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Tout ce qui a été posté par Henri K.
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Le 4ème destroyer Type 052D admis au service actif
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La Chine perd le contrôle de son laboratoire spatial Tiangong 1 http://www.eastpendulum.com/chine-perd-controle-tiangong-1 Henri K.
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La Chine prévoit 14 satellites météorologiques d’ici 2025 http://www.eastpendulum.com/chine-prevoit-14-satellites-meteorologiques-dici-2025 Henri K.
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Le 2ème prototype de FC-31 fait son apparition http://www.eastpendulum.com/2eme-prototype-de-fc-31-apparition Henri K.
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La Chine teste avec succès le ravitaillement en orbite http://www.eastpendulum.com/chine-teste-ravitaillement-satellite-orbite Henri K.
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Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Yep, ça fait un moment que j'en voulais un alors j'en profite du temps (très) libre que j'ai en ce moment pour le faire. Oui j'ai remarqué ça l'autre jour, ça vient du thème du blog. Même si sur le coup tu écris en majuscule, une fois posté ça s'affiche correctement. Mais je vais regarder s'il y a un paramétrage à faire. Merci Henri K. -
Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
139 n'est pas en travaux, 136 l'est. Henri K. -
Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
100 Navires de guerre chinois dans un exercice en mer de Chine méridionale http://www.eastpendulum.com/100-navire-de-guerre-chinois-mer-de-chine-meridionale Henri K. -
De nouveaux détails dévoilés sur le Y-20 http://eastpendulum.com/nouveaux-details-devoiles-sur-le-y-20 Henri K.
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[Chine] Type 001 & Type 002 - Porte-avions STOBAR
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Asie / Océanie
Nouvel entraînement du porte-avions chinois ? http://eastpendulum.com/entrainement-porte-avions-chinois Henri K. -
OPFOR, ici 18/54ème Henri K.
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Pas suffisamment pour en parler, mais des signes montrent que c'est bien en cours, j'ai rajouté un détail dans mon article : http://eastpendulum.com/lavion-de-transport-militaire-y-20-admis-au-service-actif (Mon site est toujours en construction, il y a plein de trucs qui ne marchent pas, n'y fait pas attention) Henri K.
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Après la livraison officielle des deux premiers exemplaires à l'armée de l'air chinoise le 15 Juin, la cérémonie de l'admission au service actif de l'avion de transport militaire Y20 a eu lieu ce midi à la base aérienne de Qionglai, située à la province de Sichuan, en présence du Vice-président de la Commission militaire centrale de la République populaire de Chine, du Commandant en chef de l'armée de l'air chinoise et de plusieurs haut responsables politiques et militaires. Reportage télévisé de CCTV La cérémonie de l'admission : les deux premiers appareils livrés, immatriculé #11051 et #11052, sont présents. Y20 #11052 La soute ouverte de Y20 : La largeur exploitable fait au moins 4m. Y20 #11052 dans le hangar Y20 #11051 en vol L'admission au service actif de ce nouvel avion de transport va soulager progressivement la pression en capacité de transport continentale de l'armée chinoise. En fonction de la cadence de production, on peut déjà anticiper l'arrêt définitif de l'importation des IL-76MD russes. Le développement des plateformes spécifiques, comme la version ravitailleur et AWAC, en basant sur la cellule de Y20 pourrait avoir déjà commencé. Au moins deux autres Y20 de série sont déjà en vol d'essai d'usine, signe que la montée en cadence est actuellement en cours. Henri K.
