Kiriyama Posté(e) le 12 juillet 2016 Share Posté(e) le 12 juillet 2016 Preuve que même un pays de petite superficie peut techniquement le faire. En plus avec son relief la Suisse se prête bien à des installations enterrées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 31 août 2016 Share Posté(e) le 31 août 2016 Salut ! La réponse à la question : pourquoi le drapeau Suisse est-il carré ? Il ne faut pas toujours aller chercher des explications bien loin ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 31 août 2016 Share Posté(e) le 31 août 2016 Tiens, la croix n'est donc pas faite de branches de longueurs égale ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 31 août 2016 Share Posté(e) le 31 août 2016 (modifié) Il y a 1 heure, collectionneur a dit : Tiens, la croix n'est donc pas faite de branches de longueurs égale ? Mais bien sûr que si !!!! Relis bien les explications ... Il y a 2 heures, Kiriyama a dit : Salut ! La réponse à la question : pourquoi le drapeau Suisse est-il carré ? Il ne faut pas toujours aller chercher des explications bien loin ! Et le drapeau de Savoie (la croix de Savoie) est plus ancienne encore : 2ème croisade, soit 1147 !! Et pour le coup, toutes formes sont bonnes (carrée, flamme, rectangle, ronde, blason ...) tant que les branches de la croix blanche touchent les extrémités du drapeau ! Modifié le 31 août 2016 par jojo (lo savoyârd) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 17 octobre 2016 Share Posté(e) le 17 octobre 2016 Bonjour, Est-ce que vous avez des chiffres qui donnent le pourcentage dans le PIB des différents secteurs de l'économie suisse (tourisme, banques, industries...) ? Un grand merci ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 24 octobre 2016 Share Posté(e) le 24 octobre 2016 Quand l'horlogerie ne va pas... A lire ici. Citation Les exportations horlogères reculent inexorablement mois après mois. Et aucune amélioration n’est en vue, constate Grégory Pons, journaliste français spécialisé dans l’analyse de la branche. Des difficultés qu’il refuse d’imputer uniquement aux chocs géopolitiques et monétaires externes.SwissInfo.ch Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cathax Posté(e) le 24 octobre 2016 Share Posté(e) le 24 octobre 2016 Le 17/10/2016 à 17:11, Kiriyama a dit : Bonjour, Est-ce que vous avez des chiffres qui donnent le pourcentage dans le PIB des différents secteurs de l'économie suisse (tourisme, banques, industries...) ? Un grand merci ! Je pense que tu dois pouvoir trouver ça sur les sites officiels du gouvernement suisse, en cherchant au niveau de la statistique économique, mais tu risques de devoir creuser un peu: ce que j'en avait vu touchait surtout les questions liées aux ménages. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 24 octobre 2016 Share Posté(e) le 24 octobre 2016 Je n'ai pas trouvé le chiffre. Je sais juste que c'est en 3e position par ordre d'importance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 21 novembre 2016 Share Posté(e) le 21 novembre 2016 La Suisse fait face aussi à l'augmentation des coûts des soins de santé. A lire ici. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 2 avril 2017 Share Posté(e) le 2 avril 2017 Bonjour, Je lis le livre de François Garçon, Suisse Pays le plus heureux du monde. Évidemment l'auteur est parfois un peu trop dithyrambique en abordant certaines caractéristiques du modèle suisse, mais c'est quand même bien renseigné sur le fonctionnement du pays et ses forces. Et l'auteur rétablit certaines vérités. Ainsi, le secteur bancaire représente seulement 8% du PIB de la Suisse. Les forces de la Suisse, selon l'auteur : - Une bonne formation de la population; - Un pouvoir peu centralisé (les 26 cantons sont presque des États indépendants) ; - Une absence de classe politique "professionnelle" ; - Une population directement impliquée dans la prise de décision ; - Des entreprises à la hiérarchie "horizontale" et non pas uniquement "verticale" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 3 avril 2017 Share Posté(e) le 3 avril 2017 Le 02/04/2017 à 11:03, Kiriyama a dit : Des entreprises à la hiérarchie "horizontale" et non pas uniquement "verticale" Ce truc là c'est hyper motivant pour le salarié, qui n'est plus dans la vieille entreprise déresponsabilisante car à multiples échelons, mais qui vient bosser le matin en se disant qu'il va apporter sa pierre à l'édifice. Michelin chez nous, Harley Davidson aux US sont des supers exemples de ce mouvement appelé "entreprise libérée". