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Otages Français au Sahel


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  • 1 month later...

Très efficace !

NOUAKCHOTT, Mauritanie (AP) — L'armée mauritanienne a annoncé vendredi soir avoir tué un chef militaire de la nébuleuse terroriste d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) lors d'un raid mené la veille, a-t-on appris auprès d'un haut responsable militaire qui a requis l'anonymat.

"Le raid mené jeudi matin a permis d'éliminer le terroriste dangereux Teyeb Ould Sidi Aly, impliqué dans divers attentats contre la Mauritanie", a-t-il précisé en affirmant que ce Mauritanien de 32 ans "est le cerveau" de l'attentat déjoué de février dernier au cours duquel les forces de l'ordre avaient abattu des militants présumés d'AQMI circulant à bord de véhicules piégés.

Toujours selon ce responsable, l'homme était également recherché pour sa responsabilité dans la fusillade visant l'ambassade d'Israël en février 2008.

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AQMI enlève 3 européens.

ALGER (AFP) - Trois coopérants, une Espagnole, une Italienne, et un Espagnol, ont été enlevés dimanche dans un camp de réfugiés sahraouis près de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie, dans une attaque attribuée par le Front Polisario à la branche maghrébine d'Al-Qaïda, Aqmi.

Les trois personnes, selon le ministère espagnol des Affaires étrangères, ont été enlevés de nuit dans le camp de Rabuni, où ils travaillaient pour des associations d'aide aux nombreux réfugiés sahraouis installés dans cette région aux portes du Sahara occidental et proche de la Mauritanie et du Mali.

Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental vis-à-vis du Maroc, a accusé Aqmi d'être derrière ce triple enlèvement et affirmé que les ravisseurs étaient venus du Mali.

Le 13 octobre dernier, deux coopérantes espagnoles ont été enlevées dans le camp de réfugiés de Dadaab, dans l'est du Kenya, près de la frontière somalienne.

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AQMI enlève 3 européens.

ALGER (AFP) - Trois coopérants, une Espagnole, une Italienne, et un Espagnol, ont été enlevés dimanche dans un camp de réfugiés sahraouis près de Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie, dans une attaque attribuée par le Front Polisario à la branche maghrébine d'Al-Qaïda, Aqmi.

Les trois personnes, selon le ministère espagnol des Affaires étrangères, ont été enlevés de nuit dans le camp de Rabuni, où ils travaillaient pour des associations d'aide aux nombreux réfugiés sahraouis installés dans cette région aux portes du Sahara occidental et proche de la Mauritanie et du Mali.

Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental vis-à-vis du Maroc, a accusé Aqmi d'être derrière ce triple enlèvement et affirmé que les ravisseurs étaient venus du Mali.

Le 13 octobre dernier, deux coopérantes espagnoles ont été enlevées dans le camp de réfugiés de Dadaab, dans l'est du Kenya, près de la frontière somalienne.

le fait d'avoir payer la libération pour les précédents otages espagnol  n'a pas été disons un message positif apparemment ...

dans un post j'avais disons prit la défense des Espagnols qui été raillé du fait d'avoir céder ... mais comme je l'avais expliqué ,le fait de ne pas avoir de FS dans le coin ni d'avoir des pieds à terre dans certains des pays concernés ne simplifié pas l'affaire ...

j'avais même comparé avec la France afin de faire cesser les railleries vis à vis de l'Espagne  ,car la France avait aussi payé par le passé , et la fait aussi en Afghanistan pour les deux zozors ,donc il n'y a pas si longtemps en fait ... d'un côté sa m'aurait emmerder que nos soldats risquent leurs vie (même si s'est dans le contrat ,on aime pas être gâcher non plus ) ou se retrouve sur le banc des accusés en cas d'échec pour libérer ses deux cons ...

à l'heure actuel ,le risque est d'avoir une polémique en Espagne du genre :"sont gentil les humanitaires ,m'enfin sa commence à faire beaucoup les prises d'otages ,pourquoi autorisé des gens a allé dans ses pays puisque ils sont des cibles et que les ravisseurs n'en ont rien à faire du pourquoi les humanitaires viennent dans leurs pays ..." .

parce que si la réponse des associations humanitaires est :"on doit y allé quand même ",ben pour l'Espagnol de la rue qui est en train de subir la crise ,payer pour libérer des otages sa va peut-être pas passer aussi bien ,une fois bon ,mais là sa va commencé à faire beaucoup ...

il y aura sûrement des réflexions du genre :"qu'est qu'ils vont faire dans des pays comme sa " ,même si il y a un côté avoir du coeur pour son prochain ,ben on vit dans monde ou pour les islamistes ont reste des cibles ,alors aider la planète s'est gentil , mais faut être réaliste à un moment ..."

pas que je sois pour que l'on paie ,mais je peux comprendre qu'il faut un paquet d'élément pour pouvoir agir sans céder et sans provoquer de polémique .