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Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
En faisant mon suivi journalier de NOTAMs ce matin, deux entre eux nous apprennent peut-être un peu plus sur le contenu de l'exercice naval chinois qui aura lieu du 5 au 11 Juillet autour des îles Paracels, dans la mer de Chine méridionale. Le NOTAM A1606/16 interdit l'accès aérien à une zone 97 000km² sous le plafond de 28 000m, du 8 au 10 Juillet. Cette zone se superpose pratiquement avec celle en mer que j'ai parlé hier. On peut les voir ici : En jaune la zone aérienne délimitée par le NOTAM A1606/16 sous 28 000m d'altitude, en blanc celle de MSA-2016-14163 / 琼航警0048 sur mer Le NOTAM A1607/16, quant à lui, ferme quelques couloirs aériens et déroute d'autres vols sur la même période que l'A1606/16 : Le NOTAM A1607/16 L'élément qui a attiré mon attention est sur le plafond de 28 000m d'altitude. Il est bien plus élevé que n'importe quel avions de chasse chinois peut atteindre, il est donc logique de penser que non seulement les forces aériennes vont participer à l'exercice, mais des missiles Sol-Air et/ou Surface-Air vont être tirés. Mais, lesquels ? L'exercice est à priori mené par la marine chinoise, même s'il n'est pas exclus que les autres forces d'armées comme l'armée de l'air ou l'armée de terre puissent y participer, mais les seuls points "à terre" qu'on voit sur les zones de l'exercice se situent sur les îles Paracels, et c'est la marine qui s'occupe de leur défense. Il faut donc orienter la question sur les missiles Surface-Air de la marine chinoise, à savoir le H/HQ-7, HQ-9, H/HQ-9, H/HQ-10, HQ-16 et HQ-61. Les seuls qui sont capables d'atteindre, ou presque, les 28 000m ce sont le HQ-9 et H/HQ-9. J'en déduis donc que du 8 au 10 Juillet, la marine chinois va procéder à des tirs réels de HQ-9 depuis les îles Paracels, et/ou de H/HQ-9 depuis les destroyers de Type 052C et Type 052D. Le média Fox News a publié un article en Février cette année qui dit que la Chine a déployé les batteries de HQ-9 ainsi que les missiles de défense côtière YJ-62 sur Woody Island, qui détient la plus grande installation chinoise sur les îles Paracels. On peut donc imaginer que c'est là où les missiles partiront. L'information du déploiement et cet exercice de tir me poussent d'avantage vers l'hypothèse que la marine chinoise continue à sécuriser l'accès vers la zone de patrouille de ses forces de dissuasion nucléaire dans le Pacifique de l'Ouest, à travers le détroit de Bashi. Les HQ-9 déployés à Woody Island constituent une excellente défense anti-aérienne sur un poste avancé et protègent le départ des SNLE chinois depuis la base de Sanya, situé au Sud de l'île de Haïnan, des regards indiscrets notamment de l'US Navy en provenance des Philippines. La portée oblique de HQ-9 à 200km (en rouge) oblige les forces ASW aériennes américaines à contourner la zone, et à parcourir une plus grande distance donc moins de temps en air, pour pouvoir détecter le départ des SNLE chinois depuis la base de Yalong. En vert la route de navigation possible d'un SNLE de Type 094. Le plafond limité à 28 000m me laisser penser également que l'une des priorités de ces tirs est pour évaluer la couche haute du domaine de vol du missile (la zone JORQ sur le schéma en bas), donc non pas pour contre les cibles volant à basse altitude comme les missiles de croisière en phase terminale, mais plutôt les engins de reconnaissance comme les HALE et les spécifiques... Domaine de vol d'un missile SAM On attendra bien évidemment les publications officielles pour confirmer tout ceci. Henri K. -
Une éventuelle interception ce matin, pas sûr... Henri K.
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Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Selon l'alerte de navigation chinoise MSA-2016-14163 / 琼航警0048 publiée par l'Administration de la sûreté maritime de Haïnan, un exercice naval aura lieu du 5 au 11 Juillet 2016 dans le Sud-Est de l'île de Haïnan. On peut visualiser ici la zone associée qui sera interdite aux navires non cernés, elle représente environ 106 000km² et englobe la quasi-totalité des îles Paracels, contrôlées entièrement par la Chine depuis 1974 mais revendiquées encore par le Viêt Nam et le Taïwan, et dans les années 50' par la France qui avait envoyé des troupes débarquées sur certains îlots. La zone de l'exercice naval chinois du 5 au 11 Juillet : selon certaines sources chinoises, les trois flottes enverront un nombre important