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La France et ses programmes UAV/UCAV


Philippe Top-Force

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Si EADS est moins gourmande pour le programme Talarion, peut-être qu'une des capitales va se décider la première et inciter les 2 autres.Mais est-ce que tout le monde a le cœur et la priorité du moment, pour ce drone Talarion.Je n'en suis pas sûr!

Est ce le produit coorespondant à la demande ??? ?

Les Allemands vont recevoir des Eurohawk tout neufs sur le même profil de mission

Les français et les anglais sont plus sur un profil de successeur du Reaper...

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Est ce le produit coorespondant à la demande ??? ?

Les Allemands vont recevoir des Eurohawk tout neufs sur le même profil de mission

Les français et les anglais sont plus sur un profil de successeur du Reaper...

Est ce le produit coorespondant à la demande ??? ?

Dans l’immédiateté, l'engin idéal correspondant au besoin était le Repère MQ-9 GA.Mais seules les nations britanniques et italiennes en ont.

Berlin avait émis un souhait.

Les Allemands vont recevoir des Eurohawk tout neufs sur le même profil de mission

Berlin vient de réviser sa cible à la baisse, seuls 2 engins EuroHawk sur 5 de prévus. ;)

Les français et les anglais sont plus sur un profil de successeur du Reaper...

Les anglais ont un escadron Reaper qui peut délivrer de l'armement, les français n'ont que 3 Harfang sur 4 opérationnels et avec des obsolescences à traiter.Par contre, les anglais sont prévoyants et pragmatiques, ils avaient donc songer déjà à l'après Reaper ainsi BAE faisait tourner ses bureaux d'étude.

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Une tribune par Jean-Louis Carrère (PS), président, Jacques Gautier (UMP), Xavier Pintat (UMP), Daniel Reiner (PS) vice-présidents de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat et co-rapporteurs du programme 146 "équipement des forces".

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/09/drones-le-mauvais-choix-du-gouvernement-francais_1615993_3232.html

En octobre 2013, nos forces armées ne disposeront plus de drones MALE Harfang. Le 20 juillet dernier, le ministre de la défense, M. Gérard Longuet, a choisi d'équiper  nos forces du Héron TP fabriqué par la société israélienne IAI et importé par Dassault. Au Sénat, cette décision a surpris.

Quand un Etat se préoccupe de l'équipement de ses forces, il doit le faire sans parti pris, de façon rationnelle, c'est-à-dire mesurable : quel prix, quelles performances, quelle souveraineté industrielle ? Si cela est possible il doit concilier ces objectifs. A défaut, il doit les hiérarchiser, en plaçant en tête de ses priorités la sécurité de ses soldats et l'efficacité de ses forces.

Au Sénat, après en avoir longuement délibéré, les sénateurs ont considéré, à une écrasante majorité, que le choix du Héron TP n'était pas justifié. Il ne s'agit donc pas de l'expression d'un choix partisan, mais de la conviction que cette décision est contraire à nos intérêts.

UN CHOIX MILITAIREMENT INADÉQUAT

Il est vrai que l'état-major des armées a longtemps hésité pour arrêter sa définition du " besoin opérationnel " en matière de drones MALE. C'est chose faite depuis 2009. Le retour d'expérience des Harfang en Afghanistan conforté en Libye montre que nous avons besoin de drones rapides et à long rayon d'action, capables de marauder le plus longtemps possible avec des capacités d'observation permettant de bien identifier les cibles. Ces drones doivent pouvoir emporter un armement polyvalent afin de faire, le cas échéant, des tirs d'opportunité.

Le Héron TP ne répond qu'imparfaitement à ces caractéristiques. Il est grand, lent et vulnérable face à des conditions météorologiques dégradées. Il a été conçu pour évoluer au-dessus du territoire réduit d'Israël afin d'écouter et d'observer à ses frontières. Pour l'instant il n'est pas armé et ne pourra jamais emporter un armement polyvalent en raison de son architecture. Enfin, il est produit à moins d'une dizaine d'exemplaires et n'est technologiquement pas abouti. Achever sa conception, l'adapter à notre besoin opérationnel et le faire certifier par une autorité indépendante sera long et coûteux. Enfin, il ne sera disponible au mieux que fin 2015.

