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Les budgets militaires en Europe vont-ils souffrir de la crise ?


S-37 Berkut

Messages recommandés

Tout à coup je repense à l'Officier Français qui me disait aux salon DIMDEX que personne ne croit aux 2 FREMM AAW et que d'aprés lui, les 2 frégates classe Cassard vont encore rester longtemps dans l'eau... (mais avec des SM2 et un petit upgrade qui coutera beaucoup moins cher en comparaison)

Mais avec les FREDA,'on ne répond pas à

Une économie tout de suite .

Par contre ,'si on diminue les commandes actuelles, on casse le rythme de la prof et à ce moment,'on augmente les coûts de production : pareil que pour l'augmenttion liée à l'abandon des

Fremm AVT .

Donc diminuer le nombre de Fremm implique de trouver un client export

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  • 1 month later...

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/un-tiers-des-tableaux-d-avancement-supprimes-pour-2013-06-09-2012-1503186_53.php

La lettre de cadrage budgétaire envoyée le 31 juillet dernier aux ministres par le chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault contenait une bombe à retardement. Les états-majors planchent depuis début septembre sur les annexes non publiées de ce document. Une mesure imposée par Bercy risque de provoquer un séisme parmi l'ensemble du personnel : dans l'annexe de sa lettre de cadrage, Matignon annonce une suppression de 30 % des avancements au choix prévus en 2013, au risque de jeter cul par-dessus tête le fragile édifice des carrières militaires. C'est-à-dire que le tiers des promotions au grade supérieur - à tout le moins celles qui ne dépendent pas mécaniquement de l'ancienneté - ne se produiront pas. Une explication s'impose : on sait que les années Sarkozy avaient été marquées pour les armées par un plan considérable de suppression de postes, s'élevant au total à 54 000 emplois entre 2009 et 2015. Poursuivant sur sa lancée, la défense perdra effectivement dans ce cadre 7 234 postes en 2013 (ce chiffre tient compte de la création de 95 postes à la DGSE et de 69 dans la cyberdéfense, essentiellement à l'Anssi, Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information. En 2014, 7 880 suppressions sont prévues, malgré 45 créations de postes pour la DGSE et 99 dans la cyberdéfense).

Engagements non tenus

Mais les engagements de l'État étaient très clairs et ont été répétés à maintes reprises. Cette diminution d'effectifs devait permettre de "revaloriser" la condition militaire. En clair : augmenter les soldes de bas en haut de l'échelle hiérarchique en affectant à ce mouvement environ la moitié des sommes économisées par les suppressions d'effectifs. En 2010, par exemple, 186 millions d'euros d'économies avaient permis d'affecter 100 millions à la revalorisation de la condition militaire. À cette mesure salariale s'ajoutait une "repyramidation" des carrières, à savoir une accélération des promotions, une élévation du taux d'encadrement, avec davantage d'officiers, de sous officiers et de "petits gradés" chez les engagés volontaires.

"Dépyramidage"

Jean-Marc Ayrault est explicite. Ce mouvement de "repyramidage" est stoppé et repart en marche arrière vers un "dépyramidage", donc une réduction du taux d'encadrement. Crûment, il s'agit d'un blocage du tableau d'avancement dans toutes les armées. Citation de la lettre de cadrage, qui annonce explicitement qu'il s'agit d'un début : "Afin de dépyramider la structure de ses effectifs, le ministère de la Défense réduira de 30 % les volumes d'avancement au choix de ses personnels militaires en 2013. Le ministère de la Défense et le ministère chargé du budget travailleront de concert sur le dépyramidage sur la période 2013-2015." Le document précise que le GVT (glissement vieillesse technicité) doit s'élever à zéro euro sur la période 2013-2015. Est-ce tenable ?

Promotion sociale et recrutement

Dans les armées où cette nouvelle est encore peu connue, les états-majors s'inquiètent en expliquant que, vis-à-vis de leur personnel, les armées ont une fonction traditionnelle de promotion sociale, puissant facteur de recrutement. Pour l'armée de terre, 50 % des officiers sont d'anciens sous-officiers et 70 % de ces derniers sont issus du rang. Pour cet officier, "les carrières de militaires sont un flux passant par le recrutement, la formation, l'avancement et la reconversion. Dans tous les états-majors, les repyramidages sont planifiés, subtils, modérés." La défense avait d'ailleurs conduit depuis quatre ans ce mouvement avec une sagesse certaine en commençant par revaloriser les rémunérations des hommes du rang, puis celles des sous-officiers et enfin celles des officiers. Ceux-là mêmes qui vont prendre de plein fouet la nouvelle mesure d'économie. Conclusion de l'un d'entre eux : "C'est un oukase. Nos chefs ne peuvent accepter çà !" Là, c'est moins sûr...

La hiérarchie n'est pas prête au clash

Car la hiérarchie militaire ne semble nullement prête au clash avec le politique, comme le montre l'acceptation d'une mesure discrète de suppression pour la seule année 2012 de 2034 postes d'engagé dont le recrutement était préparé depuis la fin de 2011 et qui ne seront pas effectués, ce que Matignon appelle un "gel non rattrapé". Cette mesure permettra une économie de 12 millions d'euros dès 2012. Elle touchera l'armée de terre pour plus de 1 500 postes et l'armée de l'air ainsi que la marine pour 250 postes chacune. Officiellement, on ne touche à rien avant la remise des conclusions de la commission du Livre blanc et la loi de programmation militaire de l'an prochain. Dans les faits, les vaches maigres ont déjà commencé à brouter.

(comme d'habitude, les commentaires de lecteur en bas de page semblent s'annoncer toujours aussi mesurés et intelligents)

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A propose de Bernard Arnauld ... "Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a quant à lui suggéré au patron de LVMH de "rendre hommage au pays qui lui a permis d'être ce qu'il est". "Avec 41 milliards (d'euros), la fortune estimée de Bernard Arnault, on pourrait redresser définitivement la Sécurité sociale, recapitaliser Peugeot, sauver ArcelorMittal, faire des autoroutes gratuites, faire tellement de rêves !" a poursuivi le ministre."

Il pourait offrir à la France le "LVMH" premier porte-avion" sponsorisé. seulement 8 petits milliards ....

et après on aura le"Lilianne" un SN classe baracuda et 2000 "VAB MArk3 "Pinot".... sans compter les 30 rafales "cadeau" de M. Dassault... il nous doit bien une petite série spéciale qui porte son nom - non ?

Ce serait tellement simple  =) et tellement patriotique  :lol:

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Sombre présage ? Extrait du mamouth

Les Universités d'Eté de la Défense [...]. Certains jeunes élus ont pu gagner du temps mais la participation des parlementaires m'a semblé plutôt faible : 32 députés, sur les 69 que compte la commission de défense (et un de la commission des finances), et seulement 15 sénateurs. Une année de Livre Blanc, et à quelques semaines du vote du budget. Même dans des cercles spécialisés, l'attention n'est donc pas vraiment totale, les futurs restructurés apprécieront.