de navires de guerre pour y participer. A noter qu'en Septembre 1958, le chef de l'état du Viêt Nam du Nord avait accepté la souveraineté de la Chine dans les Paracels, et ce jusqu'en 1974 quand Viêt Cong finit de conquérir tout pays. La Bataille des îles Paracels en 1974 entre la marine chinoise et la marine vietnamienne du Sud a permis à la Chine d'affirmer sa présence sur l'ensemble de ces îles jusqu'à présent. Phạm Văn Đồng, premier ministre du Viêt Nam du Nord en 1958, envoie une lettre à son homologue chinois et notifie que le Viêt Nam du Nord accepte la déclaration de souveraineté de la Chine dans la région. Cet exercice naval de la marine chinoise qui survient avant la tombée du verdict de la Cour d'arbitrage de La Haye le 12 Juillet, bien que la Chine ne reconnaît pas les compétences de cette Cour dans l'affaire, a suscité quelques réactions notamment côté américain, qui pensent qu'il s'agit d'un message envoyé aux pays de la région. J'ignore si la Chine veut envoyer un message à quiconque avec cet exercice naval, sachant que depuis 2012 la marine chinoise mène souvent des exercices d'envergure dans la région à partir du mois de Juin jusqu'en Septembre, mais personnellement je penche plutôt vers l'hypothèse que les flottes chinoises vérifient leur capacité à protéger et à escorter les SNLE de Type 094 pour entrer dans le Pacifique de l'Ouest, en empruntant le détroit de Bashi. L'incident qui a eu lieu en Août 2014 entre un P-8 de l'US Navy et un avion de chasse J-11BH de la marine chinoise est directement lié à l'accès des SNLE chinois dans le Pacifique de l'Ouest. Et les sources internes chinoises indiquent que toute la partie à l'Est de l'île de Haïnan est souvent sujet de rencontres peu amicales pour la marine chinoise, sans donner plus de détails. Quoiqu'il en soit, la diffusion sélective des informations de certains médias fait que l'on a oublié de mentionner aussi que, depuis le 21 Juin, le Viêt Nam a entamé une vaste opération de sondages sous-marins dans la mer de Chine méridionale pour une durée indéterminée, annoncée à travers la notification HYDROPAC 1862/16. Cette zone se trouve justement entre la zone de l'exercice naval chinois et les îles fortifiées chinoises dans les Spratleys. L'exercice chinois (en jaune), l'opération vietnamienne (en rouge), et les Spratleys Le mois de Juillet s'annonce très festif, dans tous les sens du terme... Henri K. -
Chine-Japon : dégradation spectaculaire des relations.
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Perry dans Politique etrangère / Relations internationales
Le 4 Juillet 2016, lors de la conférence de presse du Ministère de la défense chinois, des journalistes ont demandés des précisions sur l'incident qui a eu lieu au dessus de la mer de Chine orientale entre les avions de chasse chinois et japonais. L'affaire est rendue publique au Japon grâce à l'article d'un ancien cadre de la JASDF diffusé le 28 Juin dernier. Le porte-parole chinois indique que deux chasseurs Su-30 (MKK) chinois ont effectué une patrouille de routine dans l'ADIZ (Zone Aérienne d’Identification) chinoise le 17 Juin au dessus de la mer de Chine orientale, lorsque deux J-15 (J) japonais sont arrivés à grande vitesse et en manœuvre de provocation, qui ont même illuminé les avions chinois avec leur radar de conduite de tir. Les appareils chinois ont pris des mesures adéquates, comme des manœuvres tactiques. Finalement les chasseurs japonais ont pris la fuite après avoir largué des flares. Il rajoute que ces provocations de chasseurs japonais pourraient amener facilement à des accidents graves et mettre en danger la vie des hommes de deux côtés ,ainsi que la stabilité régionale. Cela nous rappelle bien évidemment le même refrain habituel que l'armée américaine ne cesse de répéter face aux appareils chinois, mais le rôle semble avoir été inversé cette fois-ci... Bien qu'aucun des deux côtés n'a donné des détails à propos du lieu de l'incident, on peut raisonnablement penser qu'il s'agit une fois de plus les zones superposées entre la ZEE japonaise et l'ADIZ chinoise, soit à l'Est sur une zone de 38 000km², ou simplement autour des îles Senkaku / Diaoyu. En vert la ZEE japonaise, en rouge l'ADIZ chinoise au dessus de la mer de Chine orientale. Les îles Senkaku / Diaoyu se trouvent en bas à droit de l'ADIZ chinoise. Une vue dézoomée qui nous permet de voir l'étendue de la ZEE japonaise : en rouge l'ADIZ chinoise, en blanc la couverture effective du radar OTH chinois "2319". Le