je pense qu'on tombe dans une situation schizophrénique là ...

d'ici peut ,va falloir signer une décharge comme quoi les missions humanitaire dans pas mal de pays est dangereuse (d'ailleurs ,il y a des consignes sur les destinations dangereuse ,je ne sais pas comment sa marche pour les humanitaires ) et que l'on ne peu mettre les autorités du pays  dans une situation inextricable .

je comprend que nous autres Français on l'ai mauvaise d'avoir été mis au pilori dans la presse Espagnole du fait que nos FS étaient passé à l'action alors que les otages Espagnols étaient encore aux mains des islamistes ... mais au finale ,même si les Espagnols essaient de ne pas être trop impliqué face aux islamistes voir leur retrait d'Irak ,pas que j'étais pour une action en Irak s'est juste un constat de ma part ,ils n'ont pas comprit qu'ils restaient des cibles ...

moi se qui me désole ,s'est qu'on a craché la thune pour les gus en Afgha (eux ils ont fait n'importe quoi en pensant avoir tout les droits ) ... et que pour les autres otages qui ont été enlevé par AQMI (ils y ont été pour travaillé et sûrement pas par envie de se mêler de la politique Française dans ses pays ) ,ben on paie pas ...

donc voilà ,sa me gonfle ...

deux poids deux mesures ...

merde sa me fout en rogne ses conneries ...

je ne sais pas si il y a des liens possibles entre islamistes somaliens et du Maghreb et pays sahéliens ,ou si tout simplement les somaliens ont eu une opportunité sans connaître la nationalité de leurs cibles ,voir si ils ont juste surfer sur le net pour faire un point de qui payer facilement dans le monde ... mais être Espagnol ,sa rapporte  auprès des islamistes/mafiosi dans ses régions ...

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ALGER (AP) — La situation sécuritaire au Sahel est "préoccupante", a estimé mardi le président malien Amadou Toumani Touré, à l'issue d'entretiens à Alger avec son homologue Abdelaziz Bouteflika.

Cela "nous préoccupe de plus en plus", a expliqué le chef de l'Etat devant la presse, soulignant que la situation avait empiré pendant les huit mois de guerre civile en Libye, frontalière de l'Algérie sur l'est.

"C'était déjà une région faible avec des menaces multiples et beaucoup de difficultés mais aujourd'hui, il y a une nouvelle donne. On parle beaucoup plus de la présence de groupes organisés et lourdement armés à la suite des derniers événements survenus en Libye", a déclaré le président malien.

La circulation d'armes libyennes et le risque qu'elles ne tombent entre les mains des groupes terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), actif au Sahel, constitue une préoccupation majeure pour les pays de la région. La question se trouvera également au coeur des discussions entre les présidents algérien et nigérien, Mahamadou Issoufou, attendu dans les prochains jours à Alger.

Mardi, le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires du Proche-Orient et l'Afrique du Nord, Jeffrey Feltman, également en visite à Alger, a déclaré que les Etats-Unis souhaitaient renforcer leur coopération avec l'Algérie pour empêcher le trafic d'armes en provenance de la Libye.

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  • 3 weeks later...

Il n'y a pas que des otages français.

Madrid est en négociation avec la Mauritanie pour déployer des forces militaires sur le territoire mauritanien pour mener d'éventuelles opérations de libération d'otages, a informé un journal espagnol.

Les ministères espagnols de la Défense et des Affaires Étrangères sont d'ores et déjà en pourparlers avec la Mauritanie, le Mali et l'Algérie en vue "d'élargir les options" et permettre un déploiement militaire espagnol, dans ces pays en cas de besoin, selon le journal "El Confidencial" spécialisé dans les affaires de défense.

L'Espagne est confrontée à des " restrictions juridiques", devant l'option d'une opération militaire de ce type.

Sa politique actuelle ne prévoie pas une action militaire. Aucun cadre légal ne la permettrait "au cas où", a indiqué El confidentiel citant des sources de la Diplomatie militaire.

A l'origine de ces négociations, il y a la volonté de Madrid d'avoir "toutes les cartes" dans de telles situations, selon le journal.

AQMI détient deux citoyens espagnols, Ainhoa Fernández et Enric Gonyalons, deux humanitaires enlevés à Tinduf en Algérie.

Trois humanitaires espagnols ont fait aussi l'objet d'un enlèvement en 2009 en Mauritanie. Ils ont été libérés en 2010 après d'âpres négociations.

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Urgent:Mauritanie,attentat déjoué

www.cridem.org

15-11-201117:44

Un attentat déjoué en Mauritanie grâce à une information française

Paris — Un attentat a été récemment déjoué en Mauritanie grâce à une information des services secrets français, a déclaré mardi devant l'Assemblée nationale le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, en louant la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme.