Et, comme me l'a justement fait remarquer un participant, aucun représentant de Bercy !

http://lemamouth.blogspot.com/2012/09/a-brest-quelques-absents-billet.html

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  • 3 weeks later...

Je viens de lire avec beaucoup de retard, le poste de Mat. C'est vraiment terrible. Mais en même temps, la non-réaction de la haute hiérarchie militaire ne me surprend pas vraiment. Pour l'avoir fréquenté de près, j'ai malheureusement constaté que ces gens étaient bien trop prochent des politiques pour emmettre ne serait ce qu'une critique. Ce sont souvent des carriéristes qui attendent la retraite. L'armée est un outil, et les généreaux sont la poigné de cet outil. Ils s'adaptent toujours à la main qui les tiens. Et puis le carriérisme est populaire chez les haut radés, alors pour ces hommes, imposer toujours plus de carriérisme est dans la logique des choses. Ce qui va apparement s'aggraver sous ces nouvelles mesures. L'armée française va peut-pêtre revenir à ses statues d'autre fois, ceux des officiers venuent de familles bourgeoises, et formé dans de grandes écoles à commander des armées de roturiers. Fin l'avenir nous le dira. On verra si l'armée se laissera paupériser sans réagir.

Mais c'est vrai qu'elle a bien changée. Il  a 40 ou 50ans, de telles mesures auraient provoquées des réactions violantes dans les rangs. Aujourd'hui, plus personne ne connait personne, et tout est cloisonné, un peu comme dans ses immeubles où personne ne connait son voisin et est indifférent à son sort.

Par contre, quand je vois sur le tableau posté par Beleg, la baisse de 7,3% pour l'agriculture entre 2012 et 2013, et -10,2% d'ici 2015, va y avoir des révoltes sociales dans ce pays.  :O L'outre-mer est étrangement épargné. C'était déjà le cas pour les niches fiscales. Arf, je ne veux pas faire de caricature politicardes, mais c'est vrai que ce budget ressemble à une distribution de moyens aux ministères sensé être considéré comme étant traditionnellement de gauche (éducation nationnal, majistrature, affaires sociales et outre-mer) et une cure d'amégrisseent pour tout le reste. Seule exeption, l'intérieur avec sa petite augmentation de 1,1% d'ici 2015.

Bon, aprèsje ne suis pas spécialiste, je dis peut-être des bêtises, vous pouvez me contredir. O0

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Mais c'est vrai qu'elle a bien changée. Il  a 40 ou 50ans, de telles mesures auraient provoquées des réactions violantes dans les rangs. Aujourd'hui, plus personne ne connait personne, et tout est cloisonné, un peu comme dans ses immeubles où personne ne connait son voisin et est indifférent à son sort.

Par contre, quand je vois sur le tableau posté par Beleg, la baisse de 7,3% pour l'agriculture entre 2012 et 2013, et -10,2% d'ici 2015, va y avoir des révoltes sociales dans ce pays.  :O L'outre-mer est étrangement épargné. C'était déjà le cas pour les niches fiscales. Arf, je ne veux pas faire de caricature politicardes, mais c'est vrai que ce budget ressemble à une distribution de moyens aux ministères sensé être considéré comme étant traditionnellement de gauche (éducation nationnal, majistrature, affaires sociales et outre-mer) et une cure d'amégrisseent pour tout le reste. Seule exeption, l'intérieur avec sa petite augmentation de 1,1% d'ici 2015.

Bon, aprèsje ne suis pas spécialiste, je dis peut-être des bêtises, vous pouvez me contredir. O0

Tu te leurres d'idées reçues sur ta vision des choses au niveau des modifications des postes de dépense ...

C'est si "gauchiste" que cela, de devoir augmenter le budget de l'éducation : quand ça fait près de 10 ans qu'on constate une école en chute libre en terme de

_sécurité des élèves & profs, conditions de travail qui s'aggravent d'années en années

_ mentalité et origines culturelles des élèves qui rendent la tâche bien + compliquée aux profs : notamment aux jeunes profs, ou jeunes femmes potentiellement cible "de non légitimité des vérités enseignés" : cas justement qui a engendré des agressions récentes a cause de simples sujets en cours ! Et c'est sans parler des matières a problême avec le choc culturel avec certains, remise en cause des enseignements en sciences naturelles, intolérances devant l'éducation des notions de la sexualité, comme si l'ignorance était une bonne chose tient ... Avant quand les "gens" ignoraient justement il y a 40-50 ans en arrière : ça faisait des familles qui débutaient a 16 ans a peine parce qu'on éduquait pas a niveau : sur ce qui arrive quand ... Je connais des gens qui ont été conçu comme ça par des parents ados : parce que leur parent venaient de milieu ou l'on "ignorait" mais vraiment quoi ! Et le problème étant qu'aujourd'hui on a une école ou il devient de + en + difficile d'enseigner ces choses qui tombent sous le sens pour quiconque a les yeux ouverts, parce que le climat culturel et communautaire s'aggrave

l'école évolue dans un climat de + en + délétère

L'augmentation de dépense qu'on soit de droite ou de gauche : était inévitable, a moins d'attendre l'explosion ... D'autant qu'on est face a un autre problème celui du faible salaire des enseignents par rapport a leur niveau exigé qui n'aide pas le climat "social" de la profession avec l'aggravation sensible des conditions ... On  est pas dans une politique a lecture idéologique : on est dans la real politique ... Faudra s'y faire !

Idem pour le ministère de la Justice : tout le monde hurler, rouspète et peste que la justice n'a pas de moyen, et le jour ou on essai de budgetiser : on vient parler d'un ministère de gauche avantagé parce que la magistrature serait de "gauche" (ce qui n'a pas de sens : c'est simplement la représentation syndical qui est ainsi, majoritaire a gauche : mais qui ne reflète pas grand chose de la réalité de ce qu'il y a dans la tête de tel juge ou tel procureur : il y a une différence entre voter pour des représentations qui vont défendre votre corporation, et vos motivations politiques pures ... De la même manière dans le monde ouvrier industriel : on trouve beaucoup de gens qui vote CGT plein pot aux élections syndicales/prudhommale et votent carrément a l'opposé aux élections nationales : parce que la défense de leur intéret pro et leur vision politique nationale n'est pas la même chose)

Sauf que voila, la justice on sait tous combien elle est lente, affeusement lente : et que s'accumulent les frustrations populaires justement a cause de cette lenteur, mais aussi son incapacité d'agir ... Comme sa facheuse habitude décriée de faire relacher des délinquants souvent "violents" qui auraient du partir en prison : oui mais si en prison y a pas de place ... On fait quoi ?

De la, faudrait sortir de la lecture idéologique ...