gouvernement chinois communique peu, comme d'habitude, sur ce genre d'incidents. Mais il est curieux de voir que côté japonais leur gouvernement, qui est habituellement plus vif dans la réaction, reste tout aussi retenu cette fois-ci. L'affaire à suivre... Pas sûr que ce soit réellement ceci la traduction. Et techniquement un Su-30MKK chinois n'a que son pod ECM autodéfence KG600. Je n'ai pas entendu dire que J-11B ait un pod de brouillage actif. Cela aurait été un JH-7A avec ses pods actifs j'accorderai un peu plus de crédibilité, voir même un J-16D spécialisé dans la guerre électronique comme EA-18G, mais il n'est pas encore admis au service actif. Et aucun de ces deux derniers n'ont été mentionnés dans l'incident, encore moins des avions de brouillage longue portée comme le GX-3, le GX-7 ou le très nouveau GX-11. Je pense que le directeur adjoint du Cabinet Abe voulait dire "informations embrouillées", à confirmer. Henri K. -
Le 3 Juillet 2016, un J-20 a volé pendant un peu plus d'une heure au dessus de l'aérodrome de l'Usine 132 à Chengdu, faisant le régal des spotteurs et des amateurs qui continuent à suivre de près ce programme d'avion de chasse de nouvelle génération pour l'armée de l'air chinoise. Il aurait pu être un vol comme un autre, mais cet appareil en peinture grise et sans immatriculation, est en réalité soit le 3ème ou le 4ème avion de série. On peut clairement identifier la cocarde de l'armée de l'air sous la voilure et le compartiment des moteurs. Et contrairement aux cocardes qui sont habituellement rouges en couleur, celles-ci sont de couleur gris-blanc et en "faible visibilité". #2103 ou #2104 qui a volé ce jour Selon les spotteurs de Chengdu, les deux premiers avions de série, immatriculé #2101 et #2102, sont toujours en peinture jaune de l'usine. Ces derniers jours ont surtout été marqués par un grand nombre de techniciens de l'Usine 132 et des personnels en uniforme de l'armée de l'air qui travaillent autour des deux appareils, plus deux autres exemplaires qui restaient dans le hangar, dont celui qui a volé ce jour. Toujours d'après ces amateurs, les personnels au sol "démontent et remontent" certains équipements des deux avions jaunes, ils ont donc pu voir pour la première fois le radar à balayage électronique de l'un entre eux qui est de forme octogonale. L'un des moteurs d'un autre J-20 jaune a été démonté également. Le premier J-20 de série, immatriculé #2101, a effectué son vol inaugural le 18 Janvier 2016, il s'agit du 9ème J-20 en vol. L'expérience nous dit que l'armée de l'air chinoise est en train de se préparer à la réception de leurs premiers J-20, et la cérémonie de livraison pourrait avoir lieu très bientôt avant la fin d'année. Les premiers exemplaires iront probablement au centre de transformation des pilotes à Cangzhou. Un simple suivi permet de voir que le programme 718, le nom de projet de J-20, semble avancer à un rythme normal en comparaison avec les programmes occidentaux. L'analyse de quelques éléments montre que la cadence de production augmente depuis le deuxième prototype #2012, et que les nouveaux avions sortent par lot de 4 à 6. Quelques dates clés des 12 premiers J-20 La configuration aérodynamique de J-20 d'aujourd'hui suit dans les grandes lignes celle définie avant Mars 2001 par l'ingénieur en chef Wen Cong SONG de l'Institut 611, sachant que le premier J-10 a effectué son premier en Mars 1996, cela signifie que les travaux de pré-étude étaient anticipés et préparés, et une vision globale sur du long terme a été envisagée par l'armée de l'air chinoise. Mis à part la cellule, le développement des systèmes et équipements progresse aussi en parallèle. Un Tu-204C a été converti en plateforme d'essais en vol de la suite avionique, embarquant le radar à balayage actif, le radar latéral, l'EODAS, les antennes ECM/ECCM et CNI...etc. Les dernières informations indiquent également que les fibres carbones ZT7H, meilleur que le T700S et équivalent aux fibres IM7 selon le fournisseur chinois Sinofibers Technology Developing, sont utilisés sur les 5 prototypes de J-20. Le testbed Tu-204C dédié à la suite avionique de J-20 se trouve à CFTE La plateforme volante permet de gagner du temps au cycle global du développement. Rafale, F-22 et F-35 ont également leur propre testbed avionique. Les mesures de signature EM se font à plusieurs endroits différents de la Chine Une nouvelle n'arrive jamais seule, et comme annoncé depuis quelques temps, l'autre avion de chasse de nouvelle