Je ne comprend pas trop le sens de ta remarque. Tu dis que le point à prendre en compte n'est pas la capacité physique à accomplir cet effort mais la possibilité de le faire en 5 jours 1/2.
Et bien une journée ça fait 24 heures, ce qui nous donne 132 heures. Une personne avec une très bonne condition physique peut courir en moyenne à 16 km/h pour une course de fond, pour de l'ultra fond c'est inférieur surtout selon le dénivelé.
Donc 322 km à 16 km/h cela nous donne environ 20 heures de course soit 15 % du temps disponible. Cela laisse donc plein de temps pour faire autre chose.
Le but de cet exercice est de connaître les qualité physiques des candidats mais surtout de mesurer leur résistance mentale.
C'est la raison pour laquelle je faisais un parallèle avec le PEG, dont les objectifs sont sensiblement équivalent mais adapté à un groupe de personnes moyennement entrainé et dont la volonté psychologique est forcément moindre quand ce même groupe est représenté par des appelés dont la réussite au test n'aura aucune influence sur l'avenir professionnel (hormis ceux qui souhaitent s'engager par la suite).
Enfin dire que l'écart entre un CME et la Hell Week se compte en années lumière n'est pas si vrai, c'est juste que l'on monte le curseur plus haut dans les tests de la résistance physique et mentale, chose possible car une pré sélection poussée a été faite en amont.
Et il ne faut pas croire que ceux qui ne disposent pas de qualités physiques supérieure à la moyenne ne bénéficient pas d'un mental fort. Je me rappel encore que lors de ma validation TAP à Pau, le cas de deux gars de ma section qui pendant un saut se sont emmêlés les parachutes à la sortie de l'avion et ont fini en torche au sol. Et bien malgré les entorses ils ont insisté pour faire leur dernier saut sinon ils n'auraient pas pu valider la formation.
Le test est dur mais pas irréalisable, il répond juste à des prérequis indispensables pour qu'ils puissent accomplir leurs missions par la suite.