A l'inverse :  il y a un net effort du ministère des finances : pourtant a gauche, il est assez populaire de penser que + ils auront de moyens + ils pourront emmerder bourgeois et patrons indélicats de controle fiscaux ... Pourtant : c'est un des ministères a qui on demande le + d'efforts ! D'autant + qu'on sait qu'il y a un climat fiscal particulier avec le taux de fraudes fiscales : on sait que des milliards sont dans la nature ... Si la lecture idéologique de cette rigueur était tant de gauche que ça : ce ministère aurait reçu une hausse budgétaire pour partir a la chasse aux milliards en augmentant sensiblement le personnel pour controler ect

L'agriculture :  il était temps, en France la société français paye excessivement cher l'entêtement agricole de bien des secteurs de l'agriculture, comme la viticulture qui nous coute des bras en aides a l'arrachage et indemnisation de la profession : parce que des viticulteurs ne veulent pas regarder en face, que les français ne boivent presque plus de "vin de table" ... Je ne dis pas après qu'on ne doit pas soutenir l'agriculture : mais il serait temps qu'on arrête de payer des indemnisations issues de milieux agricoles qui n'anticipent rien de l'évolution des marchés pourtant nettement visibles ! La viticulture en est un exemple emblématique (et violent en +) ... Bien des professions agricoles s'entêtent a vouloir absolument rester dans des secteurs sinistrés pourtant sans anticiper des reconversions qu'ils auraient pu faire d'eux même s'ils s'y étaient pris a temps ! Et qui c'est qui paye ? C'est nous et l'europe

Tout comme le secteur des pêches : il est assez difficile d'avaler que ce serait a nous de payer la disparition des poissons surpêchés dans nos eaux ... Il était temps que ce ministère dégonfle : il faut faire évoluer les secteurs primaires de l'économie de sorte qu'ils soient beaucoup + réactifs d'eux même a des changements de secteurs anticipés : sinon on va passer notre vie budgétaire et de dette a financer des choses qui n'auraient rien du couter pourtant

Les professions doivent se remettre en cause : techniques, cotas, dégats et conséquences de leur pratiques ect ... Sinon on s'en sortira jamais

On peut avoir toute une autre lecteur de ces modifications budgétaires : c'est loin d'être si gauchisant ...

Quand aux armées : je me pose pas mal de questions par rapport au fait que dans l'armée de terre cela pleure constamment (leur manque toujours tout) et a l'inverse leur manque de résultat face a des adversaires qui eux se battent avec strictement rien ou si peu ... Et juste leur foi/fanatisme

On peu se poser la question sur l'armée de terre si ses problèmes ne sont qu'un problème de budget, et ne pas oublier qu'on reste l'un des pays a la + forte dépense militaire au monde, en tout cas baisse ou pas du budget : on constate que bien des programmes de renouvellement matériel sont maintenus notamment scorpion : tout va pas si mal ... Toute façon la France ne peut échapper a une évolution + maritime et aérienne de ses armées : l'AdT n'en a pas fini de pleurer de facto

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(...)

Les professions doivent se remettre en cause : techniques, cotas, dégats et conséquences de leur pratiques ect ... Sinon on s'en sortira jamais

On peut avoir toute une autre lecteur de ces modifications budgétaires : c'est loin d'être si gauchisant ...

Tout à fait, il faut que toutes les professions revoient leurs méthodes. Y compris dans l'EN... dont les syndicats ne parlent qu'augmentation des moyens sans jamais accepter de revoir leurs méthodes... Dans ton descriptif sur les problèmes de l'EN tu cites bien des choses vraies, mais tu oublies deux choses : les erreurs pédagogiques de l'EN qui a voulu apprendre sans effort, sans discipline en ne mettant plus le savoir au centre du processus scolaire. Un exemple: pourquoi avoir aboli la dictée journalière, la vraie, et pas l'auto-dictée? Trop chiante? Pourtant c'est grâce à elle que moi de l'ancienne génération j'ai appris à écrire français sans faire trop de fautes. Pourquoi les profs ne sont-ils pas défendus par leur hiérarchie quand ils sont victimes de violences ou d'incivilités? Pourquoi ne vire-t-on pas les perturbateurs en les envoyant dans des établissements spéciaux à part, loin de chez eux?

Quand aux armées : je me pose pas mal de questions par rapport au fait que dans l'armée de terre cela pleure constamment (leur manque toujours tout) et a l'inverse leur manque de résultat face a des adversaires qui eux se battent avec strictement rien ou si peu ... Et juste leur foi/fanatisme.

C'est quoi ce galimatias? Tu penses aux Talibans quand tu parles de manque de résultats? Et d'un il s'agit d'une guerre de guérilla, donc du faible au fort. Dans ce genre de guerre on ne peut pas empêcher totalement des attentats, des embuscades, c'est impossible. Les US et les autres y sont soumis comme nous. Et de deux, ces attentats ou embuscades des Talibans nous ont fait quoi comme mal jusqu'ici? 88 morts sur 10 ans, de 2002 à 2012. 9 morts par an. On estime qu'au total 50000 soldats français se sont succédés en Afghanistan. A-t-on abandonné du terrain à cause de ces pertes? Non. On s'en va à présent sur décision politique mais à ce très faible rythme de pertes on pourrait durer un siècle sans soucis... Tu sais combien d'hommes meurent par jour dans les vraies guerres? L'Afghanistan au niveau pertes humaines pour nous c'est pinuts, pas pour les pauvres mecs qui y sont morts, certes, mais stratégiquement.

Alors svp arrête de parler de manque de résultats pour nos troupes là-bas.

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De la même manière dans le monde ouvrier industriel : on trouve beaucoup de gens qui vote CGT plein pot aux élections syndicales/prudhommale et votent carrément a l'opposé aux élections nationales : parce que la défense de leur intéret pro et leur vision politique nationale n'est pas la même chose)

Les parties de gauche ont laissé tombé le monde ouvrier. Ils ont compris depuis longtemps que cet électorat était perdu, et se reconcentrent sur un électorat plus acquis.