Pour améliorer cette lutte, il est nécessaire de "renforcer nos capacités de renseignement et d'information en liaison avec les services américains, européens, africains ou asiatiques", a-t-il affirmé.

"Je peux citer un exemple: ce qui s'est passé en Mauritanie récemment où grâce à une information fournie par nos services un attentat a été déjoué", a-t-il ajouté sans aucune autre précision sur la cible, le lieu ou la période à laquelle cette attaque était censée se produire.

Interrogé, l'entourage du ministre n'a pu dire immédiatement à quoi il faisait allusion.

Fin octobre, une source sécuritaire mauritanienne avait indiqué que l'armée mauritanienne avait tué, lors d'un raid le 20 octobre au Mali, un haut responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) alors qu'il devait faire exploser des véhicules en Mauritanie dans une mission suicide.

Ce responsable, le Mauritanien Teyeb Ould Sidi Aly, considéré comme le "cerveau" d'attaques menées en Mauritanie depuis 2008, avait notamment commandé en février 2011 des opérations menées avec des véhicules bourrés d'explosifs visant le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, et l'ambassade de France à Nouakchott. Ces attentats avaient été déjoués par l'armée mauritanienne.

Dans ces deux affaires, aucune mention n'a été faite jusqu'à présent publiquement sur un éventuel rôle de la France pour aider la Mauritanie, même si les deux pays coopèrent étroitement depuis longtemps dans la lutte contre le terrorisme.

Aqmi retient en otages depuis la mi-septembre 2010 quatre Français enlevés à Arlit, dans le nord du Niger, et qui sont détenus aujourd'hui au Mali, selon Alain Juppé.

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Important:connections d'Al Qaida au Sahel

www.cridem.org

15-11-201119:37

A la Une : dangereuses connexions terroristes au Sahel.

Un constat établi par le quotidien algérien La Tribune qui cite plusieurs sources régionales et internationales et qui vient ainsi confirmer les informations délivrées par RFI dès hier matin.

« Des connexions entre les différents groupes terroristes sont en train de s’opérer dans la région sahélo-saharienne, affirme La Tribune. Et ces liens concernent notamment la secte Boko Haram au Nigeria et al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui élargit de plus en plus sa zone d’influence. »

La Tribune cite les récents propos d’Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a confirmé, de manière claire, que les liens entre les deux groupes étaient établis.

Mais également, le Centre américain des études stratégiques (le Stratfor) qui « considère, rapporte La Tribune, que l’évolution rapide du mode opératoire des attaques terroristes, perpétrées par le groupe nigérian Boko Haram, prouve l’existence de liens avec les autres groupes terroristes africains dont Aqmi.

(…) Stratfor observe notamment que le recours, depuis juin dernier, à des opérations kamikazes et aux voitures piégées pour perpétrer des attentats terroristes au Nigeria, illustre le “grand bond” accompli par ce groupe en 2011. » Un groupe « qui est passé, en huit ans, des gourdins, machettes, couteaux et armes légères, aux opérations kamikazes et voitures piégées. » Résultat d’une connexion, donc, avec Aqmi…

Toujours selon Stratfor, cité par La Tribune, « des Nigérians liés à Boko Haram ont été vus dans des camps d’entraînement d’Aqmi dans le Sahel et certains d’entres eux auraient même reçu une formation du groupe djihadiste d’al-Chebab en Somalie. »

Et puis autre signe d’inquiétude, rapporte La Tribune : « les Américains et les Français s’empressent, depuis quelque temps déjà, d’aider leur allié nigérian. » Témoin, la récente visite à Lagos du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.

Comment lutter ?

Du coup, signalent plusieurs médias algériens, dont le quotidien en ligne, TSA, Tout sur l’Algérie, « l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, les quatre pays dits du “champ” sahélien, doivent se réunir en décembre prochain à Nouakchott, en Mauritanie. Cette réunion qui aura lieu au niveau ministériel sera également élargie à trois autres pays : le Tchad, le Nigeria et le Burkina Faso. » Et au centre des discussions bien sûr, cette interconnexion terroriste.

« Collusion Aqmi/Boko Haram : la menace qui peut tout embraser », s’exclame L’Observateur au Burkina. L’Observateur qui cite les mêmes sources que ses confrères algériens. Pour L’Observateur, « la menace est en train de basculer de l’Afghanistan et du Pakistan, où al-Qaïda semble être en baisse de forme militairement parlant, vers de nouveaux sanctuaires en Afrique, notamment à la faveur de la situation en Libye, remarque le quotidien burkinabè, où d’immenses quantités d’armes ont été frauduleusement sorties des casernes et récupérées par quelques fous de Dieu.

(…) Ces milliers de tonnes d’armes sorties des dépôts libyens laissés sans surveillance aucune par les nouvelles autorités et par l’Otan ainsi que la démobilisation de centaines de guerriers touaregs, semblent avoir été du pain bénit pour ces amateurs de sensations morbides. »

Alors, Aqmi, Boko Haram et les shebabs somaliens : autant de « groupes terroristes qui montrent les dents à une sous-région qui tente difficilement de circonscrire l’abcès », constate L’Observateur.