génération conçu par le groupe AVIC, le FC-31 Falcon, franchit aussi une autre étape majeure. Un nouveau prototype, qui devrait embarquer avec lui quelques modifications importantes, a été vu début Juillet au centre de la Chine, en transit sur la route vers l'Est. En haut le nouvel exemplaire qui a été photographié début Juillet, en bas un modèle de l'essai statique de la première version de FC-31 FC-31 est décrit par le groupe AVIC comme un chasseur multi-rôle de taille moyenne. D'une MTOW de 25 000kg, il permet d'emporter dans ses soutes internes et sous la voilure 8t d'armement, avec un rayon de combat de 1 200km sur ses réservoirs internes. FC-31 (2.0) en maquette à Dubai Airshow 2015 Le premier FC-31 de l'ancien design et immatriculé 31001, en vol au salon aéronautique de Zhuhai Une dernière nouvelle de ces jours qui pourrait avoir un lien avec le programme FC-31 - selon AVIC Guizhou Liyang Aero-Engine, le nouveau moteur IPE, ou aussi connu sous le nom de WS-13E, a effectué son premier vol de 7 minutes sur un "avion de nouvelle génération" le 1er Juillet. On ignore toujours quel avion a servi de testbed pour ce moteur de 9 500kg de poussée. A noter que les WS-13 de base ont déjà volé sur les FC-1 depuis le 18 Mars 2010. Toujours vivant, pardi... Henri K.
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Je ne voulais pas écrire ce texte ce soir sur la suite du tir par erreur d'un ASM supersonique Hsiung Feng III il y a deux jours, parce que je me suis dit qu'on aura peut-être du mal à comprendre certaines réactions et coutumes asiatiques ici en Europe, mais finalement c'est quant même une petite leçon de culture qui est très différente des nôtres. En plus techniquement il y a de quoi laisser creuser. Le tout pour dire que si nous réfléchissons à notre matière de ce qu'on voit passer en Asie, on aura une forte chance de faire de mauvaise interprétation. Les 4 officiers et matelots de la corvette taïwanaise qui ont lancé le missile au 1er Juillet dernier et a causé la mort du capitaine d'un bateau de pêche, se sont rendus dans la salle de funérailles dimanche soir en civil. Ils ont été arrêtés par la famille devant la porte d'entrée et ont été obligés d'entrer dans la salle en rampant. Le capitaine du vaisseau, l'officier d'armement, l'officier du missile, et le second-maître qui a appuyé sur le bouton, entrent dans la salle de funérailles. Une fois dedans, les quatre hommes sont restés à genoux pendant 40 minutes devant le portrait avant de pouvoir quitter les lieux. La marine taïwanaise a ensuite emmené la famille sur le lieu de l'impact du missile avec le bateau de pêche pour une cérémonie traditionnelle. Dans la vidéo que vous pouvez voir en bas, le bateau de pêche flotte toujours et a subi clairement beaucoup moins de dégât qu'on peut imaginer avec un missile de 1 500kg volant à Mach 2. La vidéo diffusée par les médias taïwanais aujourd'hui sur les 4 officiers et matelots de la marine taïwanaise On connait enfin l'endroit exact où le missile a heurté le bateau de pêche grâce à cette vidéo, en supposant que le lieu de la cérémonie traditionnelle en mer est également le lieu de l'impact, ce qui est fort probable selon la coutume. Les coordonnées du lieu de la cérémonie, qui devrait être le lieu de l'impact, sont communiquées par la marine taïwanaise. J'avais émis l'autre jour une hypothèse selon laquelle l'impact aurait lieu dans une zone situé entre 80 à 122km du port de Kaohsiung, force est de constater que pendant les 2 minutes de vol (information communiquée par la marine taïwanaise) le missile n'aurait même pas atteint la vitesse de croisière et celle du fonctionnement idéel de son ramjet. La trajectoire du tir et le lieu d'impact avec le bateau de pêche En principe un missile à propulsion ramjet de cette ancienne génération a besoin de ses boosters non intégrés, à ergol solide pour le plupart, pour atteindre la vitesse d'allumage du moteur principal, cela dure en moyenne moins de 5 seconds. Une fois la vitesse de Mach 1,8 à 2,0 atteinte, les boosters se séparent de l'ensemble, laissant le ramjet fonctionner seul pendant une dizaine de second pour atteindre la vitesse de croisière, puis une centaine de plus jusqu'à l'épuisement du carburant. Mais visiblement cet Hsiung Feng III a suivi un profil de vol un peu différent. En tout cas une chose est certaine, on a plus de questions que de réponses pour le moment, même en écartant toute théorie de complot. L'affaire reste un réel mystère pour moi. Henri K.