Par opposition, le drone Reaper de l'industriel américain General Atomics a été produit à plus de 150 exemplaires. Il est donc interopérable avec nos alliés. C'est un drone conçu pour être armé, pour voler vite, pour marauder longtemps et qui donne satisfaction en Afghanistan et ailleurs depuis plusieurs années. Il est disponible dans des délais qui permettent d'éviter un trou capacitaire à nos forces armées, c'est-à-dire fin 2013.

FINANCIÈREMENT DÉSAVANTAGEUX

Sur la base d'une offre identique (sept drones, deux stations sol, pas de "francisation") l'offre des sociétés IAI et Dassault atteint 318 millions d'euros, alors que celle de General Atomics est à 209 millions. La différence : 109 millions (+ 52 %), n'est techniquement pas justifiée. Elle grève inutilement les finances publiques.

Dassault offre de "franciser" pour 50 millions d'euros. Cette offre paraît peu crédible quant on sait qu'une précédente offre de Dassault-IAI atteignait 700 millions d'euros l'an dernier pour la même configuration.

INDUSTRIELLEMENT INEXPLICABLE

"30 % plus cher, 20 % moins performant", de l'aveu même du ministre de la défense, la seule justification d'acheter Héron TP pourrait être de créer une filière industrielle nationale. Le Sénat y serait naturellement favorable, à condition que cela serve l'intérêt général et pas seulement ceux de l'industriel. Or, cela fait déjà deux fois que la France achète des drones à la société IAI - le Hunter en 1997 et le Héron1 en 2001 francisé par EADS sous le nom de Harfang - sans qu'aucune filière nationale n'ait vu le jour en dépit des 380 millions d'euros investis par l'Etat et EADS sur le Harfang. Serait-ce exclusivement la faute aux ingénieurs français ?

La vérité est qu'il n'y a pas de place pour une filière purement nationale pour sept drones. Il faut s'unir. C'est déjà fait avec les Anglais dans le cadre du traité de Lancaster House. Et cela serait mieux encore si d'autres Européens nous rejoignaient dans ce projet, car l'isolement est un chemin que nous n'avons plus les moyens de parcourir.

Pour toutes ces raisons, le Sénat a refusé l'autorisation budgétaire demandée. Il a limité les crédits à l'achat d'un nombre de Reaper permettant de répondre dans les meilleurs délais aux besoins et à la sécurité de nos forces. Nous proposons d'utiliser les 109 millions d'économies dégagées à des études préparatoires au futur drone de combat (nEUROn) et au prolongement du drone Harfang le temps nécessaire. Cela prépare vraiment l'avenir.

Construire français, aider l'aéronautique française, oui, trois fois oui. Acheter plus cher, moins performant et sans compétition, au profit d'une filière industrielle en forme d'impasse, non. La crise financière nous impose de maximiser nos investissements. Nous appelons le gouvernement à la raison.

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est-il question de "franciser" reapers ? (liaisons satellites, commandables depuis la France)

je n'arrive pas à savoir si :

- les américains laisseraient faire

- le cout donné par les sénateurs comprend ça

- les anglais / italiens ont pu faire ça

il me semble pourtant que ça a son importance

- si la francisation est impossible, on doit piloter nos drones depuis les USA

- si la francisation est possible : a quel cout, quels délais ?! Est-ce pris en compte dans le tarif annoncé ?

Ces sénateurs n'en parlent pas !  :|

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La vérité est qu'il n'y a pas de place pour une filière purement nationale pour sept drones. Il faut s'unir. C'est déjà fait avec les Anglais dans le cadre du traité de Lancaster House. Et cela serait mieux encore si d'autres Européens nous rejoignaient dans ce projet, car l'isolement est un chemin que nous n'avons plus les moyens de parcourir.

On défini un besoin rikiki pour justifier l'impossibilité d'un programme Franco-Français, LAMENTABLE!!!

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Une tribune par Jean-Louis Carrère (PS), président, Jacques Gautier (UMP), Xavier Pintat (UMP), Daniel Reiner (PS) vice-présidents de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat et co-rapporteurs du programme 146 "équipement des forces".

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/09/drones-le-mauvais-choix-du-gouvernement-francais_1615993_3232.html

C'est ce que laissait entendre philippe depuis le choix du Heron TP : un choix avant tout motivé par le désir de faire plaisir à M Dassault ...