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 5 avril 2017 Share Posté(e) le 5 avril 2017 Ce n'est pas de l'actualité, mais historique. Quand les vignerons suisses émigraient en Ukraine Le président Iouchtchenko vient d'effectuer une visite officielle à Berne. L'enjeu pour lui était de décrocher une aide financière. Juste retour de manivelle? Au 19e siècle, le tsar Alexandre Ier avait concédé à des vignerons suisses dans la misère de vastes terres situées au bord de la mer Noire... C'est en 1822 que démarre l'odyssée de la cité qui aurait dû s'appeler Helvétianopolis, comme le souhaitait son fondateur, le botaniste et pédagogue Louis-Vincent Tardent. Originaire des Ormonts, dans les Alpes vaudoises, il avait été envoyé en éclaireur l'année auparavant sur les conseils du grand homme politique vaudois Frédéric César de la Harpe, l'ex-précepteur du tsar de Russie Alexandre. Les terres prises aux Turcs et concédées aux colons étrangers par un ukase impérial avaient une surface de 50 km2. Le lieu s'appelait Achabag (nom turc signifiant «jardins d'en bas»). Il était situé au bord de l'embouchure du fleuve Dnjestr, formant un lac intérieur qui - ô heureux présage - s'appelait «Liman». Par monts et par vaux, traînant derrière eux un convoi de chars à pont et à bancs, une petite troupe de Vaudois prenait, le 21 juillet 1822, la route de la Bessarabie. Une trentaine de personnes Dirigeant le premier convoi, Louis-Vincent Tardent, 35 ans, est accompagné de sa femme et de sept de ses enfants, âgés de 15 ans à un an et demi. L'accompagnent Jacob-Samuel Chevalley, de Rivaz, sa femme née Légeret et six enfants, Henri Berguer, un jeune pharmacien d'Avenches, Jean-Louis Guerry, de La Tour-de-Peilz, tous deux mariés mais venus sans leurs épouses, le Lausannois François Noir, 16 ans à peine, et un valet de ferme nommé Henri Zwicki. En tout, une trentaine de personnes répartis sur huit chars tirés chacun par trois ou quatre chevaux et transportant meubles, biens personnels, vivres et tous les outils de la remise. Chaque ménage emporte en outre une Bible et une carabine. En homme cultivé, Tardent, qui est le fils du «régent» de Vevey (comprenez «instituteur»), emmène avec lui une bibliothèque de 400 volumes! Les chevaux couvrent de 25 à 50 km par jour: Zurich, Saint-Gall, Munich, puis l'Autriche où le petit Juste Chevalley passe sous la roue du char et se brise une jambe. Aidé par trois hommes, un chirurgien s'efforce de réduire la fracture. A Vienne, les pavés de la capitale de l'Empire font pousser des hauts cris au jeune blessé. La petite troupe gagne Brno, traverse la Pologne et parvient à Kichinev, capitale de la Bessarabie. Ce n'est que le 29 octobre que la caravane arrive au terme du voyage. Epuisés, les six chevaux de Tardent meurent à l'arrivée. La peste .... Le premier hiver s'annonce difficile, mais le gouverneur du tsar a ordonné aux citoyens de la ville voisine d'Akkerman (aujourd'hui Belgorod) de donner le gîte aux colons suisses. L'année suivante, la colonie s'agrandit. Daniel Besson fait le voyage seul et... à pied. En tout plusieurs dizaines de familles vont prendre souche ou s'éteindre rapidement. La mortalité est importante en raison de la peste, apportée par les armées russes après la guerre de 1828-1829 contre les Turcs. Au pire moment, il ne reste que trois hommes valides pour inhumer les morts. Orphelins, des enfants rentrent en Suisse par leurs propres moyens! En 1831, une moitié de la colonie est composée de veufs et d'orphelins, et l'autre de tuteurs. Pendant 120 ans, les Chabiens croissent et se multiplient, élisant leurs autorités et leur maire au sein de la colonie où