Paschi Posté(e) le 12 mars Share Posté(e) le 12 mars il y a 37 minutes, rendbo a dit : Mais c'est aussi gros que la barcasse. Elle va pas couler quand il va monter dessus (si jamais il y a vraiment assez de la place) ? Tu disais du 155 sur la barcasse? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 12 mars Share Posté(e) le 12 mars Il y a 4 heures, Paschi a dit : Oui, ce sera l'Artillery Gun System de KNDS sur chassis Piranha IV https://www.vtg.admin.ch/fr/nsb?id=103026 Tu as le droit de dire "de KMW". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 12 mars Share Posté(e) le 12 mars Le Zougois Martin Pfister crée la surprise en accédant au Conseil fédéral face à Markus Ritter et comme on pouvait s'y attendre, il hérite du DDPS https://www.rts.ch/info/dossiers/2025/election-au-conseil-federal/ Le conseiller d'Etat zougois en charge de la Santé Martin Pfister a été élu mercredi au Conseil fédéral où il succédera à Viola Amherd. Guère connu à Berne, cet historien a cherché à convaincre à travers son expérience dans un exécutif cantonal, son origine et son grade de colonel à l'armée. https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/martin-pfister-de-l-histoire-a-la-defense-portrait-du-nouveau-conseiller-federal-28819344.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 12 mars Share Posté(e) le 12 mars Comment fonctionnent les élections au Conseil fédéral : https://www.blick.ch/fr/suisse/cest-le-grand-jour-comment-fonctionnent-les-elections-au-conseil-federal-id20669238.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 13 mars Share Posté(e) le 13 mars (modifié) De vrais Suisses, pourquoi les immigrés de seconde génération admirent-ils notre armée au point de vouloir l'intégrer ? (ça dure 1:18:05) : https://www.rts.ch/play/tv/documentaires/video/de-vrais-suisses?urn=urn:rts:video:15516653 https://www.rts.ch/play/tv/docu-reactions/video/docu-reactions-de-vrais-suisses?urn=urn:rts:video:15520229 Modifié le 13 mars par Paschi 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 12 avril Share Posté(e) le 12 avril En ces temps troublés, voici un problème existentiel pour la Suisse. Les trous dans l'Emmental : https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/l-emmental-aop-autorise-a-utiliser-de-la-poudre-de-foin-pour-ses-trous-28852078.html#:~:text=Le Tribunal administratif fédéral admet,les machines de traite modernes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hibernatus Posté(e) le 12 avril Share Posté(e) le 12 avril il y a 50 minutes, FAFA a dit : En ces temps troublés, voici un problème existentiel pour la Suisse. Le trous dans l'Emmental : https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/l-emmental-aop-autorise-a-utiliser-de-la-poudre-de-foin-pour-ses-trous-28852078.html#:~:text=Le Tribunal administratif fédéral admet,les machines de traite modernes. Je l'avoue, ma première réaction a été de rigoler. Mais à la réflexion... La défense des symboles fait sens. Et ce n'est pas un Français qui va dénier l'importance de la préservation des traditions fromagères, non mais! J'ai la flemme de chercher, mais je suis sûr qu'on doit pouvoir trouver des tas d'exemples similaires chez nous. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 12 avril Share Posté(e) le 12 avril Dans toutes les AOC ( de tous produits ) le moindre additif ou ingrédient ou auxiliaire est scruté à la loupe, règlementé, etc..........et clairement un changement ne se produit pas en claquant des doigts. Déjà, il faudrait remonter à la source de la divergence entre le syndicat AOC et l'office fédéral....pour que celà finisse au tribunal administratif ( qui va régler le pb en vision juridique purement administrative, avec un angle de vue spécifique ). En France, les affaires entre AOC et tribunal administratif sont courantes, mais ça concerne généralement des questions d'étiquetage, de "marque", de cadastre, etc.....Pour des questions d'ingrédients, je n'ai pas d'exemple en souvenir qui me viennent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 19 avril Share Posté(e) le 19 avril Ce n'est qu'une