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Yep, c'est marqué à la page 75 de son auto-biographie : Mais si tu reviens à la page 71 au début, l'Institut 601 dit avoir commencer dès les années 60' à analyser une épave de F-4B : Je ne sais pas si c'est la même chose. Henri K.
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J'ai fouillé hier soir quelques auto-biographies des ingénieurs en chef de l'Institut 601 à Shenyang, il n'y a rien qui précise le modèle acheté, à moindre que tu sois capable de savoir quel prototype il s'agit depuis ces 2 photos que j'ai pris de mes bouquins. Je viens de remarquer une chose après avoir reparcouru ma base à l'instant : Il n'y a aucune source officielle chinois qui confirme qu'il s'agit de T10K-3, c'est simplement le fait que tout le monde le dit, du coup une information répétée 10 000 fois est devenue la vérité. Pour ceci il vaut mieux fouiller dans les sources russes / ukrainiennes, parce qu'effectivement on a deux versions de fait : T10K-3 et T10K-7. Dans la page 71 à 77 de l'auto-biographie de Li Tian, qui est l'ingénieur en chef à l'Institut 601 et mentor de l'ingénieur en chef de J-15, il a été dit que l'Institut 601 de Shenyang avait démarré les études associées aux appareils embarqués depuis 1983 à partir d'une "épave d'un avion embarqué" récupérée, et en Décembre 1989 lors d'une réunion à Pékin, 601 a présenté un projet de chasseur embarqué transformé depuis J-8II alors qu'ils travaillaient sur un projet transformé depuis J-13, et 611 (Chengdu) a présenté un projet basé sur un J-7 modifié. Il a été décidé ensuite que Shenyang s'occupe du développement des ailes pliables et Chengdu le train d'atterrissage. Et apparemment il y a une 2ème vague de pré-étude lancée en 1996, chacun de ces deux principaux bureaux d'études a présenté un nouveau projet. Il faudrait donc nous baser sur ces dates pour savoir quel modèle de T10K a été racheté. Henri K.
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@Grizzlitn, @MakSime, @Dorfmeister, @Ciders, @Stepfox Je pense enfin trouver quelques choses sur le catapultage : Apparemment Sukhoi avait démarré le développement d'un certain Су-27КИ en 1971 mais le projet est arrêté suite à l'abandon du programme de porte-avions Projet 1153 en 1978. J'utilise Google Translate donc ma compréhension pourrait être faussée... Ce site en particulier donne pas mal information sur sur ce Su-27KI : http://www.paralay.com/su33.html Je me suis tapé 20 pages de Google et tous ses sites russes sans pouvoir trouver la moindre photo de ce satanique avion, et vous savez quoi, j'ai trouvé un plan de lui sur un... site japonais. http://blogs.yahoo.co.jp/rybachii/40906536.html Grosse ironie... Comme quoi parfois l'information à la source a ses limites, bientôt je vais devoir regarder des sites chinois pour trouver des informations intéressantes sur le Rafale, c'est toujours mieux que de me taper des pages ici rédigées par des fan-boys... J'ai donc trouvé ce que je recherche, à savoir le design du train d'atterrissage avant d'un Sukhoi catapultable. Mais si vous avez la vraie photo de l'appareil, je suis preneur ! Maintenant je peux me repencher à mon sujet de recherche de base : J-15T (enfin) SATANIQUE Су-27КИ !! Voilà, c'est sorti... Ouf ça va mieux. Henri K.
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Pour moi seul T10K-3 a été vendu en Chine, mais ce n'est pas ce qu'il m'intéresse. Ce qu'il m'intéresse est quels prototypes ont été servis comme sujet d'essai au catapultage à l'époque de l'URSS ? Henri K.