Semeurs de terreur…

De son côté, le site d’information Guinée Conakry Infos reprend en partie les informations révélées par RFI hier matin à propos de l’existence d’un intermédiaire nigérien, ayant des liens avec Boko Haram, dans l’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat des deux jeunes Français au début de l’année aux confins du Niger et du Mali.

« Une nouvelle que les responsables en charge de la sécurité dans la région n’accueillent certainement pas de gaieté de cœur, commente Guinée Conakry Infos, dans la mesure où cette unité d’action entre deux groupes terroristes particulièrement cyniques, risque tout simplement d’accroître leurs capacités de nuisance respectives… »

De plus, note également le site d’information guinéen, « le contexte de la zone, avec notamment le retour des combattants sub-sahariens de la Libye et la circulation des armes, elle-même consécutive à cette crise libyenne, offre une opportunité extraordinaire aux “semeurs de terreur” qui squattent ce no man’s land. »

Enfin, inquiétudes également dans la presse française, notamment dans le Figaro : « du Sahara au Nigeria, le front terroriste s’étend », constate-t-il. « La création d’un axe terroriste en Afrique qui naviguerait de la Mauritanie à la Somalie en passant par le Nigeria inquiète désormais tous les spécialistes de la sécurité, relève Le Figaro. Alors qu’Aqmi a investi le Mali et le Niger, que les Somaliens d’al-Chebab opèrent au Kenya, Boko Haram apparaît comme une nouvelle menace au cœur du continent. »

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Urgent:L'épouse du numéro 3 d'Al Qaida arrive en Mauritanie

www.cridem.org

21-11-201116:29

L'épouse du numéro 3 d’Al-Qaïda est attendue à Nouakchott.

L'épouse du numéro 3 d’Al-Qaïda, le mauritanien Mahfoudh Ould El Walid, est attendue à Nouakchott, dans les heures qui viennent à-t-on appris de sources bien informées.

Mahfoudh Ould El Walid, présentement emprisonné en Iran, est apparu plusieurs fois dans des vidéos diffusées par d’Al-Qaïda, avant d’annoncer, dans un ouvrage, son « repenti »

L’arrivée de sa femme , une palestinienne , en Mauritanie s’explique par une volonté mauritano-américaine de régler son dossier après son repenti. Mahfoudh Ould ElWalid, ancien mufti d’Al-Qaïda, est opposé par un différend à cette dernière.

Il s’est, en outre, plusieurs fois prononcé sur le droit de la Mauritanie de se défendre contre des groupes terroristes venus semer la terreur

A mon avis attention,méfiance et contrôle

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Urgent:Mauritanie,aveux du terroriste Abou Jabal

www.cridem.org

22-11-2011 

22:20

Abou Jabal raconte les négociations autour des rançons et de l’achat d’armement.

Contenus dans l’acte d’accusation, les aveux d’Abou Jabal devant la justice mettent la lumière sur les relations entretenues entre Belmokhtar et des officiers maliens qui l’approvisionnent en armement et munitions. Ils permettent également de comprendre comment cet émir de la zone 9 a sévi au sud du pays sous la bannière du GIA et du GSPC.

Né en 1972 dans la ville de Sidi Khaled, à Biskra, Abou Jabal, de son vrai nom Gharbia Ammar, a rejoint le GIA vers juillet 1996, après avoir été condamné (en 1993) pour soutien au terrorisme. C’est un de ses amis, Al Arkam, de son vrai nom Mohamed Al Amri, qui lui propose d’intégrer le groupe de Mokhtar Kadadou, dit Abou Al Houmam, émir du GIA pour la région de Sidi Khaled, à Biskra.

Il est transféré, avec un groupe de nouvelles recrues, vers Djebel Boukhil où campe une phalange d’une quarantaine de membres dirigée par Abou Al Horr (Abilas Salah).

Là commence alors sa participation présumée à de nombreuses opérations armées, dont des faux barrages où une trentaine de personnes ont été tuées, des vols de véhicules 4x4 et de camions, des attentats à l’explosif contre les forces de sécurité et des embuscades contre les douaniers. Sa katiba grossit et atteint plus de 90 éléments.

Début 1998, l’émir de la zone 9 pour le GIA, Mokhtar Belmokhtar, réunit tous les effectifs de cette zone et les installe dans cette montagne. Deux mois plus tard, il dirige un groupe de 25 terroristes, dont Abou Jabal, pour mener une embuscade contre des éléments de Antar Zouabri, à djebel Bou Saâda. Les «faits d’armes» se multiplient. Début 1999, il se rend pour la première fois au Niger, avec 35 autres terroristes dirigés par Mokhtar Belmokhtar. Le groupe installe des campements au nord et, pendant trois mois, effectue des entraînements militaires assurés par Abou Ishak et Hicham.