les délibérations se font en français. Charles Tardent, fils du fondateur, publie un livre, «Viticulture et vinification», réédité plusieurs fois à Odessa. ...et les deux guerres mondiales Entre les deux guerres mondiales, la colonie est englobée dans le royaume de Roumanie. Le roi Carol Ier visite la cave de Jean Thévenaz et les colons se mettent au roumain. En juin 41, l'Armée rouge fait son entrée dans le village, chassant les colons vers la Roumanie, l'Allemagne ou la Suisse. D'autres choisissent de rester. De juin 41 à août 44, la colonie assiste au flux et au reflux des Soviétiques devant les Nazis. Certains vont être enrôlés dans l'armée allemande et jusque dans les rangs des SS, d'autres optent pour l'Armée rouge. Le maire Daniel Besson et sa famille n'ont pas eu de chance: leur char a heurté un véhicule de l'armée d'Hitler au moment où les parachutistes russes réoccupent le village. Le père est embarqué pour la Sibérie où il disparaît en même temps que des millions de déportés. Interdite aux étrangers jusqu'à l'ère Gorbatchev en raison d'un camp militaire installé au milieu du village, Chabag (devenue Chabo) est aujourd'hui accessible aux visiteurs. L'église construite par le pasteur François-Louis Bugnion, venu de Belmont-sur-Lausanne en 1847, a bien souffert. Son clocher a été rasé et elle sert de maison de la culture pour les militaires du camp voisin. Derniers vestiges des vignerons vaudois de la mer Noire, quelques caves emplies de grands tonneaux de chêne ont été conservées, y compris les carnotzets de Jean Thévenaz et d'Arnold Laurent. Olivier Grivat, swissinfo.ch 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 mai 2017 Share Posté(e) le 9 mai 2017 https://www.letemps.ch/suisse/2017/05/01/un-espion-suisse-arrete-allemagne (1er mai 2017) Un espion suisse arrêté en Allemagne 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 18 mai 2017 Share Posté(e) le 18 mai 2017 En Suisse, on est pauvre avec 2 000 euros par mois Le coût de la vie est très élevé en Suisse, où 7 % des personnes sont considérées comme pauvres. Impossible à Genève de subsister avec 2 000 euros par mois. L'Office fédéral de la statistique (OFS), tout comme Caritas, rappelle assez régulièrement que le pays des banques et des vaches grasses compte aussi des fauchés, des laissés-pour-compte. Et, malgré la belle situation économique de la Confédération (avec un budget en équilibre et une croissance de 1,3 % en 2016), le nombre de pauvres augmente. Il est de 7 %, contre 6,6 % lors de la précédente enquête en 2016. Il atteint 11 % parmi les personnes qui n'ont pas suivi l'école obligatoire (notamment les étrangers originaires de pays non européens), 12,5 % chez les femmes seules avec enfants et surtout 13,9 % chez les plus de 65 ans (l'âge de la retraite dans ce pays). Dans la Confédération, le seuil de pauvreté pour une personne seule est fixé à 2 239 francs suisses par mois, soit 2 050 euros. Il atteint 3 984 francs (3 640 euros) pour une famille composée de deux adultes et de deux enfants. Ces sommes risquent d'interpeller la majorité des Français, qui ne perçoivent pas de tels revenus ! Pour comparer, il faut regarder le « taux de risque de pauvreté », qui correspond dans l'Union européenne au seuil officiel de pauvreté, soit 60 % du niveau de vie médian. En France, il s'établissait en 2014 à 1 008 euros par mois pour une personne seule et, selon l'Insee, 8,8 millions de personnes (14,1 %) vivent avec un niveau de vie inférieur à ce seuil. En Suisse, ce taux atteint, selon l'OFS, 15,6 %. En effet, la vie est bien plus chère en Suisse, notamment dans les grandes villes, Berne, Genève, Lausanne, Zurich. Dans la cité de Calvin, un studio vous coûtera au minimum 1 500 francs suisses. La serveuse d'un restaurant qui gagne 4 000 francs par mois peine à joindre les deux bouts… à moins d'habiter dans l'Ain ou en Haute-Savoie. L'accès à la culture Dans l'Hexagone, il suffit qu'une seule personne travaille pour que tout le foyer bénéficie de la sécurité sociale. De l'autre côté du Jura, les assurances sociales sont individuelles, et très