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Chine-Japon : dégradation spectaculaire des relations.
Henri K. a répondu à un(e) sujet de Perry dans Politique etrangère / Relations internationales
Un nouvel incident sino-japonais est rendu publique par un article écrit par Kunio Oda, l'ancien commandant de la JASDF (Japan Air Self-Defense Force), et paru sur Japan Business Press le 28 Juin dernier. Kunio Oda écrit dans son texte que les avions de chasse chinois ont effectué des manœuvres offensives contre les appareils japonais au Sud de la mer de Chine orientale. Les pilotes japonais ont dû activer les systèmes d'auto-défense et ont quitté le théâtre. L'auteur n'a pas précisé le lieu ni la date exacte de l'incident, mais il décrit ces manœuvres chinoises à la suite de l'intrusion d'un bâtiment de renseignement chinois dans les eux territoriales de l'île Kuchinoerabu, lorsque ce dernier poursuivait le porte-avions américain CVN-74 USS John C. Stennis, qui a traversé la mer de Chine méridionale pour rejoindre la flotte indienne et japonaise dans un exercice naval conjoint près d'Okinawa. Il écrit également que c'est la première fois depuis la création de la JASDF que les chasseurs japonais entrent en dogfight sous des conditions réelles. Interrogé sur cet incident, le Ministère de la défense japonais confirme dans les grandes lignes mais ne donne aucun détail, alors que Koichi Hagiuda, le directeur adjoint du secrétariat du Cabinet, parle d'une interception le 17 Juin, sans confirmer les manœuvres offensives des Chinois. L'ambassadeur chinois à Tokyo parle quant à lui une information sans fondement. La presse japonaise Sankei Shimbun a donné un peu plus de détails dans un article paru le 30 Juin. On apprend par exemple qu'il y a un accord non-dit entre les deux pays de ne pas traverser une certaine ligne "Latitude xx°". Les appareils chinois font habituellement demi-tour devant cette ligne mais ils ne l'ont pas fait cette fois-ci. Les chasseurs japonais les ont poursuivi au dessus des eaux internationales et ont tenté de se positionner derrière les Chinois pour tirer quelques balles traçantes d'avertissement. C'est à ce moment là que les appareils chinois se sont retournés et se pointent face aux Japonais. Pour éviter les malentendus les Japonais décident de quitter les lieux, mais les Chinois continuent à les poursuivre jusqu'à ces derniers lancent des flares pour s'évader. Dans la salle de réunion de la 4ème division de chasse de la marine chinoise, on peut apercevoir les photos des avions d'autres pays prises par les pilotes chinois lors des interceptions. Sur la photo au mur on peut voir un P-3C accompagné par un Su-30MKK chinois On n'a probablement pas plus d'information côté japonais, mais les sources internes chinoises ont laissé filtrer quelques éléments intéressants selon lesquels il y a eu deux et un seul incident en mois de Juin. Une fois avec les J-11B de l'armée de l'air chinois et une autre avec les Su-30MKK de la marine chinoises, face aux F-15J de la JASDF. Cette information est indirectement confirmée par le nombre d'apparition inhabituellement élevé de la 4ème division de chasse de la marine chinoise à la télévision nationale CCTV vers mi-Juin. Les J-10AH de la 4ème division de chasse Les Su-30MKK de la 4ème division de chasse Sur le traversé d'un navire ELINT de Type 815A près de l'île Kuchinoerabu, le MoD chinois avait répondu dans une conférence de presse hebdomadaire que le détroit de Tokara est un passage international et le bâtiment chinois a respecté le droit de la liberté de navigation (FON, Freedom of navigation) défini dans l'UNCLOS. L'effet de mode de ce mot "FON" semble être bien acquis dans cette région, au Nord comme au Sud. La silence inhabituelle du Japon sur ces incidents, le verdict de la Cour d'arbitrage de La Haye qui sera rendu dans quelques jours, la fin de la première phase des travaux de remblaiement chinois dans la mer de Chine méridionale, les manoeuvres maritimes de l'US Navy qui s'intensifient, la position divisée au sein de l'ASEAN, la relation qui se détend entre la Chine et la Corée du Nord... Ce sont autant d'éléments à prendre en compte si on veut avoir une vision globale sur la situation actuelle dans l'Asie de l'Est. Henri K.