Pour le monde agricole

L'agriculture :  il était temps, en France la société français paye excessivement cher l'entêtement agricole de bien des secteurs de l'agriculture, comme la viticulture qui nous coute des bras en aides a l'arrachage et indemnisation de la profession : parce que des viticulteurs ne veulent pas regarder en face, que les français ne boivent presque plus de "vin de table" ... Je ne dis pas après qu'on ne doit pas soutenir l'agriculture : mais il serait temps qu'on arrête de payer des indemnisations issues de milieux agricoles qui n'anticipent rien de l'évolution des marchés pourtant nettement visibles ! La viticulture en est un exemple emblématique (et violent en +) ... Bien des professions agricoles s'entêtent a vouloir absolument rester dans des secteurs sinistrés pourtant sans anticiper des reconversions qu'ils auraient pu faire d'eux même s'ils s'y étaient pris a temps ! Et qui c'est qui paye ? C'est nous et l'europe

Ce que tu dis démontre bien que tu ne connais pas du tout le problème agricole en France. C'est une vision très urbaine et bobo de la situation du monde agricole, loin des réalités. Les vignerons qui produisent des petits vins de table, ont un gros problème, c'est la concurrence des vin pas chère des pays émergeant. Des vins souvent de médiocre qualité, mais produit à des coups plus bas. Et si cette concurrence est si rude, c'est par un manque de culture du goût des vins de plus en plus grand dans la population, surtout jeune. Cette population n'a plus aucune culture en la matière, et recherche avant tout des prix bas, et des goûts de jus de fruits. le résultat de 30 ans de politique anti-viticulteur sans réel réflection sur le sujet dans le pays. C'est comme ça que des petits viticulteurs se retrouvent à disparaître, au profit de vins médiocre d'origine indienne ou australienne. Des vins souvent plus proche de jus de fruit alcoolisé que de vrai vin de table. Ils n'ésites souvent pas à copier les labels des vins de table français.

Pour les cultivateurs, ils ne s'obstinent pas dans des secteurs sinistrés comme tu dis. Ils sont souvent contraint de vendre leur production à des prix très inférieurs à ceux du marché. Cela par la faute des centrales d'achat qui sont devenues aujourd'hui totalement incontournables en France et en Europe. Elles s'entendent entre elles (ce qui est totalement interdit par la loi) pour racheter à des prix très inférieur à ceux du marché. C'est le principe du double enflage. Ils rachètent aux producteurs à des cours ridiculement bas, (alors que dans un même temps, les cours du marché explosent à l'étranger suite à la demande des pays émergeant) et revendent plus de 10 ou 20 fois plus chère le produit en supermarché. Ils enflent ainsi le producteur et le consommateur. On se retrouve alors dans un pays où des producteurs sont contraint de jeter leur production, parce que le coût du transport dépasse le gain réalisé par sa vente.

Le but de tout ceci étant bien sûr, de faire toujours plus de frique. Même si pour ça on asphyxie le monde agricole. Bien sûr, vu des grandes villes, le monde agricole ne sert pas à grand chose, en comparaison de l'éducation national et de la culture des grandes écoles et de la diplomite aigue. Mais sans le monde agricole, la France devrait importer 100% de ses bien alimentaires, et les prix exploseraient. Ton Éducation national si supérieurement importante, serait composée de prof dé nourrie qui crèveraient la dalle. Ce sont des raisonnement tellement bobo sytadin, mais le problème, c'est que le gouvernement a les mêmes. Forcément, la ferme, les cochons, les vaches et les canards, c'est nettement moins propre et bobo que l'EN, et le professora qui prépare la futur génération de diplômé chômeurs. Alors depuis des années, plutôt que de s'attaquer aux grandes centrales d'achat, la France fait vivre son monde agricole (toujours plus faible) à coup de subvention d'Etat. C'est d'ailleurs souvent ces subventions qui représentent la petite marge qui permet aux cultivateurs de survivre. Les baisser sans s'attaquer aux problèmes du monde agricole, c'est appauvrir encore un peu plus le mode agricole. Un milieux où le travail est bien plus dure que dans l'éducation National. Un cultivateur n'a pas le niveau de vie d'un enseignant, ni les même problèmes, ou horaires. Lui doit s'occuper des bêtes au milieu de la nuit, négocier tous les ans avec sa banque le coût des crédits qu'on lui accorde avant qu'il ne vendent sa récolte, le coût de l'entretien des machines agricoles. Alors ne me parle pas de la priorité du manque de moyens de l'EN qui serait bien plus urgent que celui de l'agriculture. Perso, je vie en Bourgogne, à la campagne, et je vois tous les jours les effets désastreux de ces politiques stupides en permanence. Il suffit de voir la baisse constante du nombre de producteurs en France.

Après bien sûr, le monde agricole n'est pas acquis à la gauche, c'est un monde souvent dure de petites exploitations, alors ce n'est pas une grande perte si on lui tape dessus et si on l'appauvrit encore un peu plus au profit d'un électorat plus sûr.

Je caricature volontairement mon propos, car j'en ai franchement marre de ces raisonnements élitistes. =(

Quand aux armées : je me pose pas mal de questions par rapport au fait que dans l'armée de terre cela pleure constamment (leur manque toujours tout) et a l'inverse leur manque de résultat face a des adversaires qui eux se battent avec strictement rien ou si peu ... Et juste leur foi/fanatisme.

C'est une blague ? on ne les entends jamais (contrairement à l'EN qui passe son temps à manifester, les profs utilisant même leurs étudiants). Eux vont au combat souvent risquer leur vie, et même mourir par manque de moyens, dans le silence le plus absolue. Même quand des camarades meurt, tout le monde garde le silence. Et tout le monde s'en fout, à part peut-être sur des forums comme ici où la parole se délie un peu. Mais pas un mot dans les médiats.

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C'est une vision très urbaine et bobo

Juste avec ces mots : on comprend vite fait ou tu en est face a la réalité des choses ...

Mais je suis désolé : il y a les faits ... Et les faits ne sont pas en faveur de l'agriculture qui s'entêtent dans des secteurs qui se sont pourris ...

Il y a un nombre d'agriculteurs considérables qui ont évolué, sont passés a autre chose et ont fait les emprunts qu'il fallait quand ils ont voulu ouvrir les yeux a temps sur l'évidence qui pendait au nez de leur secteur ou ils étaient, ou alors étaient leur parents dont ils ont hérité les surfaces

Nombre d'agriculteurs liés a l'explosion du bio s'en sortent eux très bien ! Même si certains sont encore dans la difficulté des emprunts ettouffant de potentiels "bons revenus" mais dont la situation va clairement s'améliorer d'ici a 10 ans (ils savent ou ils vont et a quels prix ils vendent, et qu'ils ne le font pas pour rien) et ça ne tient pas qu'au secteur du bio : mais aussi des nouveaux marchés agricoles : comme l'explosion de la demande dans les nouvelles salades dans le maraichage qui marche excellemment bien sans pourtant parler de bio ...

Les viticulteurs qui ont cessé a temps de faire de la piquette, pour se reconvertir eux même dans des vins de qualité hors AOC et qui s'en sortent très bien (et pas sans "jalousie" dans le métier d'ailleurs ...)

Pourquoi tout cela marche ? La ou d'autres agricultures ne fonctionnent plus : parce qu'ils se sont remis en cause a temps, et ont pris en main le potentiel qu'ils avaient d'évolution vers de nouveau marché agricole qui correspondent a ce que les gens demandent réellement aujourd'hui et qui garantissent des prix d'achats parfaitement soutenable !