Au début j'estimais que c'était (pour une fois) un choix pertinent mais après avoir lu tout ça franchement il y a de quoi être dépité car nos "élites" (:lol:) n'écoutent décidément jamais les spécialistes de nos armées qui essaient de les conseiller 

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Il y a quelques posts à relire..  =)

http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=1569.msg542669#msg542669

http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=1569.msg542893#msg542893

http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=1569.msg542967#msg542967

http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=1569.msg542969#msg542969

En fait, il y a eu 3 projets français de drone de niveau de performance Reaper dont 2 de sociétés moyennes, tous moins chers et plus performants que la proposition DA.

Les sociétés en question ne les ont pas présenté publiquement pour ne pas géner les politiques , déplaire et s'exposer a des représailles des 2 lobbies et la perte de contrats défense.

Le jeu s'est uniquement fait entre DA et EADS car le choix politique a priori et qui n'a jamais été remis en question, était que ces sociétés étaient les seuls légitimes sur les drones lourds pour le futur...même si elles ne présentaient rien de valable!

Et pourquoi le feraient elles si elles sont sûres d'écarter la concurrence de s'approprier les crédits? Pourquoi même collaborer avec une société qui présente une plateforme? Pourquoi investir leur argent? Safran qui est pourtant assez puissant et autonome, n'a présenté que le projet léger sur son initiative pour ne pas se mettre en concurrence frontale, mais a été rejeté car justement trop léger.

Comme on ne présentait rien officiellement aux armées (il n'y a pas eu appel d'offre régulier), celle-ci voulaient quelques Reaper sûres d'être mis en service en 2014.

Evidemment, l'absence de souveraineté française et le jeu interne a fait que la proposition Reaper a été écartée, et restait le plus influent...

Et quand les avionneurs placés en monopole de fait, n'en ont rien à foutre et préfèrent passer un accord avec leur collègue et E Israéliens (Heron, Harfang) que d'investir un kopeck et de s'entendre sur les solutions françaises proposées par d'autres? Ainsi ! Proposer une plate forme israélienne ne coûte en effet rien.L'offre n'est que du papier.

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On défini un besoin rikiki pour justifier l'impossibilité d'un programme Franco-Français, LAMENTABLE!!!

Bon déjà là c'était ridicule comme intervention car c'est exactement l'inverse.

Les programmes d'industriels français ne couvrent pas le besoin opérationnel trop LARGE pour ce qu'ils savent faire ( à l'instant t ).

Tous coupable dans cette histoire de drones et la liste est longue, militaires, industriels, politiques.

Mais alors là, on touche le fond ...

"Tous coupable" sans s à coupables ! !  =(  =(

:lol:  :lol: second degré of course ...  :lol:

est-il question de "franciser" reapers ? (liaisons satellites, commandables depuis la France)

je n'arrive pas à savoir si :

- les américains laisseraient faire

Moi, je pense que oui car GA avait engagé des discussions avec un industriel européen.

- le cout donné par les sénateurs comprend ça

Non

- les anglais / italiens ont pu faire ça

Non, et ils sont en boule de devoir faire passer leurs infos par les US

il me semble pourtant que ça a son importance

- si la francisation est impossible, on doit piloter nos drones depuis les USA

- si la francisation est possible : a quel cout, quels délais ?! Est-ce pris en compte dans le tarif annoncé ?

Ces sénateurs n'en parlent pas !  :|

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Je trouve que la vision proposée est un peu simpliste .... sans doute car je vois à la situation des fondements plus politiques.

D'ailleurs quid de la collaboration franco-anglaise après que Cameron ait mis un point d'orgue à s'éloigner de l'Europe Sarkozy-Merkel ?  =)

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Britain says France defence deal intact despite EU row

http://news.ph.msn.com/business/article.aspx?cp-documentid=5644936

Le missile ANL-FASGW se fera j'en suis quasiment sûr car c'est un petit programme pas très ambitieux sans grand enjeu d'orgueil politique.

Pour le futur drone MALE c'est tout l'inverse : un programme à forte connotation "de prestige politique" qui a tout pour être victime du moindre soubresaut dans les relations franco-britanniques ...

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