élevées. Vous risquez de payer plus de 300 francs suisses pour chacun de vos enfants. Et ne comptez pas trop sur d'éventuelles aides au logement. Les restaurants ne proposent que rarement des menus. Vous déboursez pour l'entrée plus pour le plat plus pour le dessert. Résultat : l'addition pour trois personnes dans une pizzeria ? Autour de 100 francs suisses, presque 100 euros. L'étude de l'OFS est surtout intéressante quant à la définition de la pauvreté dans la Confédération. Un « sans-dents est une personne qui n'a pas les moyens financiers d'acquérir les biens et services nécessaires à une vie sociale intégrée. Plus précisément, la pauvreté se définit comme une insuffisance de ressources matérielles, sociales, mais aussi culturelles. Un pauvre est une personne exclue du niveau de vie minimal reconnu comme acceptable dans le pays où elle vit ». Alors que l'offre culturelle est surabondante en Suisse, les citoyens qui ne peuvent pas s'offrir une place au théâtre ou au concert (ou qui n'imaginent même pas y aller) sont considérés quelque part comme pauvres ! La « pauvreté subjective » Il ne suffit donc pas de bénéficier d'un toit et de pouvoir se nourrir convenablement. L'Office fédéral de la statistique veut savoir s'il vous arrive de recevoir des amis à la maison pour partager un repas (sous-entendu : n'avez-vous pas trop honte de votre chez-soi ?). Achetez-vous des vêtements ou des chaussures neufs de temps en temps ? Parvenez-vous à payer à vos enfants des excursions et des activités scolaires payantes ? Ne pas manger une fois par jour des fruits et des légumes est aussi considéré comme une « privation matérielle ». Enfin, célébrez-vous parfois des événements particuliers ? L'enquête ne dit tout de même pas si l'omission d'un anniversaire ou d'une fête vous fait dégringoler dans la catégorie des pauvres… Bref, chez les Helvètes, il n'y a pas que la pauvreté monétaire ou la pauvreté en termes de conditions de vie, il y a aussi la « pauvreté subjective ». À quand une telle enquête en France ? Le Point (18 mai 2017) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 18 mai 2017 Share Posté(e) le 18 mai 2017 14 minutes ago, Kiriyama said: Enfin, célébrez-vous parfois des événements particuliers ? L'enquête ne dit tout de même pas si l'omission d'un anniversaire ou d'une fête vous fait dégringoler dans la catégorie des pauvres… Bref, chez les Helvètes, il n'y a pas que la pauvreté monétaire ou la pauvreté en termes de conditions de vie, il y a aussi la « pauvreté subjective ». À quand une telle enquête en France ? Tu veux nous plomber le moral Si tu veux une telle enquête il suffit que tu l'as commandes ou que tu la réalise toi même... d'ailleurs ca doit exister, je doute qu'un quelconque doctorant en socio ne s'y soit pas penché. Le sénat parle de plusieurs étude a ce sujet https://www.senat.fr/rap/r07-445-1/r07-445-18.html Le document ici http://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2005_num_383_1_7195 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ogmios Posté(e) le 19 mai 2017 Share Posté(e) le 19 mai 2017 Il y a 15 heures, Kiriyama a dit : En Suisse, on est pauvre avec 2 000 euros par mois Le coût de la vie est très élevé en Suisse, où 7 % des personnes sont considérées comme pauvres. Impossible à Genève de subsister avec 2 000 euros par mois. L'Office fédéral de la statistique (OFS), tout comme Caritas, rappelle assez régulièrement que le pays des banques et des vaches grasses compte aussi des fauchés, des laissés-pour-compte. Et, malgré la belle situation économique de la Confédération (avec un budget en équilibre et une croissance de 1,3 % en 2016), le nombre de pauvres augmente. Il est de 7 %, contre 6,6 % lors de la précédente enquête en 2016. Il atteint 11 % parmi les personnes qui n'ont pas suivi l'école obligatoire (notamment les étrangers originaires de pays non européens), 12,5 % chez les femmes seules avec enfants et surtout 13,9 % chez les plus de 65 ans (l'âge de la retraite dans ce pays). Dans la Confédération, le seuil de pauvreté pour une personne seule est fixé à 2 239 