Concernant les viticulteurs justement, on me fera pas pleurer pour des gens qui se sont entêtés dans des productions de vins qui étaient déja condamnés il y a 15 ans (en 95 on s'était déja aperçu que la consommation de vin des français avait chuté de moitié en 30 ans) et qui avaient déja sous les yeux leur arrêt de mort ces années la ... Ils le savaient ! Ils ont voulu continuer comme des forçats dans un déni le + total (un français ça boit du vin, et moi je veux continuer a vivre de mes vignes qui ne sont ni AOC, et ni réputées pour faire des pinards vendables a + d'un euro le litre en grande surface)

Et en + justement, tu évoques le fait qu'il serait concurrencé sur les vins de "basses qualité" venant d'ailleurs ... Mais excuses moi, va ne serait ce qu'en espagne dans les caves a vin ou tout le monde va acheter son alcool (en espagne personne sauf les fous achète a boire dans les super ou hypermarché qui n'ont que des rayons sommaires en offre d'ailleurs) goutes leur vin locaux qui sont sensés être des vins de basse qualité ... Tu risques d'avoir une surprise et un début d'explication pourquoi les viticulteurs du languedoc sont dans une panade noir  :

Les vins d'ailleurs sont tout simplement meilleurs en étant moins chers ...  (Vins de catalogne, d'italie ect de production de base)

Tout comme on s'étonne que les vins "moyens" sont aujourd'hui très concurrencés par des vins d'afrique du sud, d'australie, californie : il faut gouter pour comprendre ce qui est en train de se passer, sur les vins justement dit "moyens" : la qualité n'est pas en faveur des vins français ... Ou seules les AOC peuvent résister en continuant a faire des vins d'exceptions ou des hectolitres de vins qui a servi aux mélanges : mais de très bonnes qualité des AOC

De la c'est a la profession de regarder en face son problème : si elle s'est trop éloignée de la qualité pour être viable ! Une chose est sure, chez les viticulteurs languedociens (ceux qui ont été sinistrés par les arrachages et cessation) étrangement : ceux qui ont vu a temps le problème de fond de la production régionale : s'en sont sorti car ils ont réagi a temps ! Ils ont remis en cause "ce qu'ils savaient faire" pour faire autre chose qu'ils connaissaient mal (méthodes pour faire des vins de qualités) en allant se former, investir pour remodeler leur vignes, arracher ce qui était de trop ect ect ect

La vérité étant que dans les secteurs primaires de l'économie française : seuls ceux qui prennent le train en marche de l'évolution de ses métiers sans attendre et sans se laisser piéger par de l'entêtement (parfois mal placé) sur des secteurs qui étaient voué a mourrir déja 10 ans en arrière : s'en sortent pourtant étrangement très bien aujourd'hui ! L'heure n'est plus au productivisme agricole qui était la seule chose que ces gens par le passé ont appris (et a l'époque des années 70-80 étrangement quand on les a fait évoluer vers de l'intensif ils n'hurlaient pas)

L'agriculture doit changer c'est tout !

Surtout qu'en + aujourd'hui dans les centres de formation agricole (CFA ruraux, maison familliales & rurales, lycée agricole/horticole/et de la mer ect) les jeunes aujourd'hui sont formés a tout types d'approches pour ne pas se laisser piéger : ils sont autant formés sur les techniques productivistes issues des années 60-70 de l'agronomie, aux techniques bio en passant par des entre 2 raisonnés, et son souvent invités a faire des stages complémentaires chez des agriculteurs de terroir ect pour se sensibiliser aux qualitatifs

L'agriculture français a tout ce qu'il lui faut entre les mains pour en finir avec ces secteurs d'activités sinistrés qui se laissent piéger vers l'abbatoir et qui ne veulent pas changer : elle a tout ce qu'il lui faut entre les mains pour être autonome et ne plus dépendre d'aides a la mort a petit feu, en s'ouvrant aux secteurs qui marchent très bien aujourd'hui ! Et le problème principal étant que nombre d'entre ne veulent pas changer :

Parlez leur de "bio" : ils hurlent au bobo ... Mais bien souvent ça cache derrière une ignorance totale de par ou ils pourraient commencer pour s'y mettre : car c'est tout un système d'apprentissage, on passe pas du bio en improvisant et c'est compliqué, d'autant qu'il y a des legislations et normes a suivre pas simples ... Parce que ça remet en cause intégralement les seules choses qu'ils ont appris de l'agronomie productiviste des années 60-70 et du tout chimique et qu'ils n'ont pas la moindre idée de comment se débrouille un agriculteur bio sur des surfaces légèrement + petites sans l'aide de ce tout chimique : c'est un véritable apprentissage, et qui dit apprentissage : dit grosse remise en cause chez certains qui ne passe pas (fierté mal placée car il est vrai qu'ils en ont chié ect : mais ça les fera vivre pour autant)

Et aussi peut être beaucoup d'idéologie aussi parfois (chez certains le bio c'est l'insulte suprème, c'est bobo ... Le problème c'est que ça marche : dommage pour eux)

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Mais qu'est ce que tu racontes ? :rolleyes:

Dans les supermarché, tu as du Chablis, du Bourgogne, du Bordeaux, etc...

Par chez moi, dans les supermarché, tu as tous les vins des chevaliers de tastevin et les appellations d'origines contrôlées.

Pour parler comme ça, tu fais tes courses chez Netto ou quoi ? :rolleyes:

Mais là on ne parle pas des grand crue, qui s'en sont toujours sortie, mais des petits vins de table régionaux. Ce ne sont pas des piquettes comme tu le dis. Il y a aujourd'hui encore beaucoup de petits vins de table régionaux qui sont de qualité. Ce sont eux qui souffrent de la concurrence des vins étranger à bas prix. Ces vins avec des goûts fruité à la limite du jus d'orange alcoolisé.

De nos jours, les jeunes ne cherchent plus des vins de qualité pour accompagner leur repas, ils cherche soit des alcool fort pour se bourrer la gueule, soit des vins pas chère (parce qu'ils y connaissent rien) et qui leur rappelle le goût de leur jus d'orange. Et ce sont eux l'avenir de la consommation viticole en France. Tout ça par manque de discernement des pouvoirs publics. On a tapé sur tous les alcools, sans faire de distinctions entre les merdes qui sont faites avec de la pelure de patates, et les bon petits vins locaux qui existent pour certains depuis plusieurs siècles. Tout ça au nom de la morale publique puritaine, qui veut que boire, même un verre par jours avec son repas, c'est "mal".  Et que dès le premier verre, on est un alcoolique. Fin toutes ces conneries bobo quoi.

Le pire, c'est quand tu parle de vins de qualité qui proviennent de ces pays (Australie, Afrique du sud, Californie, etc...). Souvent, ces vins sont des mélanges de toutes sortes de vins de table reccupéré, c'est de la piquette sucrée à destination d'un public n'ayant aucune culture du vin, que ce soit en dans les pays anglosaxon, en Chine, ou en France. Tu sais très bien que ces pays n'ont pas encore le même système de traçage que ce que nous avons en France.