Les camions volés en Algérie sont vendus à raison de 4 millions de francs CFA à un Nigérien d’une tribu arabe. En juillet de la même année, il se dirige vers la frontière algéro-malienne et vole, en territoire algérien, un 4x4 appartenant à des médecins. Il récupère des camions qu’il avait enterrés sous le sable avant de revenir vers le Niger. Les terroristes y restent quelque temps avant que Belmokhtar ne leur donne l’ordre de retourner à djebel Boukhil.

En cours de route, ils commettent de nombreux attentats, dont l’assassinat de quatre agents de sécurité de Sonatrach, auxquels ils prennent leurs armes et volent plusieurs véhicules tout-terrain et des camions. En arrivant au Niger, ils trouvent cinq éléments venus de Sidi Ali Bounab dans le camp. Il s’agit du chargé de la communication Ayoub, Billal Oulbani, de Messaoud El Para, Messaoud et Daoud envoyés pour proposer à Belmokhtar l’unification des rangs sous la bannière du GSPC.

Belmokhtar et ses contacts avec des officiers maliens.

En janvier 2000, Abou Jabal est chargé, avec deux autres terroristes, Abou Ishak et Bachir, de récupérer 3000 unités de munition dissimulées non loin de Jbal Boukhil et de les donner à un certain Daoud, du GSPC, pour être remises à Hassan Hattab. Après son ralliement au GSPC, Belmokhtar se déplace en compagnie de 16 «hommes», dont Abou Jabal, au Niger. Durant le trajet, le groupe s’empare d’un camion (dissimulé sous le sable), de pneus et d’un groupe électrogène. Leur arrivée à destination coïncide avec la préparation du Rallye Paris-Dakar.

Abou Ayoub joint par téléphone Mohamed Al Moughtareb, natif de Ghardaïa, résident en Grande-Bretagne. Il lui demande les points de passage des participants à cette course. Mais les autorités nigériennes découvrent ces activités et déclenchent une opération militaire. Le groupe est contraint de retourner au pays.

Dans une embuscade menée par Belmokhtar contre des trafiquants de cigarettes, Abou Jabal se fracture une jambe. La blessure ne l’empêche pas de prendre part à une embuscade contre 7 douaniers. Quelque temps plus tard, le groupe revient avec Belmokhtar au Niger.

Transactions avec le capitaine Lamana de l’armée malienne

Vers la fin 2001, Abou Jabal est chargé par son chef de prendre attache avec l’officier malien pour acheter des munitions. Il se déplace avec une somme de 6 millions de francs CFA, à bord d’une Toyota, en compagnie de deux terroristes, dont Oussama (un élément envoyé par le groupe terroriste qui active en Grande-Bretagne) et Mohamed Sidani. Le véhicule arrive à Niamey, où Oussama est déposé, avant de rallier la frontière nigéro-malienne qu’il franchit avec de faux papiers d’identité.

Abou Jabal se dirige vers la maison du capitaine Lamana (cet officier a été assassiné par un groupe armé qui a investi sa maison en juillet 2009, alors qu’il se trouvait avec sa femme et ses enfants), à Tombouctou. Il y reste trois jours avant de parler de la transaction pour l’achat de 3000 pièces de munitions. La marchandise est acheminée de Mauritanie et transférée vers le Mali.

Mokhtar Belmokhtar et 12 autres terroristes rejoignent les émissaires et négocient le prix, arrêté à 1,5 million de francs CFA. Abou Jabal retourne avec Sidani Mohamed, Abou Ishak et le capitaine Lamana se rendent à Tombouctou où ils y restent 25 jours durant lesquels ils font des provisions et en profitent pour vendre deux camions pour 30 millions de francs CFA.

Dans cette région, un certain Omar de Tombouctou propose à Belmokhtar des armes lourdes, des Doutchka, et ce dernier charge Abou Jabal et Abou Ishak d’accompagner Omar à Tombouctou pour voir la marchandise et l’acheter. Une fois sur les lieux, ils sont interpellés par deux agents des services secrets maliens. Le nommé Omar intercède. Il emmène les deux Algériens au domicile du capitaine Lamana. Un des deux agents les accompagne. Une fois à la maison, le capitaine ordonne à ce dernier de partir. Après une longue discussion en aparté avec le capitaine, Omar informe Abou Jabal de l’échec de la transaction pour l’achat des armes. Les émissaires quittent Tombouctou. Mais en cours de route, ils font l’objet d’une agression et perdent tout leur argent.