question de temps avant que la Suisse ne connaisse une escalade de la violence liée au trafic de drogue comme d'autres pays en Europe, estime le chef de la police judiciaire fédérale. Des tirs liés à ces milieux ont déjà eu lieu en Suisse, relève-t-il. https://www.swissinfo.ch/fre/drogue:-la-vague-de-violences-n'épargnera-pas-la-suisse-(police)/89185726 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 25 avril Share Posté(e) le 25 avril "Ouzbékistan: inauguration des premières maternités modernisées grâce aux avoirs Karimova restitués par la Suisse Les premières maternités modernisées en Ouzbékistan ont été officiellement inaugurées aujourd’hui dans le cadre d’un projet financé par des avoirs de Gulnara Karimova définitivement confisqués en Suisse et restitués au profit de la population ouzbèke. Ce projet doté de 43,5 millions de dollars, mis en oeuvre par l’ONU, a pour objectif de réduire la mortalité materno-infantile en renforçant les capacités des établissements de santé maternelle et en améliorant les conditions de suivi et de soins pour les futures mères, jeunes mamans et nourrissons... Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’accord signé le 16 août 2022 entre la Suisse et l’Ouzbékistan pour la restitution des avoirs issus d’actes de corruption et définitivement confisqués dans le cadre des procédures pénales en Suisse liées à Gulnara Karimova, la fille de l’ex-président ouzbek Islam Karimov. Jusqu’ici, 313 millions de dollars ont été définitivement confisqués et sont en cours de restitution. Cet argent est géré par le « Uzbekistan Vision 2030 Fund ». Ce fonds d’affection spéciale de l’ONU assure une gestion transparente et efficiente de l’argent restitué, qui est alloué à des projets d’utilité publique au bénéfice de la population d’Ouzbékistan, dont celui de modernisation des maternités inauguré ce jour. La Suisse et l’Ouzbékistan sont représentés au sein des organes stratégiques du fonds. La société civile ouzbèke est étroitement impliquée dans les discussions sur les priorités du fonds et le suivi des projets..." Le communiqué complet est ici : https://www.news.admin.ch/fr/newnsb/hHaFlQAiCpN-2hO6Wjfqg Pour ceux qui souhaitent savoir qui est Gulnara Karimova : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gulnora_Karimova Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Passager du vent Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai Évolutions des accords bilatéraux Suisse-EU. Les premiers bruissement autour des ces accords semblent porter les germes d'une campagne homérique. https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/accords-suisse-ue-referendum-facultatif-critique-par-des-parlementaires-28872867.html https://www.blick.ch/fr/suisse/accord-secret-suisse-ue-ludc-est-scandalise-et-reagit-id20847342.html https://www.msn.com/fr-ch/actualite/other/accord-secret-suisse-ue-je-suis-choqué-de-voir-à-quel-point-ce-traité-a-été-mal-négocié/ar-AA1ElwPK Le discussion de comptoir vont être animé et le fait que la campagne va être courte ne va pas favoriser le consensus mais risque bien de renforcer les clivages interne en Suisse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai Il y a 2 heures, Passager du vent a dit : Évolutions des accords bilatéraux Suisse-EU. Les premiers bruissement autour des ces accords semblent porter les germes d'une campagne homérique. [...] https://www.blick.ch/fr/suisse/accord-secret-suisse-ue-ludc-est-scandalise-et-reagit-id20847342.html Ah ouais... Parler d'accords secrets et scandaleux pour des textes qui seront soumis à référendum ! Il y a du niveau.... Vous aussi vous avez vos débiles ! (je ne suis pas certain d'être rassuré, en fait). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai il y a 50 minutes, Boule75 a dit : Ah ouais... Parler d'accords secrets et scandaleux pour des textes qui seront soumis à référendum ! Il y a du niveau.... Vous aussi vous avez vos débiles ! (je ne suis pas certain d'être rassuré, en fait). Si on connait pas le contenu effectif comme pour un paquet de traité et contrat on peut dire ça, oui. Mais tu es comme dab en mode "ayez confiance, on s'occupe de tout..." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 16 mai Share Posté(e) le 16 mai (modifié) Ce n'est pas de la politique mais étant donné que c'est vendredi... De plus, un peu de poésie dans ce monde troublé ne fait pas de mal : https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualite/Suisse/Barrage-de-Salanfe-VS-les-bouquetins-jouent-les-funambules.html C'était le même phénomène en 2024. A partir de 20 minutes 30 secondes. Les images sont sympas : https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/rencontre-avec-les-bouquetins-funambules-du-barrage-de-salanfe-en-valais?urn=urn:rts:video:14977475 Modifié le 16 mai par FAFA 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai Il y a neuf jours les habitants du village de Blatten, situé dans le Haut-Valais, ont été évacués, le village étant menacé par un risque d'effondrements du glacier le surplombant. Le scénario du pire s'est produit ce mercredi où une grande partie du glacier du Birch s'est décroché provocant une gigantesque coulée qui a atteint le fond de la vallée. Pratiquement tout le village a été détruit. https://www.rts.ch/info/regions/valais/2025/minute-par-minute/28898489.html 2 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai Ce n'est vraiment pas une bonne série pour le canton. Entre les inondations et ça, le Valais a vraiment été touché par les intempéries. Et maintenant, il va falloir permettre à la rivière locale de s'évacuer vers l'aval avant que ça ne crée un nouveau problème. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai Le lac est déjà bien installé. Gare aux embacles si ça venait à céder. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai Pour cette raison, les autorités ont décidé de vider encore plus le lac du barrage de Ferden pour donner de la marge et vont installer des pompes, une fois la situation stabilisée 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 31 mai Share Posté(e) le 31 mai La situation ne permet pas d'installer des pompes car il y a encore des chutes de pierres. Par ailleurs, la stabilité de l'amas de pierre, terre et glace n'a pas pu être éprouvée. Le niveau du lac de retenue de Blatten continue de baisser. Pendant ce temps, le lit de la Lonza reçoit beaucoup plus d'eau que les jours précédents. Les températures élevées des prochains jours accélérent la fonte des neiges. De plus, de fortes pluies sont annoncées pour la semaine prochaine. Ces deux facteurs augmentent le niveau des masses d'eau et donc le risque de laves torrentielles. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Passager du vent Posté(e) le 14 juin Share Posté(e) le 14 juin Les accords bilatéraux Suisse UE accepté par le CF et rendu public https://www.europa.eda.admin.ch/fr/newnsb/gjJJsduojrsl43zOAsGVq Maintenant les partis vont devoir se positionner et faire campagne. Ce thème va occuper beaucoup de gens ces prochains mois, le CF qui va devoir descendre dans l'arène pour les défendre, le parlement ou certain partis vont se déchirer entre leurs ailes Euro turbo et eurosceptique, la presse Suisse qui va relater tout ça et enfin le peuple qui va en débattre à tous les niveaux. Les devoirs de vacances vont être lourds à digérer 1800 pages à absorber. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Passager du vent Posté(e) le 21 juin Share Posté(e) le 21 juin Accord bilatéraux, articles relatif à un sondage sur les tendances de la sociétés Suisse. https://www.watson.ch/fr/suisse/union-europeenne/509543473-bilaterales-iii-suisse-ue-ce-que-pensent-les-suisses 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet (modifié) Perspective suisse : https://dokdoc.eu/fr/2025/06/23/est-ce-cela-lamitie-franco-allemande/ Est-ce cela « l’amitié franco-allemande » ? En Suisse, la relation franco-allemande est surtout une histoire de rivalité. Berne quant à elle, garde ses distances – souvent au détriment de sa politique européenne. Avec la Belgique et le Luxembourg, la Suisse est le seul pays à avoir des frontières à la fois avec la RFA et la France, et où l’allemand