Si pour toi, s'adapter à la concurrence et prendre "le train en marche" comme tu dis, c'est être toujours plus compétitif dans une piquette toujours moins chère et sucrée, alors oui, les bon vins disparaîtront, et on aura plus que de la merde à boire.

Quant aux agriculteurs, par chez moi, ils se sont tous mis au Bio et ont investie, il n'y a que comme ça qu'ils arrivent à survivre pour le moment, mais on est très loin du paradis que tu décrie. La plupart ont dû faire des investissements considérable, et sont serré à la gorge par leur emprunts. Tout ceci ajouté au fait que , que le Bio est soumis au même dictate des centrales d'achats, et c'est même pire. Elles achètes les produits Bio à peine plus chère que les autres, et les revendent à des prix encore plus délirants au consommateurs.

Car les investicements que les agriculteurs ont fait pour développer le Bio dans leurs fermes, ne se retranscrit pas toujours dans les prix que leur proposent les centrales d'achat. Ils doivent encore pour beaucoup d'entre eux, supporter le poids de leur investissements durant de nombreuses années, et sont à la limite de la rupture. Et c'est au moment où toute une frange du monde agricole est entrain de passer le cape difficile du Bio pour survivre, qu'un gouvernement arrive et décide de leur retirer plus de 10% des aides qu'ils touchent. Actuellement, bon nombre d'agriculteurs touchent des subventions de l'Etat pour le passage au Bio. Sans cette aide, le coup deviendrait insupportable. Là on ne parle pas de conneries genre, c'est la lois du marché, ceux qui ne peuvent pas s'adapter disparaîtront, et toutes ces conneries. Il s'agit de savoir si la France veut ou ne veut pas conserver son monde agricole ? Le nombre d'agriculteur a été divisé par 20 en 40 ans. Ils ne sont plus que 300 000 aujourd'hui. 300 000 personnes qui nourrissent presque toute la France. Si le pays n'aide pas son agriculture à passer le cap actuel, qu'il laisse la politique de voleur des centrales d'achat suivre son court, avec la non harmonisation des taxe de douane en Europe, et les accords de Schengen qui garantissent la libre circulation des marchandises, l'agriculture Française disparaîtra. Et quand tu auras la tronche couverte de boutons et de pustules à force de bouffer des légumes chinois Bio-merdique, tu pourras toujours dire, la lois du marché qui a gagnée, c'est super ! C'est cons de culto se sont pas adapté et on l'a tous dans le cul, vive la merde en boîte !

Ah mais on crèvera de faim ou on aura tous des cancer de l'estomac, mais on sera tous Bac+12 au chômage, c'est le principale. =(

Et aussi peut être beaucoup d'idéologie aussi parfois (chez certains le bio c'est l'insulte suprème, c'est bobo ... Le problème c'est que ça marche : dommage pour eux)

Mais qu'est ce que c'est que cette vision parigo-bobo du monde agricole, c'est limite "Ah y font pas de bio, tempis pour eux ! Façon, les cochons et les canards ça chlingue, c'est pas tendance." Tu crois vraiment que les agriculteurs en ont quelque chose à foutre de l'idéologie, ce qui compte pour eux, c'est sauver leurs exploitations, leurs récoltes et les animeaux. Bio ou pas Bio, le problème n'est pas là. Et contrairement à ce que croit les bobo, la plupart des jeunes agriculteurs sont des jens qui ont des diplôme agricole. Pas des incultes. Ils ont juste besoin d'être aidé pour passer le cape du Bio, et de pouvoir éviter la concurence déloyale que leur impose les marchés et l'UE. C'est pourtant pas si énorme.

Enfin, je voudrais dire un mot au sujet de la pêche. Là encore l'injustice reigne. Car vous savez très bien que nos pêcheurs respectent dans leur enssemble les quotat de pêche de l'UE, mais à quelques Km au large, les chalutiers étranger, (souvent asiatique) ne respectent aucun quotat et c'est l'anarchie, ils vident l'Océan, et après les scientifiques passent et revoir les quotat de pêche Français et UE à la baisse à chaque fois. Mais ce sont les eaux internationnal, donc tout le monde fait ce qu'il veut. Là encore un bel exemple de concurence déloyale, et dont les gouvernements se balancent.

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De nos jours, les jeunes ne cherchent plus des vins de qualité pour accompagner leur repas

Ah? Y'a eu une époque où le jeune cherchait du vin de qualité? C'était quand?

Mais là on ne parle pas des grand crue, qui s'en sont toujours sortie, mais des petits vins de table régionaux. Ce ne sont pas des piquettes comme tu le dis. Il y a aujourd'hui encore beaucoup de petits vins de table régionaux qui sont de qualité. Ce sont eux qui souffrent de la concurrence des vins étranger à bas prix. Ces vins avec des goûts fruité à la limite du jus d'orange alcoolisé.

Vision déformée: ce phénomène existe (et alors? Ca se vend, c'es apprécié, c'est pas malsain, en quoi ce serait illégitime?), mais il est loin d'être la donne absolue des "vins du nouveau monde". J'aime bien Périco Légasse et ses antiennes sur la "culture du vin" et le délire du purisme jusqu'au boutiste, mais faut pas caricaturer non plus. L'essentiel de la production de vin jusqu'aux années 70 était une piquette de plus ou moins bas étage qui était dans la culture de consommation courante entre autre parce que l'eau courante n'était ni bonne ni forcément saine en France (jusque dans les années 60-70, la tuyauterie des villes n'était pas ce qu'il y avait de plus recommandable en termes de santé), ce qui a prolongé l'habitude immémoriale de consommation quotidienne importante de vin (avant le XXème siècle, on coupait le vin d'eau ou l'eau de vin: boire le vin pur était rare et réservé aux grandes occasions).

Ce qui coince en France, malgré l'adaptatio d'une partie du milieu rural, c'est la petite taille des exploitants et leur réticence à se réunir ou à former d'une manière ou d'une autre de grands acteurs de marché. Et il est vrai qu'une partie des subventions qui leur sont allouées retarde l'adaptation sans leur permettre de se développer, même si d'autre part, rien n'est fait pour leur faciliter la transition vers d'autres modes d'exploitation, ce qui, pour de petites structures, est un coût terrifiant (alors que d'autre part, ils vivotent à peine: de fait, ils sont pris entre une option pourrie et une merdique, sans autre recours).

Et cette logique de la taille des structures s'applique aussi au reste de l'agriculture: ils sont petits, ils n'ont pas de marges, ils sont sous perf et n'ont que peu de moyens de réaliser une transition. 

Faut quand même aussi regarder avant de mettre en cause les subventions, cependant: l'essentiel va aux "grands" du secteur (ceux qui peuvent faire du lobbying) qui en trustent la quasi totalité, celle qui coûte au budget....

Et voilà, en revenant au budget, la retransition vers le sujet :lol:.