43 000 pièces de munitions achetées et acheminées vers la frontière algérienne

Début 2002, le groupe de Abou Jabal est au nord du Niger. Mohamed Sidani arrive, accompagné d’un certain Abou Mohamed Imad Eddine Al Yemani, émir du camp d’entraînement Al Farouk, en Afghanistan. Il est envoyé par Oussama Ben Laden dans le but de s’enquérir de la voie des groupes islamistes en Algérie. Dix jours après, Sidani arrive avec un autre terroriste, Abou Oussama de Blida, un émissaire du groupe terroriste qui active en Grande-Bretagne, venu rencontrer Hassan Hattab.

Abou Jabal raconte que c’est durant cette période que Belmokhtar dépêche 4 terroristes à la frontière mauritanienne pour acheter 40 000 pièces de munitions auprès d’un certain Djaâfer, un Arabe nigérien. En 2002, le groupe décide d’acheminer la marchandise vers Djbel Boukhil, en Algérie. Les 43 000 pièces sont chargées à bord de 3 véhicules Toyota.

A la frontière avec le Mali, les terroristes attaquent un convoi de trafiquants de cigarettes et leur volent du carburant. Certains des 4x4 subtilisés sont dissimulés sous le sable. Le chargement arrive à destination et le groupe retourne au Niger. Les nombreux 4x4 et camions volés leur rapportent plus de 7 millions de francs CFA.

Un autre Nigérien d’une tribu arabe, Djaâfer, aide le groupe à entrer en contact avec un trafiquant d’armes mauritanien, Mohamed Al Mauritani, qu’il rencontre à la frontière mauritano-malienne. En contrepartie de la cargaison de Doutchka, le groupe propose quatre véhicules Hillux. Ces derniers sont pris, mais les armes jamais remises.

4 millions d’euros pour libérer les otages allemands

En 2003, Abou Jabal retourne en Algérie avec son groupe et prend part à une embuscade contre un véhicule des Douanes. Un des occupants est tué, un autre pris vivant et remis à des trafiquants de cigarettes, au nord du Mali. Juste après, Abou Jabal et ses compagnons se dirigent vers la frontière mauritano-malienne pour acheter du carburant et des provisions. Arrivés à Lemghyti, ils rencontrent Abderrazak El Para, émir de la zone 5, accompagné de 47 éléments. Il leur demande de l’aider à sécuriser l’opération de remise des otages allemands. Ils acceptent et le suivent jusqu’à Kidal, au nord du Mali.

Abderrazak remet à Abou Jabal et à Abou Zahra (frère de Abdelhamid Abou Zeïd) un des otages, Christian, qui était utilisé pour les négociations menées à partir d’un téléphone Thuraya. Abou Jabal et ses compagnons rejoignent la ville de Sbiti suivis, deux jours après, par Abderrazak El Para accompagné de 9 terroristes pour négocier avec l’otage la libération des autres touristes en contrepartie d’une rançon.

Au bout du fil, c’est l’épouse de Christian qui sert d’intermédiaire. Durant cette période, deux Arabes du Niger remettent à Abderrazak El Para 1500 pièces de munitions de Doutchka avant de revenir à l’endroit où sont détenus les otages. Vers la fin 2003, alors que Abou Jabal et ses compagnons gardaient la dizaine d’otages, deux chefs de tribu touareg, Iyad Ag Ghali et Brahim Ag Bahanga (décédé), arrivent au camp et offrent leurs services pour remettre les otages aux autorités maliennes.

Une offre que Abderrazak El Para accepte en échange d’une rançon de 4 millions d’euros. Juste après, le gouverneur de Gao ramène la somme exigée et prend les otages. Abou Jabal repart avec le groupe vers la frontière mauritanienne pour acheter des armes et des munitions.

Voyage vers le Tchad et fin de cavale

Il revient au camp de Abderrazak El Para avec ses compagnons, dont Abou Zeïd. Avec ce dernier, il prend la route vers la frontière pour acheminer l’armement vers l’Algérie. Le groupe passe par le Niger et à quelques kilomètres de la frontière, il tombe dans une embuscade tendue par l’ANP. C’était début 2004. Tous les véhicules sont détruits et de nombreux terroristes tués. Abou Jabal réussit à prendre la fuite avec quelques-uns des rescapés. Abderrazak El Para envoie 3 terroristes à leur secours pour les acheminer vers le Niger.

Arrivé au Niger, Abou Jabal trouve 25 Nigériens enrôlés par Abderrazak El Para. Tous vont passer près d’un mois au nord du Niger, avant qu’El Para ne leur demande d’aller au Tchad pour acheter des armes. Ils sont 47 à prendre le départ à bord de 5 Toyota, dont 3 sont équipées de DCA. Sur leur route, des militaires nigériens leur tendent une embuscade. Ils réussissent à franchir la frontière tchadienne en direction des monts de Tibesti où une patrouille de militaires tchadiens leur tire dessus.

