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Applications militaires des nouvelles technologies


alexandreVBCI

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Au moins on n'est plus dans le fantasme de l'alimentation du futur à base de pilules (ou de viande de vieux reconditionnée façon soleil vert): les pilules, ça fait tellement SF des années 70-80, c'est has been :lol:. Enfin du "has been that won' be", du "will not have been" :rolleyes:.

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Il y a beaucoup de fantasmes sur l'impression 3D (j'ai entendu l'autre jour à la radio un journaliste s'extasier sur le fait qu'avec l'impression 3D, chacun pourrait créer les objets qu'il veut chez soi et que ce serait la fin du capitalisme...). Faut voir que si il y a des installations lourdes et des procédés longs et compliqués pour obtenir des aciers résistants, des revêtements spéciaux, des circuits imprimés et autre joyeusetés, c'est parce que c'est nécessaire. Pour l'instant, l'impression 3D (il y a de nombreuse techniques différentes) sert pas mal au prototypage mais on n'obtient que rarement des pièces bonnes pour être employées dans un produit fini. Par exemple, on peut fraiser un bloc moteur avec une machine multi-axes, mais on perd énormément de matière (donc on a transporté du poids pour rien), et derrière il faut intégrer tout l'électronique dans le bloc moteur, monter des pièces en plus à l'intérieur, etc... A moins d'avoir sous la main un excellent manuel interactif (ce qui coute très cher à rédiger aux industriels), et toutes les pièces nécessitant des traitements un peu avancés, c'est plus compliqué que d'avoir un moteur avec toutes les pièces intégrées. Et dans un contexte militaire on n'a pas forcément le luxe d'attendre que la machine ait fini puis de peaufiner l'assemblage en rajoutant des pièces.

Pour la bouffe, il va bien falloir nourrir tes cellules si tu veux qu'elles se multiplient et se différencient, je vois pas non plus l'intérêt par rapport à des sachet lyophilisés (pour le gout et la texture, le congelé reste quand même une valeur sure). D'une façon générale, il n'y a pas de gain de masse à moins d'utiliser les ressources disponible sur place (en gros l'eau dans l'alimentaire)

Désolé de casser un peu le trip, moi aussi je rêve de pouvoir faire imprimer une pintade au cèpes à mon micro-onde...

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Personne ne parle de sortir son moteur en prototypage ...

Évidemment que la matière plastique des imprimantes 3D n'a pas les caractéristiques mécaniques des autres matériaux. Mais il y a de grosses avancées sur le sujet et quand on voit que certains peuvent sortir une arme à feu utilisable dessus ça fait peur !

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Pour la bouffe, il va bien falloir nourrir tes cellules si tu veux qu'elles se multiplient et se différencient, je vois pas non plus l'intérêt par rapport à des sachet lyophilisés (pour le gout et la texture, le congelé reste quand même une valeur sure). D'une façon générale, il n'y a pas de gain de masse à moins d'utiliser les ressources disponible sur place (en gros l'eau dans l'alimentaire)

Je sais juste pas ce qu'on peut tirer des "imprimantes" (faudra vraiment un autre nom un de ces quatre) 3D, surtout dans un contexte militaire, cependant je sais qu'une technologie nouvelle, surtout dans les communications (ici, on parle de communiquer de la matière :lol:), a des applications parfois étonnantes, bien au-delà de ce à quoi on peut réfléchir en regardant ce pourquoi elle est faite à la base, ou dans l'immédiat, quand on regarde comment et quoi intégrer autour d'elle, et qu'on la "travaille" un peu pour en tirer des innovations et extensions diverses.