francs suisses par mois, soit 2 050 euros. Il atteint 3 984 francs (3 640 euros) pour une famille composée de deux adultes et de deux enfants. Ces sommes risquent d'interpeller la majorité des Français, qui ne perçoivent pas de tels revenus ! Pour comparer, il faut regarder le « taux de risque de pauvreté », qui correspond dans l'Union européenne au seuil officiel de pauvreté, soit 60 % du niveau de vie médian. En France, il s'établissait en 2014 à 1 008 euros par mois pour une personne seule et, selon l'Insee, 8,8 millions de personnes (14,1 %) vivent avec un niveau de vie inférieur à ce seuil. En Suisse, ce taux atteint, selon l'OFS, 15,6 %. En effet, la vie est bien plus chère en Suisse, notamment dans les grandes villes, Berne, Genève, Lausanne, Zurich. Dans la cité de Calvin, un studio vous coûtera au minimum 1 500 francs suisses. La serveuse d'un restaurant qui gagne 4 000 francs par mois peine à joindre les deux bouts… à moins d'habiter dans l'Ain ou en Haute-Savoie. L'accès à la culture Dans l'Hexagone, il suffit qu'une seule personne travaille pour que tout le foyer bénéficie de la sécurité sociale. De l'autre côté du Jura, les assurances sociales sont individuelles, et très élevées. Vous risquez de payer plus de 300 francs suisses pour chacun de vos enfants. Et ne comptez pas trop sur d'éventuelles aides au logement. Les restaurants ne proposent que rarement des menus. Vous déboursez pour l'entrée plus pour le plat plus pour le dessert. Résultat : l'addition pour trois personnes dans une pizzeria ? Autour de 100 francs suisses, presque 100 euros. L'étude de l'OFS est surtout intéressante quant à la définition de la pauvreté dans la Confédération. Un « sans-dents est une personne qui n'a pas les moyens financiers d'acquérir les biens et services nécessaires à une vie sociale intégrée. Plus précisément, la pauvreté se définit comme une insuffisance de ressources matérielles, sociales, mais aussi culturelles. Un pauvre est une personne exclue du niveau de vie minimal reconnu comme acceptable dans le pays où elle vit ». Alors que l'offre culturelle est surabondante en Suisse, les citoyens qui ne peuvent pas s'offrir une place au théâtre ou au concert (ou qui n'imaginent même pas y aller) sont considérés quelque part comme pauvres ! La « pauvreté subjective » Il ne suffit donc pas de bénéficier d'un toit et de pouvoir se nourrir convenablement. L'Office fédéral de la statistique veut savoir s'il vous arrive de recevoir des amis à la maison pour partager un repas (sous-entendu : n'avez-vous pas trop honte de votre chez-soi ?). Achetez-vous des vêtements ou des chaussures neufs de temps en temps ? Parvenez-vous à payer à vos enfants des excursions et des activités scolaires payantes ? Ne pas manger une fois par jour des fruits et des légumes est aussi considéré comme une « privation matérielle ». Enfin, célébrez-vous parfois des événements particuliers ? L'enquête ne dit tout de même pas si l'omission d'un anniversaire ou d'une fête vous fait dégringoler dans la catégorie des pauvres… Bref, chez les Helvètes, il n'y a pas que la pauvreté monétaire ou la pauvreté en termes de conditions de vie, il y a aussi la « pauvreté subjective ». À quand une telle enquête en France ? Le Point (18 mai 2017) ça crée aussi des problème sur les zones frontalières côté France, les loyers y compris dans des coins paumés mais proche de la Suisse, sont très élevés. Un Français modestes bossant en France mais proche de la Suisse, jesais pas trop comment il fait. J'ai vécu dans une ville proche frontières, une ville à la base plutot ouvrière avec pas mal d'usines ( qui ont fermé les unes après les autres ou presque). A l'époque, il y avait déjà des français bossant en Suisse, mais bcp moins, car c'était bcp plus compliqué. Aujourd'hui, il reste qques entreprises industrielles mais plus bcp. Les villes ( petite villes) se transforment en "zone commerciale" rempli de supermarché, chaine de magasins, qui tournent extrêmement bien. parce que, évidemment, la moitié de la ville bosse en Suisse et ont des salaires bien plus élevé que la