et le français sont langues officielles. Mais la comparaison s’arrête là : le Grand-Duché est beaucoup plus petit que la Confédération, et la minorité germanophone belge ne représente qu’1 % de sa population. Entre le lac de Constance et celui du Léman, plus de 60 % et près de 23 % des Suisses parlent respectivement allemand et français. Toutefois, ces chiffres masquent la réalité : le suisse allemand s’éloigne souvent du Hochdeutsch, rendant la compréhension difficile même entre régions suisses. Qu’un habitant de Hambourg ne saisisse pas le dialecte d’un Haut-Valaisan ne surprend personne, et même un Bâlois peinera à déchiffrer un dialecte plus éloigné. Les Romands, eux, restent attachés à leurs usages, préférant dîner à midi et souper le soir. Cette réalité traduit un orgueil national et cantonal encore très vivace en Suisse. Malgré ses atouts pour servir de pont culturel entre francophones et germanophones, la Confédération préfère préserver ses particularismes, pour le pire et le meilleur. Une attitude ambivalente Il faut le dire clairement : la Suisse n’aime pas le franco-allemand, « langue » lui rappelant une double domination mal acceptée. Tirant les leçons de la Première Guerre mondiale – où, pour la seule fois, son unité fut menacée – elle a soigneusement gardé ses distances avec ses deux grands voisins. Entre 1914 et 1918, la Suisse alémanique pencha pour le IIᵉ Reich, tandis que la Romandie espérait la victoire française. Bien que cela ne soit plus le cas depuis des décennies, la Suisse allemande n’exprimant que peu de sympathie envers son voisin allemand, la Confédération respecte la France et l’Allemagne sans jamais s’identifier à l’un ou à l’autre. Critique envers l’intégration européenne, elle se sent traditionnellement plus proche de la Grande-Bretagne. Depuis le fameux discours de Churchill à Zurich en 1946, elle privilégie Londres à Paris, Bonn ou Berlin, et s’en remet à une mentalité du « réduit », du nom de la forteresse érigée pendant la Seconde Guerre mondiale pour se protéger des « puissances extérieures », qu’elle soupçonne dans le cas de la France et de l’Allemagne, souvent à tort, de menacer sa souveraineté, sa neutralité et son confort. Politique, éducation et langue Seul État européen à avoir instauré durablement une démocratie libérale après 1848, la Suisse s’est dotée d’un système parlementaire original, fort différent de celui de ses voisins : elle en est très fière. Elle refuse d’être confondue avec eux. Cela se manifeste en Suisse alémanique, où les autochtones tiennent à parler leur dialecte, surtout face aux Allemands s’exprimant en Hochdeutsch. Ce phénomène, en forte recrudescence, révèle que les différences linguistiques cristallisent les tensions les plus vives. L’allemand peine à s’imposer dans les cantons francophones, tandis que le français recule dans les cantons germanophones. Dernier exemple : la fermeture de classes bilingues dans le canton de Berne, sous l’impulsion d’une élue écologiste responsable de l’éducation. Politique européenne et les relations bilatérales La politique européenne est un autre sujet de friction majeur entre Berne, Berlin et Paris. L’opposition remonte au vote du 6 décembre 1992, lorsque les Suisses rejetèrent l’adhésion à l’Espace économique européen (EEE), préalable à une possible entrée dans l’Union européenne. À l’époque, les partisans d’un rapprochement avec Bruxelles évitaient de trop insister sur l’amitié franco-allemande. Celle-ci n’a du reste jamais réellement eu d’écho à Berne. Dans un mémoire de master consacré à La Suisse et le traité de l’Élysée (2014), Cécile Blaser relate un épisode tendu entre la Confédération et ses deux grands voisins : pour les autorités fédérales, ce traité n’était qu’un texte sans avenir, sans intérêt pour un État tiers. Le chef du Département politique le balaya d’un trait de plume, privilégiant l’adhésion au Conseil de l’Europe, institution d’inspiration britannique. La Suisse concentra ensuite ses efforts sur l’Association européenne de libre-échange (AELE), dont elle est aujourd’hui encore membre. Cette lecture