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Je voudrais juste ajouter au sujet des vins, que ce qui est injuste, c'est qu'aujourd'hui, l'immense majorité des vins de pays ont fait le travail vers plus de qualité, dans le respect des normes et tout le blabla, et qu'ils subissent une concurence déloyale de l'étranger souvent soumis à aucunes normes de qualité. Ca, ça contribue toujours plus à faire disparaître la qualité au profit de la pisse d'âne. A l'étranger, ils ne respectent même pas les noms d'AOC. Même les noms et les étiquettes les plus célèbre se font honteusement copier. Exemple, l'appellation Champagne se fait copier en Chine et aux USA où ça devient monnaie courante. On les voit même se vanter de leur faux champagne bidon qui serait aussi bon que le vrai dans leurs comédies sentimental à la con.

Si ça continue, dans le futur il n'y aura plus que de la piquette qui file des boutons. :-\

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Je voudrais juste ajouter au sujet des vins, que ce qui est injuste, c'est qu'aujourd'hui, l'immense majorité des vins de pays ont fait le travail vers plus de qualité, dans le respect des normes et tout le blabla, et qu'ils subissent une concurence déloyale de l'étranger souvent soumis à aucunes normes de qualité. Ca, ça contribue toujours plus à faire disparaître la qualité au profit de la pisse d'âne.

Faux, les premiers et quasiment seuls vrais facteurs d'incapacité à affronter la concurrence sont la taille des exploitations et le très faible effort de marketing/vente; il y a eu des progrès, mais ils sont bien trop petits face au gigantisme de la concurrence étrangère (où bien des grandes entreprises françaises sont d'ailleurs très présentes). Enlève ça, et "l'affrontement" qualité-quantité, c'est du détail, de l'anecdotique surtout utilisé dans les débats en France pour se donner bonne conscience et se draper dans la pureté d'âme du condamné à mort. Des micro-exploitants ne sont pas capables de tenir le choc d'adversaires 100 fois plus grands qu'eux, c'est aussi simple que ça: économies d'échelles, marges, moyens d'avoir une force de vente qui tape fort (donc un message).... C'est 99% des causes réelles de la distorsion de concurrence. L'obsession de l'étiquette, du micro-terroir unique, en tuera la plupart avant qu'ils ne soient capables de réagir.

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Faux,

:rolleyes:

Comment tu peux nier les efforts qui ont été réalisé en matière de qualité et d'AOC depuis 30ans.

Et puis, le fait que ces vins soient fait sur de petites exploitations, c'est un peu leur principe, d'être de petits vins régionnaux, pas des hyper-production à la Californienne.

Pourquoi toutes les petites productions locales devraient forcément disparaître, alors que la plupart d'entre elles sont des productions de qualité. Celà fait aussi partie de patrimoine français, le bon petit vin. Pourquoi tu veux tuer les petits vins de pays ? :O

Après, je te rejoint sur l'effort de marketing à faire. Beaucoup de ces producteurs se sont axé sur la qualité de leur production et n'ont jamais été trop à l'haise avec tout ce qui touche à la pub. C'est un peu des notions qui leur sont étrangères. Surtout pour de petits vins de pays vendu dans seulement quelques départements.

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Comment tu peux nier les efforts qui ont été réalisé en matière de qualité et d'AOC depuis 30ans.

Et puis, le fait que ces vins soient fait sur de petites exploitations, c'est un peu leur principe, d'être de petits vins régionnaux, pas des hyper-production à la Californienne.

Pourquoi toutes les petites productions locales devraient forcément disparaître, alors que la plupart d'entre elles sont des productions de qualité. Celà fait aussi partie de patrimoine français, le bon petit vin. Pourquoi tu veux tuer les petits vins de pays ?

Après, je te rejoint sur l'effort de marketing à faire. Beaucoup de ces producteurs se sont axé sur la qualité de leur production et n'ont jamais été trop à l'haise avec tout ce qui touche à la pub. C'est un peu des notions qui leur sont étrangères. Surtout pour de petits vins de pays vendu dans seulement quelques départements.

En quoi ai-je nié les efforts réalisés? En quoi ai-je dit que je "voulais tuer" les vins de pays? Arrête ton délire svp et ne t'enferme pas dans une posture qui nie mon propos pour mieux sortir des faux arguments de bonne foi innocente.

La production française a fait des efforts, je constate juste qu'ils sont à mille lieues d'être suffisants, non parce qu'ils n'ont pas été assez durs pour le secteur, mais qu'ils n'ont pas été fait de la façon qu'il fallait, dans les directions qu'il fallait.

Je fais juste un constat: les hyper productions dites du "nouveau monde" (en fait des nouveaux mondes), qui sont très loin d'être toutes aussi pourries que tu veux les voir, sont justement ça: des hyper productions. Des géants de ce type ne sont juste pas confrontables par des micro-exploitations, qu'elles fassent de la qualité abordable ou non, sauf sur de petites niches qui ne changeront ni les rapports de force ni les tendances en cours. C'est aussi con que ça. Le "patrimoine français" existant aujourd'hui crèvera en grande partie à brève échéance si les producteurs existants ne changent pas la donne, et ce changement ne peut venir que par la constitution en grandes entités de production qui peuvent emprunter divers modes (coopératives, fédérations, marques unifiées....) mais doivent dégager suffisamment de moyens pour constituer une force de frappe pour la vente. Ils peuvent changer culturellement et comprendre la nécessité de savoir et pouvoir vendre (marketing sous tous les modes possibles, loin de se cantonner à la pub qui est en fait l'un des "moyens" les moins rentables pour vendre ce produit là), ça ne servira pas à grand-chose à part se créer, pour une partie d'entre eux, de petites niches permettant de survivre ou de se développer un tout petit peu. Il faut du lourd, du grand, du qui frappe fort et loin si tu veux changer la répartition actuelle des PDM et la tendance structurelle à l'érosion du label France.

Alors on peut s'émerveiller tant qu'on veut sur les terroirs, la qualité, le "petit" (pourquoi, putain pourquoi, en France, tout doit être toujours "petit"?), les petits exploitants qui vivotent à peine pour beaucoup d'entre eux, mais la concurrence a changé, elle a gagné en qualité, en quantité et en capacité à vendre et croître, et il faut s'y faire ou crever. C'est juste un constat, et tu peux le tourner tant que tu veux dans tous les sens, déplorer ce que tu veux, mais le fait est incontournable: les producteurs sont trop petits, et pour vendre, pour pouvoir dégager des marges.... Il faut de la taille. Faire de la pub ou du marketing plus élaboré (vital pour eux) réclame du fric, et c'est pas les quelques milliers ou dizaines de milliers d'euros qu'un petit exploitant pourra dégager pour ça qui y changeront grand-chose.

Tout à fait, sans distribution de pinard aucune attaque ne peut réussir...

Questions:

- quel pourcentage d'efficacité supplémentaire le pinard apporte t-il au niveau de la section d'infanterie? De la compagnie?