moyenne nationale française, donc claque bcp de pognons en biens de conso ( hifi, electro ménager, voiture...). Idem pour les suisses qui viennent faire leur course côté français. De plus, je sais pas comment les chefs de pme ( surtout dans le secteur de la micro mécanique ) font pour garder leurs ouvriers spécialisés, opérateur sur commande numériques etc...Quand les mecs ont juste à traverser la frontière ( bon, parfois certains font 80 bornes aller pour aller bosser) pour multiplier leur salaire par 2 voir par 3. Si l'économie de la Suisse ralentit ou stagne, ça risque de faire mal côté Français aussi. Car l'ouvrier Français bossant en Suisse qui va faire crédit sur crédit ( car les banques prêtent facilement à un mec qui gagne plus de 3000 euros par mois), pour s'acheter une grosse cylindrée allemande, un écran plat dernier cris..;S'il perd son boulot, et se voit contraint de revenir bosser en France...Il va trouver la vie dure... Et puis effet boule de neige avec les commerces prospères, les concessionnaires de voiture Même les médecins côté français désertent pour aller bosser en Suisse, dans des cabinets médicaux ou ils n'ont à gérer aucune paperasse. Je par le pas non plus des infirmières française, très recherché en Suisse... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 19 septembre 2017 Share Posté(e) le 19 septembre 2017 Quote La justice genevoise enquête sur une découverte mystérieuse: des liasses de billets de 500 euros, totalisant environ 100.000 euros, ont obstruée les toilettes de la salle des coffres d'une agence de la banque UBS et de trois restaurants des environs. Ces billets de banque, bien authentiques, "ont été vraisemblablement découpés aux ciseaux", a expliqué à l'AFP un porte-parole de la justice genevoise, Vincent Derouand, confirmant une information du journal La Tribune de Genève. "Cela a eu comme effet collatéral de boucher les toilettes", dit-il. Les faits se sont déroulés à la mi-mai. Dans un premier temps, les toilettes de la salle des coffres de l'agence d'UBS, qui dispose de services de gestion de fortune, ont été obstruées, selon la justice. Quelques jours plus tard, les sanitaires de trois restaurants du quartier subissaient le même sort. Une partie de l'argent a pu être récupérée et gardée par les autorités qui suspectent deux personnes. La justice refuse d'en dire plus à ce stade, l'enquête étant en cours. D'après la Tribune de Genève, ces fonds appartiendraient à des femmes espagnoles qui avaient déposé le pactole dans un coffre-fort à Genève il y a quelques années. Comment la police a-t-elle eu vent de l'affaire? "Par les plaintes des restaurants", mécontents de voir leurs toilettes obstruées, même par des billets de banque. Rajoutant encore un peu plus au mystère, "un avocat, représentants les personnes qui ont jeté les billets, est passé et les a dédommagés" pour les frais de plomberie, raconte M. Derouand, expliquant que les propriétaires des restaurants ont alors retiré leurs plaintes. Mais si détruire des billets n'est pas illégal en Suisse, de même que boucher des toilettes avec des coupures, la justice a décidé de poursuivre son enquête "par précaution, pour vérifier la provenance des billets", notamment pour déterminer s'il a une origine douteuse, a-t-il dit. UBS n'a pas fait de commentaire. (©AFP / 18 septembre 2017 21h01) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 24 septembre 2017 Share Posté(e) le 24 septembre 2017 (modifié) Les Suisses ont dit "non" à la réforme des retraites Les Suisses ont rejeté la réforme de la retraite voulue par leur gouvernement et prévoyant un an de travail en plus pour les femmes et des cotisations plus élevées, selon les résultats définitifs d'une votation organisée dimanche. En conséquence de ce vote, organisé conformément au système de démocratie directe en vigueur en Suisse, les cotisations retraites ne devraient pas augmenter, et les femmes ne seront pas obligées de travailler jusqu'à 65 ans pour toucher une retraite à taux plein. Selon le système actuel en vigueur en Suisse, l'âge légal de la retraite pour les hommes