu le 16 Juin avec 9 hommes à bord. Le Vietnam a sollicité l'assistance de la Chine pour les opérations de sauvetage, qui a envoyé 4 navires pour rejoindre les équipes vietnamiennes. Un premier débris de son épave a été retrouvé hier mais l'équipage n'a toujours pas été retrouvé. Le Su-30MK2 immatriculé 8585 appartient au régiment 923 basé à la base aérienne Thanh Hoa. Depuis sa disparition, le Vietnam a signalé une zone de recherche avec l'HYDROPAC 1791/16 qu'on voit en rouge ici. Le corps du lieutenant-colonel Tran Quang Khai retrouvé à 33 miles nautiques de l'île de Hòn Mê Henri K.
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Sans fait exprès j'avais parlé du bombardement de l'ambassade chinoise à Belgrade par l'OTAN en 1999 dans mon article, parce que c'est une réelle désillusion pour certains dirigeants chinois de l'époque qui croyaient qu'en faisant l'autruche la Chine ne sera jamais "touchée". C'est d'ailleurs "grâce à" cette goutte d'eau de plus que le Président chinois de l'époque, JIANG de mémoire, a débloqué la quasi-totalité des projets militaires gêlés jusqu'au là. Tous les nouveaux équipements militaires qu'on voit maintenant ont pu voir le jour "grâce à" l'OTAN, le Y-20 y compris. C'est pour ça j'ai jugé nécessaire d'en souligner dans le paragraphe sur l'origine du programme. D'ailleurs, le Président chinois XI est allé rendre hommage aujourd'hui sur l'ancien site de l'ambassade chinoise en Serbie. http://politics.people.com.cn/n1/2016/0617/c1024-28454732.html Connaissant les Chinois, ils sont comme des éléphants qui ont une mémoire longue. Je ferme cette petite parenthèse. Le Y-20 n'est en aucun cas un programme transitoire. C'est comme des tournevis, tu en as besoin des petits comme des gros, suivant les cas d'utilisation. Henri K.
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Il y en a 4 le premier lot de livraison. Henri K.
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Les 2 concernés sont immatriculés 11051 et 11053, ça laisse penser que... Henri K.