Durant l’accrochage, Abou Jabal reçoit des impacts de grenade dans le dos. Il se replie avec deux Nigériens pour se réfugier dans les montagnes, avant d’être pris par les rebelles du Mouvement tchadien pour la démocratie et la justice (MTDJ) qui conduisent les trois hommes à leur QG. Sur les lieux, ils découvrent Abderrazak El Para avec plusieurs autres terroristes. Abou Jabal est tout de suite emprisonné en compagnie d’autres terroristes durant trois mois, avant d’être rejoint par un autre groupe de sept éléments.

Durant sa captivité, il reçoit un journaliste de la chaîne française Canal+ venu faire une interview. Un Arabe tchadien, Sidi Larbi, devenu aujourd’hui général dans les rangs de l’armée tchadienne, sert d’interprète. L’entretien porte sur les raisons de la présence du groupe au Tchad, les objectifs de l’organisation terroriste en Algérie et les relations que celle-ci entretient avec celles qui activent en France.

Durant cette période, trois de ses accompagnateurs, à savoir Medjahed de Oued Souf, Yasser de M’sila, Abou Feras du Mali, Abou Houdeifa, Issam du Nigeria et Abou Djendel de Mauritanie sont remis par les rebelles tchadiens aux autorités libyennes en contrepartie de 300 000 euros et de 3 Toyota. Plus d’un mois après, d’autres terroristes – Abou Abdellah de Batna, Abou Bakr, un Targui malien, et Sadik du Nigeria –sont livrés à la Libye

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Urgent:Mauritanie,arrestation de 19 membres d'Aqmi hier nuit à Nouakchott

www.cridem.org

22-11-2011

23:29

Arrestation de 19 personnes soupçonnées d'appartenir à AQMI

Dix neuf personnes accusées d'appartenir à la nébuleuse Al Qaeda, ont été arrêtées ce soir, dans le quartier du carrefour Lekboyd (Nouakchott), par des forces de police, a appris Alakhbar de sources sécuritaires.

Et les mêmes sources, de préciser que des étrangers figurent parmi ces personnes et elles ne détiennent pas de pièces d'état civil. Nos sources indiquent que, Hamahoullah Ould Hanane qui a été arrêté à plusieurs reprises fait partie du groupe.

Lors de la descente effectuée dans la maison qui abritait les présumés salafistes, la police a trouvé des armes de types pistolets automatiques, ajoutent nos sources

                                                         

                                                             

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Urgent:Mauritanie:Arrestation de membres du Polisario liés à Al Qaida

www.cridem.org

23-11-2011

21:40

Mauritanie : Arrestation d'éléments du polisario pour connivence avec Al-Qaïda

Plusieurs éléments du polisario ont été, récemment, arrêtés par les autorités mauritaniennes pour leur connivence avec l'organisation terroriste ''Al-Qaïda'' et des milieux de trafic en tous genres dans la région, rapporte le site d'informations ''Le Potenciel'', basé en République démocratique du Congo.

Sous le titre ''Lutte contre le terrorisme : des éléments du polisario aux arrêts en Mauritanie'', le site congolais écrit que ''les autorités mauritaniennes ont tout récemment arrêté quatorze éléments, dont la majorité appartient au Polisario'', ajoutant que ''ces arrestations sont intervenues lors d'une campagne menée au sein des milieux de trafic dans les régions de Kalamane et Arkchache''.

Selon les autorités mauritaniennes, citées par Le Potentiel, les membres du polisario arrêtés ''sont inculpés pour leurs connivence avec Al Qaïda et des milieux de trafic dans la région, auxquels ils auraient fourni des informations relatives aux déplacements de l'armée mauritanienne''.

Et Le Potenciel de citer les noms des personnes arrêtées : Ibrahim Ben Aissa, Salek Ben Sidati, Ramadan Ben Saleh, Hamadi Ben Ramadan, El Mourtaji Ben Yeb, Moulay Ould El Hassan, Cheikh Ben Cheikh, Ahmed Ben Mohamed, Mohamed Ould Aala, El Khalil Ben Mohamed, Ddiah Ould Ezribii, Abd El Baraka Ben Hamoud, Mohamed Ould Aslam et El Hassane Ben Mohammed Baba.

''Ces arrestations confirment encore une fois les collusions avérées entre le Polisario et les milieux de trafic et du crime organisé dans la région du Sahel'', conclut la publication congolaise

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  • 3 weeks later...

LA MAURITANIE EXIGE DE NE PLUS PAYER DE RANCONS !

http://www.lepoint.fr/monde/otages-dans-le-sahel-la-mauritanie-appelle-a-ne-pas-payer-de-rancons-11-12-2011-1406144_24.php

Voilà une demande pleine de bon sens de nos amis mauritaniens.

J'espère qu'ils seront écoutés mais j'en doute car apparement pour la libération des 3 otages malgaches, togolais et la franaçaise, on aurait payé 10 MILLIONS d'euros !

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Bonne nouvelle ! :oops:

Le commando des preneurs d'otages auraient été arrèté ! =)

Certes on ne sait strictement rien au niveau des circonstances des arrestations .