est de 65 ans et pour les femmes de 64 ans. Le différentiel entre les deux s'explique par le fait qu'en Suisse les femmes sont généralement moins bien payées que les hommes et qu'en conséquence elles peuvent partir en retraite à taux plein un an avant les hommes. Le résultat du vote de dimanche qui s'annonçait très serré, est un revers pour le gouvernement, et notamment le ministre de la santé, Alain Berset (socialiste), qui a élaboré cette réforme depuis plusieurs années. Au final, le projet de réforme a été rejeté à 52,7% des votants, et son financement via un relèvement de la TVA par la majorité des cantons suisses. Aucun canton de Suisse alémanique, à l'exception de ceux de Bâle-Ville et de Zurich, n'a dit "oui" à la réforme, la première depuis 20 ans, et qui avait pour but de pérenniser le financement des retraites d'une population vieillissante. La Suisse romande a soutenu en majorité la réforme et son financement, à l'exception des cantons de Genève et de Vaud. Les Suisses ont en revanche plébiscité le vote sur la question de la sécurité alimentaire, qui faisait également partie des sujets à l'ordre du jour des votations de dimanche. Il s'agissait concrètement d'inscrire la sécurité alimentaire dans la constitution suisse, à la demande du monde agricole, qui voulait sécuriser ainsi sa filière. Tous les cantons ont accepté le nouvel article constitutionnel. Concernant la réforme de la retraite, elle était surtout soutenue par les socialistes et les centristes. En revanche, elle était combattue par les libéraux et la droite, ainsi que par la gauche, mais pas pour les mêmes raisons. Les premiers estimaient qu'elle coûtait trop cher aux finances publiques avec la hausse de l'assurance de base et les seconds qu'elle était injuste pour les femmes, obligées de travailler un an de plus. Si les femmes suisses ont dit non à l'augmentation de l'âge de leur retraite, c'est qu'elles refusent de faire ce sacrifice sans compensation, a réagi dimanche Tamara Funiciello, présidente de la JSS (jeunesse socialiste suisse). En outre, la politicienne estime qu'à "l'ère de la numérisation, il ne fait pas sens d'augmenter le temps de travail de la moitié de la population" et il serait plus "logique de baisser l'âge de la retraite". Pour sa part, l'Association suisse des institutions de prévoyance (ASIP) estime que la Suisse n'échappera pas à une réforme de son système de retraite, et qu'il faut tout de suite remettre un nouveau projet sur les rails. "Le +non+ de dimanche ne doit pas être vu comme un +non+ de principe à une réforme de la prévoyance vieillesse", a souligné l'ASIP dans un communiqué. "Il faut à tout prix une réforme, qui doit résoudre les problèmes les plus urgents", notamment celui des des retraites complémentaires appelées à baisser. Le relèvement de l'âge de la retraite pour les femmes, avait aussi été critiqué par la "gauche" de la gauche. Ainsi, dans une réaction, le Parti suisse du Travail (gauche) s'est déclaré "ravi" par ce refus de la population. "L'augmentation de l'âge de la retraite des femmes", ainsi que "la hausse des cotisations retraites" et la baisse des retraites complémentaires "auraient été un prix trop important, qui aurait dû être payé par les travailleuses et travailleurs en Suisse". Le parti milite pour une retraite minimum de 4.000 CHF par mois d'ici 10 ans, avec la fusion des retraites de base et complémentaire. De son côté, l'organisation économique USAM (Union suisse des arts et métiers) s'est également félicitée de ce "non", mais pas pour les mêmes raisons. "En disant non à la réforme", le peuple suisse "a rejeté une fois de plus les utopies de la gauche en matière d'assurances sociales", a indiqué l'USAM, en réclamant pour les retraites de base et complémentaire "deux trains de réforme allégés en vue d'assurer l'équilibre financier à moyen terme". Selon l'USAM, il "sera inévitable, à plus ou moins long terme, de relever progressivement l'âge de la retraite". Boursorama.com Modifié le 25 septembre 2017 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 25 septembre 2017 Share