En l'occurrence, je regardais ce que ça pouvait impliquer pour la logistique militaire, voire plus largement l'organisation d'un théâtre d'opérations, ou encore la capacité d'autonomie du dit théâtre dans certains registres. Par exemple, via cette technologie (pour la bouffe), un corps expéditionnaire peut-il devenir un "producteur" ou "transformateur" plus autonome par rapport à sa métropole? Si tout ce qu'il réclame, ce sont de telles "cartouches" alimentaires, couplées à des apports facilement trouvables sur place (de l'eau comme tu le mentionnes), la quantité des appros transportés depuis une métropole peut drastiquement changer, et l'intensité des flux avec elle. Si les installations nécessaires à terme pour la "transformation" de cette "proto bouffe" ne sont pas gigantesques, on peut parler, au niveau d'un théâtre, de bases (voire d'implantations de l'équivalent d'une FOB?), gagnant en autonomie de ce côté parce qu'elles peuvent stocker plus de ces "cartouches", les gérer et avoir une production propre et continue (il faut juste un espace, à ce moment) adaptée à leurs besoins, et nécessitent nettement moins de convois. Je sais pas à quel point je délire ou extrapole, mais c'est dans ce sens que j'essaie de voir ce que la chose peut ou pas donner.

Le fait est que la viande de culture (déjà commercialisée) ne nécessite déjà pas d'installations très lourdes, juste un espace un peu préservé pour pouvoir croître par elle-même, avec des apports nutritionnels facilement "packageables" et de l'eau, soit quelque chose qui peut à terme aller vers des petites "unités de production" mobiles, surtout si la technologie "d'impression" de viande évoquée plus haut mature comme son patron semble le penser.

Quoiqu'il en soit, en ce qui concerne la production de viandes, c'est ça qui sera dispo dans un avenir proche étant donné le plafond qu'on atteint déjà pour la production industrielle traditionnelle (et les soldats auront toujours besoin de protéines en grandes quantités).

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Évidemment que la matière plastique des imprimantes 3D n'a pas les caractéristiques mécaniques des autres matériaux. Mais il y a de grosses avancées sur le sujet et quand on voit que certains peuvent sortir une arme à feu utilisable dessus ça fait peur ! 

Plusieurs sociétés offrent des imprimantes 3D capables de sortir des pièces en métal.

J’avais lu un article comme quoi Airbus étudie cette technologie pour faire des pièces détachées directement avec cette technologie. Pour Airbus, l’intérêt de cette approche est qu’elle permet de créer de nouvelles pièces qui seraient impossible à réaliser avec les processus classiques. En ne mettant que le métal que là où il est nécessaire de le mettre, on peut concevoir des éléments bien plus léger. Par contre, Airbus reconnaissait que les pièces 3D étaient plus chères que les classiques.

Ton inquiétude sur ceux qui veulent créer des armes est justifiée. En particulier quand on sait qu’aux USA, un groupe de militants des armes à feu veut réaliser un fusil d’assaut de la catégorie du M-16 complètement en plastique 3D.

Ce groupe se plaint d’avoir du changer de fournisseurs d’imprimantes 3D à cause de pression du gouvernement sur les vendeurs…

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Les imprimantes 3D, selon la technologie utilisée, peuvent reposer sur des matériaux très différents :

- papier

- platre+résine de solidification

- résines composites

- ABS (fil de matière plastique)

- métaux (sous forme de fils déposés/soudés)

- céramiques (ou métaux, sous forme de poudres, déposées, agglomérées, puis cuites)

...

Le tout est de pouvoir construire les pièces par accumulation de couches successives. Il est possible de construire des pièces disjointes mais imbriquées (l'exemple typique étant la chaine et ses maillons), ainsi que des assemblages déjà en place ou des pièces "creuses". La technologie doit alors intégrer un matériau de support, qui sera éliminé après fabrication (ce qui, pour les pièces creuses, pose le même problème que la fonderie, avec l'élimination des noyaux de coulée qui impose la présence d'orifices de désablage (par exemple) à combler par la suite).

Dans tous les cas, le procédé reste actuellement lent et coûteux. C'est donc idéal pour du prototypage ... beaucoup moins pour la production de série en l'état actuel.

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Réalité augmentée, vision périphérique...