erronée du traité n’a toutefois produit aucun effet notable. Convaincu d’être le seul maître de sa politique européenne, le Conseil fédéral persiste dans une trajectoire isolationniste, fidèle à la « voie bilatérale ». Il sait que la majorité des Suisses approuvent : moins d’un cinquième souhaite l’adhésion à l’UE. L’UE s’en accommode, tandis que Paris et Berlin se félicitent des bonnes relations de voisinage. Pour la Suisse, le franco-allemand demeure un objet extérieur, limité à la coopération transfrontalière dans le Dreiländereck, dans la Regio Basiliensis. Défis de la coopération franco-allemande Mais la Suisse n’est pas seule responsable. Les Allemands et les Français le sont aussi. En Suisse, le franco-allemand n’existe pas vraiment et n’a jamais su s’imposer, restant une reconnaissance institutionnelle marginale. Les initiatives sont rares et anecdotiques. Conscientes des réticences suisses, souvent tacites mais bien réelles, les chancelleries française et allemande se tiennent à distance. Parfois, elles commettent même des maladresses diplomatiques, contournant la Suisse pour traiter avec d’autres partenaires. Ainsi, les dialogues franco-autrichiens sur l’Europe, organisés dans la capitale fédérale avec la participation d’un « hôte suisse », n’ont réuni qu’un public clairsemé. Le public local, ne saisissant ni le sens ni la portée de ces rencontres, ne leur a accordé qu’un intérêt très limité, y compris dans les milieux politiques et culturels bernois. La France et l’Allemagne ont en outre des regards très différents sur la politique intérieure suisse. Les débats autour de l’achat de matériel militaire – français ou allemand – ont été vifs, tout comme ceux entre la très germanophone Schuldenbremse et le très francophone « service public ». D’autres divergences sont apparues lors de la controverse sur la participation de la Suisse aux programmes européens de recherche. Avant de l’autoriser, Paris exigea la signature d’un accord préalable et global entre Berne et Bruxelles. À l’inverse, Berlin prit ouvertement parti pour le Conseil fédéral. Pour le gouvernement allemand, les universités suisses devaient pouvoir bénéficier de ces fonds sans attendre. Au-delà des entreprises, infrastructures, transports ou médecine, les antagonismes franco-allemands s’expriment surtout dans les conflits linguistiques, culturels et universitaires. Ici, il n’est plus question de partenariat, mais bien de rivalité. Profitant de la libre circulation en Europe, les Allemands ont investi massivement les universités suisses, allant jusqu’à exercer une influence déterminante sur certaines d’entre elles – y compris en Romandie. Certains épisodes illustrent particulièrement bien cette tension : une rectrice, originaire de Rhénanie, aurait ainsi refusé à Jean-Pierre Chevènement le droit de répondre aux questions des étudiants ; elle aurait également irrité un ministre français de la Défense, mécontent de l’accueil reçu lors d’une cérémonie officielle. Enfin, elle aurait invoqué un empêchement d’agenda pour éviter de saluer Jean-Marc Ayrault, alors invité d’honneur d’un colloque tenu dans son établissement. Ce qui peut prêter à sourire ne doit pas être pris à la légère. À force de considérer les universités suisses comme une chasse gardée, un nombre non négligeable de professeurs allemands semblent se comporter en territoire conquis. Au-delà des nombreuses fonctions qu’ils occupent – recteurs, vice-recteurs ou doyens –, ils imposent leurs approches professionnelles, leurs références bibliographiques, et surtout leurs méthodes académiques. Profitant d’une présence désormais prédominante, ils nomment leurs compatriotes à divers postes d’enseignement – y compris pour des cours dispensés en français –, au grand dam de nombreux Romands, dont certains ont étudié à Paris. Le français s’en trouve affaibli, éclipsé par l’allemand et de plus en plus par l’anglais. Est-ce cela « l’amitié franco-allemande » ? En Suisse, ce déséquilibre nourrit un repli critique envers ses deux principaux partenaires européens, fournissant un argument fort aux partisans de la distance vis-à-vis de l’Europe. Modifié le 2 juillet par Manuel77 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet C'est une vision très caricaturale qui montre un manque de compréhension évident de ce qu'est la Suisse. Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Les Romands, eux, restent attachés à leurs usages, préférant dîner à midi et souper le soir. Cette réalité traduit un orgueil national et cantonal encore très vivace en Suisse. Depuis que je suis né, le déjeuner c'est ce que tu manges le matin en te levant donc je ne vois pas pourquoi il faudrait changer cela. D'autant plus que l'on part du principe que la nuit on jeune et que le matin on met un terme à ce jeune (on déjeune). Franchement, celui qui voit de l'orgueil là-dedans devrait vraiment consulter ! Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Malgré ses atouts pour servir de pont culturel entre francophones et germanophones, la Confédération préfère préserver ses particularismes, pour le pire et le meilleur. La Confédération ne préfère rien du tout et je ne comprends pas ce qui pose problème. Si celui qui a rédiger cet article se rend à Bâle il saura vraiment ce que veut dire un pont culturel entre francophones et germanophones avec des gens venant d'Allemagne et de France qui traverse chaque jour la frontière en voiture, à pieds ou à vélo. Bâle est probablement la ville la plus "Européenne" d'Europe. Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Il faut le dire clairement : la Suisse n’aime pas le franco-allemand, « langue » lui rappelant une double domination mal acceptée. Alors là, franchement, c'est n'importe quoi. Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Tirant les leçons de la Première Guerre mondiale – où, pour la seule fois, son unité fut menacée – elle a soigneusement gardé ses distances avec ses deux grands voisins. Entre 1914 et 1918, la Suisse alémanique pencha pour le IIᵉ Reich, tandis que la Romandie espérait la victoire française. Ça c’est vrai. C’est l’une des raisons d’être de la neutralité. Rester neutre et ne pas prendre partie pour l’un de ses voisins afin de ne pas faire éclater le pays. Par contre durant la deuxième guerre mondiale, 90% des Suisses étaient contre l’Allemagne indépendamment de leur langue maternelle. Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Bien que cela ne soit plus le cas depuis des décennies, la Suisse allemande n’exprimant que peu de sympathie envers son voisin allemand, la Confédération respecte la France et l’Allemagne sans jamais s’identifier à l’un ou à l’autre. Ben oui, la Suisse est un pays à part entière et les Suisses s'identifient à la Suisse. Ce n'est pas vraiment une révélation. Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : Critique envers l’intégration européenne, Effectivement, car le processus démocratique Suisse est plus avancé que le processus européen. Par exemple, beaucoup de votations ne seraient plus possible car le droit européen imposeraient certaines règles qui ne pourraient plus être remises en question. Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : elle se sent traditionnellement plus proche de la Grande-Bretagne. Depuis le fameux discours de Churchill à Zurich en 1946, elle privilégie Londres à Paris, Bonn ou Berlin, Cette phrase c'est un peu un grand mélange de n'importe quoi. On parle de Churchill on tire des conclusions qui étaient peut-être valable en 1946 mais qui ne sont plus du tout valables aujourd'hui. Il y a 3 heures, Manuel77 a dit : et s’en remet à une mentalité du « réduit », du nom de la forteresse érigée pendant la Seconde Guerre mondiale pour se protéger des « puissances extérieures », qu’elle soupçonne dans le cas de la France et de l’Allemagne, souvent à tort, de menacer sa souveraineté, sa neutralité et son confort. De quelle époque parle-t-on ? Si c'est des années 40 alors oui, le réduit national a protégé la Suisse de l'Allemagne et ce n'était pas un soupçon, mais un fait. Si on parle d'aujourd'hui, alors le réduit national laisse quotidiennement entrer sans problème plus de 400'000 frontaliers