Posté(e) le 25 septembre 2017 Je me permet d'ajouter que le salaire des femmes est encore de 18 % inférieure à celui de nous autres et que cela durera encore longtemps. Demander aux femmes de travailler 1 ans de plus c'est peut être ce qui a fait la différence Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 25 septembre 2017 Share Posté(e) le 25 septembre 2017 Oui, c'était probablement la goutte de trop. Maintenant l'augmentation des cotisations n'a pas dû aider non plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 Citation La Suisse n'est plus le pays le plus riche du monde La Suisse n'était plus le pays le plus riche du monde en 2016, selon le classement Allianz Global Wealth Report de l'assureur Allianz. Elle se voit détrônée pour la première fois par les États-Unis, où la croissance de la fortune des ménages a été plus forte. La Belgique occupe la 6e place de ce classement. Les États-Unis deviennent ainsi le pays le plus riche du monde en termes d'actifs financiers nets, indique le dernier rapport sur la fortune mondiale d'Allianz publié mercredi. Ils profitent de la reprise observée en fin d'année outre-Atlantique sur les marchés boursiers locaux et de la vigueur du billet vert. L'avance est cependant minime et un changement dans le haut du classement pourrait encore avoir lieu cette année, selon Allianz. Aux États-Unis, les actifs financiers nets par tête s'inscrivent à 177.210 euros, contre 175.720 euros/tête en Suisse. En termes d'actifs bruts toutefois, la Suisse défend sa première place (268.840 euros/tête). En Belgique, les actifs financiers nets par tête représentent 92.080 euros. La Belgique perd deux rangs (6e contre 4e) par rapport au classement de l'an 2000. Les actifs bruts représentent en Belgique 115.430 euros par tête (11e au classement contre 4e en 2000). LeVif.be Respect quand même à la Belgique, qui arrive sixième (!) avec un enfant sur cinq vivant sous le seuil de pauvreté et un travailleur sur sept dans la même situation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 28 septembre 2017 Share Posté(e) le 28 septembre 2017 Bon ce n'est qu'une moyenne tirée vers le haut par une minorité de très hauts revenu, il existe des graphiques nettement plus représentatifs qui mettent en évidence les groupement de salaire avec la quantité de population y relative. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 29 septembre 2017 Share Posté(e) le 29 septembre 2017 (modifié) Citation Suisse : un coffre-fort écrase une voiture en stationnement La carcasse était visible jeudi matin à Carouge, dans le canton de Genève. L'incident n'a pas fait de blessé. On l'aurait dirait tombé du ciel. Un imposant coffre-fort écrasait une voiture jeudi matin dans le centre de Carouge, dans le canton de Genève, en Suisse, accrochant le regard des passants, l'habitacle du véhicule étant complètement aplati. Comme le raconte 20 Minutes, il s'agissait en fait d'une mise en scène de la compagnie de théâtre de rue Royal de Luxe. Celle-ci organise des cortèges de Géants de vendredi à dimanche dans la ville. Quelques 700 000 spectateurs seraient attendus, selon le quotidien. Le Parisien Modifié le 29 septembre 2017 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 29 septembre 2017 Share Posté(e) le 29 septembre 2017 Donc le coffre était vide Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 29 septembre 2017 Share Posté(e) le 29 septembre 2017 Le 19/09/2017 à 04:30, g4lly a dit : voilà avec une source http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/18/01003-20170918ARTFIG00285-geneve-des-dizaines-de-milliers-d-euros-jetes-aux-toilettes.php (l'histoire ne dit pas si les billets sont "nettoyables" après passage par les toilettes : les billets US certainement pas, ceux imprimés en France ... ) Dommage, si elles n'avaient pas besoin de ces billets, elles auraient pu les donner à d'autres, qui auraient pu en faire bon usage (je suis seul au bureau, j'en profite pour rattraper mon retard forumesque ) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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