Les lunettes à réalité augmentée, c’est bien. Les lunettes et les lentilles, combinées, c’est mieux. C’est en tout cas le pari lancé par iOptik de Innovega. Les lunettes sont on ne peut plus classiques, tout comme les lentilles. Elles pourront même intégrer vos corrections si vous en avez besoin. Portez les lentilles seules, vous verrez correctement. C’est déjà bien ! Mettez les lunettes en plus, et c’est un tout autre monde qui se présentera à vous.

Car ces lentilles embarquent de minuscules composants optiques et un filtre. Elles vous offriront un angle de vision inégalé. Pour l’instant dédié à l’usage militaire, Innovega espère proposer une version commerciale en 2014-2015.

http://www.gizmodo.fr/2013/01/24/ioptik-realite-augmentee-passe-seconde.html

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  • 1 month later...

Je ne connais pas la traduction moi non plus.

Au regard de la loi Américaine, c'est la seule pièce du fusil dont la fabrication et la vente sont étroitement surveillées.

Les autres éléments (canon, chargeur, viseur,poignée...) peuvent être achetés sans contrôle.

Donc pour ses utilisateurs, c'est "suffisant".

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  • 3 weeks later...

je l'avais placé dans Amérique avant de m'appercevoir que vous en parliez ici : l'imprimante 3d pour les armes.

contrairement à ce que vous dites, c'est très au point d'après cet article paru sur clubic et cette vidéo

Aux Etats-Unis, un projet open source d'armes à feu imprimées en 3D, nommé Defense Distributed, vient d'obtenir une licence fédérale autorisant à la fabrication et à la vente des objets produits par l'organisation. Une nouvelle qui risque de faire grandement parler d'elle.

L'impression 3D a le vent en poupe, ce n'est pas nouveau : on en parle dans les nouvelles technologies, dans la médecine, mais aussi dans des secteurs plus polémiques. Après les clés de menottes, c'est au tour des armes d'être imprimées en 3D : c'est l'objectif que s'est donné le projet Defense Distributed, fondé par Cody Wilson, un armurier texan. Lui et d'autres bricoleurs ont dévoilé il y a plusieurs mois des prototypes d'armes à feu fabriqués à l'aide d'imprimantes 3D : d'abord un fusil AR-15 peu fiable bien que fonctionnel, puis, plus récemment, une arme semi-automatique nettement plus convaincante. Les fichiers de CAO permettant d'imprimer l'arme n'avaient mis que quelques heures pour être téléchargés plus de 10 000 fois sur BitTorrent.

Mais, jusque-là, Cody Wilson n'avait pas le droit de vendre le fruit de Defense Distributed : la situation vient de changer, puisque l'armurier vient de recevoir l'approbation du gouvernement américain, par le biais d'une licence lui permettant de fabriquer et commercialiser ces armes pas comme les autres – mais qui fonctionnent avec des balles bien réelles.

Cody Wilson, qui a annoncé la nouvelle sur Facebook, avait déposé sa demande au Bureau de l'alcool, du tabac et des armes à feu en octobre 2012. Généralement, la procédure prend environ 60 jours, mais a duré 6 mois dans le cas de Defense Distributed.

Néanmoins, l'armurier précise qui lui manque à ce jour un document supplémentaire nécessaire pour fabriquer et vendre un plus large éventail d'armes, comme les fusils entièrement automatiques. La demande a déjà été faite et Wilson estime qu'elle sera validée dans les prochaines semaines. « Je peux déjà vendre quelques-unes des armes fabriquées. Je peux faire des transactions d'armes à feu et les transporter » a-t-il expliqué à Ars Technica, ajoutant que l'argent des ventes permettra de développer d'autres prototypes d'armes plus lourdes, en vue de bientôt pouvoir les commercialiser à leur tour. En attendant, le site de Defense Distributed propose toujours des plans en 3D d'armes à télécharger gratuitement http://defcad.org/.

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=tAW72Y_XPF4

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