qui viennent travailler sur son territoire, il laisse aussi 900'000 camions qui font la navette entre l'Allemagne et l'Italie traverser son territoire en passant par le tunnel du Gothard. Côté train, chaque jour 480 trains voyageur et 700 trains de marchandises empruntent le tunnel du Gothard pour relier l'Allemagne à l'Italie. Le réduit national laisse 1'500'000 européens habiter sur son territoire (160'000 français et 323'000 Allemands). La Suisse fait également partie de l'espace Schengen. J'ai beaucoup de peine à voire une mentalité "du réduit". Il y a 4 heures, Manuel77 a dit : Politique, éducation et langue Seul État européen à avoir instauré durablement une démocratie libérale après 1848, la Suisse s’est dotée d’un système parlementaire original, fort différent de celui de ses voisins : elle en est très fière. Elle refuse d’être confondue avec eux. Le système parlementaire est fort différent de ses voisins et c'est un fait. Je ne sais pas si la Suisse en est fière, mais ce système a fait ses preuve. Par contre, il me semble que le système français est très différent du système allemand. La France doit-elle confondue avec l'Allemagne. C'est vraiment tiré par les cheveux. Il y a 4 heures, Manuel77 a dit : Cela se manifeste en Suisse alémanique, où les autochtones tiennent à parler leur dialecte, surtout face aux Allemands s’exprimant en Hochdeutsch. Ce phénomène, en forte recrudescence, révèle que les différences linguistiques cristallisent les tensions les plus vives. Cela me parait un petit peu normal. Les Suisses allemands parlent le dialecte. C'est leur langue de tous les jours. Si un Allemand vient habiter ou travailler en Suisse il me semble que c'est à lui de s'adapter. Cela me fait penser à ces Américains qui viennent habiter un Genève (ONU, CICR ou autres), qui se plaignent que les Suisses ne sont pas très accueillant, mais qui ne sont pas foutu de dire deux mots en français ! C'est comme si tout leur était dû. Il y a 4 heures, Manuel77 a dit : L’allemand peine à s’imposer dans les cantons francophones, tandis que le français recule dans les cantons germanophones. Dernier exemple : la fermeture de classes bilingues dans le canton de Berne, sous l’impulsion d’une élue écologiste responsable de l’éducation. Ça c’est vrai. Il y a 4 heures, Manuel77 a dit : Politique européenne et les relations bilatérales La politique européenne est un autre sujet de friction majeur entre Berne, Berlin et Paris. A croire que la politique européenne c'est uniquement Paris et Berlin. L'auteur de ce texte devrait se rendre compte que la Suisse a aussi pour voisin l'Italie et l'Autriche qui sont tout aussi européens, sans compter les 23 autres pays de l'Union. Il y a 4 heures, Manuel77 a dit : L’UE s’en accommode, tandis que Paris et Berlin se félicitent des bonnes relations de voisinage. Pour la Suisse, le franco-allemand demeure un objet extérieur, limité à la coopération transfrontalière dans le Dreiländereck, dans la Regio Basiliensis. La coopération transfrontalière à Genève est également très poussée, mais ça apparemment l'auteur de ce papier ne le sait pas. 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet Il y a 8 heures, Manuel77 a dit : Politique, éducation et langue où les autochtones tiennent à parler leur dialecte, surtout face aux Allemands s’exprimant en Hochdeutsch. Comme l'a relevé @FAFA, c'est normal que les Suisse alémaniques tiennent à parler leur dialecte (que je trouve horrible, soit dit en passant). Quoique, habitant Zurich, ville qui compte une forte communauté allemande, je constate souvent que les suisses allemands demandent aux Allemand s'ils comprennent le suisse allemand ou s'ils préfèrent le "Hochdeutsch". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet Tien, d'ailleurs l'auteur de ce document a oublié de reprocher à ces foutus romands de s'entêter à dire "septante" et "nonante" et refusent mordicus de dire "soixante-dix" et quatre-vingt-dix". En plus y'en a même qui disent "huitante" 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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