- quel impact a t-il sur un engagement de niveau brigade interarme ou corps d'armée, cad à l'échelle d'un théâtre d'opération?

- à partir de quelle intensité de violence doit-on passer du pinard au tafia pour accroître l'efficacité à un niveau surhumain?

- en temps de disette budgétaire et de sur-sollicitation des troupes expéditionnaire, quel impact du LB sur les stocks stratégiques de bibine et donc la crédibilité de la capacité française de projection d'alcoolos de puissance :-[?

- quelle ligne budgétaire concerne ce carburant stratégique et multiplicateur de forces?

- quels dispositifs protègent ces stocks et la production de cet atout unique sur lequel la souveraineté française doit rester entière? Si Pernod-Ricard devait fusionner avec un géant étranger pour obtenir un n°1 mondial inégalable, quel deal devrait être conclu?

- est-ce une ressource qui doit être mise en commun, par économie et optimisation stratégique, dans le cadre de l'Europe de la défense?

J'attends un exposé en 19,4 points, avec arguments et contre-arguments, prévisions stratégiques, intégration comptable dans une analyse stratégique prévisionnelle à 5 et 10 ans. A vos copies!

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...

Questions:

- est-ce une ressource qui doit être mise en commun, par économie et optimisation stratégique, dans le cadre de l'Europe de la défense?

...

Il demeurera un problème d'interopérabilité: quels protocoles  adopter, quelle démarche à même d'assurer la mise à dispositions de toutes les armés de cocktails multinationaux appropriés, et qui surtout mettra tout le monde d'accords, étant entendu que chaque nation viens avec sa piquette en étant persuadée de détenir l'élixir de vie ? Nous savons tous à quelle point il est difficile de trancher les débats de poivreaux, ne le nions pas ; et surtout l'art du shaker n'est pas à la portée de n'importe qui. O0

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En quoi ai-je nié les efforts réalisés? En quoi ai-je dit que je "voulais tuer" les vins de pays? Arrête ton délire svp et ne t'enferme pas dans une posture qui nie mon propos pour mieux sortir des faux arguments de bonne foi innocente.

La production française a fait des efforts, je constate juste qu'ils sont à mille lieues d'être suffisants, non parce qu'ils n'ont pas été assez durs pour le secteur, mais qu'ils n'ont pas été fait de la façon qu'il fallait, dans les directions qu'il fallait.

Je fais juste un constat: les hyper productions dites du "nouveau monde" (en fait des nouveaux mondes), qui sont très loin d'être toutes aussi pourries que tu veux les voir, sont justement ça: des hyper productions. Des géants de ce type ne sont juste pas confrontables par des micro-exploitations, qu'elles fassent de la qualité abordable ou non, sauf sur de petites niches qui ne changeront ni les rapports de force ni les tendances en cours. C'est aussi con que ça. Le "patrimoine français" existant aujourd'hui crèvera en grande partie à brève échéance si les producteurs existants ne changent pas la donne, et ce changement ne peut venir que par la constitution en grandes entités de production qui peuvent emprunter divers modes (coopératives, fédérations, marques unifiées....) mais doivent dégager suffisamment de moyens pour constituer une force de frappe pour la vente. Ils peuvent changer culturellement et comprendre la nécessité de savoir et pouvoir vendre (marketing sous tous les modes possibles, loin de se cantonner à la pub qui est en fait l'un des "moyens" les moins rentables pour vendre ce produit là), ça ne servira pas à grand-chose à part se créer, pour une partie d'entre eux, de petites niches permettant de survivre ou de se développer un tout petit peu. Il faut du lourd, du grand, du qui frappe fort et loin si tu veux changer la répartition actuelle des PDM et la tendance structurelle à l'érosion du label France.

Alors on peut s'émerveiller tant qu'on veut sur les terroirs, la qualité, le "petit" (pourquoi, putain pourquoi, en France, tout doit être toujours "petit"?), les petits exploitants qui vivotent à peine pour beaucoup d'entre eux, mais la concurrence a changé, elle a gagné en qualité, en quantité et en capacité à vendre et croître, et il faut s'y faire ou crever. C'est juste un constat, et tu peux le tourner tant que tu veux dans tous les sens, déplorer ce que tu veux, mais le fait est incontournable: les producteurs sont trop petits, et pour vendre, pour pouvoir dégager des marges.... Il faut de la taille. Faire de la pub ou du marketing plus élaboré (vital pour eux) réclame du fric, et c'est pas les quelques milliers ou dizaines de milliers d'euros qu'un petit exploitant pourra dégager pour ça qui y changeront grand-chose.

Pour des marques unifiées, je ne sais pas si ce serait possible, tous ces petits vins ont des goûts différents.

Vouloir les unifier en coopération pourrait être une solution, mais une marque unifiée ...

Et je ne m'enferme pas dans une posture qui nie ton propos pour mieux sortir des faux arguments de bonne foi innocente.

Je ne prétends pas avoir la solution miracle, je te dis juste que l'exemple américain n'est pas forcément la solution idéale. La France contrairement aux USA, ne vient pas de découvrir le vin, elle a un passif ancien. Les petits vins de pays doivent garder leurs particularités en terme de goûts et de style. Pas de solution grand mélange banane cerise à la Chinoise, SVP.

Après, bon le côté stratégique du pinard, bin faut bien motiver les troupes :P

Il y avait une petite ration de pinard par soldat autre fois je coirs. Peut-être une tradition à rsssortir.  =)

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je te dis juste que l'exemple américain n'est pas forcément la solution idéale

Pas idéale, mais il y a un marché et telle est sa donne commerciale: à moins de totalement protéger la production, ce qui coûte cher et la condamne à stagner, ou de se contenter de toutes petites niches qui maintiennent l'existant sous perf en état de survie aidée, y'a pas d'autre choix. Les entités commerciales des autres pays sont juste trop énormes.
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Donc à te lire, le vin dégueulasse et industriel l'emportera encore à coup sûr. Il faudrait que ces petits vins se regroupent en coopérative, et proposent des catalogues en commun. Vu les qualités des beaucoup de ces petits vins de pays, il y aurait largement de quoi concurencer les vins américains ou Sud-africains. Mais ça fait des années qu'on en parle dans le monde agricole. L'Etat devrait se bouger et pousser tout ce petit monde à se regrouer, si il ne veut pas sinistrer des campagnes ou devoir verser des aides à vie.

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Les réductions actuelles du budget de la Défense, qui font suite aux mesures de réductions d'effectifs et de réorganisation (bases de Défense) du gouvernement précédent, passent mal. On a l'impression d'une double peine dans les Armées. L'élève discipliné qui a absorbé des transformations très lourdes se voit "puni" de son sérieux. Si on ajoute à ça l'avancement bloqué en partie ça fait beaucoup. Cela commence à grogner dans les rangs. A suivre... :P

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