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/12/97001-20111212FILWWW00354-mali-les-preneurs-d-otages-arretes.php

Mais bon, est ce qu'ils vont pouvoir servir de "monnaie d'échange", je ne pense pas.

N'empèche c'est pas très malin d'avoir publier cette nouvelle car ils auraient pu utiliser des moyens peu "orthodoxe" pour les faire parler car il est évident que la capture de ces hommes de mains ne va pas changer grand chose pour la libération de nos ressortissants.

A moins peut-être qu'un connaisseur du dossier puisse me justifier le contraire...

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L'info est exacte:

www.cridem.org

15-12-2011

06:09

Exclusivité Sahara média: « Double tête » et Robio ont aidé dans la plupart des opérations ...

...de prise d’otages et ont été tué dans la bataille d’El Hank.

De plus en plus, la bataille qui a opposé des éléments du Polisario à des trafiquants, sur le territoire mauritanien, et qui est considérée comme l’une des plus féroces jamais survenues dans le Sahara, livre ses secrets.

Les trafiquants sont accusés d’avoir facilité aux preneurs d’otages le kidnapping, dans les camps du Polisario, de deux Espagnols et d’une Italienne. La nouvelle opération a été menée par les combattants du Polisario pour démentir les soupçons de « complicité » qui pèsent sur l’Organisation après cet enlèvement mené dans leur « capitale politique » de Tindouf, au sud de l’Algérie.

Et pour prouver sa bonne foi, la direction politique du Polisario a engagé deux trafiquants notoires et connaissant parfaitement les coins et recoins du Sahara, et a engagé une bataille avec un groupe de contrebandiers au cours de laquelle les deux hommes seront tués.

Et pour revenir un peu en arrière, Mohamed Yahya, un arabe malien plus connu sous le nom de « Double tête », était prisonnier d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) dirigé par Moctar Belmoktar. Tout le monde s’attendait à son exécution étant accusé de complicité avec les services de renseignements des pays de la zone. Sauf que Mohamed Yahya devait survivre grâce à un solide réseau de relations, allant du camp Rabouni (Polisario) à Toumouctou (Nord) et même en Mauritanie, selon les dires de quelqu’un qui l’a bien connu.

Car, dans ce vaste Sahara, l’on a besoin de tout individu qui peut offrir un service, surtout quand les réseaux de trafiquants prennent de l’ampleur, eux qui alimentent l’économie locale et déterminent l’influence des hommes dans la zone. L’homme fut ainsi libéré pour revenir à son occupation d’antant.

Et l’on ne sait pas, avec précision, la nature de « l’aide » que Yahya « double tête », Oumar Essahraoui, un ancien détenu en Mauritanie et un troisième homme connu sous le nom de « Robio » ont fourni à des Sahraouis de l’intérieur dans l’enlèvement des trois ressortissants occidentaux, mais ce qui est sûr c’est qu’ils disposaient des atouts nécessaires (connaissance parfaite du Sahara) pour mener ce genre d’opération.

De plus, ils étaient liés à des chefs militaires du Polisario, des commandants de l’armée dans le nord Mali et offraient de précieux services à Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), dont le plus important est l’enlèvement des ressortissants catalans, sur la route reliant Nouadhibou à Nouakchott, tout comme Oumar Es-sahraoui, qui ironie, du sort, aidera à acheminer ces mêmes otages vers la frontières burkinabé, à la libération.

Des sources tribales dans le nord Mali affirment que la « bataille d’el hank » a été engagée « pour se débarrasser de témoins devenus gênant ». Cette bataille aurait pu également passée inaperçue, si elle n’était menée par le Polisario, lui-même, dans une zone supposée être fermée par l’armée mauritanienne !

Sauf que le Polisario a rapidement fait écho de cette bataille aux médias, voulant sans doute la présenter comme partie intégrante de la lutte contre le terrorisme, sans que l’on sache vraiment si le groupe de combattants sahraouis qui a livré bataille aux trafiquants a profité tout simplement d’un moment d’inattention de l’armée mauritanienne pour mener cette incursion dans la zone d’El hank.

La tribu du trafiquant malien tué dans ces combats a menacé de le venger mais cela ne sort pas du cadre des conflits latents qui surgissent, de temps à autre, entre tribus du Sahara.

Le groupe salafiste qui a annoncé sa responsabilité dans l’enlèvement des otages européens, tout comme dans les opérations de kidnapping précédentes, cherchent à en tirer rançons puisque les gouvernements occidentaux ont toujours affiché leur disposition à payer. Et c’est ce qui fait dire à un connaisseur que le groupe dissident d’AQMI, qui a annoncé détenir les Occidentaux enlevés récemment (2 Espagnols et une Italienne) veulent s’assurer un autofinancement en monnayant leurs « précieuses » prises

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